francois ceresa
-
Une chevauchée fantastique à travers un siècle de cinéma qui fait revivre les grandes heures des studios hollywoodiens, dans un livre joyeux et impertinent.
" C'est quoi, le western ? Des cow-boys. Des Indiens. De l'eau-de-feu. Des armes. Des bisons. Des brigands. Un shérif. Des diligences. Des chevaux. Des embuscades. Une femme qui se distingue des autres. Un justicier... Mais surtout, une histoire. Une bonne histoire. "
Passionné de western depuis sa première séance de
Rio Bravo à l'âge de sept ans, François Cérésa nous entraîne dans une balade qui convoque les souvenirs de jeunesse, les paysages du Far West et la naissance d'une cinéphilie sélective.
Des classiques hollywoodiens à l'âge d'or du spaghetti, Cérésa donne " sa " version du western - et à son hommage à l'endroit de plusieurs cinéastes et gueules légendaires succèdent quelques coups de Remington pour mieux châtier les navets sans âme et venger les chefs-d'oeuvre oubliés. -
Pavillons noirs : Les joyeuses et terribles aventures des derniers flibustiers français aux Antilles
François Cérésa
- Paris
- Littérature
- 13 Février 2025
- 9782846213622
Nous sommes en 1660 et le jeune roi Louis XIV épouse Marie-Thérèse d'Autriche. A La Rochelle, le jeune François de Maillereau décide de quitter la France et de vivre la grande aventure aux Antilles. Son rêve ? Devenir flibustier et coudoyer des gentilshommes de la mer tels que l'Olonais, Roc, Morgan, Fulbert, Grammont... Ses rêves s'accompliront. Mais à quel prix ?... L'originalité de ce roman qui fleure bon les embruns et les abordages, c'est la langue. On y parle l'argot. « Pavillons noirs » est un hommage aux libertaires de l'île de la Tortue et de la Jamaïque au XVIIème siècle, mais également aux artificiers de la langue verte, tels qu'Alphonse Boudard, Frédéric Dard et Michel Audiard.
-
Le roman de la bourgogne
François Cérésa
- Éditions du Rocher
- Le Roman Des Lieux Magiques
- 16 Mai 2007
- 9782268062341
Né à Cannes et domicilié à Paris, François Cérésa, Bourguignon par sa mère, évoque une Bourgogne tant romane que romanesque. On y croise Bernard Loiseau, "Mon oncle Benjamin", d'Artagnan, le Clos de Vougeot, les églises du Brionnais, les compagnons du devoir, le Maciste du Charolais, le musée des Beaux-Arts de Dijon, Vézelay, Cluny, d'affreux sorciers et de belles sorcières. De Joigny à Tournus en passant par Beaune et le Morvan, Le Roman de la Bourgogne se déguste comme un jambon persillé avec un verre de pommard. C'est à la fois frais, gouleyant et mystérieux. Terriblement bourguignon.
-
Dictionnaire égoïste du panache français
François Cérésa
- Le Cherche Midi
- Documents
- 13 Avril 2023
- 9782749175546
Comment dit-on " panache " en anglais, en espagnol ou en suédois ? C'est bien simple : on ne le dit pas. Car cette notion si spéciale qui mêle le courage et l'élégance à la mélancolique flamboyance des causes perdues n'existe qu'en français.
Avec ce Dictionnaire, François Cérésa en propose une définition aux multiples facettes. En cinquante-deux portraits de personnages qui ne se sont jamais résignés aux diktats de leurs contemporains, jamais conformés aux règles de leur époque, il cerne ce qui fait l'essence même du panache. Chacun à sa façon, Brigitte Bardot, Jacques Anquetil, Charles de Gaulle, Georges Clemenceau, Louise Michel, Jean-Paul Belmondo, Coco Chanel ou Jeanne d'Arc l'incarnent.
