henri cartier bresson
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henri cartier-bresson : il a donné ses lettres de noblesse au reportage photographique.
jamais avant lui un sujet, qu'il relève de l'histoire ou de la vie quotidienne, n'avait été traité avec tant d'intelligence dans l'analyse, d'acuité dans la vision, d'équilibre dans la composition. cette constante harmonie entre la forme et le fond mais aussi la remarquable économie des moyens employés placent d'évidence henri cartier-bresson parmi les grands classiques de la photographie.
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Henri Cartier-Bresson : Images à la sauvette
Henri Cartier-Bresson
- Fondation Henri Cartier-Bresson
- 25 Mai 2024
- 9782959335105
Images à la Sauvette (The Decisive Moment dans sa version américaine) est l'un des plus grands livres de photographie jamais publiés. Il regroupe le travail photographique des vingt premières années de la carrière d'Henri Cartier-Bresson. Fruit des efforts réunis du photographe, du célèbre critique et éditeur d'art Tériade, et d'un peintre alors à l'apogée de sa carrière, Images à la Sauvette sort en 1952 chez Verve, avec une couverture originale de Matisse. La version américaine, publiée la même année par les éditeurs Simon and Schuster, allait imposer, sans le savoir, la formule d'« instant décisif ». L'ouvrage original, aujourd'hui épuisé, est devenu une pièce de collection. La Fondation Henri Cartier-Bresson a souhaité rendre de nouveau accessible ce livre de photographie historique dans un nouveau format. La nouvelle édition conserve l'ensemble des éléments présents dans l'original de 1952. Elle est augmentée d'une étude de Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson, des conditions de réalisation de l'ouvrage, de son succès critique ainsi que des enjeux derrière le choix du titre.
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Je tourne autour du sujet comme l'arbitre dans un match de boxe. Nous sommes passifs devant un monde qui bouge et notre unique moment de création est le 1/25 de seconde où l'on appuie sur le bouton, l'instant de bascule où le couperet tombe.
Henri Cartier-Bresson.
À la fin des années 1970, Henri Cartier-Bresson et son éditeur Robert Delpire décident de réaliser un livre qui reprendrait l'ensemble de sa carrière sous le titre Henri Cartier-Bresson Photographe.
Depuis sa première publication il y a plus de quarante ans, cet ouvrage a été traduit en sept langues, réédité onze fois et est considéré comme la référence incontournable du maître.
À travers ce corpus qui rassemble 155 images prises entre 1926 et 1978, celui que l'on a souvent appelé « l'oeil du siècle » nous présente sa vision intime d'un monde dont il a parcouru tous les paysages, rencontré tous les acteurs - artistes, écrivains, anonymes -, et dont il a immortalisé les événements historiques majeurs.
Cartier-Bresson considérait son appareil photo comme le prolongement de son oeil - ce qui souligne son talent inégalé à composer spontanément une image capable d'évoquer le mystère, l'humour et l'universalité des personnes et des moments capturés par son objectif.
Certaines de ses photographies, telle « Près de la gare Saint-Lazare », sont devenues des icônes, étudiées dans les lycées, et sont considérées comme des chefs-d'oeuvre de l'art du 20e siècle.
Avec une préface de l'écrivain et poète Yves Bonnefoy.
Tout son être le porte comme d'instinct aussi loin de soi et des rêveries que possible, au contact d'autrui, auprès des lieux et des choses les plus divers en quête de la surprise qui décentre, de l'émerveillement qui délivre.
