Sur le plan des conflits d'ego, des tournages catastrophiques, des caprices de stars et des bides retentissants, la télévision n'a rien à envier au cinéma. Mais vous vous en doutiez. De l'épisode pilote de Game of Thrones, tellement raté qu'il dut être retourné, au scandale provoqué par la fin du Prisonnier, les coulisses du petit écran sont pleines de bruit et de fureur. Les acteurs n'y sont pas toujours heureux. Pour preuve, Paul Michael Glaser a fait un procès à la production de Starsky & Hutch pour non-paiement d'heures supplémentaires dans l'espoir de rompre son contrat et Jeanne Moreau a claqué la porte du tournage d'Urgences avant même d'y faire une guest.
Dans la lignée de Ça tourne mal! et Ça tourne mal... à Hollywood!, ce livre vous plongera dans les abîmes des séries où tout est possible. Comme qualifier de « rêve » une saison entière de Dallas afin de justifier le retour de Patrick Duffy dont le personnage était mort à l'écran un an auparavant. Ou confier à Jean-Luc Godard la réalisation d'un épisode de l'anthologie Série noire, sachant qu'il va se livrer à un sabotage en règle. Ou bien encore d'imaginer une suite de Casablanca avec David Soul ou un remake du Magnifique avec Antoine de Caunes...
Alors, on s'assoit confortablement dans son canapé et on allume la télé.
Collaborateur régulier de la revue Schnock, Philippe Lombard a déjà pas mal roulé sa bosse d'auteur dédié au cinéma et à la télévision. Son tout premier livre était consacré à Amicalement vôtre, le plus récent évoque la carrière de Lino Ventura. Entre les deux : une quarantaine d'ouvrages sur Michel Audiard, Tintin, Star Wars, Louis de Funès, Tarantino ou encore James Bond.
Le meilleur du cinéma US comme vous ne l'avez jamais lu !Des Dents de la mer à Usual Suspects, la vingtaine 1975-1995 voit déferler, sur les écrans américains, la vague du cinéma d'entertainment (de pur divertissement). Riche de films marquants devenus cultes pour la plupart, cette période nourrit encore aujourd'hui les rêves des cinéphiles et inspire les séries les plus populaires, à l'image de Stranger Things (2016-2022). Une balade réjouissante et iconoclaste au rayon VHS, emmenée par une écriture très « poil à gratter » Fun facts à gogo, quiz, thématiques barrées, répliques qui tuent Exemples de fun facts : Lucas et Spielberg discutent sur une plage à Hawaï (et créent Indiana Jones) Star Wars envoie James Bond dans l'espaceY a-t-il un pilote dans l'avion ? parodie d'un film inconnuLa traversée du désert de Disney (1978-1984) Les gens à l'intérieur de E.T. (dont un cul-de-jatte) Le jour où David Lynch a refusé Le Retour du Jedi Création de l'Ectomobile de SOS FantômesLe tournage de la scène où Sharon Stone décroise les jambes dans Basic Instinct Films traités (liste non exhaustive) : Rocky, Alien, Superman, Grease, Rambo, Blade Runner, Terminator, Flashdance, Gremlins, Police Academy, Le Flic de Beverly Hills, Dune, Top Gun, Retour vers le futur, Cocoon, La Mouche, L'Arme fatale, Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Robocop, Piège de cristal, Batman, Madame Doubtfire, Le Roi Lion, The Mask, Pulp Fiction, Toy Story
Retour en images et en bons mots sur la carrière de Lino !Un fort-à-bras au c½ur gros comme ça, tel est Lino Ventura.Un acteur populaire Lino Ventura, c'est d'abord une histoire personnelle né à Parme, il grandit à Montreuil, fait le coup de poing contre les « anti-macaronis » et se destine à une carrière de lutteur, puis un exceptionnel parcours au sein du cinéma français d'après-guerre.Adoubé par Gabin sur le tournage de Touchez pas au grisbi, il incarne les durs pour la grande joie du public. Les succès s'enchaînent (Le Gorille vous salue bien, Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, Le Clan des Siciliens, L'Armée des ombres, L'Emmerdeur, Garde à vue) mais le destin frappe durement l'acteur, père d'une petite fille « pas comme les autres ». Il fonde alors l'association « Perce-neige » pour venir en aide aux familles confrontées au handicap.
