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Pour sa douzième livraison, la revue Initiales se met dans les pas du passeur Sylvère Lotringer qui, dans les années 1970, importa aux États-Unis la French Theory.
Enseignant, à l'époque, à l'Université de Columbia (NY) avant de rejoindre la Côte Ouest, il introduit les écrits de Gilles Deleuze et Félix Guattari, Michel Foucault, Jean Baudrillard ou Paul Virilio qui vont être les instruments théoriques indispensables du développement des Cultural Studies, études post-coloniales, études de genre et de l'ensemble de la théorie critique à partir des années 1980. Il crée dans la foulée la revue, puis la maison d'édition Semiotext(e) qui s'attaque à tous les sujets de société, avec pour axe une analyse radicale du capitalisme, des dispositifs de pouvoir et d'aliénation et une liberté de ton à toutes épreuves.
C'est cette histoire de transmutation, de la France aux États-Unis, des bancs de l'université à la contre-culture jusqu'à une forme de propagation dans la culture générale, qui est racontée dans ce numéro d'Initiales, qui fait également la part belle à une génération d'écrivaines américaines (publiée dans la collection Native Agent lorsque Chris Kraus rejoint l'équipe de Semiotext(e).
Conçu par un comité éditorial composé d'étudiant(e)s, artistes, théoriciens et graphistes dans une logique collective affirmée, ce numéro coordonné par François Aubart et François Piron réunit entre autres des contributions de Jason Demers, Chris Kraus, Eileen Myles, Cheapest University, Benjamin Thorel ou François Piron. Il comprend également un entretien fleuve avec Sylvère Lotringer ainsi que de nombreux portfolios.
Deux fois par an, Initiales, revue produite et éditée par l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) de Lyon, esquisse les contours d'une galerie de « portraits en creux » en s'organisant autour de « figures-source », existantes ou fictives. Des figures d'artistes, philosophes, écrivains, architectes ou cinéastes dont le dénominateur commun est qu'elles ont « fait école » dans leur discipline et au-delà, dans les champs qu'elles ont investis ou traversés. L'oeuvre, la pensée mais plus encore les méthodes déployées, les pistes explorées (et parfois avortées) ou les réseaux créés par cette figure de référence servent de sous-texte ou de script à chacune des livraisons.
Réunissant, à partir d'une même figure, une série de contributions centrifuges, Initiales met ainsi en jeu un usage de la source et une expérience du temps qui ne sont ni ceux de l'historien ni ceux du scientifique, mais qui sont à l'oeuvre dans le travail de l'art et qui sont au coeur de la réflexion menée depuis 2004 par le groupe de recherche ACTH (Art contemporain et temps de l'histoire) de l'ENSBA Lyon.
Revue de recherche et de création, Initiales fait le pari qu'une école d'art est aujourd'hui l'un des lieux les plus aptes à produire et organiser des formes et des pensées nouvelles, susceptibles de venir nourrir le débat et élargir le champ de l'art et de la pensée. A cet égard, c'est une revue d'école, mais dans l'exacte mesure où l'école est un lieu de passage, de rencontre et de collaboration avec de multiples acteurs qui lui sont aussi extérieurs. Initiales rejoue ainsi en son sein l'hospitalité essentielle et féconde des écoles d'art et s'adresse aussi bien au champ de l'art contemporain et de la création d'aujourd'hui qu'au monde de l'enseignement et de la recherche - et plus largement à toute personne curieuse des opérations à l'oeuvre dans la création, la pensée et la culture.
Directeur de la publication et de la rédaction : Emmanuel Tibloux ; rédactrice en chef : Claire Moulène.
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Initiales n.6 : initiales J.C.A. (Jean-Christophe Averty)
Initiales
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- 29 Juillet 2015
- 9782915213256
Conçue comme une monographie augmentée, le sixième numéro de la revue d'art et de recherche « rétro-prospective » fait un pas de côté dans la culture populaire en empruntant les initiales de Jean-Christophe Averty, dont les productions télévisuelles dans les années 1960 et 1970 en font aujourd'hui un précurseur de l'art vidéo en France, et donne la parole à des artistes et théoriciens d'aujourd'hui qui sont allés débusquer dans notre société contemporaine les signes d'un bégaiement avertyen.
