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Robert Laffont
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Hollywood, c'est un endroit où l'on vous offre mille dollars d'un baiser et cinquante cents de votre âme. Je le sais, j'ai assez souvent refusé la première proposition et tenu bon pour les cinquante cents. Marilyn Monroe, 1954 C'est en 1954 que l'agent de Marilyn, Charles Feldman, contacte Ben Hecht pour lui demander d'aider l'actrice à écrire ses mémoires. À 28 ans, elle a déjà tourné une vingtaine de films, dont ses premiers succès - Niagara et Les hommes préfèrent les blondes - et elle est lasse des inventions et potins des feuilles à scandales. Elle lui dicte les mots qu'il couche sur papier. Pour des raisons personnelles, elle ne poursuit pas ces séances de travail, mais confie le texte inachevé au photographe Milton Greene, son ami de toujours.
Publiés aux États-Unis et en France en 1974, ces textes de jeunesse, intimes et bouleversants, politiques et féministes, sont une révélation.
Qui était Marilyn Monroe ? Qui se cache derrière la pétillante blonde qui va mettre fin à ses jours à 36 ans, en pleine gloire ? Lire cette Confession inachevée, c'est se rapprocher d'elle, entendre sa voix bien reconnaissable dévoiler les deux faces de sa personnalité, les étapes de sa brève existence. D'abord Norma Jean, l'enfant dont la mère est internée, ballottée entre différentes familles d'accueil. La jeune fille crie son manque d'amour et son besoin constant d'attirer l'attention. Puis Marilyn, le sex-symbol qui côtoie et déteste Hollywood, avec ses ratés, ses dragueurs et ses escrocs, qui se heurte à la jalousie des femmes, mais reste lucide sur la tragédie de son milieu d'adoption. -
C'est en 1954 que l'agent de Marilyn, Charles Feldman, contacte Ben Hecht pour lui demander d'aider l'actrice à écrire ses mémoires. À 28 ans, elle a déjà tourné une vingtaine de films, dont ses premiers succès - Niagara et Les hommes préfèrent les blondes -, et elle est lasse des inventions et potins des feuilles à scandale. Elle lui dicte les mots qu'il couche sur le papier. Pour des raisons personnelles, elle ne poursuit pas ces séances de travail, mais confie le texte inachevé au photographe Milton Greene, son ami de toujours. Vingt ans après avoir recueilli ces feuillets, douze ans après cette soirée d'août où Marilyn s'est endormie à jamais dans la solitude de sa villa, Milton Greene décide de révéler au public ce que la star elle-même avait à dire.
Qui était Marilyn Monroe ? Une blonde un peu gourde qui pose nue sur des calendriers, sex-symbol et actrice ingénue ? Ou une jeune femme mélancolique, perfectionniste, cultivée, passionnée de littérature ? Lire cette Confession inachevée, c'est se rapprocher d'elle, entendre sa voix bien reconnaissable dévoiler les deux faces de sa personnalité, raconter les étapes de sa brève existence. D'abord Norma Jean, l'enfant dont la mère est internée, ballottée entre différentes familles d'accueil, puis la jeune fille qui crie son manque d'amour, son besoin constant d'attirer l'attention, et épouse le premier homme qu'elle fréquente. Enfin Marilyn, le sex-symbol qui côtoie et déteste Hollywood, avec ses ratés, ses dragueurs et ses escrocs, qui se heurte à la jalousie des femmes, mais qui reste lucide sur la tragédie de son milieu d'adoption - " À Hollywood, la vertu d'une jeune fille a beaucoup moins d'importance que le style de sa coiffure. On vous juge sur votre apparence, pas sur le reste. Hollywood, c'est un endroit où on vous offre mille dollars d'un baiser et cinquante cents de votre âme. Je le sais, j'ai assez souvent refusé la première proposition et tenu bon pour les cinquante cents. "Tiraillée entre les paillettes et les coulisses, entre la beauté et la souffrance, ce n'est pas qu'une fragile Marilyn qui se livre ici, mais aussi une observatrice lucide et intelligente.