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Editions De L'oeil
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Les chambres du cinéaste
Jacques Rancière, Cyril Neyrat, Pedro Costa
- Editions de l'oeil
- 1 Juillet 2022
- 9782351373224
«?Le cinéma ne peut pas être l'équivalent de la lettre d'amour ou de la musique des pauvres. Il ne peut plus être l'art qui simplement rend aux humbles la richesse sensible de leur monde. Il lui faut se séparer, consentir à n'être que la surface où cherche à se chiffrer en figures nouvelles l'expérience de ceux qui ont été relégués à la marge des circulations économiques et des trajectoires sociales. Il faut que cette surface accueille la scission qui sépare le portrait et le tableau, la chronique et la tragédie, la réciprocité et la fêlure. Un art doit se faire à la place d'un autre. La grandeur de Pedro Costa est d'accepter et de refuser en même temps cette altération, de faire en même temps le cinéma du possible et celui de l'impossible.?» - Jacques Rancière.
Ce livre rassemble d'abord cinq textes consacrés par Jacques Rancière au cinéma de Pedro Costa, puis des conversations entre le philosophe et Cyril Neyrat autour de moments choisis des films du cinéaste?; enfin, des discussions publiques entre Jacques Rancière et Pedro Costa, au Musée Reina Sofia de Madrid, à l'Institut français de Barcelone et à Lille (manifestation «?Cité Philo?»). -
Westerns, films noirs, comédies... Muet, parlant, noir et blanc, couleur... Un premier film en 1914, un dernier en 1964, plus de cent trente films en tout... Par quel bout prendre Raoul Walsh?
Une filmographie monstre, une autobiographie (Un demi-siècle à Hollywood) d'une telle densité que l'exercice biographique aurait peu de sens, une variété de thèmes et de genres rendant l'exercice critique et monographique sans fin...
Alors, le prendre par là: à l'instar des relations entre John Wayne et John Ford, Katharine Hepburn et George Cukor, James Stewart et Alfred Hitchcock, Walsh a nourri de longs partenariats avec certains acteurs, parmi les plus essentiels d'Hollywood, chacun jouant un rôle précis dans son cinéma.
Raoul Walsh - En jeux est une visite de la filmographie de ce génial borgne à travers ces collaborations formant une odyssée américaine, depuis son propre rôle dans Naissance d'une nation de David Wark Griffith, jusqu'à son ultime chef-d'oeuvre, A Distant Trumpet, unique collaboration avec Troy Donahue, en passant par quatre films avec James Cagney et Ida Lupino, sept avec Errol Flynn, trois avec Clark Gable... -
Il faut découvrir et redécouvrir ce grand cinéaste qu'était Douglas Sirk, aujourd'hui reconnu comme le maître du mélodrame américain.
Composant un portrait à la fois biographique et imagé-imaginaire (par ce qu'il révèle de ce que Sirk a projeté de sa vie dans son art), Douglas Sirk, né Detlef Sierck parcourt toute l'oeuvre, toute la biographie pour rendre compte de Douglas Sirk comme homme de culture et cinéaste total, faisant appel à l'émotion immédiate.
- Publié à l'occasion de la rétrospective dédiée à Douglas Sirk sous la direction de Bernard Eisenschitz et Roberto Turigliatto, organisée par Locarno Film Festival 2022 en collaboration avec La Cinémathèque française et la Cinémathèque suisse. -
Comment fabrique-t-on une image au cinéma/de cinéma/en cinéma ?
Avec quels outils, bien sûr - comment et pourquoi choisit-on une caméra, tel panel d'éclairages et de machinerie, telle sensibilité de pellicule, etc. - mais aussi avec qui - le réalisateur, le chef décorateur, les acteurs, sa propre équipe « image »... -, quand - en amont , pendant, ensuite, jusqu'à l'étalonnage - et évidemment, pourquoi ?