« Un homme averty en vaut deux ». Jamais avare d'un bon mot, celui qui révolutionna la télévision française dans les années 1960 et 1970 est aujourd'hui au coeur du dispositif de la revue Initiales. Avec ce sixième numéro, Initiales JCA (Jean-Christophe Averty) fait un pas de côté dans la culture populaire et dresse, par la bande, le portrait d'un homme averti qui revisita la littérature d'avant-garde dans ses nombreuses et géniales adaptations de Jarry, Roussel ou Tzara, à mi-chemin entre le cinéma et le théâtre ; déringardisa la variété, mis les pieds dans le plat d'une France gaulliste et timorée, et fut pionnier en matière de trucages et autres illusions technologiques, qui inspirèrent dans la foulée nombre d'artistes contemporains adeptes des fonds d'incrustation et autres montages visuels.
Conçu comme une monographie augmentée, ce numéro s'attache à décrypter les ressorts à l'oeuvre dans les « mises en page » télévisuelles d'un Averty tantôt éditeur (de la modernité), trublion (politique, quand il fit équipe avec la bande d'Hara-Kiri) ou typographe (érudit, qui fit de ses prologues et génériques des manifestes en soi). Il donne aussi la parole à des artistes et théoriciens d'aujourd'hui qui sont allés débusquer dans le collage numérique, le mauvais esprit du Net et les citations érudites d'une modernité qui n'en finit plus de se retourner sur elle-même, les signes d'un bégaiement avertyen dans notre société contemporaine.
Deux fois par ans, Initiales, revue produite et éditée par l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) de Lyon, esquisse les contours d'une galerie de « portraits en creux » en s'organisant autour de « figures-source », existantes ou fictives. Des figures d'artistes, philosophes, écrivains, architectes ou cinéastes dont le dénominateur commun est qu'elles ont « fait école » dans leur discipline et au-delà, dans les champs qu'elles ont investis ou traversés. L'oeuvre, la pensée mais plus encore les méthodes déployées, les pistes explorées (et parfois avortées) ou les réseaux créés par cette figure de référence servent de sous-texte ou de script à chacune des livraisons.
Réunissant, à partir d'une même figure, une série de contributions centrifuges, Initiales met ainsi en jeu un usage de la source et une expérience du temps qui ne sont ni ceux de l'historien ni ceux du scientifique, mais qui sont à l'oeuvre dans le travail de l'art et qui sont au coeur de la réflexion menée depuis 2004 par le groupe de recherche ACTH (Art contemporain et temps de l'histoire) de l'ENSBA Lyon.
Revue de recherche et de création, Initiales fait le pari qu'une école d'art est aujourd'hui l'un des lieux les plus aptes à produire et organiser des formes et des pensées nouvelles, susceptibles de venir nourrir le débat et élargir le champ de l'art et de la pensée. A cet égard, c'est une revue d'école, mais dans l'exacte mesure où l'école est un lieu de passage, de rencontre et de collaboration avec de multiples acteurs qui lui sont aussi extérieurs. Initiales rejoue ainsi en son sein l'hospitalité essentielle et féconde des écoles d'art et s'adresse aussi bien au champ de l'art contemporain et de la création d'aujourd'hui qu'au monde de l'enseignement et de la recherche - et plus largement à toute personne curieuse des opérations à l'oeuvre dans la création, la pensée et la culture.
Directeur de la publication et de la rédaction : Emmanuel Tibloux ; rédactrice en chef : Claire Moulène.
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Initiales n.7 : initiales P.P.P. (Pier Paolo Pasolini)
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- 11 Avril 2016
- 9782915213263
Publiée en langue anglaise et chinoise, une version actualisée de l'ouvrage Drawings & Models - 1945-2010 (épuisé), la compilation chronologique des travaux formels de Yona Friedman depuis 1945 (plus de 3000 plans, schémas, dessins, maquettes, photomontages, peintures murales, installations, etc., annotés par l'architecte).
La diversité des projets, des concepts, des utopies réalisables et des inventions futuristes documentés dans cet ouvrage monumental permet d'appréhender l'ensemble de l'oeuvre de Friedman dans ses multiples dimensions (urbaine, économique, écologique, culturelle, sociale et politique), des dômes en bambou en auto-construction en Inde aux projets d'agrandissement du Centre Pompidou, en passant par les structures lamellaires ou protéiniques, les architecture amorphes et mobiles, la « Ville spatiale » intégrant une activité agricole, la tour en spirale, le tapis urbain et la chaise à anneaux, le pont-jardin et la ville-pont, une cité imaginaire en Arctique, le musée sans portes, le projet de métro européen...