Une nouvelle collection de livres de ciné Après Audiard et Belmondo, bienvenue à Ventura ! Le parcours de l'acteur y est traité de façon chronologique, émaillé de pages thématiques, de portraits de famille, de zooms sur les films importants de sa carrière le tout ponctué d'anecdotes inédites ou méconnues.
De l'appartement familial des Quatre Cents Coups au Gaumont-Palace aperçu dans Domicile conjugal et au théâtre Saint-Georges du Dernier Métro, François Truffaut a utilisé dans ses films de nombreux décors de son quartier d'enfance, entre Pigalle et la place de Clichy. Le réalisateur ne s'aventure qu'exceptionnellement sur la rive gauche, dont l'existence n'est guère attestée que par de lointaines apparitions de la tour Eiffel.
Si l'oeuvre de Truffaut est plus poétique que documentaire, elle offre cependant au spectateur d'aujourd'hui de contempler un Paris où les portes cochères ne sont pas encore condamnées par des digicodes, un Paris où le téléphone se trouve au café d'en bas, un Paris où le laitier dépose ses bouteilles à l'aube devant le rideau de fer des crèmeries... Un Paris dont le cinéma est le dernier refuge.
« Dès l'instant que des choses ont été écrites dans les journaux, qu'elles ont été dévoilées, il n'y a pas de raison que le cinéma n'amène pas sa part là-dedans. » C'est ce que disait Jean Gabin au moment du film L'Affaire Dominici, en 1973. Il n'avait pas tort, le « Vieux », il n'y a pas de raison de ne pas s'intéresser au « réel », tant la vie est parfois plus fournie que la fiction. Plus cruelle aussi.
De Landru à Mesrine, du Docteur Petiot aux soeurs Papin, de Omar Raddad à l'assassinat du juge Renaud, en passant par l'affaire du « Pull-over rouge » et celle de la parricide Violette Nozière, les faits divers rapportés par les grands quotidiens et les journaux télévisés ont passionné le cinéma français qui en a fait des films de toutes sortes. Rarement des comédies (mais c'est arrivé), souvent des oeuvres engagées qui poussent le public à se questionner, éventuellement des divertissements ne reprenant que le point de départ du drame.
André Cayatte, Jean-Pierre Mocky et Yves Boisset ont dénoncé les violences policières ou les magouilles politiques, François Truffaut s'est nourri des faits divers pour ses scénarios car il avait toujours besoin d'une « vérification par le réel », José Giovanni s'est inspiré d'authentiques truands qu'il a pu connaître pour ses polars mythologiques, Bertrand Tavernier aimait remettre ces histoires vraies dans le contexte de leur époque. Bref, l'imaginaire des cinéastes a toujours eu besoin d'une « base ».
Les films font régulièrement polémique à leur sortie et certains protagonistes dépeints à l'écran saisissent la justice pour interdire la projection ou retirer des scènes, qu'il s'agisse de la dernière maîtresse de Landru, de Jean-Marie Le Pen ou du père Preynat.
Car oui, la vérité, ça fait mal ! Aïe !
LE PARCOURS DE 4 MONSTRES SACRÉS DU 7ÈME ARTParcours croisés dans la filmo de Gabin, Ventura, Delon et BelmondoUne histoire de quatre monstres sacrés, celle de leur rencontre, de leurs tournages, de leur amitié et de leurs coups de gueule toute une époque !