Pourquoi telle image plutôt que telle autre, pourquoi tel format de cadre, pourquoi une caméra fixe ou en mouvement, pourquoi tourner au printemps ou en hiver, pourquoi maquiller une peau ou pas, jusqu'à où peut-on aller trop loin et qui/quoi le permet ? Qui et quoi se cache derrière ces ombres et lumières mouvantes sur l'écran, comment métamorphose-t-on le désir d'un cinéaste en visible pour tous ? Des chefs opérateurs - Céline Bozon, Sébastien Buchmann, Caroline Champetier, Rémy Chevrin, Benoît Delhomme, Jean Marie Dreujou, Agnès Godard, Éric Guichard, Julien Hirsch, Romain Lacourbas, Philip Lozano, Hélène Louvart, Claire Mathon, Gilles Porte, Julien Poupard, Jonathan Ricquebourg, Frédéric Savoir, Myriam Vinocour, qui ont entre autre travaillé avec Maud Alpi, Jean-Jacques Annaud, Xavier Beauvois, Patrick-Mario Bernard et Pierre Trividic, Stéphane Batut, Claire Denis, Mati Diop, Marc Dugain, Jean-Luc Godard, Alain Guiraudie, Mikhaël Hers, Eliza Hittman, Christophe Honoré, Claude Lanzman, Ladj Ly, Jean-Bernard Marlin, Nicolas Pariser, Jacques Perrin, Alice Rohrwacher, Colombe Savignac et Pascal Ralite, Céline Sciamma, Julian Schnabel... - parlent de leur métier avec précision, simplicité et passion. -
«Je peux te dire que c'est une divine sensation de s'aimer. Bette Davis a toujours eu de l'estime personnelle. Comme Katharine Hepburn. Une femme super.» Sirotant leur jus ou parcourant indifféremment les pages du journal, quatre amies échangent leurs réflexions sur la représentation de la femme américaine, s'interrogent sur la disparition de ces «wonderful women» du temps passé. D'autres noms sont égrenés, Joan Crawford, Claire Trevor, Jean Arthur, Susan Hayward. L'une d'elles, restée jusque-là discrète, éclate en sanglots. Cette confiance en soi, elle avoue ne l'avoir jamais trouvée. On lui apporte un verre d'eau, elle se calme. Et soudain, séchant ses larmes: «J'aimais Rita Hayworth. Elle était belle».
Paddy O'Day. The Game That Kills. Convicted. Police montée. Seuls les anges ont des ailes, bien sûr. The Strawberry Blonde, évidemment. Ô toi ma charmante. La Reine de Broadway. Gilda - ah, Gilda... La Dame de Shanghaï, absolument. La Belle du Pacifique. Sur la route de Salina.
Rita. -
Le Chien des Baskerville. Le Père tranquille. Capitaines courageux. L'Extravagant Mr. Ruggles. Les Disparus de Saint-Agil. Le Voleur de bicyclette. Goodbye, Mr. Chips. Morocco. Sylvie et le fantôme. Les Verts Pâturages. Un grand amour de Beethoven. Les Aventures de Robin des Bois. La Chevauchée fantastique. Le Sergent York. Le Signe de Zorro. Tarzan, l'homme singe. Jour de fête.
Il ne s'agit pas de récit de « souvenirs » de cinéma, mais de l'expérience vivante du film tel qu'il est reçu par l'enfant, dans un temps où le cinéma est encore un art jeune, un art « surgissant ». Il ne s'agit pas plus, dans ces textes, de « raconter » le film, mais de le décrire tel que le découvre l'enfant et ce qu'il fait vivre en lui : les émotions, si profondes que l'adulte revoyant le film les éprouve, étonnamment identiques, aux mêmes moments. Car l'adulte qui écrit ici ne surplombe pas l'enfant.
Parmi de nombreuses activités liées au cinéma, à la psychanalyse ou au son, Aimé Agnel fut entre autres professeur à l'IDHEC, chargé de cours à l'Université de Vincennes (Département Cinéma), monteur son de Le moindre geste de Fernand Deligny et Jean-Pierre Daniel et La Storia de Sergio Castilla, acteur dans L'Aquarium et la Nation de Jean-Marie Straub... Il a notamment publié L'Homme au tablier, le jeu des contraires dans les films de Ford et Hitchcock et l'ennui, une psychologie à l'oeuvre. -
La vie retrouvée de Jean-Daniel Pollet
Jean-Paul Fargier
- Editions de l'oeil
- 1 Mars 2020
- 9782351372845
« Autobiographie » du cinéastes Jean-Daniel Pollet par Jean-Paul Fargier « Ce livre est le récit de la vie de Jean-Daniel Pollet, exposé par lui-même. Cette biographie est donc une autobiographie que j'ai fabriquée.
