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Cinéma
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Réalisateur incontournable du cinéma français, défenseur amoureux et acharné du septième art, Bertrand Tavernier a entrepris en 2020 d'écrire ses Mémoires. Si sa mort un an plus tard, le 25 mars 2021, l'empêchera de mener la tâche à son terme, les quelque 700 pages de ce volume, qui couvre la vie du metteur en scène jusqu'au milieu des années 1980, n'en constituent pas moins un document unique et passionnant. De son enfance lyonnaise à l'aventure du Nickel Odéon, le ciné-club où commencera de s'exercer sa cinéphilie, de ses années d'attaché de presse à ses premiers pas en tant qu'assistant de Jean-Pierre Melville, de la mise en scène de L'Horloger de Saint-Paul à celle d'Un dimanche à la campagne, ces Mémoires interrompues racontent une vie dans et pour le cinéma.
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Une histoire du cinéma français Tome 6 : 1980-1989
Denis Zorgniotti, Ullyse Lledo
- Lettmotif
- Une Histoire Du Cinema Francais
- 1 Février 2025
- 9782367163451
Que retenir du cinéma des années 80 ? Avec le recul, la décennie semble irrémédiablement liée à une nouvelle esthétique, influencée en partie par la publicité, dont Luc Besson et Jean-Jacques Beineix vont devenir les étendards. Mais la période est évidemment plus complexe : l'arrivée de la gauche au pouvoir, la montée de l'extrême-droite, la création de SOS Racisme, l'avènement de la télévision privée vont profondément changer le pays ; ce qui ne va pas manquer de se traduire dans le cinéma. Dans les années 80, les minorités deviennent enfin visibles, qu'elles soient homosexuelles ou immigrées. Les femmes réalisatrices commencent à prendre le pouvoir en gagnant des prix (Euzhan Palcy pour Rue Cases-Nègres, Agnès Varda pour Sans toit ni loi). Remarquez, dans une décennie riche en grands films, les hommes ne sont pas en reste : Maurice Pialat obtient la Palme d'or pour Sous le soleil de Satan plus de 20 ans après Lelouch et Un homme et une femme, Richard Dembo un Oscar pour La Diagonale du fou et Jean-Jacques Annaud, un succès international avec La Guerre du feu. Les grands changements de l'époque passent également par les acteurs qui, pour certains, oubliant le jeu de la comédie, investissent avec talent le terrain du drame : Michel Serrault avec Garde à vue, Coluche avec Tchao pantin, Daniel Auteuil avec Jean de Florette et Manon des sources. Pourtant l'essentiel demeure : l'amour français pour les adaptations littéraires et les films en costumes (Un amour de Swann, Le Retour de Martin Guerre, Un dimanche à la campagne, Fort Saganne), un pays qui interroge son passé le plus douloureux (Le Dernier Métro, Une affaire de femmes) mais qui propose désormais des visions noires de futurs possibles (La Mort en direct, Malevil, Le Prix du danger). Car les années fric sont aussi celles de la crise ; un mal finalement plus existentiel que le seul problème systémique du chômage et qui va petit à petit se répandre dans la société jusqu'à faire d'Un monde sans pitié, en 1989, le film d'une génération désenchantée.
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The host, Bong Joon Ho dans les entrailles de la bête
Stéphane Du Mesnildot
- The Jokers publishing
- 22 Novembre 2024
- 9782957033584
Après le triomphe critique et commercial de Memories of Murder, Bong Joon Ho décide de s'atteler à un projet de longue date : The Host, un film de monstre spectaculaire mettant en scène une bête mutante née de la pollution. Des rêveries du jeune Bong imaginant des monstres surgir de la rivière Han, à la confection d'une créature jamais vue, et au tournage de scènes d'anthologie qui continuent de fasciner les cinéphiles, ce livre raconte l'aventure épique, illustrée d'images d'archives inédites, du premier blockbuster coréen. Resté pendant des années le plus gros succès en salles dans son pays, The Host est désormais un classique incontesté.
