françois cérésa
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Une chevauchée fantastique à travers un siècle de cinéma qui fait revivre les grandes heures des studios hollywoodiens, dans un livre joyeux et impertinent.
" C'est quoi, le western ? Des cow-boys. Des Indiens. De l'eau-de-feu. Des armes. Des bisons. Des brigands. Un shérif. Des diligences. Des chevaux. Des embuscades. Une femme qui se distingue des autres. Un justicier... Mais surtout, une histoire. Une bonne histoire. "
Passionné de western depuis sa première séance de
Rio Bravo à l'âge de sept ans, François Cérésa nous entraîne dans une balade qui convoque les souvenirs de jeunesse, les paysages du Far West et la naissance d'une cinéphilie sélective.
Des classiques hollywoodiens à l'âge d'or du spaghetti, Cérésa donne " sa " version du western - et à son hommage à l'endroit de plusieurs cinéastes et gueules légendaires succèdent quelques coups de Remington pour mieux châtier les navets sans âme et venger les chefs-d'oeuvre oubliés. -
Dictionnaire égoïste du panache français
François Cérésa
- Cherche Midi
- Documents
- 13 Avril 2023
- 9782749175546
Comment dit-on " panache " en anglais, en espagnol ou en suédois ? C'est bien simple : on ne le dit pas. Car cette notion si spéciale qui mêle le courage et l'élégance à la mélancolique flamboyance des causes perdues n'existe qu'en français.
Avec ce Dictionnaire, François Cérésa en propose une définition aux multiples facettes. En cinquante-deux portraits de personnages qui ne se sont jamais résignés aux diktats de leurs contemporains, jamais conformés aux règles de leur époque, il cerne ce qui fait l'essence même du panache. Chacun à sa façon, Brigitte Bardot, Jacques Anquetil, Charles de Gaulle, Georges Clemenceau, Louise Michel, Jean-Paul Belmondo, Coco Chanel ou Jeanne d'Arc l'incarnent.
Un ouvrage à la fois érudit et drôle, une balade buissonnière dans l'histoire et la culture françaises, porté par un style vif où les accalmies nostalgiques succèdent aux accélérations ironiques. Dans une époque terrorisée par le mot ou le geste de trop, ce livre rappelle que, sans panache, une existence n'est qu'une vie et non un destin. -
Si vous trouvez un coffret de pièces dor dans la cave de votre immeuble, vous imaginez le bonheur. Mais quand vous vous faites surprendre la main dans le sac, tout le monde est au courant. Avenue des Familles, à Joinville, cétait lharmonie entre les copropriétaires. Avec le trésor, tout change. Jacques Villeneuve, un quinquagénaire désabusé, qui vit avec Ondine, sa ravissante compagne de vingt de moins que lui, aurait mieux fait de garder le secret pour lui. Mesquineries et ranc½urs surgissent brusquement. Les copropriétaires se révèlent tous affreux, pâles et méchants. Cest bien connu, largent ne fait pas le bonheur. Sans compter quune main aveugle frappe dans lombre. Et cela sur fond dune chanson qui revient tel un refrain : petit papa Noël
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Le roman de la bourgogne
François Cérésa
- Rocher
- Le Roman Des Lieux Magiques
- 16 Mai 2007
- 9782268062341
Né à Cannes et domicilié à Paris, François Cérésa, Bourguignon par sa mère, évoque une Bourgogne tant romane que romanesque. On y croise Bernard Loiseau, "Mon oncle Benjamin", d'Artagnan, le Clos de Vougeot, les églises du Brionnais, les compagnons du devoir, le Maciste du Charolais, le musée des Beaux-Arts de Dijon, Vézelay, Cluny, d'affreux sorciers et de belles sorcières. De Joigny à Tournus en passant par Beaune et le Morvan, Le Roman de la Bourgogne se déguste comme un jambon persillé avec un verre de pommard. C'est à la fois frais, gouleyant et mystérieux. Terriblement bourguignon.
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Sexagénaire fringuant, Marc est marié à Mélinda, à peine plus jeune que lui. Le couple, hier flamboyant et amoureux, semble aujourd'hui avoir du plomb dans l'aile. Le désir s'est émoussé, le plaisir n'est plus une idée neuve. Mélinda a perdu de sa superbe, et Marc fait preuve en toute occasion d'un cynisme grinçant.
