Une fabuleuse somme collective, un livre manifeste, un ouvrage de référence : telle est l'ambition de cet ouvrage co-construit par 160 autrices du monde entier qui présentent 300 femmes photographes, de l'invention du médium aux années 2000. Ainsi les portraits de chaque photographe ont été rédigés par des femmes de toute nationalité pour se prémunir de l'écueil d'un regard "occidentalo-centré". Les séquences de portraits alternent avec des portfolios qui font dialoguer les oeuvres entre elles.
Chronorama. Trésors photographiques du XXe siècle offre un panorama de l'histoire de l'art et de la mode à partir des archives de la Collection Pinault et de Condé Nast. Cet ouvrage de référence rassemble plus de 400 images, signées par les plus grands noms de la photographie - Irving Penn, Helmut Newton, Horst P.Horst, LeeMiller, Edward Steichen... - pour Mademoiselle, House & Garden, Glamour, GQ, Vanity Fair et Vogue.
Cet ouvrage parcourt l'histoire de la photographie, depuis son invention en 1827 jusqu'à ses usages contemporains, à travers les collections du musée Niépce riches de 4 millions de photographies, 8 000 appareils et 30 000 revues et livres techniques ou illustrés. Hors des sentiers battus, voici une "autre histoire" de la photographie qui s'intéresse au medium dans sa diversité ainsi qu'aux différentes voies empruntées par la photographie : publicité, mode, industrie, judiciaire...
Cet ouvrage de référence nous guide parmi plus de 440 photographies qui ont marqué l'histoire du médium, de ses débuts, au xixe siècle, jusqu'à aujourd'hui.
Le principe est simple : chaque double page ouvre une discussion autour d'un artiste dans son temps et de plusieurs photographies décodées pour tenter de dévoiler l'impulsion mystérieuse à l'origine de la prise de vue. Ian Jeffrey nous offre une lecture vivante et sensible des images, ponctuée d'anecdotes éclairantes que le lecteur sera enthousiaste de découvrir et de partager à son tour.
Les photographes présents dans cet ouvrage :
William Henry Fox Talbot, David Octavius Hill et Robert Adamson, Gustave Le Gray, Roger Fenton, Julia Margaret Cameron, Peter Henry Emerson, Frederick H. Evans, Eugène Atget, Louis Vert, Paul Géniaux, Jacques Henri Lartigue, Wilhelm von Thoma, Alfred Stieglitz, Lewis Hine, August Sander, Doris Ulmann, Alexandre Rodtchenko, Arkadi Chaïkhet, Boris Ignatovitch, François Kollar, Margaret Bourke-White, Edward Weston, Paul Strand, Albert Renger-Patzsch, Laszló Moholy-Nagy, Erich Salomon, André Kertész, Germaine Krull, Brassaï, Henri Cartier-Bresson, Manuel Álvarez Bravo, Josef Sudek, Bill Brandt, Lisette Model, Helen Levitt, Robert Capa, Dorothea Lange, Arthur Rothstein, Russell Lee, John Vachon, Jack Delano, Walker Evans, Ben Shahn, René-Jacques, Izis, Marcel Bovis, Robert Doisneau, Ansel Adams, Minor White, David Seymour, Louis Faurer, Robert Frank, Diane Arbus, Dorothy Bohm, Ed van der Elsken, Garry Winogrand, Lee Friedlander, Robert Adams, William Christenberry, William Eggleston, Shomei Tomatsu, Takuma Nakahira, Daido Moriyama, Lewis Baltz, Joel Meyerowitz, Stephen Shore, Anders Petersen, Joel Sternfeld, Candida Hofer, Barbara Kruger, Jeff Wall, Nan Goldin, Cindy Sherman, Axel Hütte, Thomas Struth, Andreas Gursky, Thomas Ruff, Jorg Sasse, Alec Soth, Rinko Kawauchi.
Cet ouvrage et l'exposition éponyme ont vocation à montrer comment, autant que la règle ou le crayon, la photographie a été l'outil de prédilection de Charlotte Perriand dès les années 1920.
