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Sciences humaines & sociales
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En France, la gauche n'a jamais été à l'aise avec l'argent. Ni collectivement, ni individuellement. Au pouvoir, elle a souvent louvoyé entre un idéal de classe (taxer les riches !) et un impératif de pragmatisme dans la gestion des affaires de l'État. Une ambivalence que le premier ministre Lionel Jospin a un jour traduite par cette formule restée célèbre : « Oui à l'économie de marché ; non à la société de marché. » Quant à François Hollande, qui se targue de vivre « normalement » et à qui l'on ne prête aucun goût de luxe, il s'est aventuré un jour à déclarer en direct, à la télévision : « Je n'aime pas les riches, j'en conviens ! » Que cache cet aveu qu'il traîne depuis près de six ans ? Quel rapport entretient-il vraiment avec l'argent ? Et les socialistes autour de lui ?
Au terme d'une enquête fouillée, nourrie d'entretiens avec l'intéressé lui-même et ceux qui le connaissent le mieux, les auteurs répondent à ces questions devenues essentielles et reviennent sur sa première année à la présidence de la République.
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"je n'aime pas les riches" ; enquête sur Hollande, la gauche et l'argent
Philippe Martinat, Guillaume Evin
- Editions Du Moment
- 15 Mars 2012
- 9782354171476
En France, la gauche n'a jamais été a l'aise avec l'argent.
Ni collectivement, ni individuellement. Au pouvoir, elle a souvent louvoyé entre un idéal de classe (taxer les riches !) et un impératif de pragmatisme dans la gestion des affaires de l'Etat. Une ambivalence que le Premier ministre Lionel Jospin a un jour traduite par cette formule restée célèbre : " Oui à l 'économie de marché , non à la société de marché. " Quant à François Hollande, qui se targue de vivre " normalement " et à qui l'on ne prête aucun goût de luxe, il s'est aventuré un jour à déclarer en direct, à la télévision : " Je n 'aime pas les riches, j'en conviens ." Que cache cet aveu qu'il traîne depuis près de six ans ? Quel rapport entretient-il vraiment avec l'argent ? Et les socialistes autour de lui ? A quoi doivent s'attendre les Français si le candidat du PS est élu en mai 2012 ? Au terme d'une enquête fouillée, nourrie d'entretiens avec l'intéressé lui-même et ceux qui le connaissent le mieux, les auteurs répondent à ces questions devenues essentielles : tout semble en effet opposer " le président des riches ", Nicolas Sarkozy, à l'homme politique qui désigne " la Finance " comme son principal adversaire, François Hollande.
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Les carottes râpées de Fabius et autres bourdes de com des politiques
Alain Cayzac, Guillaume Evin
- Éditions de la Martinière
- 8 Septembre 2016
- 9782732479200
En 2003, Laurent Fabius, qui n'a pas remisé ses ambitions présidentielles, publie un livre pour rétablir son image, jugée trop hautaine et arrogante. Il se livre "sans barrière, sans protocole". Mais pousse peut-être un peu trop loin l'affaire en confiant ne pas rater une seule diffusion de la Star Academy, "ce conte de fée moderne", et adorer les carottes râpées... Dix ans avant la présidence normale, ce coup de com' manque son but et lui vaut, aujourd'hui encore, de jolis sarcasmes.
Les parapluies de François. Le début de mandat de François Hollande a été ponctué de nombreux épisodes de commémorations "arrosées". Ainsi, sur l'île de Sein en août 2014 : Hollande, voulant se donner la stature d'un homme bravant l'adversité et les éléments, se tient stoïque, sous la pluie, refusant le parapluie mis à sa disposition. "Quand on est président de la république, on ne se protège pas.
" Certes, mais les journalistes et l'opinion retiendront l'image d'un pauvre homme trempé jusqu'à l'os, les lunettes embuées, plutôt que celle de sa bravoure. Giscard et son "au revoir" solennel et grotesque, après la défaite de 1981 ; Fleur Pellerin et sa (non) lecture du Prix Nobel Patrick Modiano ; Edith Cresson et sa vision éclairée des marchés financiers ("La bourse, j'en ai rien à cirer !")...
Tous ont péché par excès ou manque de communication. Ce livre recense une cinquantaine de "bourdes", racontées avec humour, et commentées par l'expert en communication politique, Alain Cayzac.