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Mythologies de Deborah Kerr propose un voyage amoureux en cinquante stations ferroviaires à travers les différents rôles de l'actrice à la rousseur légendaire ; autant de paysages à explorer que de métamorphoses à contempler. On y croise des réalisateurs aussi emblématiques que Powell et Pressburger, Minnelli, Mankiewicz, Huston, Preminger, Kazan ou et nombre de chefs-d'oeuvre (Colonel Blimp, Le Narcisse noir, Les Innocents, Tant qu'il y aura des hommes...). On la découvre tour à tour flamboyante ou irritante, avant de se rendre à l'évidence : Deborah Kerr est une actrice en majesté. Dans la lignée de La Politique des acteurs de Luc Moullet, cet ouvrage réfléchit sur la manière avec laquelle Deborah Kerr donne à ces différentes figures une réelle cohérence, faite de thématiques qui se rejoignent et de gestes qui se répètent, du début des années 1940 à la fin des années 1980. Selon Olivier Mudry, Deborah Kerr n'est autre que l'auteur véritable de sa filmographie, faisant de son visage comme de son attitude le seul spectacle qui vaille.
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Éclipses n°75 : Jean-Luc Godard, que peut le cinéma ? - Février 2025
Eclipses
- Revue Eclipses
- 12 Février 2025
- 9791094110201
Que peut le cinéma, Jean-Luc GODARD ? Ce peu que le cinéma pourrait encore est immense, il est devant nous, en dépit de sa très grande impuissance qui est pourtant sa plus grande chance. Les films de l'oncle Jean y aideraient absolument, ils en ont porté la promesse durant soixante-dix ans. Avec eux, on redécouvre que l'art de la critique est passé dans les images, que la modernité n'est qu'un mot pour dire que la crise est partout, que le cinéma reste encore à faire en tenant moins de la technique que du mystère.
GODARD n'est pas le nom propre de l'un des plus grands cinéastes de notre temps, mais le nom commun d'une pensée partagée. Le sens du partage, dans l'amitié et l'égalité, le passage des frontières et l'utopie, allié à celui des partitions, toutes les divisions qu'il nous faut mettre en musique afin de tenter de vivre dans un monde où tant de gens vivent si mal quand tant d'autres y meurent si bien.
Ce numéro d'Éclipses est dédié à un expérimentateur inlassable des formes pour penser ce qui résiste à l'être, sans jamais craindre de se déplacer entre les places pour en contester l'ordre, avec ses chaînes et ses grilles.
Si le cinéma a été une révolution, Jean-Luc GODARD en aura été un révolutionnaire en persévérant à tenir aux deux bords - contre le centre, aller aux marges, à l'endroit où la joie reverdit : le cinéma est minoritaire, le cinéma est contraire. -
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Entretiens avec les cinéastes suivants : Wang Bing; Lucien Castaing Taylor & Verena Paravel; Pedro Costa; Lav Diaz; Alice Diop; Mati Diop; Alain Guiraudie; Ryusuke Hamaguchi; Sergei Loznitsa; Alice Rohrwacher; Apichatpong Weerasethakul.
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L'histoire d'un chef d'oeuvre du cinéma mondial racontée pour la première fois par ceux qui ont vécu cette aventure cinématographique hors du commun.
Préface de Sébastien Allard, Directeur du Département Peinture du musée du Louvre.
Avec les participations exceptionnelles de :
Marisa Berenson, Jan Harlan, Milena Canonero, Katharina Kubrick, Dominic Savage, Michel Ciment, Darius Khondji, Frédéric Lodéon, Jacqueline Fromonot, Amandine Rabier et Jordan Mintzer. -
Rockyrama : John Carpenter : Seul contre tous
Collectif
- Rockyrama
- Rockyrama
- 14 Novembre 2024
- 9782492095535
Après avoir exploré les oeuvres de David Fincher, David Lynch et Michael Mann, Rockyrama retourne sur la carrière de John Carpenter.
