Première synthèse sur la photographie française de ces 50 dernières années, cette somme de 416 pages est signée de Michel Poivert, historien majeur de la photographie. Trois cent images et autant d'auteurs sont présentés grâce à des portfolios construits comme des expositions. Ce livre de référence vient combler un manque criant. Sa couverture en tissu rouge vermillon en fait un très bel écrin.
Créée en 1982 par l'éditeur Robert Delpire, la collection Photo Poche compte aujourd'hui 159 titres. Quand une centaine sont consacrées à des hommes, seules une dizaine à des femmes, non par un choix délibéré mais bien par manque de reconnaissance accordée aux femmes photographes par les institutions et le marché de la photographie. Les "grands noms" qui s'imposent au fil des expositions et des publications sont bien majoritairement masculins. Pourtant, les femmes photographes existent dès la première heure et sont nombreuses ! Conscient de ces disparités, Robert Delpire souhaitait leur consacrer un coffret de trois volumes couvrant toute l'histoire de la photographie. La sélection des photographies a été réalisée par Sarah Moon.
Depuis plus de trente ans, les photographies de Thibaut Cuisset évoluent entre les problématiques liées au paysage, à l'environnement et à la notion de territoire. Avec l'acuité contemporaine d'un regard digne des photographes américains de la New Topographics, Thibaut Cuisset s'empare de la singularité de nos campagnes, sans fioritures ni nostalgie. Ses images montrent que le territoire n'a rien de figé, qu'il est le résultat de l'histoire, d'interventions multiples et toujours actives. Ce façonnement perpétuel est le sujet que la photographie vient ici ausculter, authentifier. Avec une grande précision et avec virtuosité dans la retenue des couleurs, elle témoigne des équilibres et bouleversements de nos campagnes.
Typologie libre de toute idée d'inventaire ou d'anecdote, ce livre compose un atlas sensible du monde d'aujourd'hui ; oeuvre autonome d'un grand artiste mais aussi hommage fidèle et précis d'un promeneur attentif à la grande diversité du paysage français.
Jean-Christophe Béchet poursuit depuis plusieurs décennies une oeuvre photographique qui se déploie dans l'univers urbain et notamment dans la rue. Il s'inscrit alors dans ce courant photographique nommé Street Photography qui puise ses racines dans la tradition américaine. Dans ce nouvel ouvrage, il revisite son travail et sélectionne une centaine de photographies prises tout au long de sa carrière qui interrogent directement les différentes situations propres à ce genre photographique. Trois entretiens approfondis avec des spécialistes de l'image accompagnent ce parcours afin de réfléchir sur la spécificité de cette pratique, de questionner sa nature même, de voir ce qu'elle peut mettre en jeu, et de tenter d'en définir certains contours. De là nait l'idée de faire émerger un Manifeste photographique qui propose une lecture singulière et contemporaine de la Street Photography.
"La photographie sociale est la photographie d'investigation et de communication sur les problèmes sociaux.
C'est une photographie militante dont l'objet est de témoigner en faveur des victimes et de contribuer à la résolution des problèmes par le témoignage direct et l'action sur l'évolution des mentalités", souligne Michel Christolhomme, chargé d'édition et auteur des textes du présent ouvrage. Ce qu'atteste la sélection d'images ici rassemblées c'est l'implication incontournable de générations d'hommes et de femmes qui ont choisi de mettre leur pratique de la photographie - et leur talent d'artiste - au service des victimes des multiples formes de la souffrance sociale.
La photographie sociale, du XIXe siècle à nos jours, ne cesse d'écrire l'implacable réquisitoire des impasses de la condition humaine en contribuant - parfois - à améliorer le sort des êtres et des groupes dont elle révèle l'éprouvante existence.
Au milieu des années 1970, alors que le féminisme connaît un élan sans précédent aux États-Unis, les trois photographes américaines Eve Arnold, Abigail Heyman et Susan Meiselas publient des livres d'un genre nouveau. Associant témoignages et images, elles offrent un regard inédit sur la vie des femmes dans le monde du travail et l'existence quotidienne, jusque dans leur intimité. Femmes à l'oeuvre, ces trois photographes imposent leur signature et mettent les femmes à l'épreuve de l'image photographique, contournant les clichés pour dessiner des représentations alternatives.
