Initiée par le mouvement international de la K-Pop, musique coréenne inspirée du hip-hop et du RnB, et par le succès des groupes comme BTS ou BlackPink, la culture du pays du matin calme n'a cessé de s'étendre, jusqu'à devenir un phénomène mondial.
Cinéma, série, musique, beauté, mode de vie... la culture coréenne ne cesse de se renouveler et n'a pas fini de surprendre.
Dans ce livre, Ophélie Surcouf, journaliste spécialiste de la pop culture et de la Corée, décortique la Kpop culture, son histoire, ses influences, ses codes et son expansion.
L'équipe du premier podcast français sur le cinéma récidive avec un nouvel opus. Nouveaux films, nouveaux classiques à (re)découvrir, nouvelles pépites amoureusement dénichées, nouveaux grands moments du 7e art... Mais l'objectif, lui, est toujours le même : réveiller vos écrans avec un autre cinéma, une sélection fouillée qui voyage à travers tous les continents et tous les genres, de 1907 à 2021, du Chili au Japon, du documentaire au film d'action - en passant par la comédie, le brûlot politique, l'OVNI inclassable...
100 films méconnus, oubliés ou en marge... à voir d'urgence !
Cet ouvrage, véritable prolongement des aventures de Bilbo, vous permet d'explorer "la Terre du Milieu", de décrypter l'alphabet employé par les nains et découvrir les sources légendaires où Tolkien a puisé son inspiration.
Une centaine d'entrées réparties en sept grands chapitres décrivent avec précision tous les personnages du roman, les lieux visités par Bilbo, les créatures rencontrées par l'expédition, les objets magiques qui parsèment la quête ainsi les grands mythes légendaires qui ont nourri l'imaginaire de Tolkien.
Tout comme Le Seigneur des anneaux, l'aventure de Bilbo, Gandalf et les treize nains devenus apatrides n'est pas qu'une gentille histoire destinée à endormir les enfants sages. Un souffle épique pousse les nains et le hobbit à se dépasser pour atteindre leurs rêves. Ils traversent des contrées hostiles et affrontent des ennemis monstrueux, jusqu'à une dernière bataille désespérée. Sous la plume de Tolkien, le courage ordinaire du hobbit transcende l'héroïsme guerrier pour s'opposer au mal.
Cet album est illustré par des dessins originaux en couleurs de Xavier Sanchez et Sandrine Gestin.
Le livre officiel de la chaîne YouTube " La Manie du Cinéma ", consacrée aux petites et grandes histoires du 7e art et aux références cachées dans vos films préférés.
Plans copiés, références cachées, décors similaires, intrigues librement inspirées d'autres... : il est fréquent que les réalisateurs rendent hommage à leurs pairs dans leurs propres productions.
Ben-Hur ou Les Oiseaux dans La saga Harry Potter, La Grande Évasion ou Maverick dans Chicken Run... Mélanie Toubeau, créatrice de la chaîne Youtube La Manie du cinéma, passe en revue 40 films sous le prisme de leurs références - et des films qu'ils ont inspirés à leur tour. L'occasion de découvrir vos films préférés sous un angle nouveau.
Après avoir réalisé le meilleur démarrage de l'histoire de la plateforme de streaming, la série coréenne de Hwang Dong-hyeok a rapidement touché le monde entier, au point de devenir un phénomène planétaire. Virulente critique sociale qui a marqué les esprits par sa violence et son esthétique pop sombre, elle n'est pourtant pas la première fiction à exploiter le thème du survival. Mais la série, à la croisée des genres et des références, a fait mouche avec son univers enfantin transposé dans un monde d'adultes, noir et macabre.
Dans ce livre, Ophélie Surcouf, journaliste spécialiste de la pop culture et de la Corée, décortique Squid Game, ses inspirations, les clés de son succès, sa symbolique, son esthétique, et confronte la série à notre société postmoderne.
Fille du réalisateur Dario Argento et de l'actrice Daria Nicolodi, Asia a passé une enfance chaotique entre une mère violente et un père absent, totalement dévoué au cinéma. Cette absence de cadre a forgé chez elle, très jeune, un désir farouche de liberté que la vie - les hommes en particulier - n'a cessé de lui faire payer très cher.
