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Sergueï mikhaïlovitch Eisenstein
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Glass house ; du projet de film au film comme projet
Sergueï mikhaïlovitch Eisenstein
- Les Presses Du Reel
- 31 Mars 2009
- 9782840662655
C'est à Berlin, en 1926, que le réalisateur russe S. M. Eisenstein découvre l'utilisation architecturale du verre et la place qu'il occupe dans un certain nombre d'utopies de réconciliation sociale (Gropius, Mies van der Rohe, Le Corbusier.). C'est alors qu'il envisage de réaliser Glass House, un projet inabouti dont il ne reste aujourd'hui que ses notes de travail, publiées dans cet ouvrage. Un projet pourtant tenté à Hollywood lorsqu'Eisenstein imagina la conception d'un gratte-ciel en verre où tous seraient soumis au regard de tous, où chacun serait renvoyé à sa solitude par soumission aux valeurs capitalistes, et où la question de l'aliénation sociale se mêlerait à celle du « trouble dans le genre » au travers de personnages venus tout droit de la tradition berlinoise du cabaret (travestis, danseuses aux seins masculinisés, nains.). Charlie Chaplin, fasciné par cette anti-utopie où lumière et transparence aboutissent à la coercition et à la mort, avait alors soutenu le réalisateur russe. Ce n'est donc pas un hasard si, dans Le Dictateur, Hinckel avoue à Napaloni être amateur de « moderne » et vouloir mettre partout des parois et plafonds en verre.
Mais Glass House fut également un projet de cinéma : un cinéma échappant aux lois de la pesanteur, à l'héritage de la peinture naturaliste et à l'architecture traditionnelle, qui conduisit Eisenstein à une réflexion esthétique sur les thèmes du polycentrisme et de l'hétérotopie - thèmes que l'art moderne et contemporain ne cesseront jamais de travailler.
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Aucun cinéaste sans doute n'a marqué aussi durablement la pratique et la théorie du cinéma que S.M. Eisenstein. On connaît moins, en général, l'importance qu'eut pour lui, à toutes les époques de sa vie, l'enseignement du cinéma. C'est donc une part capital de son apport théorique que nous livrent ces sténogrammes et les schémas illustratifs de ses cours reproduits par un de ses plus fidèles disciples, Vladimir Nijny.
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Cinématisme ; peinture et cinéma
Sergueï mikhaïlovitch Eisenstein
- Les Presses Du Reel
- 31 Mars 2009
- 9782840662648
Dans les milliers de pages où se déploie la réflexion théorique et esthétique du réalisateur russe S. M. Eisenstein, l'analyse d'oeuvres d'art et de littérature - venant de tous horizons et de toutes époques - occupe une place centrale. L'auteur du Cuirassé Potemkine et d'Ivan le Terrible (deux des sept films qu'il acheva, laissant nombre de projets inaboutis et de films inachevés) commença par être décorateur et metteur en scène de théâtre tout en s'adonnant à une intense activité graphique, et il contribua, au-delà du cinéma, à édifier une esthétique générale qu'il envisageait au croisement de la sémiologie et de l'anthropologie. Son enseignement en était nourri, comme les manifestes et les articles qu'il signa ; mais son ambition dépassait manifestement ces destinations immédiates pour viser à une compréhension de la place et du fonctionnement des images dans la culture contemporaine.
De cette oeuvre théorique restée en grande partie inédite à la mort du cinéaste, nous avons choisi de présenter ici un ensemble cohérent de textes qui, de la peinture du Greco aux multiples « Tour Eiffel » de Delaunay, des fresques d'Orozco aux estampes d'Outamaro, de la sculpture du Bernin à celle de Rodin et Tatline, de l'architecture du Parthénon à celle de Le Corbusier, de Delacroix, Géricault à Bourliouk, de Sérov à Picasso, définissent une méthodologie de l'analyse de l'oeuvre d'art utilisant le cinéma comme « patron » et, inversement, confrontant celui-ci à une « cinématographie sans cinéma » qui souvent le dépasse. Cette démarche permet en fin de compte de placer le spectateur (un corps en mouvement au regard mobile) au centre de l'analyse, au détriment d'une approche interne de l'oeuvre d'art.
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Sergei Eisenstein and the anthropology of rhythm
Sergueï mikhaïlovitch Eisenstein
- Nero
- 1 Novembre 2017
- 9788880560043
Cet ouvrage collectif explore la notion d'anthropologie du rythme au sein de Que viva Mexico! de Sergei Eisenstein, tout en étendant son analyse à d'autres projets inachevés du cinéaste russe, tels Le Pré de Béjine et Le Grand canal de Fergana. La publication s'appuie sur un ensemble d'archives, dont des dessins et des journaux de travail inédits, ainsi que des séquences de films.
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Le cuirasse potemkine
Mikhailovitch, Serguei Eisenstein
- Le Pouce Et L'Index
- 2 Décembre 2002
- 9782848420134