Yves Bonnefoy -
Henri Cartier-Bresson : Chine - 1948-1949 / 1958
Henri Cartier-Bresson
- Delpire
- 10 Octobre 2019
- 9791095821168
À travers les abondantes archives de la Fondation HCB, ce livre retrace et analyse un des moments clés de la carrière d'Henri Cartier-Bresson, le séjour en Chine, de décembre 1948 à septembre 1949. Suite à une commande de Life magazine, et peu après la création de l'agence coopérative Magnum, HCB réalise ce voyage au moment de la transition entre le régime nationaliste de Chiang Kaï-shek et le régime communiste de Mao Zedong. Plus que des photographies dites « de reportage », les images qui en résultent, dont beaucoup sont restées parmi ses plus célèbres, témoignent d'événements marquants, de circonstances sociales et de modes de vie qui vont disparaître, et surtout retiennent l'attention par leurs qualités empathiques et poétiques. Marqué par le pays et sa culture, comme par les mutations politiques de l'époque, HCB retournera en Chine en 1958 et constatera les effets du changement de régime. Élargissant le propos du livre, ce second séjour vient ici compléter le premier, à la fois en résonance et en contraste. L'ouvrage - dont la sélection photographique a été réalisée en étroite collaboration avec la Fondation HCB par les auteurs, Michel Frizot et Ying-lung Su - analyse et organise un corpus photographique, documentaire et historique inédit, d'une ampleur exceptionnelle, grâce auquel on accède à la pratique, aux intentions et aux audaces d'une figure majeure de la photographie. Au moment et dans les circonstances qui vont faire de lui une référence et une célébrité du photo-reportage.
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Réédition d'un ouvrage paru en 1954, quasiment introuvable aujourd'hui. Le regard d'Henri Cartier-Bresson sur les danses sacrées, dans un Bali encore à peu près préservé du tourisme. Les photographies sont introduites par le texte d'Antonin Artaud Le Théâtre balinais et accompagnées de commentaires extraits des livres de Beryl de Zoete, devenus l'un et l'autre légendaires.
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Henri Cartier-Bresson a photographié au fil des cinquante dernières années quelques-unes des figures emblématiques du XX? siècle, de ces personnes qui, seules entre mille, verront leur image entrer dans l'histoire. L'album Tête à tête qui a accompagné une importante exposition présentée à la National Portrait Gallery de Londres, du 20 février au 7 juin 1998, reproduit une sélection éblouissante des portraits les plus inoubliables d'Henri Cartier-Bresson. On y voit les photographies de personnalités aussi diverses que Carl Jung, Marylin Monroe, Truman Capote, Pablo Picasso, Lucian Freud, Susan Sontag, Coco Chanel, Jean-Paul Sartre, Che Guevara et le Dalaï-Lama. À côté de ces gens célèbres, il y a aussi des portraits anonymes d'hommes et de femmes ordinaires, choisis pour leur caractère saisissant et insolite. Henri Cartier-Bresson a supervisé personnellement la mise en pages du livre, ainsi que l'ordre des photographies et leurs confrontations. Les images se répondent, faisant apparaître des correspondances entre les compositions, les gestes, les attitudes ou les expressions.
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Au printemps 1946, Henri Cartier-Bresson arrive aux États-Unis pour préparer son exposition au MoMA à New York. Il y restera dix-huit mois, il décide vite d'entamer un travail de longue haleine avec un écrivain pour publier un livre qui ne verra finalement pas le jour. Cette période est très importante pour le photographe : c'est à ce moment, l'après-guerre, qu'il choisit de ne pas devenir cinéaste et d'embrasser pleinement la photographie.
De son côté, Walker Evans a publié American Photographs en 1938, Let Us Now Praise Famous Men avec James Agee en 1941, et travaille à la réalisation de son projet Many Are Called, qui ne sera publié qu'en 1966. Walker Evans et Henri Cartier-Bresson appartiennent à la même génération, nourrie de voyages et de curiosité intellectuelle. Tous deux sont imprégnés par la littérature, la peinture et par une forme de critique sociale manifestée différemment : la frontalité et la distance d'Evans par rapport à son pays, face aux diagonales centrées sur l'humain du Français qui renifle (pour utiliser une de ses expressions) un territoire encore nouveau pour lui.
L'exposition et le livre montrent en parallèle les points de vue de Walker Evans et d'Henri Cartier-Bresson sur l'Amérique (1929-1947), l'occasion de confronter deux façons de voir, deux approches différentes de deux maîtres de la photographie qui partageaient une mutuelle estime.