Ses débuts dans le cinéma à 9 ans, ses rapports compliqués avec sa mère, sa découverte de l'amour et du sexe, tout comme celle de la drogue et des excès, sa carrière mais aussi les jeux de pouvoir et les rouages de l'industrie du 7e art... Victime parmi tant d'autres d'Harvey Weinstein, Asia Argento pose un regard lucide et sans complaisance sur sa vie et sur son monde, animée par la franchise de ton et la soif de liberté qui l'ont poussée à faire voler en éclats l'omerta qui y règne.
On connaissait ses films, on découvre une autrice, une forte personnalité qui parle d'elle et de notre société sans fard mais avec beaucoup d'humour, une conteuse véritable dotée d'un grand sens du rythme. C'est sa psychologue qui a conseillé à celle qui se qualifie souvent de survivante d'écrire pour se reconstruire. On ne peut qu'approuver.
Lancé en janvier 2020, « Pardon le cinéma » s'est rapidement imposé comme le premier podcast français consacré au 7e art, qui rassemble plus de 100 000 auditeurs par mois. L'équipe nous propose aujourd'hui 100 pépites totalement passées sous les radars des critiques (ou du public), présentées avec le mélange d'érudition et d'anecdotes qui a fait le succès du podcast. Riche et documentée, la sélection couvre toutes les périodes et tous les genres. Demain les mômes, Le Crocodile de la mort, La Proie Nue, L'Épine dans le coeur...... Jamais entendu parler ? Pourtant, vous allez adorer !
Arsène Lupin... C'est le plus grand de tous les voleurs, certes, mais l'on sait bien peu de choses sur cet individu, qui multiplie les (fausses) identités et les déguisements pour mener à bien ses méfaits. Né sous la plume de Maurice Leblanc il y a plus d'un siècle, il n'a cessé dès lors de fasciner des générations de lecteurs... au premier rang desquels scénaristes et cinéastes, qui lui consacrent films, pièces de théâtre et séries. Lupin a ainsi revêtu d'innombrables apparences, d'André Brulé sur les planches du Théâtre de L'Athénée en 1908 à Omar Sy dans la série produite par Netflix en 2021, en passant par Jules Barry, Robert Lamoureux, Jean-Claude Brialy, Georges Descrières, François Dunoyer, Romain Duris...
Bourré d'informations et richement illustré, ce livre reconstitue tout l'univers littéraire, cinématographique et télévisuel du plus célèbre des cambrioleurs, et pose un regard nouveau sur un mythe plus actuel que jamais.
Cet abécédaire réunit anecdotes, secrets de tournages des 25 films, objets cultes..., pour tout savoir sur le plus célèbre des agents secrets.
Le saviez-vous ?
- Maurice Binder a signé la plupart des génériques des James Bond, offrant aux films une touche particulière et inimitable. Il est appelé dès Dr No. Les producteurs lui proposent soit de toucher un fixe, assez faible, soit d'être payé sur les éventuels bénéfices à venir. Comme beaucoup, Binder ne croit pas en trop en l'avenir de 007. Il préfère le fixe. Et le regrettera longtemps...
- Au moment où il est pressenti pour devenir James Bond, Sean Connery est censé faire un bout d'essai (screen test en anglais) : "Désolé mais je ne fais pas de bout d'essai, répond-il aux producteurs. Prenez-moi ou virez-moi mais il n'y aura pas de test !" On connaît la suite...
- Les contrats de Roger Moore stipulent que tous les cigares qu'il consommera pendant le tournage (hors caméra) sont à la charge de la production. Pas n'importe quelle marque : des Monte-Cristo fabriqués à Cuba. Sur le tournage de L'Homme au pistolet d'or la facture grimpe à 3 718 livres sterling. Soit l'équivalent de 40 000 euros actuels...
