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fouad elkoury
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Beyrouth, 2019 : des centaines de milliers de Libanais descendent dans les rues pour protester contre l'incurie de la classe politique. Du jamais vu dans le pays. Très vite, les protestataires appellent leur mouvement « révolution » et se donnent le nom de « révolutionnaires ». Ce qui a commencé par ressembler à un rêve devient en l'espace de quelques mois une descente vertigineuse vers le chaos, une banqueroute généralisée suivie d'une hyperinflation, jusqu'à ce que l'explosion du port dévaste une grande partie de la ville de Beyrouth, faisant des centaines de morts et de blessés. Ce livre relate, en images et en textes, trois années dans lesquelles un pays « qui a tout pour réussir » finit par être emporté dans l'oeil du cyclone. L'auteur écrit à la première personne et raconte son trajet personnel pour ne pas sombrer avec le pays.
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Cinema Cairo Palace : A Journey into Egyptian Cinema (1985-1996)
Fouad Elkoury
- Kaph
- 20 Novembre 2024
- 9786148035630
Le Caire est au cinéma arabe ce qu'Hollywood est au cinéma américain. Dans l'esprit de la plupart des Arabes, le cinéma égyptien est une référence, nombre de ses acteurs et actrices sont des divas connues dans le monde entier et certaines scènes de films sont immortelles.
Des cinémas et théâtres aux studios, sur le plateau comme en dehors, l'éminent photographe Fouad ElKoury a cherché à capturer l'essence du cinéma égyptien. Qu'il s'agisse d'observer le tournage, d'explorer les coulisses ou d'interagir avec des cinéastes, des acteurs, des actrices et des techniciens, son objectif était de résumer tout le spectre de ce monde cinématographique.
De 1985 à 1996, ElKoury photographie plus de 17 plateaux de tournage (comme « Le Destin » de Youssef Chahine), des acteurs majeurs (Omar Sharif, Mahmoud Abdel Aziz, Ahmed Zaki...), des actrices (Faten Hamama, Taheyya Kariokka, Yousra, Soad Hosni, Sherihan...), des cinéastes (Youssef Chahine, Hussein Kamal, Mohamed Khan ...), des studios.
Sélectionnées dans les archives de ElKoury, la plupart des photographies de ce livre sont inédites, tandis que d'autres ont acquis une renommée mondiale, comme la photographie de Sherihan dans un théâtre.
Le livre est bilingue, en arabe et en anglais, avec un texte introductif de Fouad ElKoury. -
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À la demande de son fils, Fouad Elkoury, photographe libanais, revient sur les images qui ont marqué sa carrière. À travers trente mails, chacun accompagné d'une photographie, les souvenirs affleurent peu à peu : la guerre, l'exil, le Moyen-Orient, la poursuite de ses convictions de photographe, la naissance de son fils... Dans une langue intime, avec les illustrations de Lamia Ziade en contre-chant, Lettres à mon fils compose le portrait original d'un artiste et d'un père.
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Photographe et vidéaste, Fouad Elkoury étudie l'architecture à Londres avant de se tourner vers la photographie. Il documente la vie quotidienne des Libanais pendant les années de guerre, notamment lors de l'Intervention militaire israélienne au Liban de 1982 à l'issue de laquelle il se retrouve à bord du paquebot Atlantis. L'ensemble des images prises entre 1977 et 1984 constitue a posteriori la série Civil War. En 1991, il fait partie de « Beyrouth Centre-ville », une mission photographique organisée par Dominique Eddé aux côtés de Robert Frank, Raymond Depardon, René Burri, Josef Koudelka et Gabriele Basilico. Les années suivantes, il assiste à la démolition de la ville en ruines, destinée à être reconstruite et en conserve l'empreinte dans Traces of War. Il collabore avec Akram Zaatari et Samer Mohdad, l'un des créateurs de la Fondation arabe pour l'image. En 2002, Fouad Elkoury est invité à produire Sombres, un corpus d'oeuvres destiné à être exposé à la Maison européenne de la photographie. Il participe également au premier pavillon national du Liban à la 52e Biennale de Venise en 2007 avec la série On War and Love. En 2011, il présente Belonging, une importante exposition au Beirut Art Center. En 2017, avec l'actrice et journaliste Manal Khader et l'artiste et historien d'art Gregory Buchakjian, il entreprend un examen rétrospectif de 50000 clichés pris au Liban archivés depuis le début des années 1960. Il en résulte l'ouvrage Passing Time ainsi que l'exposition éponyme dans le Stone Garden.