Un ouvrage à la fois érudit et drôle, une balade buissonnière dans l'histoire et la culture françaises, porté par un style vif où les accalmies nostalgiques succèdent aux accélérations ironiques. Dans une époque terrorisée par le mot ou le geste de trop, ce livre rappelle que, sans panache, une existence n'est qu'une vie et non un destin. -
-
Grand Hôtel, Cabourg. Jean tombe par hasard sur Garance, un amour de jeunesse. Est-ce vraiment le hasard ? Ils partent sur les traces du passé. Dans les années 70, pendant les vacances, Yvonne, la mère de Garance, mannequin et écrivain, recevait dans sa villa des artistes et des intellectuels. Avant l'heure de l'apéritif, elle faisait du bronzage intégral dans les dunes. Jean trouvait qu'elle ressemblait à Candice Bergen. Il admirait aussi ses amis. Avec eux, rien n'était banal. Tous étaient amoureux d'Yvonne, mais cela ne le choquait pas puisqu'il l'était aussi. Il n'imaginait pas à quels désastres tout cela mènerait.
-
Sexagénaire fringuant, Marc est marié à Mélinda, à peine plus jeune que lui. Le couple, hier flamboyant et amoureux, semble aujourd'hui avoir du plomb dans l'aile. Le désir s'est émoussé, le plaisir n'est plus une idée neuve. Mélinda a perdu de sa superbe, et Marc fait preuve en toute occasion d'un cynisme grinçant.
L'histoire d'amour touche-t-elle à sa fin ?
Soudain, un 31 décembre au soir, on sonne à la porte et, ô miracle, Mélinda apparaît telle qu'elle était à trente ans : le portrait de Jane Fonda dans Les Félins !
-
Ler avril 1944. Ce jour où l'on enterre leur mère, les jumeaux Claude et julien tombent dans une embuscade qui coute la vie à l'un d'eux. Claude le résistant ou Julien le collabo ? Le survivant devient Claude-Julien et infiltre la Gestapo française en même temps qu'un réseau de résistance. Rudy von Muraine, qui semble mener la danse, Esther, Eva, la brune et la blonde, les collaborateurs en fuite, vont alimenter ses haines et ses passions. De Paris à Baden-Baden et Sigmaringen, il côtoie Rebatet et Céline. Au terme d'une valse de masques où l'on réveille les morts pour mieux les éliminer, et où la vengeance est un plat qui se mange froid, Claude-Julien pourra-t-il encore dire qu'il a bien connu son frère ?
-
Si vous trouvez un coffret de pièces dor dans la cave de votre immeuble, vous imaginez le bonheur. Mais quand vous vous faites surprendre la main dans le sac, tout le monde est au courant. Avenue des Familles, à Joinville, cétait lharmonie entre les copropriétaires. Avec le trésor, tout change. Jacques Villeneuve, un quinquagénaire désabusé, qui vit avec Ondine, sa ravissante compagne de vingt de moins que lui, aurait mieux fait de garder le secret pour lui. Mesquineries et ranc½urs surgissent brusquement. Les copropriétaires se révèlent tous affreux, pâles et méchants. Cest bien connu, largent ne fait pas le bonheur. Sans compter quune main aveugle frappe dans lombre. Et cela sur fond dune chanson qui revient tel un refrain : petit papa Noël
-
Ecrit à la première personne, ce livre est le récit extraordinaire d'un mercenaire italien, Francesco Gelpi, parti à Messine vendre ses services aux Turcs. Son périple le mène à faire de nombreuses rencontres avec des artistes du XVe siècle, et non des moindres, puisqu'il fait la connaissance du grand Léonard de Vinci, alors inconnu du grand public. Ce dernier, séduit par Gelpi et ses croquis, lui promet un bel avenir et lui offre un médaillon représentant le David de Donatello. Puis, à son arrivée à Messine, notre héros croise la route de l'artiste Antonello, initiateur de la peinture à l'huile, qui se prend d'affection pour Gelpi lorsque celui-ci sauve la vie de ses deux enfants. Devenu le nouveau disciple de Antonello, Gelpi entreprend alors de peindre le portrait d'une inconnue croisée des années auparavant lors d'un bal à Venise et dont le visage lui est resté gravé dans la mémoire. Jusqu'au jour où il retrouve son inconnue : une certaine Mona... Mais il devra également faire face à son passé de mercenaire lorsqu'une affaire de meurtre commis le même soir de sa rencontre avec cette femme mystérieuse le rattrape
-
C'est l'histoire de deux ados, François et Nono, qui passent leurs vacances à Mailly dans le Brionnais (chez les parents de François), un peu trop accros aux jeux vidéos et aux films d'horreur, et qui, un jour, en allant braconner les grenouilles en bas d'une pente, dans une sorte de creux entre deux collines, vont tomber sur une jeune fille nue en train de prendre le soleil...