- Brigitte Bardot était pressentie pour incarner la femme de James Bond dans Au service secret de sa majesté, elle refusa pour aller tourner Shalako avec Sean Connery qui venait de mettre un point final à sa carrière d'agent secret. C'est Diana Rigg (Madame Peel) qui interprétera le rôle.
Romy Schneider, fille et petite fille de comédiens allemands, est devenue mondialement célèbre à 17 ans en incarnant au cinéma l'impératrice d'Autriche Sissi.
Victime de ce succès écrasant (dont elle souffrira sa vie entière), la jeune femme quitte l'Allemagne et sa mère afin de prendre du recul. Elle débarque en France avec un statut de star. Les rencontres s'enchaînent, Alain Delon, Visconti, Clouzot, René Clément, Sautet...
Une filmographie éblouissante, marquée par des films majeurs comme : La Piscine, Le Vieux Fusil, Max et les ferrailleurs, César et Rosalie, Les Choses de la vie, Ludwig ou le crépuscule des dieux... et tant d'autres, fait d'elle l'une des actrices les plus populaires du cinéma français. Elle remportera 2 césars de la première actrice, l'un pour L'important c'est d'aimer (Zulawski) en 1976 et l'autre pour Une histoire simple (Sautet) en 1979.
Pourtant cette femme en quête de perfection et d'amour ne sera jamais épargnée par la vie. Lors d'une interview au début des années 80, elle déclarait : «À quinze ans je ne savais rien de la vraie vie. Mon éducation s'est faite avec le cinéma, les films que je voyais, et à travers eux je croyais tout savoir... Grande a été ma désillusion.» Accablée par une destinée tragique, elle est partie un matin de mai 82 épuisée et terriblement triste.
Sous la forme d'un abécédaire, Henry-Jean Servat, avec le talent narratif qu'on lui connaît et à l'aide de témoignages inédits (Zulawski, Delon, Bardot...) revient sur le parcours exceptionnel de cette actrice belle et talentueuse. L'iconographie de cet album est en grande partie inédite : photos de cinéma, archives des cinémathèques allemandes, robes et bijoux de grands couturiers...
Un superbe hommage pour une immense comédienne.
Sa carrière au cinéma, à la télévision et sur les planches, est l'une des plus longues et riches de l'histoire du spectacle français. Pendant plus de soixante ans, de l'adolescence à son dernier souffle, Johnny Hallyday s'est emparé de tous les rôles, d'un polar parodique à un western spaghetti, d'une comédie navrante à un film d'auteur avec Jean-Luc Godard, de Claude Lelouch à Costa Gavras... Aussi à l'aise en légionnaire français perdu au Vietnam qu'en reporter vieillissant, il a même interprété son propre rôle.
C'est à ce Jean-Philippe Smet-là, et aux réalisateurs qui l'ont fait jouer, que cet ouvrage rend hommage, passant en revue et en détail sa riche filmographie. Ses apparitions sur grand écran, à la télévision et au théâtre sont autant d'excuses à des digressions et des anecdotes, pour une plongée passionnée dans un petit morceau de l'histoire du 7e art.
Novembre 1979. Jean-Claude Dusse, Nathalie, Popeye, Gigi et les autres dévalent les pentes enneigées de Val d'Isère ! Un an jour pour jour après la surprise des Bronzés, les Français découvrent Les bronzés font du ski au cinéma.
Plus méchants, drôles et incisifs, les personnages du Splendid repartent à la conquête du public, armés de bâtons et de combinaisons criardes. Les scènes réalisées par Patrice Leconte sont devenues cultes et les dialogues du Splendid ont traversé les générations.
Et si les Bronzés n'avaient pas encore révélé tous leurs secrets ?
Pour la première fois depuis quarante ans, les archives originales des deux films sont enfin dévoilées. Scènes coupées, projets abandonnés, photos inédites et documents de travail : avec la complicité du producteur Yves Rousset-Rouard, Alexandre Raveleau nous raconte la véritable histoire des Bronzés.