Après quatre décennies d'expérimentation qui ont ouvert le nouvel art de la photographie à tous les registres de la représentation, survient en 1880 une révolution technique : le gélatino-bromure d'argent permet de passer de la photographie posée à la photographie instantanée. Des balbutiements des premiers appareils portables dans les années 1880 à la mythification de « l'instant décisif » de Cartier-Bresson dans les années 1950, Quentin Bajac en explore les grandes tendances. La période voit également les débuts timides de la couleur, l'émergence de la figure de l'amateur et le triomphe du photoreporter. Art de masse par excellence, objet de fascination pour les avant-gardes artistiques et langage universel incontournable, la photographie devient, à l'instar du cinéma, un des principaux emblèmes de la modernité.
Le numéro 7 de Transbordeur est consacré à l'histoire des manipulations photographiques d'où résultent des images hybrides, soit composées de plusieurs photographies, soit mêlant la photographie à d'autres techniques d'imagerie. À la suite de récents travaux interrogeant l'histoire du photomontage sur le temps long, du XIXe siècle à la culture numérique actuelle, ce numéro propose une histoire parallèle de la photographie : une histoire dans laquelle la composition prime sur l'enregistrement. En étudiant la manipulation d'images chez les graphistes, les illustrateurs et les publicitaires, il s'agit de montrer comment le matériau photographique a pu être recombiné, recomposé, ré-agencé. L'actualité des pratiques vernaculaires du montage sur Internet fait l'objet d'une attention particulière, tout autant que les usages et discours des métiers de l'imprimé et de la communication visuelle.
De la camera obscura au Smartphone, ce beau livre richement illustré émerveillera les amateurs et les passionnés. Organisé sous la forme d'une chronologie thématique, cet ouvrage didactique présente les oeuvres les plus importantes de l'art photographique, en les replaçant dans leur contexte politique, économique, culturel et social. Ainsi, en opérant des rapprochements d'une époque à l'autre, il permet de comprendre en profondeur les influences qui ont conduit aux chefs-d'oeuvre tout en apportant de nouveaux éclairages à l'histoire de l'art photographique.
Grâce à une frise chronologique complète, le lecteur pourra visualiser l'évolution des techniques et situer les différents courants.
Du daguerréotype au selfie en passant par les collages et le photojournalisme, cet ouvrage explore à travers 50 chefs-d'oeuvre, les genres, les thèmes et les techniques qui font l'histoire de la photographie.
150 ans de photo-littérature pour les enfants ! Ce genre, prisé des enfants, est longtemps demeuré méconnu. De 1866 à aujourd'hui, chaque double-page de ce livre propose un arrêt sur un ouvrage particulièrement novateur, éclairant un genre de production, des avancées techniques, des courants pédagogiques, esthétiques, politiques, depuis la fin du 19e. Le lecteur retrouvera des noms familiers d'auteurs - Marcel Aymé, Jacques Prévert, Suzy Morgenstern, Timothée de Fombelle - ou de photographes - Robert Doisneau, Ergy Landau, Sarah Moon - et croisera d'autres noms plus surprenants, célèbres ou amateurs, qui ont également apporté une pierre essentielle à l'histoire de ces livres.
Lorsqu'en 1839 est annoncée, à Paris, l'existence d'un procédé qui permet de fixer les images de manière chimique, la nouvelle fait sensation : le daguerréotype, ce «miroir qui garde toutes les empreintes», est perçu comme un prodige ; Daguerre, son inventeur, est l'objet de toutes les sollicitations. Bientôt, d'autres procédés sont mis au point : d'abord le calotype puis le collodion, qui va s'imposer pour plus de trente ans. L'invention du format dit «carte de visite» et la standardisation des pratiques ouvrent alors la voie à d'importants ateliers, spécialisés dans le portrait. Appréciée pour son caractère «objectif», la photographie est utilisée à des fins documentaires : se succèdent missions d'inventaire, relevés topographiques, clichés d'identité, enquêtes scientifiques et premiers reportages. Diffusée par le livre et les premières revues illustrées d'épreuves, elle accompagne l'essor industriel de la seconde moitié du XIX? siècle. C'est à cette aventure de «l'image révélée» qu'invite Quentin Bajac qui, en explorant les limites et les avancées des cinquante premières années de la photographie, montre aussi comment certains des plus grands photographes de l'époque entendent la faire reconnaître comme un art.
