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François Truffaut
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En 1981, François Truffaut, l'ancien fougueux critique de cinéma, livre ses secrets de cinéma et fait l'autocritique de ses propres films. En s'appuyant sur des scènes et des anecdotes de tournage, ce dernier revisite, avec émotion et franchise, sa carrière des Mistons (1957) à La Femme d'à côté (1981). Des échanges précieux dans lesquels il se remémore la genèse des films, révèle leurs secrets de fabrication et n'hésite pas à juger avec sévérité certains de ses partis pris de mise en scène. Ces entretiens richement illustrés dessinent en filigrane le portrait d'un immense artiste. Plus qu'une leçon de cinéma, ils livrent une réponse à la question fondamentale : qu'est-ce que le cinéma ?
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Avant de s'imposer comme un immense metteur en scène, François Truffaut a inauguré une nouvelle façon de regarder les films et d'en parler. Ses articles passionnés pour les Cahiers du cinéma en témoignent. Ce livre, devenu une bible pour tous les cinéphiles, rassemble les articles que Truffaut avait lui-même sélectionnés - sur les classiques français, les grands d'Hollywood, mais aussi ses «copains de la Nouvelle Vague» et ses réalisateurs préférés : Bergman, Renoir, Chaplin...Le premier de ces écrits, intitulé «À quoi rêvent les critiques ?», analyse l'ambiguïté des relations entre les créateurs et ceux qui les jugent. «Lorsque j'étais critique, écrit Truffaut, je pensais qu'un film, pour être réussi, doit exprimer simultanément une idée du monde et une idée du cinéma. Aujourd'hui, je demande à un film que je regarde d'exprimer soit la joie de faire du cinéma, soit l'angoisse de faire du cinéma et je me désintéresse de tout ce qui est entre les deux, c'est-à-dire de tous les films qui ne vibrent pas.»
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En 1955, françois truffaut rencontre alfred hitchcock pour les cahiers du cinéma.
En 1962, jules et jim vient consacrer son talent de cinéaste et il prépare la peau douce (1964), de son aveu même le plus hitchcockien de ses films. aux etats-unis, hitchcock, avec frenzy (1962), est au faîte de sa créativité et de son succès. mais les critiques restent réticents. naît alors l'idée du " hitchbook " : un livre dont truffaut serait l'initiateur, le " provocateur " même, et qui révèlerait la vraie nature de l'homme, vulnérable, sensible, et aussi les secrets perdus que détiennent les grands cinéastes qui ont commencé à l'époque du muet.
Hitchcock accepte le principe de répondre à 500 questions portant exclusivement sur sa carrière. pendant cet entretien qui va durer 4 ans, truffaut va l'interroger à la façon dont oedipe allait consulter l'oracle. il tentera d'élucider à travers toute l'oeuvre de hitchcock les mécanismes de ce " langage d'émotion " qui est le ressort de son style inimitable et le classe dans la catégorie des " artistes inquiets comme kafka, dostoïevski ou poe ".
Le " hitchbook " paraît en 1967. après la disparition de hitchcock, le 2 mai 1980, françois truffaut complète la première édition par un chapitre sur ses derniers films et une courte préface en guise de long adieu : " l'homme était mort mais non le cinéaste, car ses films, réalisés avec un soin extraordinaire, une passion exclusive, une émotivité extrême masquée par une maîtrise technique rare, n'en finiraient pas de circuler, diffusés à travers le monde, rivalisant avec les productions nouvelles, défiant l'usure du temps, vérifiant l'image de jean cocteau parlant de proust : " son oeuvre continuait à vivre comme les montres au poignet des soldats morts ".