La première chronologie des travaux formels de Yona Friedman a été publiée à Rotterdam en 1999. Ce nouveau livre reprend le même principe en augmentant et compilant, depuis 1945 jusqu'à aujourd'hui, l'ensemble de ses travaux. L'accent a été volontairement mis sur la qualité architecturale et les solutions constructives que Yona Friedman propose depuis plus de soixante ans. Au total, près de 3000 images, souvent inédites, viennent renforcer son rôle important en tant qu'architecte urbaniste.
Tout a été généreusement pensé et détaillé pour l'homme, de son habitat à sa vie en groupe, de l'économie à l'écologie, du social au politique, au travers de plans, schémas, dessins, maquettes, collages, installations...
Tous les documents proviennent des archives de Yona Friedman.
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Initiales n° 2 dresse le portrait en creux du peintre et vidéaste pop / conceptuel John Baldessari. Agrémenté de nombreuses contributions d'artistes, mais aussi d'écrivains, de critiques d'art et de chercheurs, la revue de l'ENSBA Lyon se penche, entre autres, sur la généalogie dans laquelle s'inscrit cet artiste culte de la scène californienne.
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Initiales n.5 : initiales A.F. (Andrea Fraser)
Initiales
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- 17 Mars 2015
- 9782915213249
Le cinquième numéro de la revue d'art et de recherche « rétro-prospective » est consacré à l'artiste et performeuse Andrea Fraser, figure clé de l'art des années 1990 et 2000 et du courant de la « critique institutionnelle » (une monographie complétée par une grande enquête sur l'espace critique réalisée auprès d'une cinquantaine d'artistes, critiques et philosophes internationaux).
Très influencée par la pensée de Pierre Bourdieu (qui signa la préface de son anthologie de textes) et porte-parole d'une critique institutionnelle « deuxième génération », qui après les travaux menés par Daniel Buren, Hans Haacke ou Michael Asher, a élargi la réflexion à d'autres espaces et acteurs institutionnels, ainsi qu'à des méthodologies empruntées à d'autres champs, Andrea Fraser fait partie de ceux qui, au tournant des années 2000, s'est interrogée sur la réconciliation entre la question des affects, du sujet, et celle de l'institution.
Cette question centrale dans le travail de Fraser s'incarne chez elle, dans les changements d'identité et les attributs dont elle se pare : costume strict et « genré » de médiatrice de musée (Museum Highlights, 1989) ; tenue d'Eve quand elle se vend, littéralement, à son collectionneur (Untitled, 2003) ; visage nu et en pleurs quand ce sont ses affects d'artiste qu'elle met en pâture chez son psychanalyste (Projection, 2008). A travers ses textes et performances, Andrea Fraser décortique les mécanismes à l'oeuvre dans le champ de l'art, son contexte économique, social et politique pour mieux en révéler les ressorts cachés.
Une grande enquête consacrée à l'actualité et aux nouvelles formes de l'espace critique réalisée auprès d'une cinquantaine d'artistes, critiques et philosophes internationaux vient compléter cette monographie augmentée dédiée à Andrea Fraser.
Deux fois par ans, Initiales, revue produite et éditée par l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) de Lyon, esquisse les contours d'une galerie de « portraits en creux » en s'organisant autour de « figures-source », existantes ou fictives. Des figures d'artistes, philosophes, écrivains, architectes ou cinéastes dont le dénominateur commun est qu'elles ont « fait école » dans leur discipline et au-delà, dans les champs qu'elles ont investis ou traversés. L'oeuvre, la pensée mais plus encore les méthodes déployées, les pistes explorées (et parfois avortées) ou les réseaux créés par cette figure de référence servent de sous-texte ou de script à chacune des livraisons.
Réunissant, à partir d'une même figure, une série de contributions centrifuges, Initiales met ainsi en jeu un usage de la source et une expérience du temps qui ne sont ni ceux de l'historien ni ceux du scientifique, mais qui sont à l'oeuvre dans le travail de l'art et qui sont au coeur de la réflexion menée depuis 2004 par le groupe de recherche ACTH (Art contemporain et temps de l'histoire) de l'ENSBA Lyon.