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Le Dernier Rêve
Pedro Almodovar
- Flammarion
- Litterature Etrangere Flammarion
- 28 Août 2024
- 9782080436788
«Je suis né au début des années 1950, une sale époque pour les Espagnols, mais formidable pour le cinéma et la mode.» Dans ce recueil qui associe récits de fiction et d'autofiction, réflexions et souvenirs, Pedro Almodóvar livre son «autobiographie morcelée, incomplète et quelque peu cryptique». Le Dernier Rêve offre une plongée drôle et poétique dans l'univers du cinéaste de la movida, pour qui tout est matière à récit : les amours, les amants, les muses, les stars de roman-photo et les figures maternelles s'y côtoient dans un flamboyant déchaînement vital. On y retrouve les motifs qui lui sont chers - le rapport au temps, à la religion et au sentiment national, les violences sexuelles, les questionnements sur le genre... - tout en décelant, entre les lignes, son intimité profonde. Écrits entre la fin des années 1960 et aujourd'hui, les douze textes qui composent Le Dernier Rêve proposent une incursion fascinante dans l'imaginaire baroque de l'un des plus grands réalisateurs européens, qui s'invite avec maestria en littérature.
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John McTiernan : cinéma total
Jaouën Salaün
- Le Feu Sacré Editions
- La Forge
- 10 Septembre 2024
- 9791096602117
Recueil d'essais couvrant toute l'oeuvre du cinéaste américain John McTiernan, et qui entend bousculer le livre de cinéma en proposant des singularités d'écritures et de regards indissociables de gestes graphiques forts.
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Napoléon vu par Abel Gance (1927) est l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma, un chef-d'oeuvre de sa période muette et un constant objet de fascination. Il a donné lieu à de multiples versions et restaurations. Depuis les rares projections réservées aux professionnels en mai 1927, la légendaire «Grande Version» de 7 heures voulue par Gance restait invisible, disparue semblait-il à jamais, jusqu'à ce que la Cinémathèque française s'attelle à sa résurrection en 2012. Reconstruit et restauré sous la direction de Georges Mourier, après expertise et comparaison de tous les éléments disponibles à travers le monde, doté d'une nouvelle partition imaginée par Simon Cloquet-Lafollye, le Napoléon de Gance retrouve enfin son souffle épique et ses innombrables prouesses expérimentales.
Cet ouvrage collectif et richement illustré retrace l'aventure d'un film et son histoire, malheureuse et mouvementée, à travers un siècle de cinéma. Il est avant tout un hommage à un visionnaire qui voulait réinventer le cinéma, le grand art de son temps : Abel Gance. -
De John Wayne, on connaît la démarche chaloupée, les duels au soleil et bien sûr, les films. Mais bien avant de porter colts et Stetson, Duke fut Marion Morrison, un gamin de l'Iowa qui rêvait d'être footballeur et un jeune premier de série B. Seul un homme de la trempe de John Ford, père de substitution tyrannique, pouvait le rhabiller en super-héros à éperons. Cowboy presque malgré lui, John Wayne n'a jamais pris les armes ailleurs que sur grand écran. Il s'est rêvé en pilote intrépide comme en Gengis Khan, a rebâti le fort Alamo et défié Staline. Une chevauchée fantastique entachée par un conservatisme forcené dans un monde irrémédiablement appelé à disparaître
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Images criminelles sous le nazisme
Fabian Schmidt, Alexander Zoller
- Afrhc
- Focus
- 26 Septembre 2024
- 9782370290328
Partant de l'hypothèse d'existence d'un film de montage réalisé à destination des élites du IIIe Reich à partir d'images d'atrocités, cet ouvrage offre un panorama complet du type d'images tournées par des professionnels comme par des amateurs, perpétrateurs, équipes auxiliaires, soldats de la Wehrmacht, membres des différentes institutions liées aux massacres de masse, ou simples visiteurs des ghettos. Si l'ouvrage expose et analyse les images tournées de l'intérieur, il offre également un regard novateur sur l'appréhension de ces documents visuels et de la mémoire de la Shoah à travers ces traces.