Avec l'arrivée de l'Instamatic Kodak et du Polaroïd dans les années 1960, la photographie passe aux mains des amateurs. Dans le même temps, la photographie de presse, face au règne croissant de la télévision et aux contraintes du droit à l'image, redéfinit ses règles de diffusion : de nouvelles agences sont créées, un nouveau type de reportage d'«auteur» apparaît. Les artistes, eux, s'emparent de la photographie pour en faire une pratique «anti-artistique» majeure, qui se voit conférer une valeur marchande sans précédent. Avec la création de musées et de grandes biennales dédiés à la photographie, celle-ci s'inscrit définitivement dans l'histoire de l'art. En analysant les enjeux esthétiques et sociaux de la photographie, Quentin Bajac retrace avec brio 50 ans de pratiques, jusqu'à la révolution numérique. En ce XX? siècle saturé d'images, il pose la question de l'autorité du médium : la photographie dit-elle encore le réel ?
À l'origine une prouesse technique, la photographie s'est peu à peu affirmée comme un art et un moyen d'expression avec ses propres codes. À l'heure des smartphones, les photos - multiples et instantanées - sont tellement à la portée de tous qu'on en oublierait presque la révolution que produisit en son temps cette nouvelle manière de copier le réel.
De la camera obscura au chlorure d'argent, du trop oublié Niépce au célèbre inventeur du daguerréotype jusqu'au selfie, vous serez incollable sur l'histoire d'un art qui n'a jamais été aussi actuel.
L'expérience des sténopés a révélé que leur histoire incorporée à celle de la camera obscura relevait d'une vision rétrospective empêchant d'apprécier à la fois leur évolution respective en tant qu'objets techniques et leur potentialité créative. En recherchant pourquoi leurs histoires fusionnaient si souvent, un récit machinique passionnant et très rarement pris en compte a été mis à jour. Ainsi, les sténopés se sont révélés modernes et non a-techniques, complexes et non primitifs, associés malgré eux et par défaut à des pratiques photographiques pensées « pauvres ». En reliant aujourd'hui ces sténopés à une lignée technique de systèmes optiques diffractifs, il a été possible de questionner non seulement une nouvelle dialectique de l'observation et de l'enregistrement, mais aussi de comprendre des enjeux visuels encore peu explorés, témoins d'un profond changement de paradigme affectant les pratiques de photo argentique et numérique.
Durant plus d'un siècle pour des millions d'êtres humains la toute première approche de la photographie fut collective : l'expérience de la fameuse photo de classe se joue aussi dans les termes d'une initiation aux rites du portrait social... Chaque groupe, chaque communauté, chaque association d'individus singuliers éprouvent la nécessité de s'identifier et de se reconnaître par la trace photographique. De ces "affinités" contraintes ou choisies mais mises en scène et fixées pour l'éternité, la photographie offre un panorama d'une extraordinaire richesse et diversité dont ce nouveau titre de la collection Photo Poche propose un étonnant échantillon.
La photographie fait désormais partie de la vie quotidienne. Elle s'est tellement incorporée aux habitudes qu'on ne la voit plus à force de la voir. Elle préside à tous les événements, privés ou publics. On lui prête un caractère documentaire, au point de la faire apparaître comme le procédé de reproduction le plus fidèle, le plus impartial de la vie sociale. En fait, la photographie, qui peut être instrument de connaissance et oeuvre d'art, n'est souvent qu'un instrument de communication susceptible de tous les avatars et de toutes les manipulations. C'est pourquoi l'histoire de la photographie ne peut être seulement l'histoire d'une technique : elle est inséparable d'une histoire sociale et politique.
Des histoires, plutôt qu'un récit monolithique et linéaire, nous invitent ici, avec science et pédagogie, à plonger aux racines de notre culture visuelle.