Revue de recherche et de création, Initiales fait le pari qu'une école d'art est aujourd'hui l'un des lieux les plus aptes à produire et organiser des formes et des pensées nouvelles, susceptibles de venir nourrir le débat et élargir le champ de l'art et de la pensée. A cet égard, c'est une revue d'école, mais dans l'exacte mesure où l'école est un lieu de passage, de rencontre et de collaboration avec de multiples acteurs qui lui sont aussi extérieurs. Organisée, à la façon d'une ellipse, autour de deux centres, un comité de rédaction interne à l'école et un comité de lecture qui lui est extérieur, Initiales rejoue en son sein l'hospitalité essentielle et féconde des écoles d'art et s'adresse aussi bien au champ de l'art contemporain et de la création d'aujourd'hui qu'au monde de l'enseignement et de la recherche - et plus largement à toute personne curieuse des opérations à l'oeuvre dans la création, la pensée et la culture.
Directeur de la publication et de la rédaction : Emmanuel Tibloux ; rédactrice en chef : Claire Moulène.
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Le treizième numéro d'Initiales est consacré à Joséphine Baker, personnage éminemment romanesque qui traversa le XXe siècle et les continents et qui permet aujourd'hui de réinterroger les notions d'identité et de représentativité qui occupent notre monde contemporain.
Le pari d'Initiales, revue d'art et de recherche éditée par l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon consiste à s'adosser à des figures pivots qui sont tout à la fois l'incarnation d'un moment, d'un courant ou d'un style, tout étant parfaitement éclairantes sur l'époque qui est la nôtre.
Joséphine Baker, sans doute plus encore que tous les visages qui ont habité les précédents numéros, est l'incarnation parfaite de ce don d'ubiquité. Sa silhouette, son allure, ses frasques et ses stratégies de diversion ont marqué à jamais l'imaginaire collectif de la modernité. Personnage éminemment romanesque qui traversa le XXe siècle et les continents, elle est aussi, aujourd'hui, une voix et un masque d'une efficacité redoutable pour se fondre dans les questions d'identité et de représentativité qui occupent notre monde contemporain.
Conçu en collaboration avec Marie Canet, professeur à l'Ensba Lyon, historienne de l'art et commissaire indépendante, ce treizième numéro d'Initiales réunit des contributions d'Anne Dressen, Marc Plas, Sophie Orlando ou Elvan Zabunyan ; des entretiens avec Paul Maheke, Cheryl Ann Boden, Lala ou Arthur Jafa et des portfolios signés Julien Creuzet, Kara Walker, Ja'Tovia Gary ou Melissa Airaudi.
Deux fois par an, Initiales, revue produite et éditée par l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) de Lyon, esquisse les contours d'une galerie de « portraits en creux » en s'organisant autour de « figures-source », existantes ou fictives. Des figures d'artistes, philosophes, écrivains, architectes ou cinéastes dont le dénominateur commun est qu'elles ont « fait école » dans leur discipline et au-delà, dans les champs qu'elles ont investis ou traversés. L'oeuvre, la pensée mais plus encore les méthodes déployées, les pistes explorées (et parfois avortées) ou les réseaux créés par cette figure de référence servent de sous-texte ou de script à chacune des livraisons.
Réunissant, à partir d'une même figure, une série de contributions centrifuges, Initiales met ainsi en jeu un usage de la source et une expérience du temps qui ne sont ni ceux de l'historien ni ceux du scientifique, mais qui sont à l'oeuvre dans le travail de l'art et qui sont au coeur de la réflexion menée depuis 2004 par le groupe de recherche ACTH (Art contemporain et temps de l'histoire) de l'ENSBA Lyon.
Revue de recherche et de création, Initiales fait le pari qu'une école d'art est aujourd'hui l'un des lieux les plus aptes à produire et organiser des formes et des pensées nouvelles, susceptibles de venir nourrir le débat et élargir le champ de l'art et de la pensée. A cet égard, c'est une revue d'école, mais dans l'exacte mesure où l'école est un lieu de passage, de rencontre et de collaboration avec de multiples acteurs qui lui sont aussi extérieurs. Initiales rejoue ainsi en son sein l'hospitalité essentielle et féconde des écoles d'art et s'adresse aussi bien au champ de l'art contemporain et de la création d'aujourd'hui qu'au monde de l'enseignement et de la recherche - et plus largement à toute personne curieuse des opérations à l'oeuvre dans la création, la pensée et la culture.
