Scénarios commentés et annotés de trois films dont Audiard fut le réalisateur, en collaboration avec Jean-Marie Poiré, le futur réal isateur des "Visiteurs" ; le travail de Thibaut Bruttin accompagne le lecteur dans sa découverte d'Audiard réalisateur dans un style simple et direct tout en évoquant l'éclosion de Jean-Marie Poiré dans le monde du cinéma.
L'étude porte sur ces trois films : "Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages" (1968), acte de naissance de Michel Audiard réalisateur ; "Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques" (1971), premier échec commercial ; et "Comment réussir quand on est con et pleurnichard" (1974), avant-dernier projet mis en chantier par Michel Audiard. Anecdotes, photographies, extraits d'articles de journaux complètent le livre.
Dans la série des scénarios édités de Michel Audiard : "Michel Audiard - Georges Simenon" (1 350 ex. vendus) et "Michel Audiard - Albert Simonin" (1 500 ex. vendus).
Cette biographie, complétée d'un cahier photo inédit, rend hommage à une figure iconique du cinéma de la deuxième partie du XXe siècle : Margot Capelier, la reine du casting.
"C'est peu dire que cet ouvrage place le travail d'historien du cinéma à un niveau que l'on côtoie rarement. La recherche effectuée durant cinq décennies est considérable." Le Monde, décembre 2008. Salué par l'ensemble de la critique, cinéphiles et passionnés de cinéma, le livre monumental de Bertrand Tavernier a connu un succès fulgurant tant par la densité de son contenu que par la ferveur avec laquelle il s'entretient avec ces cinéastes américains mythiques, oubliés, adulés ou blacklistés. Réédité augmenté de nouveaux entretiens en 2008, il ressort aujourd'hui dans une nouvelle édition en version paperback, préfacé par la poursuite des entretiens entre Bertrand Tavernier et Thierry Frémaux, qui est l'éditeur de cet ouvrage. Un sompteux album illustré avec plus de 400 photographies.
«Quand j'avais vingt ans, j'ignorais si je parviendrais à devenir réalisateur mais aimer le cinéma et m'y dévouer corps et âme, je savais que c'était en moi. La cinéphilie m'a permis de trouver ma place dans l'existence.» Bertrand Tavernier Voici la conversation que Thierry Frémaux a menée avec Bertrand Tavernier pour ouvrir la nouvelle édition d'Amis Américains, qui reparait en ce mois d'octobre 2019. Pour ceux qui possèdent déjà l'ouvrage, elle est publiée en volume indépendant et de surcroit, dans une version légèrement plus longue.
Le réalisateur, connu pour son intarissable érudition et sa cinéphilie généreuse, revient sur la naissance d'une passion et aborde de nombreux sujets liés à l'Amérique et à son cinéma : les grands auteurs classiques, la Liste Noire et le McCarthysme, la guerre de Sécession et le politiquement correct. On y croise également Clint Eastwood et Quentin Tarantino, Claude Chabrol et Jean-Pierre Melville, des producteurs de l'âge d'or d'Hollywood, quelques scénaristes oubliés ainsi que Steve Tesich et Russel Banks. Du Tavernier en direct pour un texte simulant et souvent émouvant.
«Cry-Baby» avec Johnny Depp dans un de ses premiers rôles ? C'est lui. «Serial Mother» mettant en scène une Kathleen Turner en mère tueuse sur fond pastel ? Lui encore. «Pink Flamingos» avec l'iconique drag-queen Divine ? Vous avez deviné, c'est lui aussi. À 74 ans, John Waters, le "Pape du trash", revient avec un récit à mi-chemin entre mémoires et livre de conseils dévoyés regorgeant d'anecdotes de tournage et d'expériences personnelles, d'hommages et d'exercices d'admiration (Warhol ; Pasolini ; Tina Turner ; Patty Hearst...), d'humour irrévérencieux et de «punchlines» ravageuses.
Le présent recueil a pour ambition de montrer les auteurs au travail : les scénarios, qui divergent parfois sensiblement du film, sont accompagnés d'un appareil critique et d'une présentation qui permettent de retracer le cheminement du projet, depuis le choix du roman jusqu'au film achevé.
Revue mensuelle de cinéma. Dossier : Jean-Louis Trintignant.
