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Jean Vautrin
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Nouvelle édition en 2006
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Ce recueil est une réédition de douze textes de Jean Vautrin enrichis par des illustrations inédites de l'auteur.
Chacune de ces nouvelles est une fenêtre ouverte sur l'âme humaine, ses turpitudes, ses failles et ses forces. Dans un style percutant et riche, Jean Vautrin saisit sur le vif des situations où l'Homme est confronté à sa propre grandeur ou à sa bassesse, de l'enfance au grand âge. Les personnages suscitent l'empathie, comme Timothée, qui, face au déchirement de ses parents, donne vie à sa marionnette pour affronter le drame de sa vie d'enfant. Ils provoquent aussi le dégoût ou la colère ; oui, les personnages de Vautrin sont aussi des meurtriers, des violeurs, des fous.
Pas de platitude ici, tout n'est qu'inattendu, explosion de mots, de sentiments et de couleurs, à l'image des illustrations.
Les titres des nouvelles :
- Avant-propos Qui ?
- Douze petits baigneurs et qui savaient parler.
- Un certain Jimmy Fast.
- Lollipop.
- Un coin de ciel bleu sous un un chapeau claque.
- L'été exaspérant où il a fait si chaud.
- Pas de mauvaises nouvelles, j'espère ?
- Carceropolis ou l'homme des cavernes.
- Rosa, comment dire.
- Signé Bondoufle.
- Soi-disant.
- Le voyage immobile (de Kléber Bourguignault).
- Postface. -
«Nous les convictions politiques, on s'en tape joyeusement.» La bande des Beuarks tourne dans la banlieue. «Boulot, bistrot, moto», telle est leur devise. On ne les baratine pas comme ça : ouvriers le jour et motards la nuit, ils connaissent la chanson et contestent par l'anarchie un système sans avenir qu'ils utilisent pourtant. Pourquoi s'embarrasser de morale si c'est pour rester les derniers de la chaîne alimentaire ? Les Beuarks sont à fond dans le système et ricanent de tout jusqu'à ce que la situation se complique méchamment. Le ton monte dans la banlieue. Des colleurs d'affiches se font tabasser. La police se montre. Un député disparaît. Il y a des choses avec lesquelles on ne plaisante pas...
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" L'homme est au milieu du champ de blé. On jurerait qu'il a couru. Il respire précipitamment. Il porte un costume de marié. Une rose à la boutonnière, il creuse. Creuse et meurtrit ses mains blanches.
De temps en temps, il regarde autour de lui. Comme un écureuil qui vole des noix. Vite, il regarde. Et vite, il creuse. " L'homme, c'est Jimmy Cobb. Un Américain qui creuse la terre pour lui confier le sac de toile grise qui lui vaut d'avoir une meute de flics à ses trousses. Autour de lui, la Beauce. Pas une ombre. Juste un enfant caché dans les herbes au bord du champ. Et puis un hélicoptère qui surgit comme un rapace, avec à son bord les tireurs d'élite de la gendarmerie. Jimmy Cobb doit alors reprendre sa course pour ne pas devenir une cible. Son seul refuge : une ferme au bord de la route. Il va y trouver un monde étrange, plein de secrets et de passions féroces. Et Jessica.
Publié en 1982 aux éditions Mazarine, adapté au cinéma par Yves Boisset - avec Miou-Miou et Lee Marvin dans les rôles principaux -, ce roman de Jean Vautrin n'a pas pris une ride. Chaque scène est construite comme une séquence de film et la langue inventive de Vautrin, faite d'un mélange de style parlé, d'onomatopées, de répétitions et de créations drôles et poétiques, est un véritable régal.
Récompensé par le Goncourt en 1989, du prix Mystère de la critique et de nombreux autres prix, Vautrin, également scénariste, réalisateur, est l'un des auteurs majeurs de la littérature contemporaine, et a redonné un nouveau souffle au roman noir.
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Harry Whence est un sacré type.
Ouais, Harry Whence est un sacré bonhomme. Peut-être même de la graine de héros. Il est détective privé.
Don Rafael Gutierrez Moreno est une sacrée ordure. Depuis vingt-cinq ans il étend son pouvoir despotique sur les immenses décharges de Mexico. Un jour, on le retrouve assassiné. Qui l'a tué ? Sa fille, dont il a abusé alors qu'elle était âgée de treize ans ? Sa femme, ou les maîtresses qu'il paie ? Le milieu politique ? Ou le peuple gris des miséreux qui vit à l'est de la ville, là où tout se fâche ?
