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Gilles Mora
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Paul Wolff (1887-1951) est l'un des photographes allemands les plus connus de la période de l'entre-deux-guerres. Son oeuvre est cependant rarement montrée : elle fait ici l'objet de la toute première monographie française, présentant plus de cent quarante photographies parmi un riche corpus de près de 700000 images couvrant la période de la république de Weimar jusqu'à l'après-guerre en passant par les années national-socialistes.
Fondateur, avec Alfred Tritschler, d'une agence photographique, Wolff est moins un artiste qu'un «passeur» des formes de la modernité photographique de son temps, de la Nouvelle Objectivité à la Nouvelle Vision, à travers notamment l'usage du petit format 35 mm lancé par la marque Leica, qu'il utilise dès 1926.
Son incroyable popularité internationale - son livre Mes expériences avec le Leica (1934) sera publié en plusieurs langues et vendu à des dizaines de milliers d'exemplaires - en fait un photographe omniprésent, trop souvent négligé par les histoires de la photographie traditionnelles alors, pourtant, que son travail donne matière à un questionnement utile sur le rôle historique, sociologique et idéologique de la photographie dite «grand public», dans une période aussi troublée que celle de l'Allemagne de l'entre-deux-guerres. -
"En 1972, Gilles Mora et sa femme Françoise quittent la France pour s'installer en Louisiane et y enseigner le français. Très vite, il se passionne pour la photographie et débute bientôt un projet sur le Sud profond des États-Unis, dont la culture traditionnelle, celle du Antebellum South, et son refus de la modernité, le fascinent.
Très influencé par des photographes ou écrivains, comme Walker Evans, Ben Shahn, Eudora Welty ou James Agee, fréquentant des artistes sudistes tels Clarence John Laughlin, William Eggleston ou William Christenberry, également musicien, il se lie et joue avec quelques grandes figures de la scène rockabilly, comme Carl Perkins.
Marqué par la sensualité du Sud, y plantant ses fantasmes musicaux, littéraires ou photographiques, Gilles Mora produit ainsi pendant plus de 30?ans un corpus unique d'images qui ont été rarement montrées jusqu'à aujourd'hui.
Antebellum est un enregistrement photographique de ses mythologies personnelles, en écho à la disparition de ce monde du Sud profond, et comme autant de domaines hantés.
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ABC du bac réussite Tome 4 : maths ; terminale ES-L ; spécifique et spécialité
Gilles Mora
- Nathan
- Abc Du Bac Reussite
- 23 Juin 2015
- 9782091893532
- Révisez toutes les notions du programme.
- Progressez plus vite avec des méthodes efficaces et des clés pour acquérir les bons réflexes.
- Eclaircissez les points-clés grâce aux rubriques d'aide: Gagnez des points!, L'astuce du prof, Piège à éviter...
- Entraînez-vous à l'aide d'exercices variés de difficulté croissante, de sujets type Bac et de leurs corrigés commentés.
- Préparez-vous efficacement à l'épreuve du Bac.
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Cet ouvrage simple et didactique explique en quinze questions l'art du photographe américain Walker Evans (1903-1975), dont on dit qu'il était à la photographie ce qu'était Edward Hopper à la peinture. En ce sens, il incarne l'esprit même de la modernité.
Très influencé par la littérature et la culture françaises, son oeuvre est une expérimentation constante entre le réalisme documentaire et la recherche visuelle la plus novatrice. Maître de l'enregistrement photographique, il a davantage cherché à consigner qu'à esthétiser. Walker Evans a donné à la photographie une impulsion nouvelle, déconstruisant la notion de portrait, favorisant le travail sériel, promouvant la notion de sujet anonyme, autant que celle d'objet vernaculaire. Son influence sur le devenir de la photographie contemporaine est d'une importance inégalée, à la hauteur de ce que fut la complexité du personnage et de ses réalisations photographiques.
Ce petit livre pédagogique explique en quinze textes concis et clairs la portée décisive de l'oeuvre. Il est le « que sais-je » idéal pour comprendre Walker Evans au moment de la rétrospective que le Centre Pompidou consacre au photographe à partir d'avril 2017.