« Lorsqu'on imagine la photographie comme un moyen de se retrancher dans un univers peuplé de personnages à la fois graves et drôles, la guerre, comme cadre principal n'est pas vraiment compatible avec la photo. Cette première expérience était loin de coller à mes attentes. Pourtant je m'y accrochais comme celui qui, à peine rencontre-t-il une personne dont il pressent qu'elle pourrait devenir amie, lui raconte des faits marquants de sa vie, sans se soucier de produire une continuité, espérant qu'avec le temps, elle replacera les premiers dans leur contexte pour se faire une idée plus cohérente de son interlocuteur. C'était l'état d'esprit dans lequel j'opérais au début de la guerre. Je laissais les images venir à moi sans me soucier de leur pertinence, remettant à des jours plus calmes le soin de les mettre bout à bout et de comprendre ce qu'elles signifiaient. » -
De la Guerre et de l'Amour : On War And Love
Fouad Elkoury
- Intervalles
- 20 Septembre 2007
- 9782916355207
De la guerre et de l'amour est une évocation intimiste et inspirée du Liban de 1982 à 2006. Basée sur le journal qu'a tenu Fouad Elkoury pendant les 33 jours de guerre au Liban durant l'été 2006, cette oeuvre est un jeu de miroir entre des photos de Beyrouth de cette période et celles prises en 1982. C'est une histoire d'amour. C'est une histoire de guerre. C'est une histoire d'amour en temps de guerre.
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« Profitant de sa bonne humeur, je lui ai dit que j'avais décidé de faire un testament. J'ai commencé à lui en donner les grandes lignes quand il m'a interrompu :
- Ecoute, tu es libre de faire ce que tu veux de tes biens. Tu sais bien que je ne m'y entends pas en affaires, elles ne concernent que toi.
C'est toujours la même chose. Que s'imagine-t-il ? Qu'il sera libre après ma mort ?
Qu'il pourra courir aux quatre coins du monde sans attaches ni responsabilités ? Il se trompe, l'héritage, il l'aura. Les biens de famille sont sacrés, c'est ainsi de génération en génération, je les ai repris de mon père qui les a lui-même eus de son père. Les affaires ne s'éteindront pas avec moi et, que ça lui plaise ou non, tous se tourneront vers lui une fois que je ne serai plus.
- Si on parlait de mon épitaphe ?
Sur le coup, il s'arrêta net :
- Tu plaisantes !
- Pas du tout.
- Alors donne-moi quelques jours, le temps d'avaler l'idée.
- Très bien, abordons la question de l'urne funéraire.
- Quoi ? »
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Fruit d'un travail de recherche au long cours mené en étroite collaboration avec l'artiste photographe libanais, cet ouvrage luxueux et magnifiquement produit, qui rassemble 140 photographies inédites du Liban des années 1960 à nos jours (sélectionnées au coeur d'une archive de 50 000 images), constitue une traversée émouvante de la vie d'un pays - son environnement, sa destruction, sa reconstruction et sa survie -, à travers le regard singulier de Fouad Elkoury.
« 19 mai 2016. Manal Khader me présente Fouad Elkoury avec une idée précise : lui demander un regard introspectif sur ses archives dormant depuis plus de vingt ans dans un meuble de son appartement parisien. Nous sommes intéressées par une partie de son travail : les photographies prises au Liban de 1962 à aujourd'hui. Plus qu'un témoignage, ces documents constituent un véritable patrimoine, pour l'instant enfoui dans la mémoire d'Elkoury.
C'est le début d'un travail de recherche qui s'étend sur huit mois durant lesquels Manal Khader et Gregory Buchakjian, en collaboration avec l'artiste, se plongent au coeur de cette archive.
Cet ouvrage n'est pas une rétrospective, mais plutôt une réflexion, une traversée, une bataille livrée par un poète. Fouad Elkoury documente de façon obsessionnelle son quotidien, qui est aussi le nôtre. Est-il conscient qu'il écrit l'histoire ? » Nour Salamé « Je ne me suis jamais posé la question d'une quelconque responsabilité dans mon travail. Je ne comprends pas pourquoi j'ai pris tant de risques alors que rien ne m'attirait dans la guerre. C'est pourtant grâce à elle que je suis devenu photographe. C'est elle qui m'a donné ma chance (...).
J'ai fait autant de manifs que d'expos. L'art ne peut aider les réfugiés ni soulager la famine. » Fouad Elkoury Fouad Elkoury (né en 1952 à Paris, vit et travaille à Paris et Beyrouth) est un important artiste photographe du Moyen-Orient. Son premier reportage sur la vie quotidienne du Liban en guerre sera publié dans Libération. En 1984, il publie son premier ouvrage Beyrouth Aller-Retour. En 1991, il participe avec d'autres photographes à une mission photographique sur la ville dévastée de Beyrouth qui donne lieu à la publication de Beyrouth centre-ville et à une exposition au Palais de Tokyo à Paris en 1993. Le livre fera date dans l'histoire de la photographie. En 1997, il crée la Fondation Arabe pour l'Image. L'année suivante, il s'installe à Istanbul où, entre Est et Ouest, il commence une nouvelle quête photographique. Son nouveau travail Sombres sera exposé à la Maison Européenne de la Photo en 2002. L'exposition sera accompagnée d'un film Lettres à Francine et d'un livre chez Marval. A partir de ce moment, il alterne photo et vidéo ainsi qu'écriture, avec la sortie en 2004 de son premier livre de texte pour les éditions de l'oeil Neuf La Sagesse du Photographe.
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