Après ses années Goncourt Jean Vautrin revient au noir, parce qu'il se trouve que le roman en question, « à l'envers de nos nombrils de Français bien nourris, continue à porter les germes d'une critique sociale comme il n'en existe à aucun étage de notre littérature en col blanc ». Voilà pourquoi il nous propose, selon son coeur, un privé de quat'sous, un pulp detective, un loser magnifique dans une histoire enragée où les exclus en sont réduits à chercher leur pain sur la décharge des riches.
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Il faut voir la fringale qu'il avait de richesses, de mots, d'amour. Au grand banquet de la vie, la gueule grande ouverte, il voulait présider !
Mais Cornelius est né gitan. Une bile noire coule dans ses veines, son âme est marquée au fer rouge. Tsiganes, Manouches, Roms. peu importe le blase qu'on leur colle, ils ont « parias » tatoué sur leur tronche. « Ostracisés » qu'on dit ! Mais qu'est-ce qu'on en sait ? Rien en fait.
Alors lisez, dévorez - comme lui l'a fait de sa trop courte vie ! - le drame de son passage sur cette terre féroce dont il ne réclamait que sa part. Au prix du sang si besoin !
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Celui qui ouvrira ce grand roman partira pour la Louisiane, visitera les Cadjins, et partagera le destin de trois générations. L'action débute en 1893 et se termine en 1920. On verra ainsi Edius Raquin, le père, rusé, têtu, l'exemple même de ces pionniers coureurs de bois qui, en ces temps, n'hésitaient pas à faire confiance à la nature et au Bon Dieu. Puis apparaîtra le futur gendre d'Edius, ce fameux Farouche Ferraille Crowley, l'homme aux yeux d'ardoise, l'outlaw qui dégaine vite. Est-ce tout ? Non, car Palestine Northwood, le marin de Nantucket, un ancien harponneur, est lui aussi de la fête et du drame. Jusqu'où ? Et pourquoi ? C'est le secret de ce livre où chacun, venu du Poitou, d'Irlande, issu d'Allemagne ou d'Acadie, Indien créole ou yankee, souvent noir cousin des esclaves, parle français pour tailler son chemin dans le monde. Il faut savoir, encore, que l'on rencontrera ici Jim, le petit-fils d'Edius Raquin, et que l'enfant découvert au fond d'une poubelle de La Nouvelle-Orléans va nous conduire, par enchantement, vers la naissance du ragtime et du blues dont il deviendra un symbole sous le nom de Jimmy Trompette.
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Un roman porté par une écriture d'une rare puissance, une bouleversante critique de notre monde.
Louise Anarchange, trente et un ans, est professeur. Elle n'a jamais quitté la maison familiale, où elle vit sous la coupe d'un père jaloux. Sauf une fois. Ce jour-là elle subira la violence la plus terrible. Louise Anarchange, Louise A., devient schizophrène. Elle s'invente un double, Louise B., qui exercera sa vengeance. Face à Louise il y a ce flic, Kowalski, géant blessé, hanté par son passé. Témoin, après le premier meurtre, de la fuite de Louise, il va tricher avec son métier et se laisser fasciner par la criminelle... D'un côté une femme victime, mais aussi meurtrière, de l'autre un flic alcoolique qui a perdu toute illusion... Partagés entre leurs rêves de pureté et une existence difficile, les héros de ce roman montrent que la frontière entre le Bien et le Mal demeure plus floue que jamais. Une seule chose reste sûre: dans notre société, la violence se trouve à tous les carrefours de la présence humaine. Et le chaos est dans les coeurs et les esprits. Cela, Jean Vautrin le dit dans une langue étonnante de souplesse, capable selon ce qu'il veut exprimer de la verve la plus alerte, de la cruauté la plus franche, de la poésie la plus poignante. -
Avril 1917. La sanglante offensive du Chemin des Dames a échoué. Au fond de la tranchée, parmi les cadavres, quatre survivants, unis par l'horreur, l'héroïsme et la fraternité des armes. Ce soir ou demain, il y aura un nouvel assaut. Dans l'enfer, quelle place pour l'existence, le rêve, l'aveniroe Maupetit, l'ouvrier, ignore si là-bas, en Bourgogne, son Emma vit encore. Tincry, l'aristocrate cambrioleur, prépare en secret le plus audacieux et chimérique des vols. Montech, le viticulteur, parcourt par la pensée ses vignes girondines. Et Korodine, l'artiste de Montmartre, se demande s'il retrouvera un jour sa palette et ses femmes... Le monde ne les attend plus, mais s'ils s'en sortent, ces quatre soldats français vont faire parler d'eux.
