Dans le volume phare de sa série épique "The Human Clay", Lee Friedlander a créé une ode aux travailleurs. Tirées de ses archives incomparables, des photographies d'individus travaillant dans la rue et sur scène, ainsi que sur le terrain, dans des usines et des bureaux éclairés au néon. Les artistes, les vendeurs et les athlètes sont observés à la fois en action et au repos par l'oeil étrange de Friedlander. Les chanteurs d'opéra sont pris en pleine action, les mannequins se préparent dans les coulisses, les mécaniciens bricolent et les télévendeurs s'affairent. S'étendant sur six décennies, cette compilation humanisante comprend plus de 250 photographies, dont beaucoup apparaissent ici pour la première fois.
The saturation of our social landscape by photographs and photographers is apparent from any public point of view. Photography is arguably the most democratic of mediums, even more accessible today across culture and class than language. In some regards, this has been Lee Friedlanders most enduring subjectthe way that average citizens interact with the world by making pictures of it, as well as how those pictures and the pictures constructed for advertising or political purposes define the public space.In Lee Friedlander: The Peoples Pictures we see photographs spanning six decades, most of the geographic United States and parts of Western Europe and Asia. These pictures are uniquely Friedlander photographs: as much about whats in front of the camera as they are about the photographers lifelong redefining of the medium. Like his exploration of words, letters and numbers in the social landscape, these photographs of photographys street presence seem inevitable to Friedlanders vast visual orchestration of what our society looks like. But make no mistake, Friedlanders photographs are not objective documents, they are intentional, authored, playful, intelligent creations made through his unprecedented collaboration with time and place.Lee Friedlander (born 1934) has published more than 50 monographs since 1969, and has exhibited extensively around the world for the past five decades, including a major retrospective at the Museum of Modern Art, New York, in 2005. Friedlander lives in New York.
Ce catalogue accompagne une exposition à la Fundacion Mapfre (30 septembre 2020 - 10 janvier 2021). Lee Friedlander y présente son travail réalisé après son exposition au MoMA en 2005. Dans une édition conçue par Lee Friedlander et son épouse Maria, l'ouvrage rassemble 350 images de l'un des photographes les plus influents de notre temps et l'un des maîtres de la photographie aux États-Unis du XXe siècle. Depuis les années 1960, Friedlander est un chroniqueur infatigable de son propre monde et de son environnement. Ses photographies révèlent à la fois les aspects communs et inattendus de la vie quotidienne.
Pour la série Mannequin, Lee Friedlander est retourné à l'appareil photo portable de 35 mm qu'il avait utilisé au cours des premières décennies de sa carrière. Pendant trois ans, Friedlander a parcouru les trottoirs de New York, Los Angeles et San Francisco, se concentrant sur les vitrines de magasins et les reflets du marketing, de la mode et de la consommation de son époque, tout en rappelant les photographies surréalistes de fenêtres parisiennes faites par Atget avant lui.
Dans cette série photographique, Lee Friedlander rend hommage à la camionnette, un mode de transport typiquement américain. Sans fioritures dans la forme comme dans la fonction, les camionnettes sont depuis longtemps le véhicule de choix des agriculteurs et des commerçants. Le photographe, dans son idiome plein d'esprit, a observé cet objet le plus utilitaire et le plus personnel dans son cadre d'origine : le bricolage cacophonique qui est le paysage social américain.
Connu pour ses autoportraits peu conventionnels, Lee Friedlander donne ici à voir un autre aspect de son travail, celui des ombres. The Shadow Knows fait référence à une émission de radio des années 30 qui se terminait par la phrase: «Qui sait quel mal se cache dans les coeurs des hommes? L'ombre sait. » Parfois, l'ombre de Friedlander est présentée comme inquiétante - imposée à une autre personne,évoquant le désir ou la possession. D'autres fois, elle est ludique, drapée sur un cactus ou un tas de roches, transformant le photographe en personnage de dessin animé avec des parties du corps exagérées. Et parfois, il fait simplement partie d'une scène, dans laquelle on distingue l'appareil photo tenu à son oeil.
Ce volume présente 155 photographies couvrant 60 ans d'exploration par l'artiste de l'environnement bâti dans le paysage social américain. Collectivement, ces photographies s'ajoutent à l'une des explorations visuelles les plus vastes et les plus nuancées de l'Amérique, et, individuellement, elles sont remplies du genre d'humour intellectuel et d'observation pour lesquels Friedlander est devenu célèbre.
Le photographe Lee Friedlander a travaillé pendant plus de cinquante ans sur les symboles et les signes inscrits dans le paysage américain : des affiches publicitaires aux devantures de magasins en passant par les panneaux d?affichage, il a su devenir témoin, toujours avec humour, des désirs et des trajectoires de sa propre société. Cet ouvrage, publié à l?occasion de son exposition à la Fraenkel Gallery de San Francisco, présente plus de 144 photographies réalisées à New-York et plus généralement aux Etats Unis, avec des autoportraits, des photographies de rue et des séries célèbres telles que The American Monument et America by Car.
Lee Friedlander est célèbre pour sa capacité à tourner des éléments disparates de la vie quotidienne en images d'une grande complexité. Les clôtures grillagées font partie de ces matériaux, qui, en plus de délimiter l'espace, deviennent dans ses photographies en noir et blanc des éléments d'ombre et de lumière et d'ambigüité pour l'oeil du spectateur, jusqu'à semer le trouble dans notre regard.
Dans sa sélection de 70 photographies de Lee Friedlander, le célèbre cinéaste Joel Coen se concentre sur le sens d'étrangéité dans la composition de Friedlander, dans lequel les images sont décalées et visuellement denses, coupées en deux et sculptées par des panneaux d'arrêt et des poteaux électriques, des vitrines et des reflets de magasins, des portes de voiture et des pare-brises ou des ombres et des arbres. Présentant un travail s'étendant sur plus de 60 ans, le livre comprend des sélections de certaines des séries les plus célèbres de Friedlander, notamment The American Monument, America by Car, The Little Screens et d'autres, abordées pour établir des liens entre la forme et la composition. Avec une postface de l'acteur Frances McDormand.
Publié à l'origine en 1970 et devenu un objet de collection, ce très beau livre réédité ici donne une bonne idée de l'attitude de Lee Friedlander face à son environnement. En 192 images de format carré prises sur 15 ans, le célèbre photographe documente le banal pour rendre compte de l'Amérique de l'époque par son architecture familière.
Un portrait intimiste du sculpteur américain d'origine turque Raul Hague, par son ami photographe Lee Friedlander. Avec une postface de Maria Friedlander.
On May 17, 1957, through the generosity of Bayard Rustin, Lee Friedlander was given full access to photograph the participants of the Prayer Pilgrimage for Freedom in Washington, D.C. This extraordinary event, organized by Mr. Rustin, as well as A. Philip Randolph, Roy Wilkins and Dr. Martin Luther King, Jr., brought together many of the great thinkers and leaders of the period, and was a pivotal moment in the Civil Rights Movement.
Friedlander's photographs depict the famous individuals at the event?Mahalia Jackson, Ruby Dee and Harry Belafonte, among many other luminaries of the African-American community?but they also pay particular attention to the 25,000 men, women and children who gathered to give voice and energy to the ideas embattled by the movement.
The 58 previously unpublished photographs gathered here are among Friedlander's earliest work. Also included in this publication is the typescript of Martin Luther King, Jr.'s "Give Us the Ballot" speech and additional ephemera from the march produced in facsimile.
