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emmanuel siety
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Le montage simultané : vies d'une forme
Emmanuel Siety
- Rouge Profond
- Raccords
- 19 Janvier 2024
- 9791097309596
Le cinéma a très tôt pratiqué le montage simultané de plusieurs prises de vues, consistant à instaurer une division à l'intérieur du cadre suivant une ou plusieurs lignes de démarcation. Cet ouvrage montre les possibilités esthétiques, figuratives et narratives aménagées par cette ouverture de l'image à la pluralité, de Dziga Vertov à Brian De Palma, du cinéma muet à la comédie musicale.
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Fictions d'images ; essai sur l'attribution de propriétés fictives aux images de films
Emmanuel Siety
- Presse Universitaire de Rennes
- Le Spectaculaire - Arts De La Scène
- 19 Février 2009
- 9782753507623
Il fut un temps où l'on se plaisait à attribuer aux images des pouvoirs merveilleux : on imaginait qu'elles étaient vivantes, ou qu'on pouvait y entrer comme dans un autre monde; on leur attribuait toutes sortes de propriétés fictives, en les sachant fictives. L'image n'était pas alors uniquement le site d'une fiction, mais une fiction en elle-même. Ce temps est toujours le nôtre. Cet ouvrage propose d'examiner la façon dont le cinéma, avec les pouvoirs optiques et sonores qui sont les siens, active cette tendance fondamentale de l'être humain à attribuer aux images des propriétés fictives. Cette tendance ne se manifeste pas uniquement au travers de récits filmiques. Elle informe, beaucoup plus profondément qu'on ne le croit, notre expérience de spectateurs ordinaires de cinéma. Et elle est pour l'historien et l'analyste d'images assez sages (c'est-à-dire suffisamment déraisonnables) pour ne pas rompre avec leur imagination, une source essentielle de découverte.
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Le plan au commencement du cinéma
Emmanuel Siety
- Cahiers Du Cinema
- Petits Cahiers
- 25 Octobre 2001
- 9782866422912
La réalisation d'un film comprend deux grands moments : le tournage des plans et leur montage.
Si le plan est l'acte premier, à l'origine de tout film, il n'en est pas moins souvent l'aboutissement de nombreuses étapes : continuité dialoguée, découpage technique, croquis, story-board, etc. mise en oeuvre de la pensée d'un cinéaste, il peut résulter du geste d'un seul homme ou mobiliser toute une équipe et de nombreux outils. pour le spectateur, le plan participe à la compréhension du récit et de l'espace-temps du film, ainsi qu'à la perception de formes, de couleurs de mouvement.
Savoir et sensations y sont intimement mêlés. apprendre à le regarder, c'est découvrir ce qui s'est joué, le temps d'un plan, à travers le choix d'un cadre, d'une distance, d'un mouvement de caméra, d'une composition, etc. quatre films accompagneront le lecteur ou feront l'objet d'analyses détaillées : les 400 coups (françois truffaut, 1959), playtime (jacques tati, 1967), où est la maison de mon ami ? (abbas kiarostami, 1988) et pather panchali (satyajit ray, 1955).
Les commentaires des documents de travail de françois truffaut et de fritz lang apportent au lecteur un éclairage concret sur le plan comme élément de la création cinématographique.
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Filmer la peau
- Presse Universitaire de Rennes
- Le Spectaculaire - Arts De La Scène
- 7 Décembre 2017
- 9782753554757
L'épiderme joue un rôle fondamental dans l'économie du désir que le cinéma tisse depuis ses origines autour de son sujet de prédilection : le corps vivant, agissant, éprouvant.
Surface sensible aux émois intérieurs comme aux épreuves extérieures, surface intime exposée au regard et fantasmatiquement au toucher, surface graphique et picturale aux mille colorations et textures, la peau est le support brûlant de questionnements identitaires et un objet de stigmatisation sociale, de dérangement et de scandale. Elle n'a cessé d'irriguer le cinéma comme enjeu esthétique et scénaristique, comme thème implicite ou déclaré. Elle mobilise des trésors d'attention de la part des cinéastes et de leurs collaborateurs : chefs opérateurs, maquilleurs, costumiers, étalonneurs ou même fabricants de pellicules et de caméras. Elle joue le rôle d'étalon dans la conception technique et esthétique de la photographie du film.
Comment le cinéma nous rend-il sensible à l'épiderme? Quels sont les enjeux politiques et socioculturels de sa représentation sur grand écran ? Dans quelle mesure la peau a-t-elle joué un rôle dans l'histoire technique et esthétique du cinéma ? Cet ouvrage soulève ces questions au travers de cinématographies variées : cinéma américain, japonais, français ou allemand, des années 1910 à nos jours.
Des entretiens avec des directeurs de la photographie (Denis Lenoir, François Ede), un chef maquilleur (Dominique Colladant) et un étalonneur (Serge Antony) permettent de mieux apprécier la part technique et méconnue des gestes et outils qui façonnent les textures et la carnation de la peau au cinéma. -
Un claquement de porte, une ombre qui glisse le long d'un mur, une voix inquiétante dans le noir : quand le cinéma se joue de nos peurs, qu'elles soient intimes ou collectives, c'est pour mieux provoquer notre plaisir... jusqu'à un certain point ! Comment le cinéaste s'y prend-il pour faire grandir en nous, le temps d'un film, ces émotions qui vont de l'inquiétude vague à la vraie frayeur ? Comment se fait-il qu'une suite d'images et de sons réussisse à faire hurler les spectateurs ? Exploration de nos limites personnelles, immersion dans un monde saturé de pièges, confrontation avec " l'autre "..., le film de peur nous fait vivre tout cela à la fois, lorsque, tassés dans notre fauteuil, nous frissonnons avec délices.
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Des mains modernes ; cinéma, danse, photographie, théâtre
Emmanuelle André, Claude Palazzolo, Emmanuel Siety
- L'HARMATTAN
- 11 Décembre 2008
- 9782296068063
Cinéma, danse, photographie, théâtre : pour ces arts de mise en scène, la main de l'homme s'avère être une donnée anthropologique inévitable et vecteur d'une réflexion sur l'humanité. Les textes qui composent cet ouvrage ont cherché à rendre compte de la modernité de la main, à la croisée de l'histoire, de la technologie et de l'esthétique.