Revue mensuelle de cinéma. Dossier : Le film à sketchs.
Pierre Lhomme, chef opérateur français emblématique du cinéma français à partir des années 1960, était un magicien de la lumière naturelle. Il a travaillé avec les plus grands réalisateurs, d'Alain Cavalier, à Jean-Paul Rappeneau, Chris Marker, Claude Miller, James Ivory, Jacques Doillon, William Klein, Marguerite Duras... Ce livre, entrepris avec Pierre Lhomme avant son décès en juillet 2019, rend à la fois hommage à l'homme, à son oeuvre mais aussi au travail des chefs opérateurs qui savent donner de la réalité à ce que le réalisateur a imaginé, qui transforment des idées en images. «Les Lumières de Lhomme» est un livre sur un artiste, un formidable témoignage sur la fabrique du cinéma et de cette nouvelle génération de cinéastes née dans les soubresauts de mai 1968.
À l'occasion des cinquante ans du film monument de Stanley Kubrick, « 2001 : l'Odysée de l'espace, » Actes Sud et l'Institut Lumière publient un recueil d'articles parus dans la revue « Positif » depuis la sortie du film. Véritable chef-d'oeuvre qui a su révolutionner la science-fiction, ce film a marqué son temps, en évoquant avec philosophie des sujets comme la conquête spatiale et l'évolution de l'espèce humaine. Ce court recueil, premier d'une nouvelle collection, remet au goût du jour les grands papiers parus dans Positif au sujet des films et des auteurs qui ont marqué nos vies.
Passé la Loire, c'est l'aventure est épuisé depuis longtemps. A l'occasion de la rétrospective de son oeuvre organisée à Lyon par le festival Lumière, et de la restauration de nombreux de ses films, l'Institut Lumière et Actes Sud ont décidé de rééditer un ouvrage qui dit la place du cinéma dans la culture populaire de l'après-guerre.
Dans le présent ouvrage, Michel Boujut invite Claude Sautet à se tourner sur son passé : d'assistant d'abord, de scénariste, puis de réalisateur tout particulièrement reconnu aussi pour sa direction d'acteurs tels que Romy Schneider (avec qui il a tourné cinq films), Michel Piccoli (quatre films) ou Yves Montand (trois films, dont Garçon ! au scénario taillé dès l'origine à sa mesure). Claude Sautet, né en 1924, tourne son premier film personnel Classe tous risques en 1960.
Puis en 1965, L'Arme à gauche. Simultanément, il se fait une image de scénariste efficace, collaborant à plusieurs dizaines de films, souvent sans que son nom apparaisse au générique : il est celui qu'on va chercher quand une situation se bloque. Ce n'est qu'avec Les Choses de la vie (1969) qu'il devient réellement célèbre et se forge, dans les années soixantes-dix, une réputation de cinéaste de la bourgeoisie.
De fait, les films qui ont suivi ont toujours à voir avec la société française du temps, et souvent mettent en scène le groupe : Max et les ferrailleurs en 1971, César et Rosalie en 1972, Vincent, François, Paul et les autres en 1973, Mado en 1976, Une histoire simple en 1978, Un mauvais fils en 1980, Garçon ! en 1983, Quelques jours avec moi en 1987 et Un coeur en hiver en 1991.
Réalisateur français né en 1938, Jean Eustache est notamment connu pour avoir fait scandale au Festival de Cannes de 1973 avec son film La Maman et la Putain. Écrit au présent et à la première personne, cet ouvrage guide le lecteur au coeur de son travail en même temps qu'il témoigne de la passion de Luc Béraud pour le cinéma et ses métiers alors même que sa rencontre avec Eustache a marqué ses débuts dans ce milieu.
À ce jour, Sergio Leone est la seule biographie à examiner avec autant de minutie et de passion l'oeuvre du réalisateur légendaire du Bon, la Brute et le Truand (1966), Il était une fois dans l'Ouest (1968) ou Il était une fois l'Amérique (1984)... Cette biographie dépasse le seul cinéma de Sergio Leone comme le cinéma de Sergio Leone le dépassait lui-même, pour toucher à ce qui fait la force des grands artistes, l'universalité et l'unicité de l'oeuvre.
Traduction de Gérard Camy et Jean-Paul Gabert.