À partir de quoi ?
Pendant sept à huit ans, j'ai écouté diverses personnes qui avaient connu ce cinéaste, avaient traversé des moments de sa vie, contribué à ses films, me livrer, sous formes de fragments, des instants partagés avec lui, des souvenirs arrachés à leurs mémoires, des paroles entendues, des gestes inoubliables.
Certains ne m'ont parlé qu'une heure, d'autres pendant des journées entières. On m'a donné des photos, on m'a montré des lieux. J'ai visité des maisons, marché sur des chemins où l'empreinte de ses pas n'était pas encore effacée.
J'avais aussi, et dès le départ, mon stock de souvenirs personnels, engrangés depuis notre première rencontre au printemps 1969, qu'il raconte d'ailleurs dans le dernier chapitre de son récit, jusqu'à notre ultime discussion, à peine un mois avant sa mort.
Je ne savais comment pétrir tous ces documents pour les transformer en un récit. Avec quel levain soulever cette pâte ? Quel projecteur enluminer ces images ?
Un jour ou plutôt une nuit, j'ai entendu Jean-Daniel parler depuis son tombeau. Je me suis mis à l'écouter. Les choses s'énonçaient, dans sa tête, dans la mienne, avec une facilité merveilleuse. Il prenait le contrôle de la narration, en grand narrateur qu'il avait toujours été. Il dispersait à sa guise les détails, mélangeait les épisodes, passait du comique au tragique et vice versa, inventait des ellipses, forgeait des répétitions, fidèle à son cap de modernité.
La mort lui avait ôté ses dogmes et ses doutes. L'outre-vie lui redonnait sa fierté, son ironie, son humour.
Depuis son tombeau, il contait sa vie retrouvée. »
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Guy Gilles : à contretemps
Mélanie Forret, Guy Gilles
- Editions de l'oeil
- 24 Novembre 2022
- 9782351373316
« En avril 2008, à la faveur d'une chronique que je devais rédiger, on me remet un coffret dvd : nom du cinéaste inconnu, titres de films inconnus. Plongée dans un royaume mystérieux, dont je ne pouvais soupçonner les merveilles à venir, tant sur le plan des films, que sur la personnalité du cinéaste. Très vite séduite par la mélancolie et la beauté du premier film vu, L'Amour à la mer, je découvrais avec hâte Au pan coupé et Le Clair de terre ; même teneur, même profondeur.
Commençait alors cette longue recherche et cette exaltante aventure dont ce livre est l'aboutissement. » - Temps qui passe. Temps qui s'arrête.
Temps qui fuit, qui s'enfuit.
Qui revient.
À la recherche du temps.
C'est ce que Mélanie Forret cherche à chaque page de cet ouvrage.
Guy Gilles, qui, n'ayant connu qu'un succès « confidentiel » de son vivant, jouit depuis quelques années, d'un regain d'intérêt.
Cinéaste à « contretemps » Guy Gilles ? À contretemps du cinéma de son époque ? À contretemps de son temps ? À contretemps du temps. Du temps qui passe. -
De son premier film en 1961, Les Petits Drames (perdu), à l'ultime Bonjour la langue (2022), Paul Vecchiali a construit une oeuvre bigger than life qui fait de lui l'un des grands cinéastes français.