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Correspondance avec des écrivains : 1948-1984
François Truffaut
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 3 Mars 2022
- 9782072925726
Sur une photographie ancienne, il est cet enfant sage et mélancolique, déjà penché sur son livre... «Tout au long de notre vie, écrit François Truffaut, nous devenons des personnes différentes et successives, et c'est ce qui rend tellement étranges les livres de souvenirs. Une personne ultime s'efforce d'unifier tous ces personnages antérieurs.» Depuis sa première lettre de jeune cinéphile à Jean Cocteau, en 1948, jusqu'à sa disparition prématurée en 1984, c'est son goût commun pour la litt érature et le cinéma qui traverse cette Correspondance inédite.Truffaut s'y réinvente une famille de coeur auprès de ses écrivains de prédilection (Genet, Cocteau, Audiberti, Louise de Vilmorin), sollicite des figures renommées de l'édition (Jean Cayrol, Marcel Duhamel, Robert Sabatier) et les auteurs qu'il veut adapter à l'écran (Maurice Pons, David Goodis, Ray Bradbury, Henri Pierre Roché, René-Jean Clot...).Ce sont les coulisses de la création, les passions des tournages que l'on découvre ici, mais aussi les remises en question et les zones d'ombre d'un homme pressé, auquel le temps va cruellement manquer... Et c'est à son ami Jean Mambrino, le père jésuite rencontré en 1954 dans le sillage d'André Bazin, que Truffaut adresse ce dernier petit mot, quelques mois à peine avant sa mort:«Bonne année 1984, mon cher Jean. Je remonte la pente, je lis vos poèmes, ils m'aident et vos signes d'amitié me touchent beaucoup, affectueusement vôtre, françois.»
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Parmi les grands cinéastes français, François Truffaut fut sans doute l'un de ceux qui a le plus écrit sur le cinéma : d'abord comme critique et polémiste dans les années 50, puis, après son passage à la mise en scène, comme essayiste, toujours prêt à préfacer les livres de ses amis ou à revenir sur ses cinéastes favoris. Au début des années 80, il avait le projet d'un nouveau recueil d'articles, qui constituerait le prolongement de son livre Les Films de ma vie paru en 1975. Ce livre, Le Plaisir des yeux, devait réunir de nombreux articles recouvrant toutes les étapes de son cheminement : depuis ses articles parus dans Arts et les Cahiers du cinéma, jusqu'à des textes plus récents qui sont le fruit de son expérience de cinéaste, de courts essais où il rendait hommage à des réalisateurs (Renoir, Hitchcock, Welles, Chaplin), des écrivains (William Irish, Pierre-Henri Roché), et des comédiens (Deneuve, Adjani, Ardant, Léaud). Jean Narboni et Serge Toubiana ont réuni dans ce volume les principaux textes choisis par Truffaut.
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Chroniques d'arts-spectacles ; 1954-1958
François Truffaut
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 28 Mars 2019
- 9782072715594
En janvier 1954, un jeune critique nommé François Truffaut publie dans les Cahiers du cinéma un violent pamphlet qui dénonce la «tradition de qualité française» et préfigure la Nouvelle Vague. Le retentissement est tel qu'il déchaîne contre lui la jalousie virulente de nombreux confrères, mais lui ouvre les portes de l'hebdomadaire Arts-Spectacles. Truffaut y publiera plus de cinq cents articles en cinq ans. Une critique directe et sans concession, inédite dans la presse d'alors:«Pour la première fois, au lieu de dire:C'est bon! C'est mauvais! j'ai commencé à essayer d'imaginer comment ça aurait pu être bon ou pourquoi c'était mauvais.» Truffaut y pilonne les institutions et les professions du cinéma (festivals, syndicats, production...), fomente des polémiques qui resteront célèbres (Delannoy, Autant-Lara...), dresse un portrait de ses acteurs et réalisateurs de prédilection (Marilyn Monroe, James Dean, Hitchcock, Lang, Hawks, Guitry, Ophuls, Renoir...) et défend les aspirations d'une nouvelle génération (Varda, Rivette, Vadim, Bresson...). Il cultive ses goûts, affiche ses dégoûts, et le temps lui donnera souvent raison... Pour Truffaut, écrire sur le cinéma n'est qu'un viatique. Dès août 1957, il s'éloigne de la critique en réalisant Les Mistons et ses derniers articles évoquent déjà le regard d'un cinéaste...
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La nuit américaine scénario ; journal de tournage de fahrenheit 451
François Truffaut
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 22 Avril 2000
- 9782866422615
Aux questions que le public se pose sur le thème : " comment tourne-t-on un film ? " j'ai voulu avec la nuit américaine apporter des réponses visuelles, les seules possibles ; et pourtant voici que ce film devient un livre ! films livres, livres films, tel est l'engrenage de ma vie puisque c'est mon amour jumelé pour les livres et les films qui m'a amené à tourner jules et jim, hommage à un livre particulier, ou encore fahrenheit 451 qui les englobe tous.