Avec une carrière qui s'étend sur six décennies, comptabilisant près de soixante films, Alfred Hitchcock est l'un des réalisateurs les plus mondialement reconnus de toute l'histoire du cinéma. Ses films - tels que Les 39 marches, Les Enchaînés, Fenêtre sur cour, Sueurs froides, Psychose ou Les Oiseaux - ont fait naître de nouvelles perspectives, à la fois dans l'art de filmer et dans celui de la narration. En effet, pionnier de nombreuses techniques dans le genre du thriller, Hitchcock apparaît comme l'artiste le plus influent sur le plan stylistique, installant les notions de suspense et de MacGuffin - élément de l'histoire qui sert à l'initialiser, voire à la justifier, mais qui s'avère en fait sans grande importance au cours du déroulement du film - dans l'univers cinématographique. Ses thrillers se caractérisent aussi, le plus souvent, par une combinaison particulièrement habile entre tension et humour. Ses thèmes récurrents sont la peur, la culpabilité, la perte d'identité et la persécution d'un innocent.
Depuis sa disparition, une image d'Hitchcock assez macabre, voire négative, s'est parfois cristallisée dans l'imaginaire collectif. Cette remarquable biographie cherche à aller audelà de ces rumeurs, en peignant Hitchcock en temps que personne: l'artisan ingénieux, le collaborateur passionné, l'éternel farceur, le provocateur, le romantique, mais aussi l'époux dévoué et, surtout, l'homme qui sacrifia sa vie, encore et encore, pour son travail. Ainsi, plein de révélations, d'humour noir et de suspense, cet ouvrage retrace la vie de ce personnage d'exception, depuis ses humbles débuts comme fils d'un épicier d'East End à Londres, jusqu'à sa mort à Beverley Hills : la vie d'un artiste visionnaire, qui chercha à repousser constamment les frontières de son art, celle du comique accompli et insatiable provocateur, testant les limites de son public avec ses cocktails détonants de sexe et de violence.
À la manière des meilleurs films d'Hitchcock, l'ouvrage de Patrick McGilligan nous tient en haleine jusqu'à la fin. C'est un portrait complet et original de l'une des personnalités les plus créatives, innovantes et chaleureuses, mais aussi des moins bien comprises, de l'histoire du cinéma.
Grand Prix à Cannes avec «Le Regard d'Ulysse» en 1995, puis Palme d'or en 1998 avec «L'Éternité et un jour», il marque le cinéma mondial par sa sensibilité à filmer l'histoire des hommes à travers celle de son peuple. L'intime devient l'universel dans ses oeuvres qui portent l'empreinte du temps. Dans cet ouvrage, qui reprend ses entretiens avec l'écrivain Yorgos Archimandritis diffusés sur France Culture en 2009, le cinéaste y raconte son enfance durant la Seconde Guerre mondiale, sa découverte de la poésie avant celle du cinéma, le putsch des généraux en Grèce et son exil en France alors qu'il était encore étudiant. Il évoque sa relation avec tous les arts, dont la musique, la peinture et la littérature, ainsi que son rapport au voyage dans l'espace et dans le temps, qui est pour lui une façon de trouver une paix intérieure et des réponses à toutes les questions existentielles de l'homme.
Dans ce livre, le célèbre réalisateur se raconte au cours de longs entretiens au critique et historien du cinéma Michel Ciment, brossant l'ensemble de sa carrière partagée entre l'Union soviétique, les États-Unis, et la Russie.
Hollywood, la cité des femmes est le premier livre à décrire avec précision la trajectoire des femmes qui ont construit le mythe hollywoodien. D'une plume érudite et passionnée, l'auteur évoque plus d'une centaine d'actrices et ouvre sur une nouvelle lecture de l'histoire d'Hollywood, à travers le rôle des femmes.
La Parade est passée est l'opus magnum de l'historien du cinéma muet Kevin Brownlow. Best-seller international, jamais traduit en France, ce livre rassemble les témoignages des plus grands acteurs et réalisateurs de l'âge d'or du cinéma muet d'Hollywood. Au fi l des pages, le monde de Louise Brooks, Douglas Fairbanks, Buster Keaton ou Gloria Swanson revit sous la plume alerte et érudite d'un homme qui, à lui seul, a contribué à sauver des dizaines de chefs d'oeuvres du cinéma américain.