Directeur de la publication et de la rédaction : Emmanuel Tibloux ; rédactrice en chef : Claire Moulène.
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George Maciunas décomposé, constellé, recomposé : le premier numéro de la revue critique de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon dresse le portrait chinois du fondateur de Fluxus (en supplément, un DVD contenant un document d'archive sonore historique - la toute première interview de Maciunas, réalisée par Charles Dreyfus à New York en 1974 -, et le film Maciunas et Fluxus réalisé à partir d'un workshop conduit par Michel Giroud avec les élèves de l'ENSBA Lyon).
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Initiales n.8 : n.d.p. (Nathalie du Pasquier)
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- 1 Juillet 2016
- 9782915213270
Le 8e numéro de la revue d'art et de recherche « rétro-prospective » décline les initiales de Nathalie du Pasquier, membre fondatrice de l'iconoclaste groupe Memphis, ayant travaillé comme designer jusqu'en 1986, réalisant de nombreuses « surfaces décorées » (textiles, tapis, objets en plastique stratifié, mobilier divers), se consacrant depuis lors presque exclusivement à la peinture, et dont l'oeuvre a été « redécouverte », notamment dans le champ de la mode, depuis les années 2000.
Deux fois par ans, Initiales, revue produite et éditée par l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) de Lyon, esquisse les contours d'une galerie de « portraits en creux » en s'organisant autour de « figures-source », existantes ou fictives. Des figures d'artistes, philosophes, écrivains, architectes ou cinéastes dont le dénominateur commun est qu'elles ont « fait école » dans leur discipline et au-delà, dans les champs qu'elles ont investis ou traversés. L'oeuvre, la pensée mais plus encore les méthodes déployées, les pistes explorées (et parfois avortées) ou les réseaux créés par cette figure de référence servent de sous-texte ou de script à chacune des livraisons.
Réunissant, à partir d'une même figure, une série de contributions centrifuges, Initiales met ainsi en jeu un usage de la source et une expérience du temps qui ne sont ni ceux de l'historien ni ceux du scientifique, mais qui sont à l'oeuvre dans le travail de l'art et qui sont au coeur de la réflexion menée depuis 2004 par le groupe de recherche ACTH (Art contemporain et temps de l'histoire) de l'ENSBA Lyon.
Revue de recherche et de création, Initiales fait le pari qu'une école d'art est aujourd'hui l'un des lieux les plus aptes à produire et organiser des formes et des pensées nouvelles, susceptibles de venir nourrir le débat et élargir le champ de l'art et de la pensée. A cet égard, c'est une revue d'école, mais dans l'exacte mesure où l'école est un lieu de passage, de rencontre et de collaboration avec de multiples acteurs qui lui sont aussi extérieurs. Initiales rejoue ainsi en son sein l'hospitalité essentielle et féconde des écoles d'art et s'adresse aussi bien au champ de l'art contemporain et de la création d'aujourd'hui qu'au monde de l'enseignement et de la recherche - et plus largement à toute personne curieuse des opérations à l'oeuvre dans la création, la pensée et la culture.
Directeur de la publication et de la rédaction : Emmanuel Tibloux ; rédactrice en chef : Claire Moulène.
Designer, sculpteur et peintre, Nathalie du Pasquier (née à Bordeaux en 1957) fut l'une des femmes du groupe Memphis qui, au début des années 1980, su faire bouger, autour d'Ettore Sottssas, les lignes du bon goût et les frontières de la société de consommation. Installée depuis à Milan depuis 1979, Nathalie du Pasquier a par la suite repris une intense pratique d'atelier et entretenu des rapports de bon voisinage avec ces objets du quotidien qui ont fait sa fortune pendant l'ère Memphis, et bien après, dans ses toiles aux compositions minimales ou ses modules géométriques. Cette capacité à circuler entre les formes et les pratiques, jusqu'à la « redécouverte » récente de son travail dans le champ de la mode qui a fait appel à ses services au milieu des années 2000 pour redessiner des motifs post-Memphis, est sans doute ce qui caractérise le mieux cette artiste atypique née en 1957. Et explique sans doute pourquoi son travail, jusqu'à récemment encore, semblait voué à une certaine marginalité.