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Ralph Gibson ; black trilogy, 1970-1974 ; une aventure surréaliste
Gilles Mora
- Hazan
- 18 Octobre 2017
- 9782754110310
Ralph Gibson (né en 1939 à Los Angeles) est l'une des figures de proue de la photographie américaine. D'abord assistant de Dorothea Lange, puis de Robert Frank, il délaisse très vite le reportage pour développer une stylistique photographique très personnelle, participant à l'éclosion de la "fine art photography" américaine : des tirages superbes aux valeurs contrastées, une charge graphique très forte, ouvrant sur des échappées oniriques, sensuelles et mystérieuses.
Dans les années 1970, Gibson fonde sa propre maison d'édition indépendante, Lustrum Press, et il se lance dans la publication de sa "Black Trilogy" : The Somnambulist (1970), Déjà-vu (1972), Days at Sea (1974). Trois livres d'artiste qui lui vaudront une reconnaissance internationale. Avec ces ouvrages, il définit un vocabulaire de communication visuelle inédit au service de sa vision personnelle éminemment surréaliste, nourrie des leçons de la modernité européenne de l'entre-deux guerres, aussi bien que de la culture littéraire ou cinématographique françaises, celles du Nouveau Roman ou de la Nouvelle Vague.
Très vite, la "Black Trilogy" deviendra le modèle autour duquel toute une génération de jeunes photographes américains (Larry Clark, Danny Seymour, Mary Ellen Mark...) ou français (Yves Guillot, Arnaud Claass...) se reconnaîtra. Ce catalogue se présente comme un fac-similé des trois livres, aujourd'hui épuisés et introuvables, regroupés en un seul volume. Dans son texte, Gilles Mora expliquera comment les images constituant la "Black Trilogy" sont devenues des icônes incomparables de la photographie américaine.
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Aaron Siskind ; une autre réalité photographique
Gilles Mora
- Hazan
- Catalogue D'exposition
- 1 Octobre 2014
- 9782754107624
Aaron Siskind (1903-1991), enseignant, journaliste, photographe, n'a pas eu la chance de ses pairs photographes américains : l'influence de son oeuvre n'est pas à la hauteur des très rares ouvrages qui lui sont consacrés. Il était urgent de publier une monographie qui soit autre chose qu'un beau livre illustré. L'originalité de cet artiste, sans précédent dans la photographie américaine, a pu créer un contresens sur son oeuvre, tendue entre l'influence de Walker Evans et celle de l'européen Moholy Nagy. Celle-ci, commencée dans les années 1930 sous le signe d'un réalisme documentaire des plus rigoureux prend, à partir des années 50, sous l'influence et la fréquentation des peintres de l'Expressionnisme abstrait, une allure résolument abstraite, expérimentale, au formalisme symbolique difficile, exigeant. On a eu du mal à expliquer un passage aussi radical d'une esthétique à une autre. L'ouvrage qui est ici proposé par Gilles Mora tente, de façon exhaustive, d'expliciter ce passage, plus dans le sens d'une transition et d'une continuité prévisibles, que d'une coupure inexplicable. Il resitue dans le contexte des années 30 et de la Grande Dépression, le travail d'élucidation mené par Siskind -en particulier dans le cadre de la très politique Photo League- autour des usages de l'image documentaire, marquée, dès ses débuts, par un souci de maîtrise de la mise en forme, plus que par celui de l'anecdote. Puis, s'appuyant sur des projets intermédiaires, qui, à partir des années 40, rendent compte de son attraction pour la photographie vernaculaire et d'architecture, il décrit le trajet de Siskind, enseignant au New Bauhaus de Chicago (Institute of Design), puis à la Rhode Island School of Design, ami de De Kooning ou de Franz Kline, vers une photographie dont l'abstraction maîtrisée s'ancre, en définitive, dans un réalisme photographique jamais repoussé, mais utilisé de façon photographiquement différente. Siskind n'apparaît nullement par un photographe tenté par la peinture, mais passionné par la confrontation des deux medium, sans jamais renier le sien, qu'il pousse vers de nouvelles voies. Ses voyages dans le monde entier sont alors le prétexte à un relevé de signes ou de configurations graphiques empruntant aussi bien au formalisme symbolique de Weston, qu'au surréalisme subtil de Frederick Sommer, et se rapprochant de l' « Objektive fotografie » européenne.
