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Bettina Rheims
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Exploration photographique de Londres pendant deux semaines par la photographe Bettina Rheims. Elle explore la ville sous le prisme des excentricités que celle-ci lui offre, à travers des personnages particuliers : un styliste excentrique et cosmopolite, des actrices, mannequins, icônes de mode ou Dj's, filles de stars ou de ladies anglaises.
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Rose, c'est Paris Sous la direction de Bettina Rheims et Serge Bramly et avec
la participation de Thierry Grillet Catalogue de l'exposition présentée à la
Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, du 8 avril 2010 au 11 juillet
2010 De Shanghai à Paris. « Nous pensions à un travail sur Paris depuis notre
retour de Shanghai, il y a sept ou huit ans, mais nous n'avions pas envie d'un
Paris documentaire, sociologique, ethnologique. (...) L'idée s'est imposée
alors d'un portrait allégorique de la ville, très mis en scène. On s'est dit
qu'il fallait inventer une fiction, et que le récit même contribuerait à
l'allégorie. De là, le désir d'une nouvelle forme de narration, entre peinture
et cinéma. » Fantômas. « Notre projet doit beaucoup au hasard. Je regardais un
soir, sur Arte, une soirée thématique consacrée à Fantômas, et j'ai découvert,
fascinée, l'existence extravagante de ses deux auteurs, Souvestre et Alain.
Emportés par le succès, ils ont écrit à quatre mains, dans une sorte de délire
créatif, trente-six romans de trente mille lignes, entre 1911 et 1913 ! Ils
habitaient le même immeuble de Montmartre, le premier au quatrième, le second
au cinquième étage. L'obligation de faire vite, le partage arbitraire du
travail, chapitres pairs à l'un et impairs à l'autre, l'impossibilité
matérielle de se relire, voilà comment ils ont inventé, sur une trame
haletante, les aventure violentes, déroutantes, énigmatiques, hallucinantes, de
Fantômas. L'impact qu'a eu Fantômas sur le grand public de la France d'avant-
guerre, puis sur les surréalistes, a été gigantesque. Avec Fantômas, « le
maître du temps », « le mal absolu », on touchait à un bouleversement radical
de l'ordre établi. Grâce à lui, on quittait le Paris classique des
feuilletonistes et des poètes pour un Paris brutal, mythologique, creusé de
souterrains, peuplés de personnages obscurs, un Paris de crimes, de drames, de
lieux interlopes, qui secouaient les consciences. Magritte a dit qu'il avait
trouvé sa voie grâce à Fantômas. Ses premiers tableaux, comme la toile Aubade à
Fantômas, sont tous des hommages à la créature monstrueuse de Souvestre et
Alain. » Le Paris des artistes. « Le Paris de l'entre-deux-guerres, qui a servi
de socle à notre imaginaire, est comparable à l'Athènes de Périclès ou à la
Florence des Médicis. J'aurais bien aimé pour ma part vivre à cette époque où,
sur quelques kilomètres carrés, à Montmartre, à Montparnasse, se rencontraient
ensemble les génies les plus novateurs de l'art, de la littérature, de la
musique, de Picasso à Eisenstein, en passant par Joyce, Stravinsky ou Man Ray.
C'est cet instant miraculeux de l'histoire de l'humanité, cet âge d'or révolu,
dont notre Paris porte la trace... » Bettina Rheims (extrait de l'entretien
avec Serge Bramly et Thierry Grillet)
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Recueil photographique de portraits issus des Gender studies de Bettina Rheims. Des hommes et des femmes qui ont posé devant l'objectif de l'artiste afin d'interroger la modification de l'identité sexuelle et la complexité des genres.
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Kim Harlow a joué un rôle important dans l'oeuvre de Bettina Rheims au début des années 1990, avec les séries Modern Lovers et Les Espionnes sur la question du genre. Cet ouvrage revient sur leur relation privilégiée et offre un regard renouvelé sur le processus de création grâce à des archives inédites sélectionnées par la photographe.
Ce carnet, qui plonge dans les archives de Bettina Rheims, est un hommage de la photographe à son modèle.
Bettina Rheims rencontre Kim Harlow, danseuse et meneuse de revue de cabaret, en 1990 pour le casting de sa série Modern Lovers. Kim est la seule personne transgenre parmi ces portraits de jeunes androgynes à travers lesquels l'artiste cherche à faire transparaître le trouble. Cette rencontre est aussi le déclencheur de la série Les Espionnes (1991-1992), poursuivant la question de la transidentité.
De la relation forte qui s'est tissée entre la photographe et Kim Harlow naît en janvier 1991 un projet photographique commun qui donnera lieu à un livre, Kim, publié en 1994, après le décès de Kim. L'ouvrage associait aux photographies de Bettina Rheims un texte très personnel de Kim Harlow, témoignage bouleversant et rare sur son parcours dans le contexte des années sida. Trente ans plus tard, il nous a semblé essentiel de regrouper en un seul volume des images des séries Modern Lovers, Les Espionnes et la série Kim accompagnée de son texte d'origine, sans lequel le récit aurait été incomplet. -
Le retour de Bettina Rheims.
35 ans de photographie audacieuse et rebelle.