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À l'occasion du centenaire de la naissance de Marguerite Duras, portrait bipolaire d'une artiste intégrale qui réinventa la cartographie artistique et fit coulisser le théâtre sous le cinéma, le cinéma sous la littérature, la littérature sous le journalisme, le journalisme sous les engagements militants et ainsi de suite (inclus, le film L'Amant ou le fantasme d'un film, entretien entre Claude Berri et Marguerite Duras).
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Le quatrième numéro de la revue d'art et de recherche « rétro-prospective » s'intéresse à l'utopie « réalisée » de Monte Verità, première colonie artistique d'Europe et communauté « contre-culturelle » avant la lettre composée d'artistes, de mystiques et d'anarchistes qui attira Mikhaïl Bakounine, D.H. Lawrence, les Dadaïstes, Hermann Hesse, James Joyce, Isadora Duncan, Suzanne Perrottet, Paul Klee, Gerhart Hauptmann, Max Weber, Ernst Bloch, etc.
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Le neuvième numéro de la revue d'art et de recherche « rétro-prospective » présente les mille et uns visages de Pierre Klossowski, séminariste résistant devenu exégète du Marquis de Sade, écrivain et essayiste, traducteur d'Hölderlin, de Nietzsche et de Rilke, puis dessinateur à partir des années 1980. Porté à l'écran par Raoul Ruiz et Alain Fleischer, l'univers klossowskien, peuplé de faux-semblants, s'expose ici comme un tableau vivant, érotique et philosophique.
Cet Initiales PK, pour Pierre Klossowski, prend la forme, sans doute plus encore que les précédents numéros, d'un portrait gigogne. Où s'enchâssent dans l'entralecement des textes et des images les mille visages de Pierre Klossowski : né allemand en 1905, mort parisien en 2001 ; séminariste à Lyon pendant l'Occupation et signataire en 1947 de Sade mon prochain ; traducteur (d'Hölderlin, Nietzsche ou Rilke) et romancier, essayiste, scénariste et même acteur (pour Bresson) ; peintre enfin, ou plutôt dessinateur lorsqu'il décide au tournant des années 80 d'abandonner l'écriture pour s'adonner à ses crayons de couleur. Surtout, cette 9e livraison d'Initiales est l'occasion de retrouver au fil des pages quelques-uns des personnages clés de l'univers klossowskien : Roberte, bien sûr à qui est consacrée la trilogie des Lois de l'hospitalité et bien plus encore, ou le jeune Ogier de Beauséant qui prête ses traits au Baphomet écrit en 1965 mais que PK croisera à plusieurs reprises, dans une confusion assumée de la chronologie.
« PK s'intéressait à la plasticité des êtres qu'il rencontrait, projetant sur eux les contours qu'il voulait leur voir, et comme à l'essayage d'un costume qu'il aurait tenu prêt pour eux, chacun des nouveaux venus étant ainsi amené, à son insu, à essayer le rôle laissé par un autre sur la scène du théâtre permanent des fictions et des visions klossowskiennes », écrit à ce propos l'écrivain et cinéaste Alain Fleischer qui consacra trois films et un livre à l'oeuvre facettée de Pierre Klossowski.
C'est cette histoire de tableau vivant, de doublures et de simulacres que nous racontent, entre autres, les historiennes de l'art Marie de Brugerolle, Marie Canet et Catherine Grenier, le psychanalyste Hervé Castanet, le commissaire Pierre Bal-Blanc, l'écrivaine Danielle Mémoire et les artistes Pauline Bastard, Denis Savary, Julien Carreyn, Adélaïde Feriot ou Ed Atkins.
Deux fois par ans, Initiales, revue produite et éditée par l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) de Lyon, esquisse les contours d'une galerie de « portraits en creux » en s'organisant autour de « figures-source », existantes ou fictives. Des figures d'artistes, philosophes, écrivains, architectes ou cinéastes dont le dénominateur commun est qu'elles ont « fait école » dans leur discipline et au-delà, dans les champs qu'elles ont investis ou traversés. L'oeuvre, la pensée mais plus encore les méthodes déployées, les pistes explorées (et parfois avortées) ou les réseaux créés par cette figure de référence servent de sous-texte ou de script à chacune des livraisons.