Elles ont tourné avec les meilleurs réalisateurs du XXe siècle, Marcel Carné, Sacha Guitry, Jean Cocteau, René Clément, Henri-Georges Clouzot... Joué dans des films qui font aujourd'hui pleinement partie du patrimoine français : Les Enfants du paradis, Quai des brumes, Hôtel du Nord, Le Miroir à deux faces, Le Diable au corps, Le Roman d'un tricheur, Le Rouge et le Noir...
Leur visage a fait la une des magazines, elles ont été adulées, admirées, désirées mais, contrairement aux stars d'aujourd'hui qui parlent de leur vie privée sur les réseaux sociaux, elles savaient cultiver une certaine forme de mystère. Elles se livraient peu.
Il fallait tout le professionnalisme d'Henry-Jean Servat pour les amener doucement aux confidences. Elles évoquent leur vie d'artiste, parfois leur vie après le cinéma, leur nouveau challenge - comme Danielle Darrieux qui remonte sur les planches après plusieurs années d'absence.
Henry-Jean Servat est un passionné de cinéma, à tel point qu'il en fait son métier. Il a débuté, entre autres, comme critique théâtral pour le journal Libération. Le portrait d'Annabella qu'il écrit lors de la disparition de l'actrice attire le regard de Roger Thérond, patron de Paris Match de l'époque. Il deviendra ensuite grand reporter pour cet hebdomadaire, spécialisé dans les interviews de stars de cinéma.
Les interviews publiées dans cet ouvrage proviennent de Libération.
Né en 1949 sous la plume de Jean Bruce, Hubert Bonisseur de La Bath déjouait déjà des complots internationaux quand James Bond n'en était qu'à ses premiers pas. Impitoyable à la tâche comme en amour, OSS 117 - pour les intimes, et elles sont nombreuses - est un héros-né. Virevoltant dans plus de 250 romans et une dizaine de films, il s'est imposé comme un expert dans tous les domaines. Incroyable, inégalable, incontrôlable.
Personnages, gadgets, anecdotes, secrets de tournage... Truffé d'illustrations et d'informations inédites, ce dictionnaire détaille en 200 entrées l'univers de ce champion de la fraternité qu'est OSS 117, dernier rempart contre la barbarie et la bêtise humaine.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Claude Zidi n'a pas débuté sa carrière en tournant des comédies, il a fait ses premières armes en tant que cameraman pour de nombreux réalisateurs de la nouvelle vague. Tout au long des années 60, il collabore avec Jacques Demy, Agnès Varda, Serge Korber, Philippe Clair, Jean-Pierre Mocky, Jacques Doniol-Valcroze et surtout Claude Chabrol avec qui il travaillera sur 10 films.
Il passe à la réalisation en 1971 en mettant en scène ses propres scénarios et rencontre le sucès dès ses premiers films grâce aux Charlots. Ses bonnes trouvailles visuelles et son sens du gag mettent en avant son talent pour le burlesque.
Quatre films et quatre ans plus tard, Zidi et les Charlots auront attiré dans les salles plus de 21 millions de spectateurs !
L'équation du cinéma étant très simple : succès = liberté, ces entrées phénoménales lui permettent de tourner avec des budgets plus confortables et de solliciter de grands acteurs qui sont aussi les plus chers.
Toujours associé au producteur Christian Fechner, il réunit Pierre Richard et Jane Birkin, La moutarde me monte au nez et La Course à l'échalotte seront de gros succès commerciaux. Un peu plus tard, il réussit un coup de maître en parvenant à convaincre Louis de Funès, alors retiré dans son château sur les bords de Loire pour cause de graves problèmes cardiaques, à reprendre le chemin des studios. Ils tournent ensemble L'Aile ou la Cuisse avec Coluche et La Zizanie avec Annie Girardot. Plus tard ce sera le tour de Jean-Paul Belmondo et Raquel Welch dans L'Animal et ainsi de suite de succès en succès jusqu'au carton des Ripoux, film pour lequel il obtiendra deux Césars : meilleur réalisateur et meilleur film.
Une carrière exceptionnelle au service du cinéma populaire français.
La première biographie officielle de Michel Blanc. Anecdotes, réflexions sur le cinéma, retour sur quarante ans de carrière. Un document inédit.