Après son exil aux États-Unis, Gabin est en perte de vitesse. Un film va relancer sa carrière et installer pour longtemps sa figure de patriarche dans le paysage cinématographique français : Touchez pas au grisbi (1954), un film de gangsters à la française. Parmi ses partenaires, un trentenaire italien à la carrure impressionnante fait avec prudence ses premiers pas devant la caméra de Jacques Becker : Lino Ventura. Les deux hommes sympathisent immédiatement et enchaînent les tournages : Razzia sur la chnouf (1955), Le rouge est mis (1957) Pendant ce temps, deux jeunes comédiens ambitieux font leurs débuts chez Marc Allégret (Sois belle et tais-toi, 1958) : Alain Delon et Jean-Paul Belmondo. Rapidement, ils croisent la route de leurs glorieux aînés : auréolé du succès d'À bout de souffle (Godard, 1960), Belmondo partage l'affiche de Classe tous risques (Claude Sautet, 1960) avec Ventura, puis se fait adouber par Gabin lors du tournage d'Un singe en hiver (Verneuil, 1962). Delon a déjà sympathisé avec l'ex-catcheur lors du tournage du Chemin des écoliers (1959) mais c'est à Henri Verneuil qu'il doit sa rencontre avec le « Vieux », son partenaire dans Mélodie en sous-sol (1963).
Un voyage fascinant au coeur du cinéma français, des années 1950 à la fin des années 1970, qui voient la production de films cultes : Ascenseur pour l'échafaud, Le Gorille vous salue bien, Plein soleil, Le Président, Les Tontons flingueurs, Cent mille dollars au- soleil, Le Deuxième Souffle, Paris brûle-t-il ?, Les Aventuriers, La Piscine, Le Cerveau, Le Clan des Siciliens, Borsalino, Un flic, Deux hommes dans la ville, L'Affaire Dominici « Gabin aurait pu avoir un jeune frère spirituel, c'était Alain Delon, et puis deux fils, Jean-Paul et moi » Alain Delon
Vous rêvez de posséder la repartie de Jean-Paul Belmondo ou la charmante maladresse de Woody Allen ? Maîtriser les bons mots de Michel Audiard ou l'uppercut langagier de Clint Eastwood ? Témoigner du flegme de Jean-Pierre Marielle ou de l'humour de Whoopi Goldberg ?
Formules grivoises, discours percutants, agiles mots d'esprit...
Cet ouvrage réunit 600 des répliques les plus drôles et impertinentes du cinéma, certaines devenues cultes. 600 répliques, à savourer et à s'approprier, qui pourraient bien faire de vous un expert de la parade et de la facétie.
Berceau du 7e art, Paris a prêté ses décors, ses personnages et son ambiance à d'innombrables films français et internationaux. D'abord peinte en théâtre du crime, c'est en capitale des plaisirs et des amours que la ville trouve sa véritable identité cinématographique.
De romance en comédie, d'aventure en tragédie, un Paris de cinéma prend corps, dont les images, de Fantômas aux Enfants du Paradis, d'Hôtel du Nord aux Quatre Cents Coups, d'À bout de souffle à Midnight in Paris, sont gravées dans nos mémoires.
The City of Light has lent its architecture, its decors and ambiance to a wide array of French and international films. First depicted as a setting for crime and violence, it's as the capital of pleasure and romance that Paris secured its true cinematographic identity.
From courtship to comedy, from adventure to tragedy, a cinema-driven Paris emerged. The city's unforgettable images, featured in films ranging from Fantômas to The Children of Paradise, from Hôtel du Nord to The 400 Blows, as well as from Breathless to Midnight in Paris, are vividly imprinted in all the memories of filmgoers.
Né dans le 14e arrondissement, Michel Audiard fréquente l'école de la rue du Moulin-Vert puis le Vél' d'Hiv' de la rue Nélaton. Pendant l'Occupation, il s'inscrit en école de soudure pour échapper au STO.