Du chat, on ignore à peu près tout si l'on n'a pas assimilé sa vraie nature - son amour de la solitude, son attention infinie à l'invisible, son entière disposition au désordre des sentiers. Mélani Le Bris le connaît intimement. Elle s'en est rapprochée jusqu'à l'identification. Pour comprendre le chat comme elle, sans doute faut-il l'être un peu soi-même !
« Les photos de chats de Mélani Le Bris sont saisissantes. Sous son regard et son objectif, ces félins appartiennent à la famille des chats d'Edgar Poe, de Baudelaire, aux chats magiques, mystérieux, habités de pouvoirs occultes, dans une communion presque mystique avec la nature, avec le monde. Comme on se trouve petit, à côtoyer de tels chats qui donnent le sentiment d'en savoir plus long sur l'homme et sur la Vie que nous n'en savons sur eux, nimbés qu'ils sont dans leurs secrets ou leurs présences impénétrables. » Frédéric Vitoux, de l'Académie française
En 2020, l'album Reporters sans frontières s'offre une nouvelle jeunesse et change de formule !
Autodidacte de génie né en Lettonie au début du XXe siècle, émigré en France puis aux Etats-Unis dans les années à la fin des années 30, Philippe Halsman a côtoyé les plus grands artistes, écrivains, stars du cinéma, peintres ... À son contact, ils ont révélé des facettes jusqu'alors inconnues du grand public, notamment dans la célèbre série Jumpology. Tout au long de sa carrière, Halsman a défendu la photographie, qu'il a exploré de fond en comble. Face à l'avènement de la télévision, il redoubla d'imagination pour mettre en avant le potentiel créatif de son medium.
Pour sa nouvelle formule, Reporters sans frontières a choisi l'homme aux 101 couvertures de l'iconique magazine LIFE, conteur hors pair à la plume pleine d'humour, pour une explosion de bonne humeur et d'anecdotes savoureuses sur les plus grandes célébrités !
Les autochromes sont les premières photographies en couleurs, selon un procédé mis au point par les frères Lumière et commercialisé à partir de 1907. Ce procédé réclamant un long temps de pose, l'opérateur y apparaît plus proche du peintre que du photographe, le grain de ses images pouvant faire penser à la touche d'un pinceau impressionniste et les poses nécessairement statiques de ses personnages les apparentant aux modèles d'un artiste à son chevalet.
Parmi de multiples sujets, les autochromistes ne manquent pas d'immortaliser Paris. Les couleurs sont partout, que nous ne soupçonnions pas : des échoppes peinturlurées de teintes vives aux publicités colonisant les façades, des colonnes Morris couvertes d'affiches criardes aux enseignes omniprésentes. Ces dernières signalent des commerces ayant pignon sur rue, tout comme la modeste fabrique artisanale d'arrière-cour. Dans les étages aussi, des panneaux indiquent la présence d'une blanchisserie, d'une sagefemme ou d'un confectionneur de formes en bois pour la chapellerie.
L'observation de ces images nous offre de déambuler, émerveillés, dans un Paris onirique, tel que le plus talentueux décorateur de cinéma n'aurait pu le composer.
Photographie documentaire et célébration de la maison individuelle sont deux axes essentiels de la culture visuelle des États-Unis. Cet essai s'attache à analyser leurs relations, à partir de l'oeuvre fondatrice de Walker Evans dans les années 1930, sur fond d'imaginaires et d'imageries qui remontent au dix-neuvième siècle.
Avec Evans, le motif de la maison devient une manière de regarder les espaces ordinaires, entre inconnu et déjà-vu, lyrisme et neutralité, voire empathie et ironie, qu'adopteront, chacun à leur manière, des artistes américains comme Robert Adams, Lewis Baltz, Dan Graham ou Stephen Shore.
La fécondité de ce sujet s'explique aussi par la rencontre de projets esthétiques avec des enjeux intellectuels et sociaux. Qu'il s'agisse des enquêtes des années 1930, du moment « pop » des années 1970, de la critique des banlieues ou des études culturelles, l'intérêt pour les maisons manifeste une attention aux situations collectives qu'incarne ce lieu commun de l'individualité.
Découvrez chaque jour une photo exceptionnelle et partez à la découverte de paysages somptueux ou insolites, de grandes villes et de villages reculés, de portraits émouvants ou d'animaux majestueux. Dans ce calendrier et depuis plus de 20ans, les éditions playBac et GEO s'attachent à vous offrir la plus belle des sélections photos.