La nuit américaine tourne autour de la question : " le cinéma est-il supérieur à la vie ? ", sans y apporter de réponse parce qu'il n'y en a pas, non plus qu'à la question : " les livres sont-ils supérieurs aux films ? " si la nuit américaine est une fiction qui imite le journal filmé d'un tournage, le vrai journal d'un de mes tournages existe, c'est celui que j'ai tenu pendant plusieurs mois lorsque je tournais sans un isolement propice à la confession, fahrenheit 451 à londres, début 1966.
Aujourd'hui, il m'apparaît que les deux textes se complètent heureusement et même qu'ils se recoupent en plusieurs points. j'espère que, dans cet ouvrage, livres et films se mêlent et s'entremêlent, j'espère qu'ils font l'amour. françois truffaut.
C'est françois truffaut qui avait eu l'idée de publier dans un même volume le scénario de la nuit américaine (1973) suivi du journal de tournage de fahrenheit 451 (1966), pour faire partager au lecteur sa conception de la mise en scène de cinéma.
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François Truffaut, l'homme qui aimait les femmes
François Truffaut
- J'Ai Lu
- Librio
- 23 Septembre 2014
- 9782290094365
Nouvelle édition
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Le plaisir des yeux ; écrits sur le cinéma
François Truffaut
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 12 Août 2000
- 9782866422769
Parmi les grands cinéastes français, françois truffaut fut sans doute l'un de ceux qui a le plus écrit sur le cinéma : d'abord comme critique et polémiste virulent dans les années 50, puis, après son passage à la mise en scène, comme essayiste, toujours prêt à préfacer les livres de ses amis ou à revenir sur ses cinéastes favoris.
Cette activité d'écrivain de cinéma, françois truffaut a toujours eu plaisir à la mener de pair avec celle de cinéaste.
Au début des années 80, il avait le projet d'un nouveau recueil d'articles, qui constituerait le prolongement de son livre les films de ma vie, paru en 1975. ce livre, le plaisir des yeux, devait réunir de nombreux articles recouvrant toutes les étapes de son cheminement : depuis ses articles critiques parus dans arts et les cahiers du cinéma (dont le fameux " une certaine tendance du cinéma français ", qui le rendit célèbre dès 1954), jusqu'à des textes plus récents qui sont le fruit de son expérience de cinéaste, de courts essais oú il rendait hommage à des réalisateurs (renoir, hitchcock, welles, chaplin), des écrivains (william irish, pierre-henri roché), et des comédiens avec qui il eut plaisir à travailler (catherine deneuve, isabelle adjani, fanny ardant, jean-pierre léaud.
).
En suivant les notes de travail laissés par françois truffaut, jean narboni et serge toubiana ont réuni en 1987 ces principaux textes réédités aujourd'hui, qui reflètent l'intense activité d'écriture d'un véritable " moraliste de cinéma ", dont le talent et la fécondité sont unanimement reconnus.
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Jules et jim. decoupage integral et dialogues
François Truffaut
- Points
- Points
- 26 Mai 1995
- 9782020256223
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Trois cents entretiens avec F. Truffaut sont parus dans la presse entre 1959 et 1984. Ils sont présentés chronologiquement et constituent une biographie cinématographique directe, sincère, vivante et drôle d'un des cinéastes français les plus aimés du public.
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Avec L'Argent de poche, l'auteur des 400 coups et de L'Enfant sauvage continue d'explorer l'univers de son enfance.
Sylvie est privée de restaurant à la suite d'un caprice, Richard prête à deux copains l'argent destiné au coiffeur, Oscar refuse de parler et préfère s'exprimer en sifflant, Bruno ne veut pas réciter « avec les intonations », Grégory fait une chute de plusieurs étages, Patrick devient amoureux de la mère de son copain, Julien est maltraité à la maison, Martine vit son premier baiser en colonie de vacances : on voit que la trame de L'Argent de poche est constituée de petits événements, mais il faut se rappeler que rien n'est petit de ce qui concerne l'enfance.