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Réalisateur d'Apocalypse Now et de la trilogie du Parrain, Francis Ford Coppola est l'un des grands rêveurs américains, et son rêve le plus magnifique est American Zoetrope, la société de production qu'il a fondée à San Francisco des années avant son succès gargantuesque, alors qu'il n'avait que trente ans. À travers l'utopie expérimentale et communautaire de Zoetrope, Coppola a tenté de réimaginer l'ensemble de l'activité cinématographique. Aujourd'hui, plus de cinquante ans plus tard, malgré de nombreux revers, le rêve du cinéaste visionnaire persiste, notamment dans la production de son film, Megalopolis, qui a nécessité des décennies de travail et qui est l'aboutissement de ses idéaux. Bénéficiant d'un accès total et sans précédent aux archives de Coppola, menant des centaines d'entretiens avec l'artiste et ceux qui ont travaillé en étroite collaboration avec lui, Sam Wasson dresse un portrait extraordinaire. Voici Coppola, charmant, brillant, capable de voir la vie et l'art en termes de famille et de communauté, mais aussi en proie à l'agitation, à l'insouciance et au désir d'opérer perpétuellement aux extrêmes.
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« Léaud ne tient pas en place. Quand ce ne sont pas les doigts, les mains, les bras ou le corps entier qui bougent, ce sont les yeux qui regardent à droite à gauche, comme essentiellement indisciplinés. Résultat : une image dynamisée et un réjouissant climat de liberté, mais aussi le spectacle d'un personnage/acteur livré à lui-même, sans amarres, courant en permanence le risque d'une sorte de perdition. De là que malgré la vitalité physique et verbale, malgré la malice, la gouaille, le rire (souvent contenu), le sourire (éclatant, juvénile jusque dans le visage devenu vieux), on ressente chez Léaud un fond de détresse. »
Parmi les cinquante-quatre textes du cinéma de Léaud, dix-huit analysent le jeu de l'acteur, vingt-sept textes évoquent chacun un film (Les Quatre Cents Coups, Baisers volés, La Maman et la Putain, etc.), plus précisément une séquence dans le film, choisie parce que Léaud, révélé par François Truffaut, y est exemplairement lui-même, et neuf textes décrivent chacun un souvenir personnel dans la vie de l'auteur, un moment vécu dans la réelle compagnie de Jean-Pierre Léaud. Des Quatre Cents Coups (1959) à La Mort de Louis XlV (2015), les films évoqués se succèdent dans l'ordre chronologique, de même que les souvenirs. Ce parti-pris présente l'avantage d'une mise en perspective simple et claire : l'intemporalité des textes d'analyse traduit la permanence des oeuvres ; la chronologie, dans les deux autres types de textes, donne à ressentir le défilement des années et le vieillissement des individus - en particulier l'individu Léaud, bien sûr. -
Miou-Miou a, comme on dit, «éclaté» avec Les Valseuses, le film culte de Bertrand Blier. Ce fut en 1974 un véritable pavé dans la vitrine du cinéma français, explosant les derniers tabous de l'après-Mai 68. Sylvette Herry (surnommée «Miou-Miou» par Coluche) a su prendre son destin à bras-le-corps en participant à la création du mythique Café de la Gare. Où, à 19 ans, elle a commencé sa carrière de comédienne. Sans souci d'image ni a priori. Icône générationnelle des 70's, Miou-Miou a été nommée onze fois par l'Académie du cinéma, et a obtenu le César de la meilleure actrice en 1980 pour son rôle de prostituée rebelle dans La Dérobade. Un film «coup de poing», signé Daniel Duval. Star bankable des 80's, sa filmographie respire la liberté, la légèreté, l'insouciance, le talent : redresseuse de torts dans La Femme flic, d'Yves Boisset, féministe de choc dans Coup de foudre, de Diane Kurys, «Marie-couche-toi-là» dans Tenue de soirée, de Bertrand Blier, lectrice voluptueuse chez Michel Deville, bourgeoise coincée dans Milou en mai, de Louis Malle. Grâce à sa tranquillité d'âme, elle illumine les oeuvres les plus noires : Germinal, Nettoyage à sec, Je verrai toujours vos visages. Actrice nature, sans aucune sophistication et populaire par excellence, Miou-Miou continue à mener sa carrière comme une échappée en solitaire, avec des rôles évoluant au gré de son âge, et qui n'oublie pas forcément les utopies libertaires de la jeunesse. De nombreux témoignages inédits, de Romain Bouteille, Robert Charlebois, Jeanne Cordelier, Michel Deville, Anne Fontaine, Jack Lang, Gérard Lanvin, Thierry Lhermitte, Danièle Thompson, etc., viennent enrichir cette biographie.
