Arts et spectacles
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"Je suis né aux approches de ces temps d'innocence où un ministre ne volait pas plus de cent mille francs : encore s'y mettaient-ils à deux, comme pour se faire mieux prendre, et, plus étrange encore condamner. Les moeurs étaient douces, les coeurs simples."
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Un couple, homme et femme - de n'importe quel étiage social -, vient voir ses épreuves d'essai.
Neuf fois, j'allais dire onze fois sur dix, vous constaterez que la femme s'absorbe sur les portraits du mari pendant que le mari, non moins hypnotisé mais sur sa propre image, semble à cent lieues de seulement penser à l'image de sa moitié.
[ . ] si bonne est l'opinion de chacun sur ses mérites physiques que la première impression de tout modèle devant les épreuves de son portrait est presque inévitablement désappointement et recul.
[ . ] quelques-uns ont l'hypocrite pudeur de dissimuler le coup sous une indifférente apparence, mais n'en croyez rien. ils étaient entrés défiants, hargneux dès la porte et beaucoup sortiront furibonds.
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Nadar jury au Salon de 1857 : 1000 comptes rendus, 150 dessins (Éd.1857)
Nadar
- Hachette Bnf
- 1 Mai 2012
- 9782012590243
Nadar jury au Salon de 1857 : 1000 comptes rendus, 150 dessins
Date de l'édition originale : 1857
Sujet de l'ouvrage : Salon (1857 ; Paris)
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr -
Mémoires du Géant : à terre & en l'air / par Nadar ; avec une introduction par M. Babinet,...
Date de l'édition originale : 1864
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr -
Dialogue photographique sur la route de la soie
Paul Nadar, Payram, Michel Poivert, Mathilde Falguiere
- Le Bec En L'Air
- 25 Novembre 2021
- 9782367441580
En 1890 Paul Nadar entreprend un voyage vers l'Asie centrale en suivant la Route de la soie. Il en rapporte une impressionnante série de photographies témoignant de la modernité soviétique en marche, réalisées avec les premiers films gélatine Kodak.
Un siècle plus tard, Payram emprunte la même route.
Photographiant à la chambre avec les ultimes films Kodak grand format, il capte le quotidien des ex-pays d'URSS en pleine réappropriation de leur histoire.
Ce livre met en dialogue leurs images en interrogeant la place de la photographie dans le champ mémoriel et sa capacité à se saisir de l'histoire. L'originalité de sa forme - deux livres superposés assemblés et reliés - ajoute un écho supplémentaire à ces deux récits ambitieux qu'analyse l'historien de la photographie Michel Poivert.
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Histoires buissonnieres
Félix Nadar
- Marguerite Waknine
- Les Cahiers De Curiosites
- 18 Octobre 2019
- 9791094565513
Nadar (ou Félix Tournachon pour l'état-civil : 1820-1910) est sans doute pour le grand public l'homme d'une seule activité : la photographie. Voilà qui s'appelle oublier ou bien méconnaître l'énergie de l'énergumène. Nadar est en effet l'être aux multiples passions :
Médecine, journalisme, illustration, caricature, photographie, navigation aérienne et littérature. Autrement dit, Nadar est l'homme de son siècle, d'une époque qui se dit et se veut celle du progrés, entendu du point de vue de la technique et de l'invention.
Il s'agit d'aller de l'avant, d'expérimenter. Les maîtres mots ? Conquête, entrain.
Nadar est de ce mouvement, fondamentalement. C'est pour quoi Nadar sera tour à tour journaliste, hommes de lettres, caricaturiste, photographe, aérostier. Entre autres, oserait-on ajouter. Et quels que soient les moyens mis en oeuvre, ils sont tous au service d'un projet : la constitution d'une belle et grande époque. Toutefois, parmi tous ces aspects, le plus occulté est sans doute celui du Nadar homme de lettres, alors que la vie l'avait prédestiné très certainement à la petite affaire, quand on sait que son père tenait commerce de librairie. Et comment oublier également tous ces écrivains dont les portraits photographiques parsèment la colossale collection de clichés réalisés par Nadar ? À cet égard encore, il n'est pas non plus dénué d'intérêt de relever quelquesuns des dédicataires des textes de Nadar : Charles Baudelaire, Élisée Reclus, Alexandre Dumas, Gérard de Nerval ou Victor Hugo, pour ne citer que ces cinq-là. Oui, Nadar est au coeur de la littérature de son siècle et n'aura pas, jamais, lui-même, cessé d'écrire, fictions comme essais. Tous ces textes rédigés au fil des années et livrés aux revues et gazettes se verront régulièrement rassemblés pour devenir la matière de volumes, comme L'Hôtellerie des coquecigrues, Le miroir aux alouettes ou Sous l'incendie. Et surtout, en 1877, ces Histoires buissonnières, cet ensemble étonnant de proses courtes, délicates et profondes, que Mallarmé considérait alors comme faisant partie des plus beaux poèmes en prose depuis Baudelaire.