Mais c'est comme porteur de journaux à bicyclette qu'il entame sa vie professionnelle. La proximité avec les journalistes, qu'il croise dans les cafés des grands boulevards, lui vaut cependant de passer de l'autre côté du miroir, sa faconde naturelle nourrissant de longs articles « de notre envoyé spécial en Indochine » d'autant mieux informés que l'intéressé prend soin de les rédiger sans quitter sa mansarde ! Suivent les critiques de films, qu'Audiard compose sans s'infliger d'assister aux projections... Ces premiers pas le mènent à Cinémonde... Un producteur ne tarde pas à lui demander un premier scénario, Mission à Tanger en 1949... qui sera suivi de nombreux autres. Entre 125, rue Montmartre, Les Barbouzes, Les Tontons flingueurs... comme scénariste et/ou dialoguiste, Audiard truffera ses oeuvres de décors familiers et de références au Paris de sa jeunesse. Celui des concierges assises sur le pas de leur porte, des pistards tournant sans relâche au Vél d'Hiv', des Halles en effervescence... et de la réplique gouailleuse qu'un titi ne manquera de faire glisser sur le zinc... « Toute une époque ! » disait Blier dans Les Tontons.
À Hollywood, tout peut arriver. Et tout est à peu près arrivé... Hitchcock a martyrisé ses actrices, Chuck Norris a mordu un rat, Robert Mitchum s'est écroulé ivre mort sur le plateau, Marlon Brando a arrêté d'apprendre ses répliques, Marilyn Monroe s'y est reprise à 48 fois pour réussir à dire «?Où est cette bouteille de bourbon???» et Schwarzenegger a comploté pour que Stallone tourne le pire film de sa carrière.
Après une étude approfondie des coulisses du cinéma français dans Ça tourne mal?! (Éditions La Tengo, 2019), l'ascension de la colline hollywoodienne était un défi, tant, en Amérique, tout est plus grand et plus fou. Les problèmes prennent des proportions gigantesques, tout comme les crises de mégalomanie. De Cléopâtre à Highlander II, en passant par les (nombreux) films qu'Orson Welles a laissés inachevés, vous saurez tout des tournages où rien, mais alors RIEN, ne va. Vous découvrirez, ébahis, que le Dr No aurait pu être un singe et qu'Indiana Jones a failli être interprété par Tom Selleck. Que dire encore de ce producteur particulièrement tenace, insistant pour que le méchant de son film porte les mêmes initiales que lui, dans le but de récupérer sa garde-robe monogrammée à la fin du tournage??
Quiet everybody?! Action?!
Il y a 40 ans, Luke Skywalker, Chewbacca, Dark Vador, Leia et Yoda débarquaient sur les écrans et marquaient le début d'un phénomène cinématographique sans précédent : Star Wars, ou en France, La Guerre des étoiles.
En 2015, Disney rachète la licence pour 4 milliards de dollards. Preuve que la saga n'a pas fini de faire parler d'elle...
Cinéphile passionné, Philippe Lombard vous dira tout sur l'univers imaginé par George Lucas : sources d'inspiration, personnages phares, répliques cultes, anecdotes de tournage et références à ne pas manquer..
D'abord pianiste de bar et acteur de boulevard, Louis de Funès apparait au cinéma au début des années 1950, incarnant mille et un personnages du Paris populaire. Dix ans plus tard, le comédien est devenu une star et ses rôles prennent une tout autre ampleur. Il dirige l'orchestre de l'Opéra dans La Grande Vadrouille et marie sa fille aux Invalides dans Les Aventures de Rabbi Jacob, quand il n'a pas pignon sur rue aux Champs-Élysées (Carambolages).
À travers plus de soixante photos de films et d'archives, cet ouvrage propose un voyage tour à tour hilarant et émouvant dans le Paris d'un acteur mythique des Trente Glorieuses.