Et là, tout commence, car cette fille bizarre et très jolie se transforme en serpent et possède un mouchoir magique qui permet de visiter l'enfer...
-
-
-
Ils étaient sept amis et ils avaient vingt ans. Au-delà des grands rires, des filles, de l'insouciance, la vraie vie a fait son travail, ils se sont perdus de vue. Et puis Laurent est mort et il a laissé un étrange testament. Ils feront de son dernier voyage une ultime virée sur les lieux où ils se sont tant amusés autrefois. Ce ne sera pas la tristesse mais la fidélité aux jours de bonheur qui l'emportera. Surtout quand ils évoquent Céleste. La seule, peut-être, à savoir désormais ce qu'aimer veut dire. Et dont le secret n'aura pas été perdu pour tout le monde.
-
-
-
Un restaurateur de tableaux du Louvre se retrouve en présence de Vénus, tout droit sortie de la toile grandiose du peintre italien Botticelli. La jeune femme s'appelle Ysé de Saint-Pierre, nom de l'apôtre qui décide de la destination (Purgatoire, Paradis ou Enfer) des âmes après la mort. Conséquence logique: le héros du livre tombe aussitôt amoureux d'Ysé de Saint-Pierre qui l'invite à restaurer son âme tout en restaurant le tableau.
-
-
Je veux revoir le passé, le soleil d'Antibes et les tilleuls de Mailly. Moume, j'écris ce livre pour ne jamais oublier ceux qui partent trop tôt, toujours trop tôt. Comment faire autrement ? Je voudrais te dire que je t'aime pour avoir trop souvent oublié de te le dire de ton vivant. Puisqu'une sotte pudeur nous enjoint de ne pas parler, autant l'écrire noir sur blanc. C'est un peu tard. Mais je veux que tu revives éternellement sous ma plume qui n'est qu'une plume en perdition. Je veux revoir ton sourire de Normandie quand la mer moutonnait près du Home. Je veux tout simplement me souvenir. Avec Moume, François Cérésa rend hommage à sa mère disparue.
-
-
Les enfants de la revolution t.2 ; la comtesse blessee
François Cérésa
- Plon
- 26 Août 2004
- 9782259197007
-
La terrible vengeance du chevalier d'Anzy ; Londres 1792...
François Cérésa
- Plon
- 24 Avril 2008
- 9782259201070
Le Chevalier d'Anzy est un aristocrate aux sympathies révolutionnaires. Mais depuis longtemps la révolution ne pactise plus avec la noblesse, obligée de fuir en Angleterre pour sauver sa tête. C'est
ainsi que le Chevalier d'Anzy pour quelques idées progressistes et malgré l'amour d'une femme, la belle Mary, est jeté à la mer avant d'arriver sur les terres d'Angleterre. Il survivra, et sous une autre
identité, il cherchera à se venger dans l'atmosphère brumeuse de Londres infestée par les "mud-larks", ces chiffonniers de la Tamise. D'intrigues en complots, il rencontre le Baron, mercenaire défiguré par les Iroquois en Amérique ; le Rabbit, un étrange gamin qui vit dans un terrier et apprivoise les corbeaux ; l'Ecorcheur, un tueur redoutable ; le baron de la guillotine, un Français qui décapite les volailles en public. Sur sa route de sang, il croise également le comte d'Artois, le comte de Provence, le prince de Condé, sans compter les petits hobereaux désargentés, poussés au suicide ou obligés d'être laquais, artisans, maîtres d'armes, charbonniers... "La terrible vengeance du chevalier d'Anzy", sous le regard de Chateaubriand ou de Rivarol, avec ses rebondissements, sa secte luciférienne, ses polices secrètes, ses débauchés, s'inscrit dans la tradition des romans épiques d'Alexandre Dumas. Il y a le souffle, les intrigues, une héroïne blonde, Mary, une brune, Esther, l'amour, la passion, la trahison et un final digne des plus grands films d'aventures. Un grand film dans un grand livre qu'on ne lâche pas jusqu'au dernier mot.
-
Voici un roman sur les mensonges qui embellissent la vie. Voici une chronique (très alcoolisée) des nuits de Paris. Une fresque nostalgique sur l'amour, la filiation, Saint-Germain des Prés et l'éducation sentimentale d'un jeune homme qui, le jour venu, se souvient...