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Nadar est l'un des plus grands photographes de l'histoire. On connaît le portraitiste génial mais on ne doit pas oublier qu'il a été le premier à réaliser des photographies aériennes et souterraines. Il est l'une des figures majeures de son temps dont il a été l'un des principaux caricaturistes. Journaliste et mémorialiste, ses écrits restent essentiels pour connaître et comprendre la vie intellectuelle, artistique et culturelle de la France entre le règne de Louis Philippe et la présidence de Fallières.
Il a été proche de George Sand et de Victor Hugo, ami de Baudelaire, de Gautier, de Daudet mais aussi de Daumier, Doré et Manet... Généreux, aventureux; exigeant, infatigable, travailleur, il est un bel exemplaire d'humanité. Mémoire d'un Géant contient plus de cent cinquante photographies dont beaucoup sont inconnues et un très grand nombre de textes oubliés.
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De la réalité à la fiction, cet ouvrage propose une promenade sentimentale et vivante à travers la galerie de portraits des célébrités qui ont, directement ou indirectement, inspiré les personnages de À la recherche du temps perdu : aristocrates, bourgeois, artistes, cocottes, actrices, tous étaient des familiers de Marcel Proust. au total 120 portraits - dont 40 totalement inédits reproduits à partir des plaques originales tirées des archives du photographe Paul Nadar.
Trois textes apportent un éclairage nouveau sur l'oeuvre de l'écrivain, du photographe et de leurs modèles : une réflexion sur le rôle de ces photos dans notre mémoire de lecteur, une analyse du lien entre Proust et ses personnages à clefs, enfin une mise au point sur le principe de la retouche des photographies par Paul Nadar, qui permettait aux modèles d'espérer tendre vers l'idéal...
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Correspondance Tome 1 ; 1820-1851
André Rouille, Nadar
- Jacqueline Chambon
- 7 Octobre 1998
- 9782877111928
Quatrième de couverture La grande silhouette de Nadar domine l'aventure de la " vie moderne ". Moderne, sa correspondance l'est par son contenu, ses thèmes et ses acteurs. Elle l'est aussi par sa facture. Moderne, elle l'est parce que Nadar, engagé dans la presse, le roman-feuilleton, la caricature, la photographie, et même la navigation aérienne, a été l'un des grands acteurs de l'épopée de la communication. Cette correspondance se situe en fait entre la naissance de la grande presse et celle du téléphone. Le premier volume est celui des années d'apprentissage. Nadar débute dans la petite presse, en pleine bohème. Il noue là de solides amitiés avec Baudelaire, Banville, Asselineau, Labiche, Murger ; avec des éditeurs comme Hetzel ; des journalistes, Philipon, Commerson, Balathier de Bragelonne ; des artistes, Gavarni ou Guys ; mais aussi avec Millaud et Solar, futurs banquiers. En 1848 débute l'engagement de Nadar dans le combat républicain contre Louis-Napoléon, avec l'arme de la caricature à La Revue comique, Le Journal pour rire, Le Tintamarre, etc. De la bohème au combat démocratique, du roman feuilleton à la caricature politique : un itinéraire qui bifurquera avec le coup d'Etat du 2 décembre. Le second volume (1852-1955) suivra Nadar jusqu'au Panthéon et son entrée en photographie.
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L'image la plus connue de Victor Hugo est certainement celle du patriarche à la barbe blanche photographié par Félix Nadar, qui a voué un véritable culte à l'écrivain dès les années 1850. Or, dans son atelier sont venues poser toutes les célébrités des lettres, des arts et du monde politique, dont beaucoup ont joué un rôle important dans la vie d'Hugo: éditeurs, journalistes, députés....
Cet ouvrage illustre un demi-siècle de rencontres autour de Victor Hugo grâce à quelque 200 portraits photographiques et caricatures de Félix Nadar ou de son fils Paul. Il fait ainsi revivre tout un contexte d'échanges entre le grand homme et ses contemporains - échanges amicaux, admiratifs ou au contraire virulents et hostiles, mais jamais indifférents.
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Après avoir expérimenté la photographie aérienne, Nadar s'intéresse à la photographie souterraine. Il dépose un brevet de photographie à la lumière artificielle en février 1861.
Pour faire connaître son invention, il photographie pendant trois mois les sous-sols de Paris, les Catacombes et les égouts, grâce à un puissant dispositif d'éclairage artificiel. Il n'y avait alors que quatre jours par an de visite des Catacombes.
Il raconte la visite des Catacombes dans un texte paru en 1867, qu'il reprendra dans une nouvelle version augmentée en 1899 dans son autobiographie, Quand j'étais photographe : « Quatre fois l'an, Madame, sur le coup de midi, il peut vous arriver d'assister à un rendez-vous assez étrange, pris souvent plusieurs mois à l'avance, entre quatre à cinq cents personnes qui ne se connaissent pas... » C'est la version du texte de 1899 qui est publiée ici, illustrée par une trentaine de ses photographies.
Les Catacombes : plus de 350 000 visiteurs par an.
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