L'histoire d'amour touche-t-elle à sa fin ?
Soudain, un 31 décembre au soir, on sonne à la porte et, ô miracle, Mélinda apparaît telle qu'elle était à trente ans : le portrait de Jane Fonda dans Les Félins !
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Dans la peau d'un pirate.
Depuis le jour où Errol Flynn, l'interprète emblématique des Aventures de Robin des bois, a donné sa montre à la mère de Patrick Lombardo sur le port de Juan-les-Pins en 1957, ce jeune garçon est devenu un fan absolu de l'acteur australo-américain, tête d'affiche de la Warner. Au point de calquer sa conduite sur celle du héros éponyme de L'Aigle des mers et de Capitaine Blood, grand sportif, séducteur impénitent et parfait gentleman. Même goût de l'aventure, des bêtises, des filles... et des boissons raides.
À 26 ans, Patrick Lombardo intègre un grand journal et se lance avec succès dans l'écriture. En même temps, il décide de faire réparer la montre fétiche. Il n'aurait pas cru que cet objet, tel un philtre magique, le plongerait dans l'intimité de l'une des plus grandes stars d'Hollywood...
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Le roman des aventuriers
François Cérésa
- Rocher
- Le Roman Des Lieux Magiques
- 19 Janvier 2012
- 9782268071442
D'Ulysse à Errol Flynn, d'Athos à Pierre Loutrel, de Tintin à Joseph Kessel, sans oublier Mary Read, Anne Bonny et Karen Blixen, ce Roman des aventuriers dresse le portrait piquant de ces héros d'hier et d'aujourd'hui qui ont décliné le mot « aventure » à toutes les sauces, à toutes les époques, sur toutes les mers et tous les continents.
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Toute la magie et les clefs de la gastronomie dans un petit livre univers.
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Grand Hôtel, Cabourg. Jean tombe par hasard sur Garance, un amour de jeunesse. Est-ce vraiment le hasard ? Ils partent sur les traces du passé. Dans les années 70, pendant les vacances, Yvonne, la mère de Garance, mannequin et écrivain, recevait dans sa villa des artistes et des intellectuels. Avant l'heure de l'apéritif, elle faisait du bronzage intégral dans les dunes. Jean trouvait qu'elle ressemblait à Candice Bergen. Il admirait aussi ses amis. Avec eux, rien n'était banal. Tous étaient amoureux d'Yvonne, mais cela ne le choquait pas puisqu'il l'était aussi. Il n'imaginait pas à quels désastres tout cela mènerait.
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Le débarquement raté des émigrés à Quiberon en 1795 permet à Marie de poursuivre sa quête de vengeance. Parmi ceux qui avaient abusé d'elle avant la Révolution, il n'en reste plus qu'un. Toujours agent secret au service de Fouché et épaulée par le fidèle Joseph, ancien hussard de la Mort, elle n'est plus très sûre d'embrasser l'idéal révolutionnaire. Tout se délite autour d'elle. Qu'est devenu son fils Maximilien ? Et Louis, son amoureux, officier de cavalerie ?
Bientôt, Marie intègre l'armée de Charette. Lequel, acculé par Hoche et les troupes républicaines, attend de l'aide du comte d'Artois.
Pusillanime et timoré, celui-ci se ravise. Il se contente d'envoyer un émissaire à Charette et de lui offrir un sabre avec cette devise gravée : « Je ne cède jamais ». Charette est démoralisé. D'autant qu'un de ses fidèles lieutenants, le Lys Blanc, se comporte désormais comme un vulgaire assassin...
Mais Charette, à l'instar de cette devise sur son sabre, ne cède pas. Il se battra jusqu'à la mort. Marie retrouvera les siens et règlera ses comptes avec ses ennemis.
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Le premier suspense de François Cérésa.
Un îlot à moins d'un mille marin de la pointe du Grouin, en plein océan. Un bâtiment construit sur un éperon rocheux : l'hôtel des Flots, équipé en spa et thalasso, pour clients haut de gamme.