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, disait Jean Yanne. Mais dans le milieu du cinéma français, ce n'est pas tout à fait vrai. De Belmondo balançant une droite à Jean-Pierre Melville sur le plateau de L'Aîné des Ferchaux à Maurice Pialat hurlant sur ses acteurs, les tournages de films sont parfois un peu chaotiques... Certains ne vont même pas jusqu'au bout. On ne verra ainsi jamais Marco Polo avec Alain Delon et Don Camillo et les contestataires avec Fernandel, interrompus en cours de route.
On ne verra pas non plus des projets alléchants comme l'adaptation du Voyage au bout de la nuit écrite par Michel Audiard et réalisée par Jean-Luc Godard ou ce western comique avec les Charlots et John Wayne !
Une Bible de poche pour (re)découvrir l'univers de Michel Audiard à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance.Le 15 mai 2020, nous fêterons le centenaire de la naissance de Michel Audiard, le scénariste et dialoguiste le plus populaire du cinéma français. L'occasion de (re-) découvrir de façon originale un pan du patrimoine cinématographique entre chefsd'oeuvre, films culte et oeuvres méconnues en faisant la part belle aux anecdotes savoureuses et décalées (secrets de tournage, répliques, chiffres, contributions inconnues), et aux thématiques jamais traitées.
Anecdotes :
-Pas de chansonnette pour Bourvil dans Garou-Garou, Le Passe-muraille (1951) Audiard-De Funès la sauce ne prend pas Le discours du Président refilmé 66 fois et la colère de Gabin Céline cité en loucedé L'ombre du Général plane sur Les Tontons flingueurs, etc.
Encarts thématiques :
-Meurisse, Montant, Belmondo : de l'escroquerie considérée comme un des beaux-arts Les titres auxquels vous avez échappé Audiard et Gabin une histoire de grandes gueules Quand Audiard adapte Simenon, etc.
Sans oublier des analyses des films cultes (Les Tontons flingueurs, Un singe en hiver, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu, Garde à vue) et des portraits de famille (Gabin, Blier, Grangier, Blanche, Lino Ventura, Verneuil, Serrault, Belmondo, Mireille Darc) Un digest de l'oeuvre de Michel Audiard, entre cinéphilie et faits divers présenté de façon moderne et ludique.
Vous avez toujours rêvé de disposer du formidable "trousseau de clés" des références de Quentin Tarantino ? D'apprécier encore plus ses films en savourant les influences, citations et hommages qui parcourent son cinéma ?
Avec Tarantino Reservoir Films, découvrez plus de 200 longs-métrages et séries qui ont inspiré le cinéaste ! Un beau livre enrichi de nombreuses photographies et de citations de Tarantino, avec autant de flashcodes pour visionner la bande-annonce de chaque film sur votre téléphone !
Dès son premier film Reservoir Dogs, Quentin Tarantino s'est imposé comme l'enfant-prodige de sa génération, séduisant le monde entier par son enthousiasme et sa passion communicative pour le cinéma, pour tous les cinémas. Car depuis ses débuts, il revendique un intérêt égal et décomplexé aussi bien pour la Nouvelle Vague et la Blaxploitation, le polar hongkongais et le cinéma de l'âge d'or hollywoodien, le western italien et les films de sabre japonais.
L'immense culture cinématographique de Tarantino n'est jamais un obstacle pour apprécier ses films. Ses références sont intégrées de manière généreuse et n'écartent pas ceux qui n'auraient pas vu Le Bras armé de Wang Yu contre la guillotine volante, Les Pirates du métro, Le Grand silence ou Lady Snowblood. C'est à un grand festin de cinéma qu'il convie le public, et non à un dîner entre initiés. Et c'est exactement l'objectif de Tarantino Reservoir Films !
Ils veillent sur l'humanité et nous protègent du mal. Surgissant de nulle part, ils combattent les injustices et oeuvrent dans l'ombre au bien commun : ce sont bien sûr les super-héros.