Les Rencontres de la photographie fêtent leurs cinquante ans ! Le succès de cette aventure emblématique de l'histoire des festivals en France a largement dépassé les espérances des fondateurs : Arles est devenu un lieu de découverte, de débat, parfois de scandale, et le festival, un événement incontournable pour tous les photographes, exposés ou de passage. Une collection riche de plus de 3 300 oeuvres a été constituée au fil du temps où se côtoient grands maîtres, jeunes photographes ou anonymes. À l'occasion de leur cinquantenaire, les Rencontres ont initié un vaste programme de valorisation de leur collection, présentée pour la première fois dans cet ouvrage à partir d'un corpus de 300 oeuvres établi par Sam Stourdzé. Françoise Denoyelle, historienne de la photographie, retrace l'histoire du festival et plus largement l'évolution du monde de la photographie au cours de ces cinq décennies. Elle complète son propos par cinq entretiens avec de grandes figures du festival - Jean-Claude Gautrand, Maryse Cordesse, Jean-Claude Lemagny, François Hébel et Sam Stourdzé - témoignant, d'une manière inédite, des coulisses arlésiennes.
Ouvrir une porte sur l'inconnu et nous laisser surprendre... Que s'est-il passé ici ? Quel est le passé de ce lieu et de ses occupants ? Qui étaient-ils ? Pourquoi sont-ils partis, abandonnant là outils, machines, souvenirs les plus intimes, parfois ? Certes, l'histoire de certains sites industriels peut nous être aisément accessible. Mais on a beau «savoir», les lieux génèrent des images. Des images aussi fulgurantes qu'éphémères. La démarche des auteures est également poétique, leurs photos s'accompagnent de citations et de textes d'introduction.
Vivid, bold, spectacular and unexpected: a definitive overview of one of contemporary photography's most innovative fields, showcasing flower imagery by more than 120 of the world's leading practitioners.
There has never been a period in photography's long history - no school, no movement - when flowers have not been a central focus, whether in the form of the classic still life, the botanical study, incorporated into portraiture and studies of the human body, documented in street photography, or used subversively in surrealist collage and montage.
Today, flower photography remains in full bloom, with photographers the world over depicting flowers and floral motifs in novel ways. Featuring works by more than 120 photographers, Flora Photographica links the very best of flower photography from the past thirty years with its predecessors - canonical floral studies from the realms of photography, botanical illustration, drawing and painting that have marked the collective imagination for centuries, if not millennia.
Works by contemporary photographers such as Cindy Sherman, Thomas Ruff, Vik Muniz, Valerie Belin, Viviane Sassen, and Martin Schoeller appear across nine thematic chapters, complemented by two in-depth essays by curators William A. Ewing and Danae Panchaud exploring the relationship between contemporary works and the rich traditions of floral art and photography.
Vibrant and abundant with myriad species of flora, this stunning book is both a celebration of organic beauty and a keen look at the meaning of flowers in human culture - not to mention an insightful look at a key aspect of contemporary photography - making it a must-have publication for lovers of flowers and photography alike.
Parce qu'il n'y a pas de meilleure école que celle des grands maîtres, cet ouvrage se présente comme un recueil unique de techniques photographiques inspirées des plus grands artistes de la discipline.
Photographies de lieux, de personnes, d'objets, de situations... : tous les types de clichés sont décortiqués, à travers 100 études de cas. Pour chacune, une photographie référence est analysée, la biographie de son auteur est présentée, et des conseils techniques et concrets sont livrés.
Les questions de composition, d'exposition, l'utilisation du Flash, le travail avec les différents objectifs, comme avec les outils numériques sont ainsi au menu de cet ouvrage très complet. Et les 100 clichés présentés (de la fin du XIXe siècle à nos jours, de Paul Graham à Martin Parr, en passant par Man Ray) font également du livre une incroyable source d'inspiration et d'admiration?!