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Un baiser en terrasse, les bouchers debout dès l'aube, des petites danseuses ou des manifestants escaladant la Bastille... Henri Cartier Bresson arpente le Paris des années 1950 et 1960, pour retranscrire ce qui fait la matière de la ville. Il nous plonge dans un Paris aujourd'hui disparu, capte ses habitants, avec humour et humanisme, mêle des moments historiques aux aspects plus pratiques du quotidien et témoigne de son oeil unique du mouvement de deux décennies.
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Un an dans la vie du plus célèbre photographe, Henri Cartier-Bresson. En 1934, à Mexico, Candelaria, Los Patos, le quartier des brigands et des prostitués puis à Juchitan.
En 1934, quand Henri Cartier-Bresson s'embarque vers le Mexique, c'est pour participer à une mission chargée de reconnaître le tracé de la route panaméricaine tout en menant un travail d'ethnographie. À peine arrivé, l'expédition se défait, faute d'argent, et Cartier-Bresson vit pendant plus d'un an une série d'aventures, d'abord à Mexico, à la Candelaria de Los Patos, le quartier le plus dangereux, celui des brigands et des prostituées, puis à Juchitan, petite ville à l'entrée du Chiapas, de temps à autre assiégée par des bandes de guérilleros. Ce sont ces lieux misérables et magnifiques, ces enfants, ces boutiques, ces pierres, ces cimetières, ces femmes qui sont le sujet de ces photographies. Elles ont été prises par un jeune homme de vingt-sept ans - avec son Leica acheté à Marseille deux ans auparavant - mais tout ce qui fera plus tard sa gloire est déjà là. On a dit que ces photographies appartiennent à sa période surréaliste. « En fait, la photographie surréaliste, je ne sais pas ce que c'est : pour moi le surréalisme, c'est avant tout la littérature. Mais pour la conception de l'existence, si le surréalisme c'est l'amour, la liberté, l'imagination, le pouvoir de l'inconscient, la révolte permanente, alors je n'ai jamais cessé d'être surréaliste. » Le Mexique tout entier est une immense blessure, un mur tatoué de mitraille, un nopal lardé de coups de couteau, un autel ruisselant de larmes dorées. Carlos Fuentes. Préface de Carlos Fuentes. -
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«À l'instar de certains personnages des plus beaux poèmes d'Apollinaire, Henri Cartier-Bresson, tout d'abord, est un passant voyant et inspiré, rapide en ses mouvements comme l'était Guillaume en ses mots, et, comme lui, ce dont il est avide est une véritable somme d'images révélatrices, capables de retourner comme une chaussette sale la banalité apparente de l'univers où nous sommes pour en découvrir et en faire apercevoir la réalité secrète [...] Dans le temps, c'est un demi-siècle de portraits qui dans ce nouveau Panthéon photographique s'échelonnent entre 1932 et 1982, avec une période d'activité nouvelle en 1984 et 1985» (A. Pieyre de Mandiargues).
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Regards sur le Japon : 100 photos pour la liberté de la presse
Werner Bischof, Henri Cartier-Bresson, Julie Glassberg, Gueorgui Pinkhassov, Nicolas Bouvier
- Reporters Sans Frontieres
- 6 Juin 2024
- 9782362200991
Une sélection de clichés pris au Japon, réalisés par des photographes tels que H. Cartier-Bresson, N. Bouvier, K. Domon, D. Moriyama ou C. Freger.
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« Il n'est pas plus exotique que l'Angleterre. », Henri Cartier- Bresson.