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Que feriez-vous si votre enfant était atteint d'une maladie incurable? Vous tenteriez l'impossible, bien sûr. Avant de vous habituer à l'intolérable. Ou bien vous essayeriez d'oublier.Charlie, lui, s'efforce de ne pas oublier. Simplement, il voudrait tout effacer, reprendre à zéro. Alors, il écrit le roman vrai de sa vie: il était une fois une maison.Et, dans cette maison, une famille: Charlie et sa femme, Victoire (alias Samothrace), leurs trois enfants et leur chat. Charlie souffrait. A cause de Benjamin, le petit garçon autistique. Et de son propre père, mal aimé, mal traité. La nuit, Charlie s'évadait dans des rêves sucrés. Le jour, il partait au volant de sa voiture, n'importe où. Il voulait, disait-il, repeindre la vie aux couleurs naïves de l'arc-en-ciel.Qui est Charlie? D'où vient-il? Les clés de cette histoire sont cachées dans le passé, un passé que Jean Vautrin fait revivre avec une puissance qui n'appartient qu'aux grands visionnaires. Transfigurées, l'Occupation, la guerre d'Algérie, les années 50 ressurgissent comme autant de blessures où le tragique côtoie le burlesque. Jean Vautrin joue le tout pour le tout dans ce roman autobiographique qui mêle le scintillement du rêve et les éclats brisés de la réalité dans un éternel présent.Jean Vautrin est né en 1933 en Lorraine. Cinéaste, écrivain, il a obtenu le Goncourt de la nouvelle pour Baby-Boom (paru en 1985).
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Voilà revenus les personnages de Vautrin. Cette fois, ils entreprennent la plus difficile des escalades: se hisser sur le toit du bonheur.Dès lors, comment ne pas aimer cette petite fille qui croit tuer les hommes rien qu'en les regardant? Qui sont ces Américains qui, à force de vouloir un enfant, acceptent de jouer avec un bébé de chiffon? Pourquoi Henri brûle-t-il tant de posséder l'eau chaude ? Qui est le pogo aux yeux rouges? Vers quel voyage au bout de l'exigence s'enfonce ce milliardaire qui traverse l'Orénoque pour aller vers son père? Où est le bonheur? Qu'est-ce que c'est? Faut-il manger des bonbons? Forniquer contre argent? Pisser dans une bouteille? Ou se faire photographier tous les jours de sa vie devant Constantinople?Jean Vautrin alias Jean Herman est né en 1933 en Lorraine.Venu à Paris pour commencer une licence de lettres, il est finalement entré à l'I.D.H.E.C.Successivement lecteur de littérature française à l'Université de Bombay, dessinateur humoristique pour l'Illustrated Weekly et photographe, il devient l'assistant de Roberto Rossellini en Inde.Pendant la guerre d'Algérie, il est affecté au Service Cinéma des Armées.Démobilisé, il est assistant de Minnelli et de Rivette.Après une trentaine de courts métrages, il réalise son premier long métrage: Le dimanche de la vie , d'après Raymond Queneau (prix Marylin Monroe). Suivent six longs métrages, dont Adieu l'ami avec Alain Delon et Charles Bronson. A partir de 1973, Herman et Vautrin coexistent. Le premier est scénariste-dialoguiste, l'autre, écrivain.
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Nous sommes en Gascogne chez le baron Arthur de Monstatruc et son valet Brancouillu, en leur château de Montallier. Nous sommes aussi, parallèlement, chez Floche, le Charlie Floche de la Vie Ripolin, celui qui donne la vie à ces personnages de papier, celui qui nous présente le baron "plus payant sur son corps qu'un dessous de bouc" ou le valet "les yeux biais, la margoule ficelle, la guibolle mal assurée" et qui, le monde ayant perdu ses mots, écrit en ruinant l'espace et le temps, juxtaposées façons d'aujourd'hui et locutions d'hier ; et parce que le monde, en cette fin de siècle, voici Monstatruc et Brancouillu, Charlie Floche et Victoire avec leurs traumas d'infortune, leurs colères picaresques, leurs combats perdus contre cette "civilisature" de l'argent, des promoteurs, des consommateurs hystériques et des faiseurs de mots.