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William Gedney (1932-1989) est sans doute le photographe le plus mystérieux de la génération américaine parvenue à maturité entre les années 1960 et 1980. Nul doute que son absence volontaire d'autopromotion et sa discrétion expliquent cette situation, mais également l'incompréhension tenace dont a fait preuve à son égard le directeur du département de la Photographie du MoMA, à cette époque le très influent John Szarkowski. Gedney n'eut droit, de son vivant, qu'à quelques rares expositions dans ce musée prestigieux, et jamais seul...
Autodidacte, persuadé que la photographie constituait un moyen d'expression aussi efficace que la littérature (il accompagne d'ailleurs son oeuvre de multiples écrits, journaux, critiques, aphorismes, etc.), Gedney est un magnifique photographe de rue, aussi bien porté vers les sujets ruraux - son travail sur le Kentucky, à la fin des années 1950 est exemplaire - qu'urbains : New York, où il vit le plus souvent, lui offre un champ d'action unique, comme à beaucoup de photographes de sa génération. Tenté par la photographie de nuit (bien avant Robert Adams), attaché à la sensualité diffuse qu'il trouve dans ses sujets adolescents, Gedney se construit un style à mille lieux de tout effet spectaculaire - souvent marqué par son rapport intime au monde -, et que dirige de plus en plus son homosexualité cachée, qui ne se révèlera qu'à sa mort : il fut l'une des premières victimes du sida. Ses reportages sur les parades gays dans les années 1980 constituent, avec sa documentation sur les mouvements hippies de San Francisco à la fin des années 1960, la partie la plus riche de son oeuvre. Ses archives complètes ont été déposées à l'université de Duke (Caroline du Nord) par Lee et Maria Friedlander, ses plus proches amis. Ce catalogue, qui accompagne la toute première rétrospective jamais consacrée à William Gedney, révèle la beauté indéniable d'une oeuvre jusqu'ici très secrète. -
Andy Summers ; une certaine étrangeté ; photographies, 1979 -2018
Gilles Mora
- Hazan
- 6 Février 2019
- 9782754110686
Catalogue officiel de l'exposition Andy Summers, une certaine étrangeté (Photographies, 1979-2018) du 6 février au 14 avril 2019, au Pavillon Populaire de Montpellier.
Pour le grand public, Andy Summers est le génial guitariste et compositeur du groupe mythique The Police, l'un des plus connus au monde. Parallèlement à son activité musicale, Summers a cependant construit une oeuvre photographique unique, contrepartie mentale et visuelle de sa musique, marquée par une recherche mélodique complexe, des harmonies aux couleurs plutôt mélancoliques, voire convulsives. Les sujets photographiques qu'il privilégie - activités des métropoles américaines ou japonaises, rues fascinantes des cités sudaméricaines... - appartiennent principalement à cette frange du surréalisme urbain, si chère aux écrivains français André Breton et Louis Aragon, qui en ont exploré l'étrangeté fructueuse. Le style photographique d'Andy Summers touche à cette « inquiétante étrangeté » dont parle Sigmund Freud, sentiment d'anxiété face à un domaine familier semblant soudain masquer un secret générateur d'angoisse.