C'est en 1947 que Willy Ronis découvre le quartier de Belleville-Ménilmontant, dont il tombe immédiatement amoureux ; c'est une révélation : plus que nulle part ailleurs, là-haut, le temps a suspendu son cours. Entre les Buttes-Chaumont et le Père-Lachaise, le photographe s'arrête dans les ateliers, les bistrots et les salles de bal. Il arpente avec passion les ruelles, les passages, les venelles, les terrasses et les arrière-cours. Dans ce village populaire qui surplombe la ville, on tire à l'arc, on joue aux boules et l'on déjeune dans les jardinets. L'omniprésence de la végétation fait dire à ses habitants qu'ils n'ont pas besoin de partir en vacances. Certains vont encore chercher l'eau au puits. D'autres s'accordent une sieste sur un coin d'herbe. Personne n'est riche mais tout le monde semble heureux. Chaleureux, pittoresque et poétique, le Belleville-Ménilmontant de Willy Ronis représente un témoignage hors pair sur un Paris disparu, celui d'une douceur de vivre modeste et insouciante. Ému par ses images et ayant souvent écouté Willy Ronis évoquer ses souvenirs, Didier Daeninckx a imaginé le récit d'un «gars» de Ménilmontant : longtemps exilé contre son gré, l'homme revient sur ses pas et nous fait redécouvrir la légende du quartier.
Catalogue anniversaire des 50 ans présentant les 50 expositions programmées à cette occasion mélant histoire et prospective afin d'engager les 50 prochaines années ! Actes Sud est partenaire des Rencontres d'Arles depuis plus de 30 ans que ce soit au travers de l'édition photographique des ouvrages accompagnant ou inspirant les expositions mais aussi au travers de la collection des catalogues qui retracent une grande part de l'histoire de la photographie. Pour fêter cet anniversaire, la collection des affiches du festival démontrant 50 ans de création raphique est offerte avec ce catalogue.
Ce livre poursuit le processus artistique dans lequel s'est engagée Christine Delory-Momberger pendant neuf années pour la réalisation de son triptyque photographique EXILS / REMINISCENCES et va ainsi plus avant dans l'histoire et le « hors-champ » de cette création. Les auteurs expérimentent et révèlent la dém: arche d'en-quête menée par la photographe sur les territoires de l'intime, sortant l'oeuvre de son aura de mystère pour en faire une affaire publique qui concerne chacun. Ils partagent cette réflexion dans un échange de regards actifs construisant l'espace nouveau d'un art citoyen et montrent en particulier comment la sphère de l'intime suscite des formes d'investigation porteuses de transformation de soi, des autres et du monde.
Cette parution accompagne "Les états généraux de la photographie documentaire" organisées dans le cadre de la Foire Photo Doc. 24, 25, 26 avril 2020.
Appeler des architectes à s'exprimer sur le sable c'est relever l'impossible défi. Photographier leurs créations, c'est rendre l'éphémère éternel.
Archisable est un projet éminemment poétique autant qu'une mise en danger, une confrontation majeure de l'homme avec les éléments. Bien loin du pâté de sable, les architectes lâchent leur confort et leurs ordinateurs pour renouer avec les gestes immémoriaux du bâtisseur. À genoux dans le vent, le sable leur file entre les doigts. Armés de pelles et de truelles, ils délimitent leur territoire, évaluent la solidité, tracent, creusent, moulent.
Mettent en forme et donnent vie à l'idée. À la fin de chaque histoire, la dilution dans l'eau, l'engorgement, l'effritement sont des moments magiques. Archisable n'est pas seulement un rêve d'architecte, c'est un rêve d'humanité.
Depuis 2016, Tina Dassault invite des architectes à s'exprimer librement et photographie leurs créations éphémères.
Jean Dubuffet (1901-1985) est peintre, sculpteur et écrivain. Il se consacre définitivement à la peinture en 1942. Il s'affirme avec une liberté d'inspiration et de formes nourrie aux sources de l'art brut, dont il est considéré comme la figure emblématique. Anti- conformiste et visionnaire, il se détache des critères esthétiques et bouscule le monde de l'art qu'il désa- cralise. Son oeuvre innovatrice et provocante fait partie de celles qui dominent la seconde moitié du xx e siècle.
Cet ouvrage aborde sa relation avec la photographie et l'importance du médium dans son oeuvre. Malgré sa réserve, des photographes reconnus, tels Robert Doisneau, Bill Brandt et Arnold Newman, ont pu réaliser des portraits iconiques de lui. L'ouvrage détaille sa perception de la photographie en s'ap- puyant sur ses écrits. Elle représente un outil pour documenter et archiver son oeuvre, ou conserver en mémoire son travail en cours. Il est d'ailleurs très sensible à la qualité des reproductions. La photogra- phie permet de suivre tout le processus de création de l'artiste. Dubuffet a ainsi réalisé des photomon- tages pour rendre compte de son travail architectu- ral et projeté des reproductions photographiques de ses oeuvres (cycle de L'Hourloupe, Paysages castillans, Théâtre de mémoire). Une place importante est consa- crée au tableau animé Coucou Bazar, qui réunit tous ses usages de la photographie.