Naissance et rayonnement d'une technique et d'un art, procédés chimiques et choix esthétiques, scientifiques photographes et photographes artistes, reporters et amateurs, avant-gardes et institutions : le volume présente en dix chapitres et 550 illustrations un parcours suprenant et séduisant.
Ecrivaine, relieuse d'art, photographe et première femme océanographe, elle s'impose dans l'univers très masculin de la pêche. Elle participe en 1935 à diverses campagnes sur le premier navire océanographique français puis, avant la seconde guerre mondiale, sur un chalutier-morutier en campagne en mer de Barents et au Spitzberg durant 100 jours. Ses missions lui permettent de publier des rapports et des articles illustrés par ses photographies prises avec son appareil Rolleiflex ; elle ne manque pas de dénoncer la surexploitation des océans. Durant la guerre, elle obtient l'autorisation d'embarquer en tant que photographe de la Marine sur des dragueurs de mines en Manche et en mer du Nord, photographiant les tentatives de déminage. Durant les années de la France occupée, Anita Conti contribue à améliorer les conditions de pêche sur les côtes de l'Ouest africain ; au Sénégal, elle implante des stations de séchage de poissons et crée en Guinée une pêcherie de requins.
La troisième édition du catalogue annuel des photographies et des fonds photographiques entrés dans les collections publiques françaises.
Chaque année, des milliers de photographies (tirages, négatifs, plaques, albums, installations, des origines à nos jours...) ou d'objets liés à la photographie (appareils photos...) entrent dans les collections publiques françaises. Musées nationaux ou régionaux, grandes institutions culturelles, Fonds régionaux d'art contemporain (Frac), centres d'art, archives municipales ou départementales, bibliothèques... de nombreuses institutions développent leurs fonds d'année en année. Jusqu'à la parution du premier volume de cette collection en 2020, le public ne disposait pas d'une vision structurée de la richesse des acquisitions. Depuis, chaque édition annuelle y remédie. Portant sur les acquisitions de 2020, cette troisième édition de +Photographie opère une sélection d'images tant actuelles que patrimoniales. Des présentations thématiques guident la lecture et font de cette publication un ouvrage photographique de référence, qui s'adresse aussi bien au grand public amateur de photographie qu'aux professionnels de l'image.
De la collection des images des travaux et chantiers de la transformation de Paris avant 1914, acquis par la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, aux oeuvres de Man Ray et Michel Journiac entrées dans le fonds de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts grâce à sa politique d'enrichissement patrimonial, cette troisième édition du catalogue +Photographie présente également les acquisitions aussi variées que les images d'Irving Penn, Todd Hido, Kourtney Roy, Alécio de Andrade ou encore Valérie Belin, et revisite l'histoire de cet art visuel, depuis ses origines jusqu'à ses champs les plus contemporains.
Pour cette 3e édition, la section Croisements évolue : le choix des thématiques et des photographies, ainsi que les textes les accompagnant, sont désormais confiés à un ou une historienne de la photographie. Cette année c'est Marie Robert, conservatrice en chef photographie au musée d'Orsay et codirectrice de l'ouvrage Une histoire mondiale des femmes photographes (Textuel, 2020), qui inaugure cet enrichissement, éclairant de son expertise les grandes tendances des acquisitions nationales.
Le livre est préfacé par la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot-Narquin et Marie Robert signe le texte d'introduction de cette 3e édition. Les textes correspondant à chaque structure sont rédigés par les différents conservateurs ou responsables de collections des institutions et des musées.
Ce catalogue de l'exposition Qui a peur des femmes photographes ? 1839 à 1945 au musée de l'Orangerie et au musée d'Orsay (2015) présente la contribution de ces femmes dans le développement et l'évolution de la photographie.
Les femmes occupent une place de plus en plus éminente dans notre société, j'en suis conscient et heureux. Cette nouvelle exposition qui montre comment, aux XIXe et XXe siècles, les femmes s'emparèrent du médium photographique dans des stratégies d'affirmation artistique et professionnelle, conquérant des territoires jusque-là reservées aux hommes, n'est pas qu'une exposition sur l'histoire des modernité. Elle porte un regard contemporain sur l'histoire de notre temps. Elle fait doublement sens. Extrait de la préface du catalogue par Guy Cogeval, ancien Président des musées d'Orsay et de l'Orangerie.