Summers apparaît comme un guetteur nostalgique, désireux de soustraire les derniers éclats poétiques ou les secrets insolites d'un monde encore diversifié, enregistré avant sa liquidation finale engagée par la globalisation. -
Il ne faut jamais oublier qu'à ses tous débuts, la photographie expérimente ses premiers procédés techniques.en prenant les fleurs comme sujets : c'est ce que fait l'Anglais Fox Talbot, dès 1839, avec ses « dessins photographiques » de végétaux. Et la modernité photographique, née dans les années 1920, offre aux Allemands Karl Blossfeld ou Albert Renger-Patzsch, aux Américains Edward Weston ou Immogen Cunningham, l'occasion, par leurs images florales, d'expérimenter l'importance de la forme photographique.
Les fleurs sont encore, dans la photographie contemporaine, l'occasion rêvée de poursuivre ce rêve d'enchantement, par la forme et la matière végétale, d'un accomplissement artisanal ou symbolique de la photographie. Leur séduction graphique, leurs connotations sensuelles, voire sexuelles, leur force allégorique, se combinent en autant de vocabulaires visuels ou d'épanchements secrets, explorés avec désir et gourmandise par les photographes les plus inattendus. Le Japonais Araki en une série jamais montrée en Europe, y trouve l'écho trouble d'Eros et de Thanatos, le Hollandais Paul den Hollander, les grâces subtiles et colorées d'un jardin fleuri en constante métamorphose.
L'Américain Lee Friedlander, lui, se détourne, en les choisissant comme sujets, d'une position documentaire souvent urbaine distanciée, pour reformuler, en les photographiant, les éléments d'un nouveau paysage japonais adouci. Quant au Français Denis Brihat, ses jardins photographiques déclinent, en rouge et noir follement élégants, son amour absolu d'une nature potagère. Et les peintres ?
Voici Gérard Traquandi abandonnant les positions de l'abstraction pour, se saisissant de la chambre grand format, en un retour gourmand vers le réalisme, s'enchanter aux explorations délétères de la matière florale, en une série totalement inédite de bouquets pourrissants.
Cette exposition d'été le dit bien fort, et avec des fleurs : la photographie s'invente mille bonnes raisons, depuis des lustres, pour continuer à célébrer le règne végétal.
Le Pavillon populaire, construit en 1891 à Montpellier, a abrité le Cercle des étudiants de l'université puis les associations de la ville avant de devenir à la fin des années 1990 un lieu d'exposition consacré à l'art photographique.
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Premier catalogue d'une série d'expositions qui se tiendront au Pavillon populaire de Montpellier, Les Suds profonds de l'Amérique présente trois photographes américains : Ralph Eugene Meatyard (présenté en une rétrospective) d'un côté et Clarence John Laughlin et Alex Harris de l'autre. Ces deux derniers se sont intéressés, à quelque soixante-dix années d'écart, à la Nouvelle-Orléans. L'un enregistra la dissolution de la ville transformée par les emportements du modernisme au milieu des années 1930, l'autre les ravages du cyclone Katrina l'ayant anéantie en 2005.
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Andreas Müller-Pohle ; mers et rivières
Gilles Mora
- Hazan
- Catalogue D'exposition
- 20 Octobre 2021
- 9782754112079
Catalogue officiel de l'exposition Andreas Müller-Pohle. Mers et rivières du 27 octobre 2021 au 5 janvier 2022, au Pavillon Populaire de la photographie de Montpellier.
Figure centrale de l'avant-garde photographique européenne, l'allemand Andreas Müller-Pohle (1951-) est également l'éditeur de la prestigieuse revue European Photography, qu'il fonde en 1980, et qu'il dirige jusqu'à ce jour. Son travail artistique, d'abord très expérimental, s'est en permanence concentré sur le rôle et les conditions de création et de réception de la perception photographique. À partir du milieu des années 1990, il utilise et explore la photographie digitale. Ses séries autour de l'eau et son rôle écologique vital, commencées en 2005, offrent une vision lyrique aussi bien que critique de cette problématique environnementale majeure. Andreas Müller-Pohle met au point un mode de prise de vue original : il photographie mers et rivières « de l'intérieur », soit en s'immergeant sous l'eau, soit en photographiant au niveau de sa surface. Il donne ainsi à voir berges, côtes, environnement, leur état naturel ou l'altération que nos sociétés industrielles leur font subir, au travers de couleurs liquides. Le photographe se mêle, voire se confond avec le milieu photographié et en propose ainsi une perspective originale pleine de poésie.