Début janvier 2017. Michel Blanc entame la promotion de Raid Dingue, la nouvelle comédie de Dany Boon dans laquelle il joue le rôle du ministre Pasquali. Depuis six mois, il travaille à l'écriture de la suite d'Embrassez qui vous voudrez et la production vient de donner son feu vert tout comme Jacques Dutronc, Carole Bouquet, Karin Viard, Charlotte Rampling et Jean-Paul Rouve. Il s'apprête donc à réaliser son cinquième film, quinze après son dernier succès. Le temps qui le sépare du tournage prévu l'été prochain est très court, il n'est pas question de perdre une seconde...
Le projet d'une biographie fait irruption au mauvais moment. Et d'ailleurs, pourquoi lui ? "Je suis étonné que l'on s'intéresse à moi", prévient-il au début d'un premier échange téléphonique poli mais méfiant. Quelques semaines plus tard, Alexandre Raveleau le rencontre enfin. il est bien sûr question de son nouveau projet, du Splendid, de ses rencontres avec Bertrand Blier, Jean Poiret, Simone Signoret, Coluche, mais surtout de son goût pour l'écriture et de son amour pour la musique classique. Le fait de replonger dans ses souvenirs l'anime de plus en plus, il se prend au jeu. Au-delà des anecdotes, l'excercice lui permet de s'interroger sur lui-même.
Vedette à l'âge de 25 ans comme ses "crétins" de camarades, Michel Blanc est considéré comme un membre à part entière de la famille de millions de Français. Dans la combinaison de Jean-Claude Dusse sur le téléski comme au volant du tracteur d'Aymé dans le film Je vous trouve très beau, il n'a jamais quitté les écrans de cinéma ou de télévision tout au long de ses quarante ans de carrière et pourtant personne ne semble avoir percé son mystère.
Qui est-il vraiment ? Pourquoi a-t-il pris ses distances avec le Splendid en plein succès des Bronzés ? Pour quelle raison a-t-il attendu dix ans avant de réaliser Grosse Fatigue après le succès de Marche à l'ombre ? Pourquoi a-t-il la réputation de dire non à tous les projets ?
En toute sincérité, Michel Blanc a accepté pour la première fois de parler de tous les films et de toutes les rencontres qui ont jalonné une carrière sans fausse note.
De la Guerre des Clone jusqu'aux conflits qui opposent La Rébellion avec Le Premier Ordre, la galaxie Star Wars se définit à travers ses guerres. Star Wars, Sur le Front est une chronique illustrée où l'on peut retrouver les tactiques, les armes et les armures utilisées pendant les différents combats.
Pour chaque bataille, une rubrique "J'y étais", sorte de capture/interview sur le vif du soldat le plus emblématique du combat permet au lecteur de se retrouver en première ligne, sur le front.
2017 est une année importante pour la licence Star Wars, la sortie de l'épisode 8 après le succès de l'épisode 7 en 2015 est très attendue par les fans.
Tout a été dit, tout a été écrit sur Star Wars, cet artbook original dans sa forme et sa thématique permet de revenir sur les 7 films + Rogue One en évitant les pièges du "déjà vu".
Girls, gadgets, exotisme, décors, poursuites automobiles, cascades, répliques laconiques et drôles... Il y a tout cela, il faut tout cela dans un « Bond ». Qui n'a pas en mémoire l'apparition d'Ursula Andress dans Dr. No ? le chapeau mortel d'Oddjob dans Goldfinger ? le parachute Union Jack qui s'ouvre in extremis dans le prégénérique de L'Espion qui m'aimait ? la base de lancement de fusées dissimulée au coeur d'un volcan dans On ne vit que deux fois ?
C'est parce qu'il sait qu'il aura droit à de telles séquences que le public va voir régulièrement, pour ne pas dire religieusement, des « Bond » depuis plus d'un demi-siècle.