Ouvrage collectif sous la direction de Cyril Neyrat Auteurs : Damien Bertrand, Pascale Bodet, Jean-Christophe Bouvet, Pascal Cervo, Pierre Creton, Marianne Dautrey, Hervé Joubert-Laurencin, Françoise Lebrun, Emmanuel Levaufre, Camille Nevers, Gaël Teicher, Marie-Claude Treilhou Une co-édition les éditions de l'oeil & le FIDMarseille -
Jean Epstein : écrits complets t.4 : 1928-1948, romans, articles et scénario bretons
Jean Epstein, Valérie Massasian, Eric Thouvenel
- Editions de l'oeil
- 27 Juillet 2022
- 9782351373286
Quatrième volume des écrits complets de Jean Epstein.
Préface de Valerie Massadian.
Introduction par Éric Thouvenel.
Le Cinématographe dans l'archipel.
Les Approches de la vérité.
Finis Terrae.
Comment on tourna... Finis Terrae.
Nos lions. Mor-Vran.
L'Île.
L'Or des mers.
Misère d'Hoedik.
L'Or des mers.
Les Recteurs et la Sirène.
Le Ralenti du son.
Le Dernier Tempestaire.
À la recherche de la tempête et du tempestaire.
Préambule au Tempestaire.
Le Tempestaire : note d'intention.
Le Tempestaire : scénario et technique.
Les Feux de la mer : traitement. -
Ome est une ville inconnus. Inconnue au Japon. Inconnue du tourisme. J'ai rencontré Ome par hasard. Une petite bourgade au nord-ouest de Tokyo, qui fait immanquablement rejaillir les plus belles scènes des grands classiques du cinéma.
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Les textes réunis dans ce livre (provoqués par quelques films de quelques cinéastes à l'extrême pointe du contemporain : Nicolas Klotz et Élisabeth Perceval, Tariq Teguia, Nathalie Nambot et Maki Berchache, le groupe Boris Barnet, Ghassan Salhab, Pierre Creton), portent sur une série d'hypothèses cinématographiques nouées autour d'un terme au pluriel : communs. Ces films ne calquent pas leurs conduites sur un scénario sans bifurcations, un calcul, encore moins un programme dont ils feraient un exposé mécanique. Ils constituent plutôt une série de poussées, non sans désordre, de fugues, qui dessinent une sorte de fraternité humaine et artistique. Ce livre préfère les ouvertures, le pluriel des communs et des multiples formes de singularisations à la seule recherche de la singularité, aussi notable soit-elle.
Cinémas en communs est animé par un peu plus que des hypothèses, un peu moins que des certitudes : un désir.
De cinémas. De communs.
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Jean Epstein, écrits complets volume VI ; 1945-1950
Jean Epstein
- Editions de l'oeil
- 1 Mars 2020
- 9782351372869
Sixième volume des écrits complets de Jean Epstein.
La contribution du cinématographe à la philosophie.
Cours donné à l'IDHEC. Le rôle du cinéma dans la culture humaine. Esprit de cinéma. Deux grands maîtres à filmer. Groupement de jeunes.
L'Âge du cinéma. Le Professeur Joliot-Curie et le cinéma. Humanité du cinéma pur. Le cinéma au péril de l'Histoire. Civilisation de l'image.
Préface de Yann Gonzalez Introduction de Marie-Charlotte Téchené
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Alice Rohrwacher : Le vrai du faux
Alice Rohrwacher, Eva Markovits, Judith Revault D'Allonnes
- Editions de l'oeil
- 1 Décembre 2023
- 9782351373552
Ce livre accompagne la manifestation «Alice Rohrwacher, Rêver entre les mondes», présentée du 1er décembre 2023 au 1er janvier 2024 au Centre Pompidou, composée d'une rétrospective intégrale de ses films et de l'exposition «Bar Luna», conçue par la cinéaste avec la compagnie Muta Imago et la participation du fleuriste Thierry Boutemy.
«C'est beau de s'identifier à l'autre mais il faut aussi avoir la capacité d'amener le spectateur dans l'autre sens. Ne pas s'identifier, mais respecter, par exemple une autre culture, il ne faut pas penser que tous ont notre vision du monde, que tout nous est accessible. Il existe plusieurs manières de se relier au monde, aux histoires. Au moins nous qui, dans un monde si plein d'images, en produisons d'autres, devons avoir confiance dans le pouvoir du regard.» Alice Rohrwacher raconte la fabrication, l'envers du décor de ses quatre premiers longs métrages, Corpo celeste, Les Merveilles, Heureux comme Lazzaro et La Chimère.