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Une vie roumaine : Tania Ionascu, ma grand-mère de Bessarabie
Cristian Mungiu
- Marest
- 8 Mai 2024
- 9791096535637
Née en Roumanie en 1916, Tania va vivre les grands conflits du xxe siècle. Ses souvenirs sont l'occasion de dresser le portrait, au quotidien, d'une famille simple, déchirée par des pertes et des exils nombreux. À travers l'histoire des terrains, vergers et potagers perdus au fil d'incessants changements de frontières, Tania retrace pudiquement les tragédies humaines du siècle passé. Et son histoire se confond avec celle d'une terre disputée, la Bessarabie, région aujourd'hui partagée entre la Moldavie et l'Ukraine.
Une vie roumaine - Tania Ionascu, ma grand-mère de Bessarabie est l'occasion pour le réalisateur Cristian Mungiu d'accorder une voix à sa grand-mère. Il a tenté, en retranscrivant le témoignage de Tania, d'accepter « la vanité de sa vie à elle - et de la vie en général ». Cet ouvrage est aussi la profession de foi d'un cinéaste, lauréat de plusieurs prix à Cannes, dont une Palme d'or, qui affirme ses origines à travers un récit intime et puissant. Mungiu refuse la tristesse de sa grand-mère, comme celle du passé. Pour lutter contre l'immuable, il raconte, documente et filme le monde tel qu'il le voit. -
Archive is the first book by Sofia Coppola, covering the entirety of her singular and influential career in film. Constructed from Coppola's personal collection of photographs and ephemera, including early development work, reference collages, influences, annotated scripts, and unseen behind-the-scenes documentation, it offers a detailed account of all eight of her films to date. Mapping a course from The Virgin Suicides (1999), through Lost in Translation (2003) and Marie Antoinette (2006), to The Beguiled (2017) and her upcoming feature Priscilla (fall 2023), exploring Priscilla Presley's early years at Graceland, this luxurious volume reflects on one of the defining and most unmistakable cinematic oeuvres of the twenty-first century. An art book personally edited and annotated throughout by Coppola, Archive offers an intimate encounter with her methods, references, and collaborators and an unprecedented insight into her working processes. Accompanying the highly personal images and texts from Coppola's archive is an extended interview with renowned film journalist Lynn Hirschberg discussing the remarkable oeuvre they reflect. Designed by Joseph Logan and Anamaria Morris.