Emir Karlovic arrive sur place pour un séjour d'une semaine. Dans ses bagages, un arsenal : un .44 magnum et un colt Cobra. Un tueur à gages ? Son premier repas avec les pensionnaires est d'ailleurs marqué par la disparition d'une employée : la rousse et sulfureuse Jessica.
Quand on découvre le corps, c'est la panique. Et tous les résidents de l'hôtel, qu'ils soient employés ou clients, deviennent des suspects potentiels. À l'adjudante Géraldine Chanal, de la gendarmerie, et au commandant Robès de débarquer à leur tour.
Mais au dehors, une pandémie plane... jusqu'à ce que, le 16 mars 2020, le gouvernement décrète le confinement général. Obligeant tout ce petit monde à rester enfermé. Et si le tueur profitait de cette situation de huis clos ? Tous ces gens, sous des dehors respectables, pourraient-ils être des psychopathes en puissance ?
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Voici un roman sur les mensonges qui embellissent la vie. Voici une chronique (très alcoolisée) des nuits de Paris. Une fresque nostalgique sur l'amour, la filiation, Saint-Germain des Prés et l'éducation sentimentale d'un jeune homme qui, le jour venu, se souvient...
Ce jeune homme, c'est Jean Crivello, un noceur qui traînait dans les bars du quartier latin au début des années 1980. Un peu voyou, un peu écrivain, plutôt doué pour le sexe, il y rencontre un curieux personnage, un certain Serriano, qui cite sans cesse Cioran et Joe Dassin, et dont le charme vénéneux va embellir la fin de son adolescence. On est au début des années 1980, mais le narrateur de ce livre écrit aujourd'hui. Il se souvient, et il invente. Des figures bien réelles (Sartre, Beauvoir, Boris Vian et Jacques Laurent...) se mêlent à des fictions (comme ce Harry Miller, ancien collabo, auteur d'un livre intitulé Jours tranquilles à Vichy). Précisons encore que ledit Serriano a une fille qui se prénomme Ava et qui se prend pour Ava Gardner. C'est confus ? Mais non, c'est limpide. D'une limpidité familière à ceux qui passent leurs nuits à boire du rhum...
Car l'épicentre de ce roman, c'est, précisément, la « rhumerie », ce bistrot du boulevard Saint-Germain qui, il y a vingt ans, était le point de ralliement des meilleurs noctambules de l'époque. Il y a là Long John Silver, un antillais réputé pour ses performances d'alcôve ; Greta, une existentialiste aux seins légendaires ; Vésuvio, un mage ; Alphonse Boudard tel qu'en lui-même ; et, au centre de ce tohu-bohu, le fameux Serriano qui sifflote en permanence le tube de Dassin Et si tu n'existais pas...
Dans ce roman (drôle, mélancolique, « modianesque »...) on se pose des questions bizarres : y a-t-il un après à Saint Germain des Prés ? Peut-on rencontrer, le même jour, Tex Avery, Steve Mac Queen et Lucien Rebatet ? Peut-on être juif et antisémite en même temps ? Joe Dassin est-il meilleur philosophe que Cioran ? C'est dire que la fantaisie fait ici la loi... -
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Lucky, 50 ans, ancien mannequin, est l'auteur d'un unique best-seller. Se prenant peu à peu pour un écrivain, il s'attache les services d'un jeune homme, Pierre-François Coblence, universitaire fasciné par le monde de la mode, qui le pousse à écrire Les Misérables du XXIe siècle.
Comme le héros d'Un diable au paradis, d'Henry Miller, Lucky va se lier à Coblence jusqu'à l'addiction. Il y perdra sa femme, son métier, son appartement, et presque... son identité.
Ce livre est à la fois un pamphlet fustigeant le monde moderne, inhumain et indifférent et un roman offrant le récit d'une imposture et d'une déchéance.