En 1962, Henri-Cartier Bresson accepte une commande photographique de la télévision britannique ITV/ABC afin de réaliser un documentaire sur le nord de l'Angleterre. Exhumé par la cinémathèque française quelque soixante ans plus tard, celui-ci n'avait été diffusé qu'une seule fois à l'époque. On y découvre des photographies inédites, brossant un portrait amusé de ces Anglais au travail et de leurs loisirs. En 1989, Martin Parr, photographe déjà reconnu bien que controversé pour ses photographies en couleur de la middle class britannique, notamment sur les plages du nord de l'Angleterre, présente sa candidature à l'agence coopérative Magnum, à laquelle Henri Cartier-Bresson s'oppose fermement. À plus de vingt ans d'écart, les visions de ces Anglais, capturées par les deux photographes, résonnent pourtant de façon troublante.
François Hébel revient dans un texte inédit sur cette « réconciliation » avec Henri Cartier-Bresson permise par l'image, ainsi que sur cette région géographique tant arpentée. Une nouveauté qui trouve pleinement sa place dans la collection Delpire Classiques. -
Magnum photos Tome 2 : Cartier-Bresson, Allemagne 1945
Jean-David Morvan, Séverine Tréfouël, Sylvain Savoia, Henri Cartier-Bresson
- Dupuis
- Aire Libre
- 17 Juin 2016
- 9782800163338
1945. Les Alliés marchent sur les camps et le monde découvre l'horreur nazie. À Dessau, en Allemagne, une rescapée reconnaît sa délatrice et la gifle. Henri Cartier-Bresson, alors sur place, capture ce geste dans une image qui deviendra emblématique.
Avant d'accompagner les Américains dans la Libération, puis, plus tard, de cofonder l'agence Magnum, Henri Cartier-Bresson était déjà un photoreporter majeur du XXe siècle. Fait prisonnier en 1940, il parviendra à s'échapper en 1943 et reviendra témoigner en images avec une précision du geste, une science du moment, un talent du cadrage qui feront de lui, selon les mots de Pierre Assouline, "L'oeil du siècle".
Tout à la fois roman graphique et biographie, Henri Cartier-Bresson, Allemagne 1945 raconte "l'homme libre", profondément humaniste, qu'était Cartier-Bresson. L'ouvrage est accompagné d'un portfolio et d'un dossier documentaire rédigé par Thomas Todd, spécialiste de l'oeuvre du photographe, sous l'égide de la fondation Cartier-Bresson.
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Henri Cartier-Bresson est fait prisonnier par les allemands en 1940, après deux tentatives infructueuses, il parvient à s'échapper en février 1943. Pendant ce temps là, le MoMA de New-York, pensant que le photographe avait disparu, commençait à préparer une exposition " posthume " de son travail. Quand il réapparut, il fut enchanté d'apprendre que cette exposition aurait lieu, bien qu'il fût toujours vivant. HCB décida de revoir toute son oeuvre et de sélectionner lui-même tout ce qui " tenait ". Il sélectionna et tira plus de 300 images souvent inédites à l'époque puis embarqua pour New York en avril 1946, les tirages dans sa valise. A son arrivée, il acheta un grand album - un " scrap book " - dans lequel il colla toutes les images avant de les montrer au MoMA. L'exposition fut inaugurée le 4 février 1947, juste avant la création de Magnum.
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Seul photographe témoin de la Révolution chinoise de 1949, Henri Cartier-Bresson en rapporta ce journal de bord de onze mois, reportage d'une inestimable valeur.
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L'imaginaire d'après nature
Henri Cartier-Bresson, Martine Franck
- Fata Morgana
- 1 Janvier 1996
- 9782851944238
Par l'un des plus grands reporter et photographe de ce siècle, ce livre rassemble des réflexions sur son art, des souvenirs de voyage (en Chine, URSS, Cuba...) ou évoque ses amis artistes, écrivains et photographes (Giacometti, Breton, Jean Renoir, Doisneau, Cana...). C'est toujours un art bref, une improvisation réussie grâce à ce sens de l'instant décisif, aussi saisissant dans l'écriture que dans la photographie.
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Mexique 1932-1934
Henri Cartier-Bresson, Paul Strand, Clément Chéroux
- Steidl
- 2 Février 2012
- 9783869304229