Certains des épisodes sont gais, d'autres graves, certains sont de pure fantaisie, d'autres sortent tout droit de faits divers cruels, l'ensemble devant illustrer l'idée que l'enfance est souvent en danger, mais qu'elle a la grâce et qu'elle a aussi la peau dure. L'Argent de poche voudrait, en même temps, poser cette question : Pourquoi, dans les luttes que mènent les hommes, les enfants sont-ils si souvent oubliés ?
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Les aventures d'antoine doinel t.1 ; les 400 coups l'amour a 20 ans baisers voles
François Truffaut
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 9782866422844
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Les aventures d'antoine doinel t.2 ; domicile conjugal l'amour en fuite
François Truffaut
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 9782866422998
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The classic study of the great director and his films, comprising a series of dialogues between Hitchcock and Truffaut, is fully updated with material on Hitchcock's last years and his final four films.
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«Mon petit Truffe, ma grande Scottie» : correspondance, 1960-1965
François Truffaut, Helen Scott
- Denoel
- Documents Denoel
- 3 Mai 2023
- 9782207176306
«Mon petit Truffe, ma grande Scottie».Helen Scott et François Truffaut se rencontrent à New York en janvier 1960, lorsque le jeune cinéaste s'y rend auréolé du succès de son premier film, Les Quatre Cents Coups. Dès qu'elle l'aperçoit débarquant de l'avion, cette attachée de presse influente a le coup de foudre. Leur amitié fusionnelle commence à cet instant.Entre 1960 et 1965, période où ils se sont le plus écrit, Scott vit à New York et se consacre à la promotion de la Nouvelle Vague et de l'oeuvre de Truffaut aux États-Unis. Au gré de cette sélection de lettres inédites, on suit la genèse de Jules et Jim, de La Peau douce, de Fahrenheit 451, mais aussi du livre d'entretiens mythique entre Hitchcock et Truffaut dont Helen Scott fut la cheville ouvrière.Dans ces échanges pleins d'esprit, l'intime l'emporte souvent sur le professionnel : Truffaut, grand épistolier, se confie sur ses amours et ses doutes, tandis que Scott s'épanche à son tour, éprise de celui qu'elle considère comme un génie, son «ruffaut chéri», son «Truffe», son «beau gosse».Témoignage précieux sur le cinéma français outre Atlantique, cette correspondance fulgurante se lit comme un roman.
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1900... Dans le train de nuit qui le ramène d'Italie, Lucien Lachenay, industriel connu mais néanmoins galant homme, sauve, au péril de la sienne, la vie d'Alice Avellano que son mari devenu fou se préparait à étrangler. Tombé éperdument amoureux de la jeune femme, Lucien se heurte à un roc de vertu. Le roc accepte de souper avec lui mais, avec l'intervention inopinée d'un jeune ouvrier anarchiste, ce premier tête à tête tourne au drame. Selon Alphonse, l'avènement de la société sans classes passe obligatoirement par l'élimination physique de tous les patrons. Pourquoi ne pas commencer par Lucien Lachenay ? C'est le point de départ du dernier scénario écrit par François Truffaut en collaboration avec son ami Jean Gruault. C'est aussi, douze ans après la disparition de Truffaut, leur premier feuilleton télévisé - et leur premier roman. Les auteurs nous y promènent, en compagnie de Marcel Proust, Gaston Calmette, Joseph Caillaux, Harry Fragson et quelques jolies femmes, à travers les méandres d'une intrigue qui mêle passion amoureuse, amitié, trahison, jalousie, vengeance aux grandes et petites manoeuvres de la politique, de la concurrence commerciale et de l'espionnage industriel - jusqu'au seuil de la Première Guerre mondiale où les conflits individuels vont se résoudre d'eux-mêmes dans la catastrophe générale. La «Belle Époque» s'achève, c'est le vingtième siècle qui commence.
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Réunit de nombreux écrits du metteur en scène, depuis les années 50 jusqu'à sa mort. On y découvre toutes les étapes du cheminement d'un véritable "moraliste de cinéma".