De l'écriture au montage, toutes les étapes sont évoquées à partir de séquences cristallisant de nombreux enjeux.
De cette discussion ressort la recherche de la cinéaste de vérités immatérielles à travers la fiction, l'accès aux suppléments de l'être et du monde qu'elle permet -comme les rêves, individuels, et les contes, mythes et chansons populaires, collectivement partagés, qu'Alice Rohrwacher affectionne tout autant; mais aussi l'aller-retour permanent entre la vie et les films qui fondent sa pratique, l'attachement à un artisanat du cinéma et de ses formes, l'importance de la troupe comme famille. -
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Pratiques d'une utopie, utopies de la pratique
Catherine Bizern, Collectif
- Editions de l'oeil
- 30 Janvier 2020
- 9782351372791
Depuis 1980, les Ateliers Varan - créés suite à un premier atelier au Mozambique dont Jean Rouch et Jacques d'Arthuys furent les initiateurs - forment de jeunes cinéastes du monde entier au documentaire. Les quelques principes radicaux autour desquels la pédagogie de Varan a pu évoluer permettent d'interroger la pratique d'un certain cinéma documentaire : un cinéma qui prend le risque du terrain, se fabrique avec des outils modestes et accessibles, se construit dans la relation entre filmeur et filmé et cherche à révéler le présent d'une réalité pour la comprendre et la légender.
Si ces principes peuvent être appréhendés comme les lignes de force d'une posture de cinéaste, ils sont aussi un prisme de lecture du cinéma, de son évolution et de son devenir, tant en terme esthétique qu'en terme politique.
Il ne s'agit pas ici de définir un quelconque plus petit dénominateur commun entre des manières de faire diverses et parfois en désaccord. En tant qu'artistes, les cinéastes sont avant tout des créateurs de formes qui, chacune unique et aucune uniforme, rendent compte de la polysémie du monde réel. Ce livre est à cette image : porteur de désaccords, de pensées contradictoires comme autant de passages vers une possible compréhension de l'acte de filmer.
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Whit Stillman : l'ancien est le nouveau
Serge Bozon, Charlotte Garson, Haden Guest, Beatrice Loayza, Cyril Neyrat, Nick Pinkerton, Félix Rehm
- Editions de l'oeil
- 15 Juillet 2023
- 9782351373446
Whit Stillman est un cinéaste américain. Il est l'auteur de cinq films qui ont profondément renouvelé le genre de la comédie : Metropolitan (1990), Barcelona (1994), Les Derniers Jours du disco (1998), Damsels in Distress (2011) et Love & Friendship (2016).
Ouvrage collectif sous la direction de Cyril Neyrat Auteurs : Serge Bozon, Charlotte Garson, Haden Guest, Beatrice Loayza, Cyril Neyrat Nick Pinkerton, Félix Rehm Une co-édition les éditions de l'oeil & le FIDMarseille -
"Album adapté du film de Jean-François Laguionie, Louise en hiver sorti en salles en novembre 2016. À la fin de l'été, Louise voit le dernier train de la saison, qui dessert la petite station balnéaire de Biligen, partir sans elle. La ville est désertée. Le temps rapidement se dégrade, les grandes marées d'équinoxe surviennent condamnant maintenant électricité et moyens de communication. Fragile et coquette, bien moins armée que Robinson, Louise ne devrait pas survivre à l'hiver.
Mais elle n'a pas peur et considère son abandon comme un pari. Elle va apprivoiser les éléments naturels et la solitude. Ses souvenirs profitent de l'occasion pour s'inviter dans l'aventure."
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L'internationale straubienne ; à propos des films de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub
Collectif
- Editions de l'oeil
- 27 Mai 2016
- 9782351371909
L'INTERNATIONALE STRAUBIENNE est une filmographie de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet commentée par une mosaïque d'auteurs (critiques, artistes, collaborateurs...), straubiens de toujours ou nouveaux venus, compagnons de route ou passants, pour une traversée écrite et visuelle de plus de cinquante années de cinéma, depuis l'initial «Machorka-Muff» (1962) jusqu'à «Où en êtes-vous, Jean-Marie Straub ?» (2016).