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Le film de Chantal Akerman, Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles, a été désigné meilleur film de tous les temps par le magazine Sight and Sound. Avec son style unique et très personnel, la réalisatrice belge a transformé le monde du cinéma et de l'art. Ce livre est un portrait posthume de Chantal Akerman en tant que cinéaste moderne, avec des contributions de personnes qui l'ont admirée et ont travaillé en étroite collaboration avec elle. La cinéaste et artiste Chantal Akerman était l'une des réalisatrices les plus audacieuses de sa génération. Son oeuvre brouille les frontières du temps et de l'espace, du cinéma et de l'art. On peut voir ses films dans les cinémas et les musées du monde entier. Si elle est largement inconnue du grand public, elle est vénérée par les cinéphiles, les artistes visuels et les cinéastes. L'impact de son oeuvre sur le cinéma mondial est apparu clairement lorsque Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles a été nommé meilleur film de tous les temps par le magazine britannique Sight and Sound.En 2024, Bozar-Palais des Beaux-Arts, le Jeu de Paume et CINEMATEK rendent hommage à Chantal Akerman en organisant la première grande exposition sur l'artiste bruxelloise. Le livre qui accompagne l'exposition présente les personnes qui ont été ses plus proches et qui peuvent apporter un éclairage unique, notamment les personnes qui ont travaillé avec elle ou qui ont été inspirées par elle.
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Jean Renoir et la pensée des cinéastes Tome 1 : Le rêve, la violence et l'amour
Daniel Serceau
- Mimesis
- Cinema
- 12 Décembre 2023
- 9788869764059
La première somme consacrée au cinéma de Jean Renoir. De ses débuts, aujourd'hui lisibles en leurs prémisses, jusqu'au dernier film, dont aucune étude aucune n'avait encore été entreprise. Dans un souci constant de fidélité aux images et aux sons, l'ouvrage éclaire les choix esthétiques du cinéaste en leur constant renouvellement. Et les mets en relation avec ceux d'autres cinéastes. « On ne peut faire de bon cinéma sans une forte philosophie personnelle », disait Renoir. Une philosophie qui est ici mise au jour, dans ses relations avec nombre de penseurs et de philosophes, des présocratiques à André Comte-Sponville. Elle éclaire ce qui fait problème aujourd'hui : le fond de cruauté propre à l'humanité, son incapacité à prévoir l'avenir, son besoin jamais assouvi de domination.
Daniel Serceau, docteur d'État, Professeur émérite à l'université de Paris I, Panthéon-Sorbonne, a travaillé comme directeur et programmateur de salles « art et essai », assistant-réalisateur, réalisateur et critique. Outre de nombreux articles, il est l'auteur d'ouvrages sur Kenji Mizoguchi, Ousmane Sembène, Nicholas Ray, Jean Renoir, sur la théorie du cinéma, le métier d'exploitant, le jeune cinéma français, l'école, l'érotisme, d'un essai philosophique et de deux romans. -
La légende de Mad Max : L'histoire complète des films de Mad Max à Furiosa
Ian Nathan
- Huginn & Muninn
- 31 Mai 2024
- 9782364809758
1979. L'enfer surgit du fin fond de l'Outback australien et plonge le monde entier dans l'émoi et la stupeur. George Miller et Byron Kennedy viennent de réaliser un chef-d'oeuvre cinématographique révolutionnaire : Mad Max. Débordant de rage, d'adrénaline et de poursuites inoubliables, ce premier film va donner naissance à une véritable saga post-apocalyptique dont les personnages, les séquences d'action et la mythologie vont marquer à jamais les esprits. Richement illustré, rempli d'anecdotes et de témoignages de tournage, cet ouvrage rend hommage à cet univers culte et décrypte les coulisses de tous les longs-métrages de cette fresque devenue une pierre angulaire de la pop culture.
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Il a tout eu. Vraiment tout : les femmes, l'argent, la gloire, la beauté - une beauté incroyable, divine, irréelle. Il a été la star des stars, le plus grand acteur du monde, s'est acheté un paradis en plein océan. Il aurait pu être heureux.
Mais, malgré sa renommée, il a choisi la route du malheur et a mené une existence sombre, marquée par des relations destructrices et des tragédies familiales.
Dans la vie de Marlon Brando, il n'y a que du noir.
Ce livre n'est pas une biographie, surtout pas.
C'est le récit de la fabrication d'un monstre.
Mais un si beau monstre...