L'exposition et son catalogue présentent les trois projets réalisés par l'artiste, illustrant ce dispositif photographique, et les visions qui en découlent : « The Danube River Project » (2005-2006) ; « Hong Kong Waters » (2009- 2010) et « Kaunas upon the River » (2017). -
La photographie traversée ; rencontres internationales de la photographie, Arles
Gilles Mora
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 6 Juillet 2000
- 9782742727445
Résonances, croisements, de la simple influence au profond métissage, de tous temps, les artistes ont laissé "traverser" leurs oeuvres par des éléments étrangers.
La photographie n'échappe pas à cette porosité. depuis près de deux siècles, elle a connu toutes les formes d'attraction susceptibles de l'enrichir, ou, pour les puristes, de la corrompre. mélanges permanents de moyens d'expression divers, mais aussi, à l'intérieur des pratiques photographiques, alchimie des cultures, faculté qu'elle s'est accordée, dès ses débuts, de sortir d'elle-même (du simple art de constat des choses), pour se charger d'autres ambitions, l'introspection, la métaphore, l'analyse.
Evoquer la disparition, c'est rappeler que la photographie s'est construite autour de celle-ci et souligner l'inclination forte, dans toute image photographique, à penser le deuil, la mort, la précarité (y compris celle de sa technique). mais surtout, c'est reprendre en écho le questionnement que nous avons voulu inscrire dans ce festival : la dissolution de la spécificité.
Traversée de toutes parts, fondue dans le régime indifférencié des images, l'image photographique peut-elle en effet revendiquer aujourd'hui une quelconque singularité ?.
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L'exposition «Le voyage en Egypte » s'inscrit dans la programmation générale du Voyage d'artistes organisée en 2011 par la galerie d'Art du Conseil Général des Bouchesdu- Rhône.
Le premier grand voyage photographique en Egypte au 19ème siècle fut français, mariant pour la première fois la littérature (Gustave Flaubert) à la photographie (Maxime Ducamp).
Encore aujourd'hui, l'Egypte fonctionne comme une source puissante d'imagerie argentique.
Ce catalogue d'exposition retrace ainsi les périples contemporains au pays d'Isis. Le photographe surréaliste Duane Michals (1932), l'écrivain-photographe Denis Roche (1937) enregistre, lui, en Egypte, un voyage autobiographique.
Quant à Pierre de Fenoyl, prématurément disparu (1945-1987), son itinéraire égyptien est celui du mysticisme.
Un ensemble de photographies du 19ème complèteront ces regards contemporains.
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Quel rapport peut-il bien exister entre le roman initiatique et complexe de Thomas Mann et l'expérience que les sept photographes ici représentés nous transmettent de la montagne ? Beaucoup plus qu'un simple appel de titre.
Sans doute, avant tout, le sens d'une perte, qu'ils partagent avec le héros Hans Castorp lorsque celui-ci, égaré dans une excursion en haute montagne, piégé par l'indifférence du paysage hivernal enneigé, constate avec un effroi non dénué d'un certain détachement courageux : " La forme de ce monde passe. ". La montagne, pour la photographie contemporaine qui l'investit de plus en plus largement, exalte ainsi l'enjeu des tensions exprimées par les réalités matérielles de l'économie et les rémanences idéalistes d'un paradis perdu.
Gilles Mora.
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Existe-t-il une façon propre à la photographie d'explorer les figures du Temps, une façon qui confondrait les prises de vue directes, les preuves accumulées d'une existence, et ces innombrables coups d'oeil jetés en arrière sur tous ces moments qu'il s'agit essentiellement de préserver et sur tous ces lieux qu'il faut continuer obstinément de hanter ? Ou, si l'on veut exprimer différemment la chose, peut-on, lorsqu'on est également un écrivain important, accorder à l'art photographique, à ses épreuves, la même autorité que l'on reconnaît à la littérature, dès lors qu'il s'agit d'évoquer avec lyrisme, dans l'un et dans l'autre cas, les éclats de la Beauté comme les effarements de la Mort ? Depuis une trentaine d'années, c'est ce pari réussi qu'énonce le photographe Denis Roche, tout au long d'une oeuvre profondément singulière, au sein de laquelle l'accumulation autobiographique, le sous-entendu chronologique constant, la répétition amoureuse et l'expérimentation formelle ne cessent jamais de marquer les passages ponctuels du Temps.