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Moustapha Alassane cinéaste
Moustapha Alassane
- Editions de l'oeil
- Les Carnets De La Creation
- 1 Juillet 2003
- 9782912415653
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Le sommeil paradoxal ; écrits sur André Bazin
Hervé Joubert-Laurencin
- Editions de l'oeil
- 3 Février 2014
- 9782351371596
« Il n'est pas véritablement un théoricien, moins encore un dogmatique, mais un éveilleur. » Nous ne sommes pas des enfants de Bazin. Nous ne sommes même plus baziniens. Mais si nous sommes vraiment sortis du XXe siècle, celui du cinéma, alors nous devons nous réveiller de Bazin, et nous ne pourrons le faire qu'avec Bazin. Après l'oeuvre de Pasolini, l'écrivain-cinéaste par excellence, Hervé Joubert-Laurencin s'emploie à parcourir, littéralement et dans tous les sens, les paradoxes de celle d'André Bazin, l'écrivain de cinéma,
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Stephen Dwoskin, la grande mannequin cherche et trouve sa peau
Rochelle Fack
- Editions de l'oeil
- 18 Décembre 2015
- 9782351371848
Le cinéaste américain Stephen Dwoskin (1939-2012) est l'auteur d'un ensemble de films faits de ruptures, de points d'orgues, de liaisons et de prolongements infinis, toujours revendiqués comme ayant pour point de départ et point de vue, la condition d'handicapé de son auteur. Cette singularité - unique à ce jour dans l'histoire du cinéma - devait échapper à l'étude classique.
Rochelle Fack a choisi d'opérer un trajet fait d'associations libres en tentant de montrer comment cette condition d'handicapé devient une esthétique. Son cheminement interroge la perception éclatée que l'auteur a de son corps, la volonté d'organiser cet éclatement en récits comme le journal intime, l'autoportrait ou l'autobiographie. Il s'agit de donner à saisir ce cinéma dont les évolutions graduelles prenantes et les ressassements permanents ouvrent à un espace unique, qui déborde de beaucoup les représentations du handicap, de l'érotisme, le champ du cinéma expérimental, auxquels il a été borné. Un cinéma dérobé à la mort qu'animent des êtres qui se tiennent - tremblants, excédants, exclusifs -, au seuil de la parole et de l'incarnation.
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Kikobook ; le livre cul(te) de Gérard Kikoïne
Gérard Kikoïne, Olivier Rossignot, Philippe Coëdel
- Editions de l'oeil
- 11 Février 2016
- 9782351371862
Gérard Kikoïne, dit « Kiko », est l'un des secrets les mieux gardés de l'histoire du cinéma. Souvenirs cryptés ou visions très claires, activité solitaire ou joie partagée, ses « films d'Amour » sont autant de petits bonheurs qui fondent dans la bouche... comme dans la main.
Drôle de secret : son nom est sur toutes les lèvres, passe de bouche en bouche, on le dépose délicatement au creux de l'oreille de son voisin ou de sa voisine - celle que l'on croise avec gourmandise tous les matins sur le palier...
Dans ce « livre d'Amour » des « films d'Amour », Kiko, aussi formidable narrateur qu'il est brillant cinéaste, dit tout, à grands coups d'envolées lyriques, d'une pincée d'humour narquois et de mille et une photos de tournage : de Parties fines à Adorable Lola, de Brigitte Lahaie à Marilyn Jess, d'Alban Ceray à Richard Allan, de la « fausse éjac' » à « la bonne auberge » jusqu'à l'art du découpage, des anecdotes croustillantes aux histoires affriolantes...
En mots et en images, Kiko se dévoile et raconte sans rien cacher - ou si peu... - comment sa bande et lui firent les plus beaux films d'Amour qui soient !
Ce livre contient des images à caractère pornographique.