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«Call-boy, sachez, ça ne s'improvise pas. Il faut être doué au départ. Pas inhibé. Pas passionnel non plus. Dans les professions charnelles, allez pas croire, c'est la tête qui commande. Le corps suit... Le corps suit pourvu qu'on l'entretienne : une vie régulière, un peu de bicyclette, pas de mauvaises habitudes. Je vous arrête ! Fumer, jouer, le doping, jamais de trucs comme ça ! La blonde, les trotteurs et les amphétamines, c'est re-dou-ta-ble. Avant d'être Mister Love (seulement le dimanche et sur rendez-vous), avant d'être une récréation, un baklava pour les dames, j'ai agi comme un imbécile - je veux dire comme tout le monde. Je me suis entêté à chercher le bonheur, le p'tit bonheur. Çui qui fait courir le genre humain... J 'ai pris des routes ! N'importe lesquelles ! Je me suis foutu dans des états... des coups à se perdre soi-même ! Et puis j'ai rencontré le ventre de Blanche et elle m'a inventé. C'est pour cette raison et rapport à mes mensurations exceptionnelles qu'aujourd'hui, tango-tango, rue de la Tolérance n° 9, je danse sous la boule de cristal d'une ex-maison de plaisir. Oui ! Tango-hiver, tango-bandonéon, tango-huit-reflets, je danse et j'en suis très bien, je danse l'argentin rue de la Tolérance...»
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Jean Vautrin Le Cri du peuple Le 18 mars 1871, alors que l'ennemi est aux portes de Paris, le gouvernement de Thiers ordonne de désarmer la Garde nationale.
Cette mesure défaitiste révolte le capitaine Tarpagnan, du 88e régiment de ligne. Il va entendre le cri du peuple et passer du côté de celui-ci avec ses hommes. Commence l'insurrection, et l'épopée de la Commune de Paris.
Des aventures qui l'attendent, on ne saurait donner le résumé ; il y aura de la grandeur, du burlesque, de l'héroïsme, de l'amour. Nous découvrirons sur ses pas, au rythme entraînant des meilleurs romans de Dumas père, un Paris mystérieux comme celui de Hugo, grouillant comme le Londres de Dickens. Apaches et hommes de lettres, banquiers et restaurateurs, révolutionnaires et filles de petite vertu se croisent autour de silhouettes immortelles : Louise Michel, Jules Vallès, Gustave Courbet...
Vautrin fait oeuvre de romancier en inventant sa propre langue, charnue, complexe, populaire et littéraire, nourrie d'archaïsmes, de parlers régionaux, d'argot des faubourgs et de poésie. Une langue de chair, de sang, de vie. Une langue de Gargantua.
Michèle Gazier, Télérama.
Le romancier s'engage à fond dans la peinture de ces contrastes violents. Le ton est au lyrisme, à l'exaltation, à la conquête de l'absolu. Vautrin excelle dans le déraisonnable, celui des foules et celui des individus.
Pierre Lepape, Le Monde.
Vautrin que ses révoltes maintiennent tonitruement vivant a réussi là un coup épatant.
Pierre Marcelle, Libération.
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Quatre soldats français Tome 1 ; adieu la vie, adieu l'amour
Jean Vautrin
- Robert Laffont
- 11 Mars 2004
- 9782221098813
Des tranchées de la guerre de 1914 au Paris des années folles...
16 avril 1917 : l'offensive Nivelle est lancée contre la ligne Hindenburg. Une compagnie de chasseurs tente de gagner la crête du Chemin des Dames. L'expédition vire au désastre. Au petit matin, oublié sur le champ de bataille, un soldat enseveli sous la boue et le sang appelle ses trois copains à l'aide. Le soir même, les quatre seront réunis pour un assaut absurde et suicidaire. Il y a Guy Maupetit, l'ouvrier, Raoul Montech, le viticulteur, Arnaud de Tincry, l'aristocrate cambrioleur et Doris Malinowitch-Korodine, le peintre de Montmartre...
Rien, ni la géographie, ni l'origine sociale, ni l'ambition, ni les projets n'auraient dû les réunir. Ensemble, ils vont conjuguer bravoure et amitié pour se sortir du bourbier dans lequel les a jetés l'abominable massacre et aborder, le coeur empli de rage, une société en pleine mutation qui déjà ne les attend plus. Ce n'est pas seulement sur le front, où, dans l'horreur et la folie, les mutineries se préparent, que Vautrin nous emmène.
Avec la verve, le souffle et l'humanité qui sont sa marque, il dresse le portrait romanesque, cruel et flamboyant de toute une époque.