La monographie rétrospective que lui consacre Gilles Mora (plus de 150 images reproduites en duotone) aborde l'activité photographique de Denis Roche en privilégiant justement la dimension temporelle de son travail - que ce dernier a souvent commentée lui-même, des Dépôts de savoir et de technique, en 1980, au Boîtier de mélancolie, en 1998. Elle en souligne aujourd'hui l'importance esthétique, à travers une série d'enjeux que Denis Roche a si bien mis en relation entre ses livres d'écrivain, d'une part, et ses expositions de photographe, d'autre part, lui qui a été le premier à ne jamais refuser à l'art photographique sa composante expressément littéraire.
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This is a complete monograph on the work of W. Eugene Smith, one of the heroes of American photojournalism. Beginning in the 1930s working for "Newsweek" and other magazines, he created subjective photo essays of lasting impact. Drawing from Smith's own archives and including illuminating texts from historians and critics, this comprehensive volume features duotone reproductions of both famous and never-before-published images. Smith's "Life" magazine photoessays are represented by images created in the 1940s and 1950s for, among others, the landmark "Country Doctor" and "Spanish Village". Among his later independent works are the ambitious series on Pittsburgh and Haiti from the late 1950s, the poetic series of New York pictures taken from Smith's window loft, and excerpts from his unpublished photographic autobiography, "The Walk to Paradise Garden". His last project was the disturbing 1970s "Minamata", on the consequences of industrial pollution in Japan.
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Les décennies 1960 et 1980 furent, sans aucun doute, les plus excitantes de l'histoire de la photographie américaine. Les photographes de cette période s'y sont engagés, peut-être pour la
dernière fois, dans l'expérimentation de toutes les possibilités offertes par le travail de défrichement de leurs prédécesseurs, afin de donner à la photographie son statut d'art spécifique. Véritables héros d'une modernité tourmentée, impatiente de se redéfinir ou de se remettre en question, les photographes américains, en quelque vingt folles années, donnèrent à leur art les éclats les plus vifs.
Avec des photographies de :
Robert Adams - Diane Arbus - Lewis Baltz - Thomas Barrow - Harry Callahan - Paul Caponigro - Walter Chappell -William Christenberry - Larry Clark - Linda Connor - Judy Dater - Bruce Davidson
- Joe Deal - Don Donaghy - William Eggleston - Robert Frank - Lee Friedlander - William Gedney - Ralph Gibson - Nan Goldin - Emmet Gowin - Charles Harbutt - Robert Heinecken - Kenneth
Josephson - Les Krims - David Levinthal - Danny Lyon - Mike S. Mandel - Ralph Eugene Meatyard - Ray K. Metzker - Joel Meyerowitz - Duane Michals - Robert Misrach - Joan Myers - Bea Nettles -
Nicholas Nixon - Bill Owens - Tod Papageorge - John Pfahl - Stephen Shore - Aaron Siskind - Charles H.Traub - Arthur Tress - Jerry Uelsmann - Jack Welpott - Henry Wessel Jr - Minor White -
Garry Winogrand. Gilles Mora est spécialiste de la modernité photographique américaine, et l'auteur ou le coauteur de nombreuses monographies, dont Walker Evans, La soif du regard (1993), Edward Weston, Formes de la passion (1995), Charles Sheeler, Une modernité radicale (2002) ou encore Les Photographes de la FSA, Archives d'une Amérique en crise (2006) publiées dans la collection «L'oeuvre photographique» qu'il dirige au Seuil.
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