Vitesse, style, rock and roll, rébellion : tels sont les piliers qui ont formé la base de la culture Café racer. Depuis les rallyes internationaux jusqu'au nouvel intérêt pour le jargon et le style liés à cette culture, Café Racers raconte comment une poignée d'adolescents passionnés de vitesse ont allumé la première étincelle de ce qui allait devenir un phénomène mondial de culture moto.
Une visite de New York et de ses lieux les plus emblématiques à travers les moments les plus marquants de l'histoire du comic book américain.Après Des Comics et des Artistes en 2012, Christopher Irving et le photographe Seth Kushner publie un nouvel ouvrage en exclusivité pour le public français. New York Comics rassemble des photographies des emplacements clés de New York - tirés de bandes dessinées, de films de super-héros ou de l'histoire même de l'industrie du comics - les textes d'Irving nous dévoilent les secrets de ces lieux, depuis l'Empire State Building en passant par le Pont de Brooklyn jusqu'à Times Square, ponctués par des citations de nombreux créateurs.« Mon objectif, avec ce projet, est de montrer la ville de New York comme je la vois depuis toujours dans ma tête », explique Seth Kushner. « En tant que New-Yorkais, et lecteur de comics depuis tout petit, chaque fois que je lève les yeux au ciel je m'attends presque à voir voler ou bondir un super-héros, et c'est l'impression que je veux donner. Je veux aussi montrer en quoi New York a aidé à la création de tous ces emblématiques super-héros. »Plus que nulle autre ville américaine, New York est pour Christopher Irving le meilleur point de départ pour parler de la bande dessinée, puisqu'elle constitue à la fois le fondement historique et spirituel de toutes les histoires de super-héros.« Chaque fois qu'on pense à des super-héros, on pense à New York. Pas Chicago ou Los Angeles, non : New York. Aucune importance si elle s'appelle Gotham ou Metropolis, c'est quand même toujours l'esprit de la Grosse Pomme. »
« J'ai été quatre fois à Palmyre : c'était le lieu le plus enchanteur de l'Orient, à la fois par la beauté exceptionnelle des ruines et par le paysage romantique qui les entourait. Maintenant que tout est détruit, j'ai voulu me souvenir de ce que cela avait été.
On arrivait à l'hôtel Zénobie, désuet, décati, construit dans l'enceinte du site, et d'emblée la légende de la grande reine planait sur la ville qu'elle avait portée à son apogée. Je ressuscite l'image de Zénobie qui avait osé se dresser, femme et Arabe, contre l'empereur romain Aurélien, chef de l'État le plus puissant du monde. Puis j'évoque ce qui restait du site, l'idée générale qui avait présidé à son ordonnancement, avant d'examiner en détail, mais toujours plus en amoureux qu'en érudit, les monuments qui ont subsisté, si poétiques : le théâtre, les temples, les tours funéraires. Avant de conclure par une réflexion sur l'iconoclasme, une des plus vieilles passions de l'homme, qui pousse une idéologie au pouvoir à faire table rase de celles qui l'ont précédée. » Dominique Fernandez.
Voici Palmyre racontée et montrée par deux voyageurs passionnés qui l'ont visitée à de nombreuses reprises. Ce site inouï, détruit en 2015 par la violence de Daech, est reconstitué par les photographies de Ferrante Ferranti qui en donnent une vision exhaustive (temples, agora et théâtre, colonnades et arches, camp de Dioclétien, tombeaux), faisant ainsi oeuvre de mémoire.
Palmyre apparaît alors dans sa splendeur, telle qu'on ne la reverra jamais.
Barren red deserts dotted with post-colonial ghost towns, dilapidated inner city factories, discarded country homesteads and a succession of dormant, soot-filled power stations are just a handful of the desolate, yet visually rich narratives that form part of the abandoned Australia landscape.
Digging beneath the sun-baked soil, Shane Thoms uncovers the modern ruins scattered over this arid continent and reveals a series of beautifully broken abodes hiding in the crevices of the Great Southern Land.
Whispering of both long-gone happy family moments and human darkness, of working lives and the everyday pursuits of living, these atmospheric scenes allow us to reconstruct the stories of the past. Prompting conversations about a growing, diverse country with a complicated history, these abandoned places both connect as well as contrast the past and the present and chronicle the hidden remnants of the evolving Australian story.