De Superman à Iron Man, en passant par Captain America, Hulck et Flash, ils sont tous réunis dans ce livre. De leur première apparition parfois discrète dans les comics à leur mise en scène spectaculaire dans les super-productions récentes, vous connaîtrez tout d'eux : leur histoire, leur apparence, leur caractère, leurs alliés et leurs ennemis, leurs pouvoirs mais aussi leurs faiblesses.
Films fixes, poupées animées image par image, dessins animés, films avec acteurs et aujourd'hui "motion capture" en 3D, Tintin aura tout expérimenté.
Dès les premiers albums, la cinéphilie d'Hergé transparaissait au détour de nombreuses références ou par le choix du langage visuel. Pas étonnant que des cinéastes tels que Alain Resnais, Roman Polanski, Jean-Pierre Jeunet, Bruno Podalydès, Peter Jackson et bien sûr Steven Spielberg soient des lecteurs passionnés de Tintin et n'hésitent pas y faire allusion dans leurs films. Dans son essai, Philippe Lombard aborde toutes les facettes de la relation originelle et admirative qu'Hergé entretient durant toute sa vie avec le cinéma.
Il pose un regard personnel et érudit qui met brillamment en perspective le film tant attendu de Steven Spielberg. Philippe Lombard est journaliste et écrivain. Passionné par le cinéma, la télévision et la bande dessinée franco-belge, il a publié plusieurs ouvrages (Amicalement Vôtre, La Panthère rose, Starsky & Hutch, James Bond, Sean Flynn...).
« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités », « Tu crois que je vais faire ça dans les règles? Tu me prends pour Superman?» Eh oui, les super-héros ne font pas que voler, passer à travers les murs ou lancer des rayons avec leurs yeux, ils savent également parler ! Et une bonne punchline peut parfois être aussi efficace qu'un coup de poing ou un jet de toile.
Ce livre ne vous donnera pas de superpouvoirs mais vous permettra au moins d'avoir l'assurance d'un Batman ou d'une Wonder Woman face à une situation conflictuelle ou simplement de faire votre intéressant. Ce n'est déjà pas si mal.
« Dialoguiste, c'est le seul boulot du cinéma qui ne s'apprenne pas », disait Michel Audiard.
Que faut-il, alors, pour exercer ce métier ? Du talent, à n'en pas douter. Une bonne oreille, également, une capacité à écouter ce qui se dit autour de soi et à s'emparer de l'air du temps.
Les dialogues du « P'tit cycliste » (comme l'appelait Jean Gabin) sont entrés au Panthéon du cinéma ainsi que dans la mémoire collective. Audiard faisait parler ses personnages dans une langue populaire, imagée, souvent de son invention. Une langue qui serait, en quelque sorte, le résultat du parcours personnel d'un « prolo » qui a lu Proust et la « Série noire ».
Journaliste et auteur de nombreux livres sur le cinéma, Philippe Lombard passe les répliques d'Audiard à la moulinette pour notre plus grand plaisir : où l'on découvrira que Les Tontons flingueurs cite Céline et saint Thomas d'Aquin, que des lignes coupées de Mélodie en sous-sol ont été réutilisées pour Le Pacha, que l'avenue de son enfance est évoquée dans Les Grandes Familles, que Gabin déclame de l'Apollinaire... et du Gabin. L'occasion de se pencher sur les thèmes chers au dialoguiste, de découvrir des moments clés dans la vie d'Audiard et d'éclaircir quelques références d'époque.
Tout James Bond dans un Petit Livre ! <br /> Le Chiffre, Docteur White, l'Agent M., Miss Moneypenny... qu'ils soient les allis ou les pires ennemis de l'agent 007, tous les hros imagins par Ian Fleming sont dans ce petit livre, qui nous fait pntrer dans les coulisses de l'univers James Bond. Secrets de tournage, rpliques cultes, voitures et gadgets ftiches, girls mythiques, vous connatrez tout sur l'espion le plus clbre d'Angleterre. Journaliste spcialis en cinma et fan de 007, Philippe Lombard nous livre tous les secrets de Bond et dcrypte pour nous ses aventures prilleuses, de la bagarre inoubliable bord de l'Orient-Express dans Bons baisers de Russie, au face face terrifiant avec l'agent M dans Skyfall...