S'appuyant sur des recherches nouvelles comme sur les nombreuses histoires de la photographie qui, depuis une quarantaine d'années, ont réévalué l'extraordinaire contribution des femmes au développement du medium qu'est la photographie, Le phénomène est en effet appréhendé à travers ses manifestations aussi bien en Europe - essentiellement en France, Grande-Bretagne et Allemagne - qu'aux États-Unis, de l'invention officielle de la photographie en 1839 jusqu'en 1945.
Ils s'appellent Walker Evans, Dorothea Lange, Henri Cartier-Bresson, Philippe Halsman, Robert Mapplethorpe, Seydou Keyta ou Raymond Depardon. Ils ont conclu le xixe siècle et ont ouvert le xxe en en fixant les couleurs désormais immuables. En saisissant un instant, un moment, un regard, ils ont bouleversé l'art photographique et changé à jamais la vision portée sur le monde et les choses. Leurs clichés, témoins de l'Histoire, des révolutions sociales, de la misère, de la souffrance ou des drames humains, mais aussi de la beauté des êtres et des éléments, sont devenus des icônes.
Retrouvez pour chacun des grands photographes, de Man Ray à Nan Goldin, leur parcours personnel et artistique ainsi que des explications sur une de leurs oeuvres les plus emblématiques et les techniques qu'ils utilisaient. Découvrez leurs combats, leurs audaces, et l'oeil neuf qu'ils posèrent sur les hommes et le paysage pour en renouveler à jamais les images.
Luce Lebart est historienne de la photographie et commissaire d'exposition, auteur de nombreux livres et articles parmi lesquels Les Silences d'Atget et Lady Liberty. Directrice depuis 2016 de l'Institut canadien de la Photographie du Musée des Beaux-Arts du Canada, elle dirigeait auparavant les collections de la Société française de photographie à Paris.
Voici la première grande synthèse sur la photographie sociale et documentaire en France. Photographies, photomontages, magazines illustrés et documents d'archives révèlent les usages militants de la photographie entre 1928 et 1936. Avec des images, dont des inédites, de Eli Lotar, Germaine Krull, Brassaï, Willy Ronis, Henri Cartier-Bresson, Dora Maar, Charlotte Perriand...
Mode d'emploi à l'usage de tous les amateurs de photographie. Ce livre, c'est tout à la fois : - Une histoire chronologique de la photographie, de ses mouvements comme de ses représentants les plus renommés. - Des résumés en bande dessinée, pour tout comprendre en un coup d'oeil. - Une initiation aux techniques photographiques, avec l'exemple d'oeuvres emblématiques à l'appui. - Le témoignage des photographes d'hier et d'aujourd'hui, à lire, écouter et voir.
Si la photographie n'a en réalité pas été inventée en 1839, c'est cette année-là qu'elle est dévoilée au public et que commence à se former le discours sur les méthodes photographiques et sur les images. À partir de 1839, de nombreux acteurs, qu'ils soient savants, journalistes, artistes ou voyageurs, contribuent à inventer des métaphores, établir des comparaisons, forger des concepts et élaborer des raisonnements - en bref à instituer les canons et les cadres de référence du discours sur la photographie. Face à la masse prodigieuse des choses publiées au cours des années qui ont fait immédiatement suite à 1839, cette édition présente les écrits rédigés juste avant 1839 ou, surtout, pendant cette année-là. Elle se concentre sur des textes qui ont paru dans les deux pays d'origine des premiers procédés photographiques, la France et la Grande-Bretagne. Des écrits publiés dans l'espace germanophone et aux États-Unis les complètent, pour mieux attester la rapide diffusion européenne et bientôt mondiale de la photographie et de son discours. Dans cette anthologie, le lecteur découvre la profusion des motifs et des intérêts, des attentes et des promesses, des espoirs et des craintes qui se sont attachés à ce nouveau médium au moment de sa révélation au public.