Réunissant, à partir d'une même figure, une série de contributions centrifuges, Initiales met ainsi en jeu un usage de la source et une expérience du temps qui ne sont ni ceux de l'historien ni ceux du scientifique, mais qui sont à l'oeuvre dans le travail de l'art et qui sont au coeur de la réflexion menée depuis 2004 par le groupe de recherche ACTH (Art contemporain et temps de l'histoire) de l'ENSBA Lyon.
Revue de recherche et de création, Initiales fait le pari qu'une école d'art est aujourd'hui l'un des lieux les plus aptes à produire et organiser des formes et des pensées nouvelles, susceptibles de venir nourrir le débat et élargir le champ de l'art et de la pensée. A cet égard, c'est une revue d'école, mais dans l'exacte mesure où l'école est un lieu de passage, de rencontre et de collaboration avec de multiples acteurs qui lui sont aussi extérieurs. Initiales rejoue ainsi en son sein l'hospitalité essentielle et féconde des écoles d'art et s'adresse aussi bien au champ de l'art contemporain et de la création d'aujourd'hui qu'au monde de l'enseignement et de la recherche - et plus largement à toute personne curieuse des opérations à l'oeuvre dans la création, la pensée et la culture.
Directeur de la publication et de la rédaction : Emmanuel Tibloux ; rédactrice en chef : Claire Moulène.
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La revue d'art et de recherche Initiales consacré sa onzième livraison à cette figure majeure de la sculpture contemporaine qu'est Isa Genzken.
Pour fêter la plasticienne berlinoise, la revue Initiales met à l'honneur plusieurs générations d'artistes inspirés par l'univers de Genzken.
Les travaux d'Alexandra Bircken, Camille Blatrix, Jean-Alain Corre, Audrey Dazelle, Jordan Derrien, Rachel Harrison, Renaud Jerez, Florence Schmitt, Armando Andrade Tudela et Sarah Tritz y entrent ainsi en dialogue avec le regard de critiques et de curateurs, tandis qu'une série d'articles théoriques signés Benjamin Buchloh, Berrnhard Rüdiger ou Pierre Tillet examine l'oeuvre proprement dite de la sculptrice, depuis les Ellipsoïdes impeccables de 1976-1982 jusqu'aux récentes séries humoristiques de Néfertiti à lunettes, en passant par la réflexion sur l'espace social que traduisent ses nombreux projets architecturaux.
Au coeur de cet Initiales IG, on trouve enfin, bien sûr, une rencontre avec l'artiste elle-même, et de précieux entretiens avec ceux qui l'ont côtoyée, dont Kim Gordon ou Paul Groot.
Deux fois par ans, Initiales, revue produite et éditée par l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) de Lyon, esquisse les contours d'une galerie de « portraits en creux » en s'organisant autour de « figures-source », existantes ou fictives. Des figures d'artistes, philosophes, écrivains, architectes ou cinéastes dont le dénominateur commun est qu'elles ont « fait école » dans leur discipline et au-delà, dans les champs qu'elles ont investis ou traversés. L'oeuvre, la pensée mais plus encore les méthodes déployées, les pistes explorées (et parfois avortées) ou les réseaux créés par cette figure de référence servent de sous-texte ou de script à chacune des livraisons.
Réunissant, à partir d'une même figure, une série de contributions centrifuges, Initiales met ainsi en jeu un usage de la source et une expérience du temps qui ne sont ni ceux de l'historien ni ceux du scientifique, mais qui sont à l'oeuvre dans le travail de l'art et qui sont au coeur de la réflexion menée depuis 2004 par le groupe de recherche ACTH (Art contemporain et temps de l'histoire) de l'ENSBA Lyon.