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Ler avril 1944. Ce jour où l'on enterre leur mère, les jumeaux Claude et julien tombent dans une embuscade qui coute la vie à l'un d'eux. Claude le résistant ou Julien le collabo ? Le survivant devient Claude-Julien et infiltre la Gestapo française en même temps qu'un réseau de résistance. Rudy von Muraine, qui semble mener la danse, Esther, Eva, la brune et la blonde, les collaborateurs en fuite, vont alimenter ses haines et ses passions. De Paris à Baden-Baden et Sigmaringen, il côtoie Rebatet et Céline. Au terme d'une valse de masques où l'on réveille les morts pour mieux les éliminer, et où la vengeance est un plat qui se mange froid, Claude-Julien pourra-t-il encore dire qu'il a bien connu son frère ?
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Ecrit à la première personne, ce livre est le récit extraordinaire d'un mercenaire italien, Francesco Gelpi, parti à Messine vendre ses services aux Turcs. Son périple le mène à faire de nombreuses rencontres avec des artistes du XVe siècle, et non des moindres, puisqu'il fait la connaissance du grand Léonard de Vinci, alors inconnu du grand public. Ce dernier, séduit par Gelpi et ses croquis, lui promet un bel avenir et lui offre un médaillon représentant le David de Donatello. Puis, à son arrivée à Messine, notre héros croise la route de l'artiste Antonello, initiateur de la peinture à l'huile, qui se prend d'affection pour Gelpi lorsque celui-ci sauve la vie de ses deux enfants. Devenu le nouveau disciple de Antonello, Gelpi entreprend alors de peindre le portrait d'une inconnue croisée des années auparavant lors d'un bal à Venise et dont le visage lui est resté gravé dans la mémoire. Jusqu'au jour où il retrouve son inconnue : une certaine Mona... Mais il devra également faire face à son passé de mercenaire lorsqu'une affaire de meurtre commis le même soir de sa rencontre avec cette femme mystérieuse le rattrape
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C'est l'histoire de deux ados, François et Nono, qui passent leurs vacances à Mailly dans le Brionnais (chez les parents de François), un peu trop accros aux jeux vidéos et aux films d'horreur, et qui, un jour, en allant braconner les grenouilles en bas d'une pente, dans une sorte de creux entre deux collines, vont tomber sur une jeune fille nue en train de prendre le soleil...
Et là, tout commence, car cette fille bizarre et très jolie se transforme en serpent et possède un mouchoir magique qui permet de visiter l'enfer...
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«Un petit sentier mousseux m'a conduit derrière deux gros rochers. Là, j'ai stoppé net. Une fi lle était allongée à l'abri, nue, couleur caramel, avec de grosses lunettes de soleil sur le nez. Si je ne m'étais pas excusé, elle ne m'aurait pas vu. Elle n'a même pas cherché à se cacher, elle a souri et s'est redressée doucement.
- Vous parlez toujours avec un accent ?
Sa voix tintait comme du cristal. À vue de nez, elle avait dans les vingt-cinq ans. Quand j'ai dit que j'étais français, elle a pris un air narquois. Puis elle a relevé ses lunettes pour les caler dans sa blondeur. Ses yeux verts roulaient comme des émeraudes, son nez retroussé faisait penser à celui d'Elizabeth Montgomery dans Ma sorcière bien-aimée. Elle avait les seins lourds, une posture étudiée, le pubis emperlé de gouttes d'eau.
- Vous vous êtes baignée?
- Oui, mais en maillot.» François Cérésa rejoue L'été 42. Entre le Pays de Galles et l'île de Man, un adolescent découvre une façon bien anglaise de s'encanailler, et universelle de s'émouvoir...Romancier et journaliste, François Cérésa a publié de nombreux romans dont Les moustaches de Staline (Fayard, 2008). Il dirige le mensuel Service littéraire. -
Ils étaient sept amis et ils avaient vingt ans. Au-delà des grands rires, des filles, de l'insouciance, la vraie vie a fait son travail, ils se sont perdus de vue. Et puis Laurent est mort et il a laissé un étrange testament. Ils feront de son dernier voyage une ultime virée sur les lieux où ils se sont tant amusés autrefois. Ce ne sera pas la tristesse mais la fidélité aux jours de bonheur qui l'emportera. Surtout quand ils évoquent Céleste. La seule, peut-être, à savoir désormais ce qu'aimer veut dire. Et dont le secret n'aura pas été perdu pour tout le monde.
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