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bogdan konopka
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Comment faire le portrait d'un pays ? de son pays ?
Bogdan Konopka nous convie à l'accompagner pour dresser non pas le portrait photographique de la Pologne - ce serait, comme toujours, peine perdue - mais à partager celui de sa Pologne, celui qu'il esquisse au rythme de ses expériences, mais qu'il n'affirme pas, qu'il n'impose en rien.
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Au-dela du visible ; photographies de bogdan konopka
Bogdan Konopka
- Aureoline
- 10 Janvier 2004
- 9782915123104
L'ouvrage contient une trentaine de photographies noir et blanc sur le thème du sacré. Une sorte de voyage introspectif au c..ur de nos campagnes (le Nord notamment) où l'on trouve dans les champs, les haies, au bord des chemins, des crucifix plantés là depuis on ne sait quand Cet ouvrage s'adresse aux amateurs de belles photos. Le thème est original et les photos sont pleines de résonances, une bonne raison d'acquérir l'ouvrage.
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Quelle relation établir entre un portrait et un paysage, une communauté et un territoire ? La lumière répondent les photographe de Bogdan Konopka, car c'est elle qui façonne le réel. C'est avec cette que durant plusieurs semaines le photographe c'est immergé dans ce qui fut le bassin minier du Nord-Pas de Calais et qu'il est partis à la rencontre des descendants de l'immigration polonaise du début du XXe et de celle moins nombreuse et plus récente des années 80.
La transformation du paysage va de pair avec celle de la communauté d'origine polonaise, éclatée, hétérogène et en mêm temps d'une réjouissante vivacité. Bogdan Konopla a pris la décision de mettre en lumière les différences et de les faire partager. Quel est le fil ténu qui relie ceux et celles animés par une culture à travers le prisme d'un héritage tantôt transmis, tantôt perdu et qu'on veut retrouver, et l'histoire vive et déchirée de ceux et celles qui pour des raisons économiques ou politiques ont dû s'exiler pour continuer à exister ?
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Le photographe polonais quitte les méandres de son "Paris en gris" d'adoption pour livrer sa vision des villes européennes.
24 images, comme un écho au format intimiste à la chambre qu'utilise l'auteur, saisissent Minsk, Prague, Berlin ou Paris dans leur troublante et infinie capacité à disparaître et à renaître. Utilisant la photographie jusqu'au bout de la lumière, poursuivant la verticalité des ombres et le juste équilibre des gradations, Bogdan Konopka nous plonge dans un univers de gravure au goût métallique de daguerréotype.
Sous le regard patient du photographe, les villes livrent peu à peu leur face cachée, celle d'une humaine fragilité. Des images qui s'inscrivent dans la durée et invitent, en retour, à "ralentir" son propre regard.
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Regards sur l'EPFL ; Catherine Leutenegger, Bogdan Konopka, Olivier Christinat
Bogdan Konopka, Catherine Leutenegger
- PPUR
- Metis Lyontech
- 15 Août 2019
- 9782889153046
À l'occasion de son 50e anniversaire, l'École polytechnique fédérale de Lausanne a donné carte blanche à trois photographes pour témoigner de ce qu'est son présent et son futur.
Catherine Leutenegger radiographie la science pour en faire autant de tableaux. Elle brouille les pistes et les frontières entre les images qu'elle crée et celles qu'elle trouve et se réapproprie.
Bogdan Konopka dépeint les bâtiments de l'EPFL à la manière d'une anture morte.
Et Olivier Christinat réinvestit les lieux de présence au fil de ses vagabondages : une immersion dans la vie de l'EPFL, dans la plus grande discrétion possible.
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né en 1953, bogdan konopka vit et travaille à wroclaw où, après une formation de photochimiste, il exerce la photographie appliquée au sein du laboratoire de l'université polytechnique. il en démissionne suite aux pressions du régime, devient membre du courant photographie élémentaire, s'en détache, fonde sa propre galerie, post scriptum, et participe aux actions artistiques de l'underground, tout en photographiant sa ville et son climat apocalyptique. il arrive en france en 1989 où il poursuit son travail sur le devenir des villes. il photographie leurs faces cachées, fragiles " non comme le seul prétexte à une accumulation désespérante, ni comme illusion d'une conquête, mais comme retrouvailles d'un sens, perception d'une écriture terrestre, d'une géographie dont nous avons oublié que nous sommes les auteurs ", faisant sienne la réflexion de georges perec. grand prix européen de la photographie de la ville de vevey en 1998, il voyage pendant deux ans en europe centrale. ce travail intitulé reconnaissances prend la forme d'une exposition et d'un portfolio. aujourd'hui, son regard attentif et patient se porte sur les villes chinoises et leur architecture vernaculaire très menacée. représenté par la galerie françoise paviot à paris, le travail de bogdan konopka est présent dans les collections publiques (musée national d'art moderne/centre georges pompidou, maison européenne de la photographie, fonds national d'art contemporain, fonds régional d'art contemporain ile-de-france...) et privées. pierre haski est journaliste, ancien correspondant du journal libération en chine. il est l'auteur du journal de ma yan (ramsay, 2002), du sang de la chine (grasset, 2005) et de cinq ans en chine (les arènes, 2006). pierre haski est le cofondateur du site internet d'informations www.rue89.com.