Ce jeune homme, c'est Jean Crivello, un noceur qui traînait dans les bars du quartier latin au début des années 1980. Un peu voyou, un peu écrivain, plutôt doué pour le sexe, il y rencontre un curieux personnage, un certain Serriano, qui cite sans cesse Cioran et Joe Dassin, et dont le charme vénéneux va embellir la fin de son adolescence. On est au début des années 1980, mais le narrateur de ce livre écrit aujourd'hui. Il se souvient, et il invente. Des figures bien réelles (Sartre, Beauvoir, Boris Vian et Jacques Laurent...) se mêlent à des fictions (comme ce Harry Miller, ancien collabo, auteur d'un livre intitulé Jours tranquilles à Vichy). Précisons encore que ledit Serriano a une fille qui se prénomme Ava et qui se prend pour Ava Gardner. C'est confus ? Mais non, c'est limpide. D'une limpidité familière à ceux qui passent leurs nuits à boire du rhum...
Car l'épicentre de ce roman, c'est, précisément, la « rhumerie », ce bistrot du boulevard Saint-Germain qui, il y a vingt ans, était le point de ralliement des meilleurs noctambules de l'époque. Il y a là Long John Silver, un antillais réputé pour ses performances d'alcôve ; Greta, une existentialiste aux seins légendaires ; Vésuvio, un mage ; Alphonse Boudard tel qu'en lui-même ; et, au centre de ce tohu-bohu, le fameux Serriano qui sifflote en permanence le tube de Dassin Et si tu n'existais pas...
Dans ce roman (drôle, mélancolique, « modianesque »...) on se pose des questions bizarres : y a-t-il un après à Saint Germain des Prés ? Peut-on rencontrer, le même jour, Tex Avery, Steve Mac Queen et Lucien Rebatet ? Peut-on être juif et antisémite en même temps ? Joe Dassin est-il meilleur philosophe que Cioran ? C'est dire que la fantaisie fait ici la loi... -
« "Nous étions des drôles aux larges épaules" chantait Montand. Encore une chanson, me direz-vous. Je sais. Mais les ados des années 70 sont les enfants du cinéma et de la chanson. Ils n'avaient que ça. L'imagination, la jeunesse. Une question demeure : qu'avons-nous fait de cette jeunesse ? »(...) « Tout a commencé en Terminales. Nous étions cinq. Nanard, Edouard, Fifi, Eric et moi. Installés au premier rang, tels des fayots. Royalistes le matin, communistes le midi, anarchistes le soir. » (...) « Pardaillan, Camus, Aragon, Verdi, Malher, Morricone, les Stones. Fifi vidait son Parker sur les chaussures des profs, Eric citait Jack London, Edouard jouait du tam-tam sur son bureau, je poussais des grognements de Quasimodo, et Nanard, ce faux-jeton, plongeait la classe dans une léthargie aux senteurs ténébreuses. » (...) «Je connaissais Nanard et Edouard depuis longtemps. Les deux autres sont venus après, sans compter Jacquot, un copain d'Eric, plus âgé que nous, gueule en lame d'Opinel, déjà en archi, un peu Gainsbourg, un peu Rachmaninov, plus juif que russe, pressé d'aller conduire une tractopelle dans un kibboutz. L'année du bac, j'ai présenté Armand à la bande, sosie de Jean Rochefort dans " Angélique marquise des anges ". Je l'avais connu à l'île de Ré, à la terrasse du Commerce, entre un Petit Sergent et une Munichoise surnommée Teufel. La sauce épaississait. Il fut tout de suite adopté. En fac de droit, en philo, en médecine, dans la livraison, dans les rades de Pigalle, chez « Chauffeurs sans voitures », à l'armée, au boulot, nous ne nous sommes pas quittés. Nous étions sept, comme les mercenaires... » Nanard, peintre, architecte, « doué comme un cochon », qui avait le chic de piquer les petites amies et parfois les femmes des copains, ne se remettra pas de la fin de la jeunesse que sonnent les années 80, « quand on s'est tous maqués. » Après les bons moments, les frasques, la fête et les scènes cocasses, émerge peu à peu le portrait d'un homme brisé, qui va sombrer dans l'alcool , ne peut « plus se supporter » et mettre fin à ses jours.
« On t'appelait Nanard. Nanard, ça fait film raté. Ca fait aussi Jojo, comme une chanson de Brel : « Voici quelques rires, quelques rêves, quelques blondes... »