Revue de recherche et de création, Initiales fait le pari qu'une école d'art est aujourd'hui l'un des lieux les plus aptes à produire et organiser des formes et des pensées nouvelles, susceptibles de venir nourrir le débat et élargir le champ de l'art et de la pensée. A cet égard, c'est une revue d'école, mais dans l'exacte mesure où l'école est un lieu de passage, de rencontre et de collaboration avec de multiples acteurs qui lui sont aussi extérieurs. Initiales rejoue ainsi en son sein l'hospitalité essentielle et féconde des écoles d'art et s'adresse aussi bien au champ de l'art contemporain et de la création d'aujourd'hui qu'au monde de l'enseignement et de la recherche - et plus largement à toute personne curieuse des opérations à l'oeuvre dans la création, la pensée et la culture.
Directeur de la publication et de la rédaction : Emmanuel Tibloux ; rédactrice en chef : Claire Moulène.
Bien que les méthodes et les médias soient divers (photographie, vidéo, collages, livres d'artistes), l'oeuvre d'Isa Genzken (née en 1948, vit et travaille à Berlin), construite d'après une logique interne très cohérente, est souvent définie comme sculpturale.
Ses travaux montrent en réalité une certaine ambivalence vis-à-vis des thèmes classiques de la sculpture traditionnelle (organisation des masses et des volumes, relations entre construction, dessin de surface et matériaux, entre les objets, l'espace et le spectateur). Ces thèmes sont réintégrés dans un questionnement sur les relations entre l'espace privé et public, sur l'autonomie artistique et sur l'expérience collective, et replacés dans une perspective socio-politique : comment l'art donne-t-il corps et participe-t-il aux idéologies ?
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Pour ses dix ans, la revue de l'ENSBA Lyon publie un numéro anniversaire dédié à la pédagogue, médecin et féministe italienne Maria Montessori. Au-delà de l'évocation de cette figure pionnière de l'enseignement alternatif, cette parution est l'occasion d'aborder la question des relations entre art et pédagogie, l'histoire de l'enseignement des arts, la pédagogie comme art ou encore la notion d'educational turn.
La revue d'art et de recherche « rétro-prospective » Initiales, éditée par l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, publie son dixième numéro à l'automne 2017. Pour célébrer cette livraison anniversaire, c'est à une figure majeure de l'histoire de la pédagogie, Maria Montessori, que cette revue d'école rend hommage.
Née en 1870 dans les Marches en Italie, médecin, pédagogue et féministe, Maria Montessori a ouvert la voie à des méthodes pédagogiques alternatives. Depuis la création de sa première Casa dei Bambini dans un quartier populaire de Rome en 1907, plus de 20 000 écoles Montessori ont essaimé dans le monde entier, qui, à leur tour, ont engendré quantité de modèles alternatifs - les méthodes Freinet, Steiner-Waldorf, Decroly - et autant de tentatives de revisiter les modalités de la transmission.
Plus qu'un hommage à une figure dont le patronyme excède aujourd'hui largement le périmètre biographique, ce dixième numéro sera surtout l'occasion d'aborder la question des relations entre art et pédagogie, l'histoire de l'enseignement des arts, la pédagogie comme art et encore ce que d'aucuns ont récemment appelé l'educational turn appliqué au champ de l'art.
La transmission est au coeur du projet de la revue Initiales, qui fait des artistes, théoriciens, écrivains ou critiques qu'elle réunit des passeurs et des traducteurs permettant à des théories ou des productions anciennes, oubliées ou peu visitées dans le champ de l'art, d'arriver jusqu'à nous parfaitement intactes ou volontairement déformées par le faisceau fertile du contemporain.
Parmi les nombreux contributeurs de ce numéro, l'on comptera les spécialistes des sciences de l'éducation Philippe Meirieu ou Marcus Reiss, la philosophe Geneviève Fraisse, l'historienne Rozenn Canevet, ou le chercheur Vincent Romagny, enseignant à l'Ensba Lyon, chercheur et commissaire d'expositions dédiées au motif des aires de jeu et qui intervient ici au titre de rédacteur en chef associé. Et encore l'historien de l'art Camille Pageard, les commissaires et théoriciens François Piron et Guillaume Désanges à qui l'on doit une exposition récente sur la contre-culture française des années 1970 et 1980 dans laquelle ils consacrèrent une section entière aux pédagogies alternatives ; le metteur en scène Philippe Quesne ou de nombreux artistes : Pierre Joseph, Eric Baudelaire, Boris Achour, Camila Oliveira Fairclough, Jasper Spicero, Kirsten Murphy...