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Quatre soldat français Tome 2 ; la femme au gant rouge
Jean Vautrin
- Best
- 19 Janvier 2012
- 9782266153942
Ah, elle était belle, l'offensive Nivelle ! Élue plus grande boucherie de l'année 1917. Rendus à la vie civile, Malno, le peintre cubiste, retrouve un Montmartre saigné à blanc ; Montech, viticulteur, réintègre, le diable au corps, ses pénates sauternais, tandis que Ramier, ouvrier ajusteur, se rétablit doucettement... Quant à Tincry, aristocrate cambrioleur, c'est au bordel qu'il passe sa perm' car - danseuse ? espionne ? - il y a là une femme dont les gants rouges font tourner toutes les têtes : l'extraordinaire, l'épastrouillante Rosa Lumière...
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Gardez le tronc, jetez les branches!En obéissant à cet unique mot d’ordre, pour résister à la vacherie de l’époque qui déjante et suppléer à la disette des âmes, j’ai raclé jusqu’à l’os ces dix nouvelles.
Dans ma tête, elles fredonnaient d’un continent à l’autre la chanson triste et désopilante de gens de toutes les peaux, de toutes les confessions et de tous les pays [...].J’ai gardé le tempo des personnages [...].
Ils ont été pour ainsi dire gourmands de mon énergie. Sans doute parce qu’ils faisaient irruption dans l’imaginaire d’un écrivain en un moment de l’hiver de son existence où l’incapacité d’aimer comme un jeune homme, sa rugissante envie de mordre encore la vie et l’approche de la mort aiguisaient l’acuité du regard.
D’un mot, j’ai réveillé ce qui bouge toujours en moi.
Si on s’aimait?
J. V.
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Des tranchées de 1914 au Paris des années folles, suivez les aventures de quatre soldats français : Guy Maupetit, dit Ramier, l'ouvrier d'Irancy ; Raoul Montech, le viticulteur du pays sauternais ; Arnaud de Tincry, l'aristocrate cambrioleur lorrain ; et Boris Malinowitch-Korodine, dit Malno, le peintre russe de Montmartre. Quatre hommes que ni la géographie, ni l'origine sociale, ni les ambitions n'auraient dû réunir et qui vont conjuguer bravoure et amitié pour se sortir du bourbier.
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Jamais le capitaine Tarpagnan n'aurait connu la séduisante Caf'conc' et les tribulations de l'amour si, ce jour-là, le monde n'était devenu fou. Ce jour-là, le 18 mars 1871, en effet le gouvernement de Monsieur Tiers eut la scandaleuse idée de désarmer la Garde nationale. Mais ce ne sont pas quelques milliers de lignards, lancés en pleine nuit à l'assaut de la Butte Montmartre, de celle de Ménilmontant et d'autres lieux encore, qui allaient venir à bout de la colère des Parisiens et reprendre leurs canons Non, ce jour-là, tout simplement, Antoine Joseph Tarpagnan entendit le "Cri du peuple" mais, tout autant, sa résolution et sa joie de vivre. Alors, avec ses hommes du 88e de ligne, il déserta pour suivre l'amour, la fête, la fraternité et trouver le destin, au bout des barricades.
Avec le talent qu'on lui connaît, Jean Vautrin nous embarque dans le prodigieux Paris de la Commune. Il nous fait circuler dans un Paris mystérieux comme celui de Victor Hugo, social comme celui d'Eugène Sue, familier comme celui de Léo Malet et grouillant comme le Londres de Charles Dickens. Dans le grand élan de son roman d'aventures, le lecteur entendra parler le pantruchois en chantant "Mon petit Riquiqui" ou "Fatma la danseuse". Il côtoiera les biffins de la route de la Révolte, les apaches du canal de l'Ourcq mais aussi les banquiers, les restaurateurs ou les grands acteurs(trices) de l'Internationale ouvrière.
La grande Histoire cède la place aux personnages. Qu'importe ! Horace Grondin, le commissaire Mespluchet, Fil de Fer, Caracole, Edmond Trocard, Tarpagnan et Caf'Conc' rencontrent Louise Michel, Courbet, Vallès et Vingtras ! Il est revenu, le temps des cerises... -
Les aventures du petit Benjamin, dont le père lui dessine un jour une maman. Illustré de dessins de l'auteur.
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Ils ont déjà tout vu - la boue, le sang, l'enfer - et rebelote ! Pour avoir osé défier leur hiérarchie, c'est menottes aux poignets que Malno, artiste peintre, et Montech, éleveur de vin en pays sauternais, rejoignent le front. Après s'être laissé entraîner dans une sinistre affaire d'espionnage - et berné par l'exceptionnelle espionne transformiste Rosa Lumière - Tincry, aristocrate cambrioleur, n'a plus rien à perdre dans cette tranchée. Noël approche en première ligne - un réveillon d'assassins dont la dinde, malgré la trêve, sera fourrée à la poudre...