Astérix, le Petit Nicolas, Lucky Luke, Iznogoud... l'oeuvre de René Goscinny est connue de tous mais son volet cinématographique et télévisuel, d'une grande richesse, a souvent été survolé.
L'homme qui a débuté comme gagman non crédité au générique a terminé producteur de ses films, à la tête (avec Albert Uderzo) d'un important studio d'animation européen. Au cours de cette période riche en collaborations, des succès à l'épreuve du temps comme Astérix et Cléopâtre, Le Viager ou La Ballade des Dalton ont permis à des milliers de fans de retrouver au cinéma le style de Goscinny.
Philippe Lombard, journaliste et auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma, revient sur le parcours méconnu de la carrière cinématographique du maître de la BD et dévoile l'étendue de son héritage, après sa soudaine disparition.
Depuis L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat de Louis Lumière, les titres de films ont évolué. Philippe Lombard compile pour vous 500 titres de films, des plus drôles aux plus improbables. Il ne s'agit pas d'une simple énumération : vous saurez tout sur l'origine des titres à rallonge des films de Michel Audiard et de Jean Yanne ; vous apprendrez comment Carbone et Spirito est devenu Borsalino sous la pression de la pègre marseillaise ; vous écouterez les souvenirs de Claude Chabrol dont le premier métier a été de traduire les titres de la 20th Century Fox.
Classé par thématique, l'auteur nous invite à découvrir les sentences des westerns italiens (Sartana, si ton bras gauche te gêne, coupe-le !, Amigo, mon colt a deux mots à te dire...), la bêtise des titres français des films dits « de karaté » (J'irai verser du nuoc-mâm sur tes tripes, Nous y'en a « riz » le bol...), la trivialité bon enfant des nanards franchouillards (Y'a un os dans la moulinette, Arrête de ramer, t'attaques la falaise...) ou encore la poésie des traductions québécoises (Folies de graduation pour American Pie, Ferrovipathes pour Trainspotting...).
En octobre 1958, le passage à l'Olympia du rockeur Bill Haley électrise une foule de jeunes gens. Des pionniers français du rock comme Danny Boy ou Danyel Gérard apparaissent alors. D'autres suivent qui se retrouvent pour beaucoup au Golf-Drouot : un certain Jean-Philippe Smet, Claude Moine alias Eddy, ou Jacques Dutronc, alors timide guitariste des Tritons...
La jeunesse entre en scène et le rock avec elle, dont l'émission Salut les copains va se faire le porte-voix. Les festivals s'enchaînent, au Palais des Sports ou à l'Olympia. Le 22 juin 1963, le concert gratuit de la place de la Nation enflamme 200 000 personnes devant une scène où se produisent Richard Anthony, Sylvie Vartan, Frank Alamo, les Chats sauvages et, bien sûr, Johnny... La vague déferle ; elle ne s'arrêtera plus.
- Écoute Bernard... J'crois que toi et moi, on a un peu le même problème ; c'est qu'on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c'est oublie qu't'as aucune chance, vas-y, fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher...
- Vous avez de la pâte ? Vous avez du suc' ? Avec la pâte, vous faites une crêpe et vous mettez du suc' dessus !
- Bonsoir, nous allons nous coucher !
- Bonsoir, nous allons les niquer !
Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Michel Blanc, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Dominique Lavanant... et avec eux Bernard, Popeye, Jean-Claude, Jérôme, Gigi, Christiane ! Retrouvez toute l'équipe du Splendid, les anecdotes de tournages et tout l'univers qui ont rendu totalement cultes ces films déjantés !