Depuis ses premières photographies fin 1970, Bettina Rheims n'a cessé de bouleverser les codes. De sa série sur les strip-teaseuses de Pigalle (1980) au cycle sur la vie de Jésus dans I.N.R.I (1998), ou d'une publicité pour Chanel à son travail sur le genre dans Gender Studies (2011), son oeuvre bouscule l'iconographie traditionnelle et repousse sans cesse les limites de deux grandes préoccupations de l'artiste: la beauté et l'imperfection.
Cette rétrospective de l'oeuvre de Rheims retrace en plus de 300 photos 35 années d'une carrière de photographe provocante et rebelle. Choisie et composée par Bettina Rheims elle-même, la sélection réunit des séries iconiques, comme Chambre close, Héroïnes et Rose, c'est Paris. Alternant entre photos de mode et séries artistiques, cette rétrospective frappe, page après page, par la force de chaque image tout autant que par la diversité des sujets et de l'esthétique de Rheims. Traitant avec une attention égale des femmes inconnues abordées dans la rue ou des stars internationales telles que Kate Moss, Madonna, Monica Bellucci, Claudia Schiffer, Charlotte Rampling ou encore Naomi Campbell, le livre révèle le regard particulier que Bettina Rheims porte sur la fragilité comme sur la puissance des femmes, ainsi que la rencontre magique entre une artiste et son modèle, qui brisent l'une comme l'autre les codes d'un soi-disant «érotisme» pour construire une nouvelle image de la féminité. -
Entre septembre et novembre 2014, Bettina Rheims, encouragée par Robert Badinter, photographie des femmes incarcérées au sein de quatre établissements pénitentiaires français. Cette série intitulée «Détenues» rassemble plus d'une soixantaine de portraits, reproduits dans cet ouvrage. Ce travail photographique s'inscrit pleinement dans le cadre des recherches que mène Bettina Rheims depuis plus de trente-cinq ans en explorant de multiples angles et territoires, en questionnant les conventions et les a priori pour interroger la construction et la représentation de la féminité. Après avoir photographié ses modèles, célèbres ou inconnues, dans des lieux fermés, souvent exigus, Bettina Rheims a souhaité aller à la rencontre de femmes contraintes à vivre dans ces lieux de privation de liberté pour essayer de comprendre leur quotidien, de quelle manière elles imaginaient leur féminité loin des leurs, dans des conditions matérielles
difficiles. Pour les séances de pose, chaque établissement a mis à disposition une pièce qui est devenue le temps du projet un studio improvisé. Chacune des modèles avec l'autorisation préalable de l'administration pénitentiaire et celle du juge d'application des peines, s'est présentée au studio. Pour se faire coiffer et maquiller si elle le désirait. Retrouvant ainsi un peu de cette estime de soi, bien souvent égarée dans ces lieux de détention où rien n'est fait pour elles. Le texte «Fragments» est une fiction construite à partir de souvenirs de ces rencontres. Le récit d'une attention davantage portée sur les émotions suscitées par ces femmes que sur des propos qui auraient été entendus. -
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Bettina Rheims ; just like a woman
Bramly, Bettina Rheims
- Jerome De Noirmont
- 10 Juin 2008
- 9782912303271
Bettina Rheims dévoile sa toute nouvelle série intitulée Just like a woman : 13 portraits couleur de femmes, qui nous renvoient à l'essence même de l'oeuvre de la photographe française. Allongées sur des draps imprimés de couleur, les femmes de cette nouvelle série nous rappellent les modèles de Chambre Close qui posaient sur des fonds tous différents de papiers peints colorés ; de la même manière, ici chaque drap correspond à une femme.
Photographiant pour la première fois ses modèles vues de dessus et les plaçant ainsi lors de la prise de vue dans un rapport de proximité et d'intimité encore plus étroite avec elle, Bettina Rheims semble saisir ces femmes au réveil le matin ou dans un moment entre-deux, celui d'une « beautiful agony », entre extase et souffrance. Seule l'expression de leur regard peut nous guider pour comprendre leurs sentiments intimes dans cet instant fugace.
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Ceci n'est pas livre, ceci n'est pas un film .
Rose c'est Paris.
Rose c'est Paris de Bettina Rheims et Serge Bramly est à la fois une monographie photographique et un long métrage sur DVD : Paris comme vile des visions surréalistes, des identités troubles, des fantômes artistiques, des manipulations secrètes, de l'obsession, du fétichisme et d'un désir irrépressible.
A cheval entre littérature érotique, photo de mode, mystère métaphysique, archéologie sociale et culturelle de la capitale française et film d'art et d'essai néo-noir, Rose c'est Paris est à la fois tout cela et bien plus encore.
Avec des figures exceptionnelles comme Naomi Campbell, Michelle Yeoh, Monica Belluci, Charlotte Rampling, Valérie Lemercier, Ines Sastre, Anna Mougladis, Audrey Marnay, Anthony Delon, Rona Hartner, Jean Pierre Kalfon, Azzedine Alaia, Louise Bourgoin et Helen Noguerra, Rose c'est Paris à la fois immédiatement accessible comme plaisir visuel, oeuvre érotique à la nouveauté rafraichissante et hommage à Paris évitant les clichés habituels.Mais, grace à la manière dont elle joue avec les genres et le récit, les allusions et les attente, l'oeuvre demeure infiniment mystérieuse.
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