Mais on se trompe si l'on pense que le succès de cette série est construit sur des formules. Des formules capables de garder leur pouvoir de séduction aussi longtemps ? Allons donc... Il a bien fallu qu'elles se renouvellent, ou tout du moins qu'elles évoluent. La James Bond Girl d'aujourd'hui n'a plus grand-chose à voir avec celle des années soixante. Les gadgets de l'agent 007 ne signifient plus la même chose aujourd'hui, quand n'importe qui peut communiquer instantanément avec n'importe qui à l'autre bout du monde sur un téléphone portable. Quant à la question rituelle qui consiste à se demander qui, de Sean Connery, de Roger Moore ou de Daniel Craig est le meilleur James Bond, elle est, disons-le, parfaitement absurde. La force du personnage de Bond, c'est précisément le fait qu'il ait pu continuer à exister sans fléchir à travers une demi-douzaine d'interprètes différents. Chaque fois, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre. Il est, tout simplement, inscrit dans l'Histoire.
L'auteur, Frédéric-Albert Lévy, en analysant ses thèmes majeurs, en se penchant sur ses épisodes les plus marquants et en reprenant les interviews qu'il avait réalisées avec les principaux artisans de la série (acteurs, actrices, producteurs, décorateurs, scénaristes...), montre dans cet ouvrage que malgré le caractère fondamentalement populaire de son succès, tous ces films sont bien plus complexes qu'ils en ont l'air. Et que le Bond de Daniel Craig est toujours James Bond quand il ose déclarer dans Casino Royale qu'il se fiche éperdument de savoir si son martini lui est servi shaken ou stirred.
La liste est longue et impressionnante : Isabelle Adjani, Patrick Dewaere, Gérad Depardieu, Christophe Lambert, Gérard Lanvin, Romy Schneider, Annie Girardot, Isabelle Huppert, Jean-Louis Trintignant, Catherine Deneuve, Vanessa Paradis, Jane Birkin pour n'en citer que quelques-uns parmi les acteurs ; François Truffaut, Alain Resnais, Jean-Luc Godard, Eric Rohmer, Pedro Almodovar, Maurice Pialat, Luc Besson, Claude Zidi, Claude Sautet, Francis Veber... pour les réalisateurs.
Première a été tout au long des années 80 et 90 le magazine français de cinéma n°1. Pas une promotion de film sans passer par Première : les journalistes se déplaçaient sur les tournages, les stars se confessaient, les réalisateurs racontaient leur dernier film, toute la profession s'exprimait dans Première.
Né au milieu des années 70, créé par Jean-Pierre Frimbois (qui avait déjà lancé Onze) et Marc Esposito, Première profita d'une génération de stars montantes telles qu'Isabelle Adjani, Gérard Depardieu ou Patrick Dewaere. Dès ses débuts, le magasine s'intéresse en priorité aux acteurs, ils font systématiquement la une du journal et se livrent dans de grands entretiens qui attirent des centaines de milliers de lecteurs.
Les sujets ne sont pas limités à l'hexagone, le cinéma étranger a été très largement chroniqué dans les colonnes du magazine. On pourra retrouver toutes les rubriques des lecteurs comme par exemple l'entretien de Pedro Almodovar à l'occasion de la sortie de son film Femmes au bord de la crise de nerfs ou encore les réponses de Gérard Depardieu au fameux questionnaire de Proust en passant par la non-interview de Tom Cruise ou les débuts de Charlotte Gainsbourg.
Cet ouvrage est illustré, entre autres, de fac-similés choisis à travers les 40 années de l'existence du magazine, de portraits d'acteurs, de photos de tournages et de documents d'époque.
Témoignages de Catherine Deneuve en quatrième de couverture et de Patrick Bruel en post-face à l'occasion de cette biographie inédite sur Danielle Darrieux.
Ses initiales DD ont été célèbres bien avant BB. Danielle Darrieux a tourné son premier film en 1931, à l'âge de 14 ans. Elle charme par son naturel et incarne alors la jeune femme moderne du cinéma français, une « drôle de gosse » sexy et pétulante. En 1936 Mayerling de Litvak prouve qu'elle peut tout jouer, la comédie comme le drame. Ce film en fait une star internationale et lui ouvre les portes d'Hollywood. Elle est alors la plus populaire des actrices françaises. Toutes les jeunes femmes veulent lui ressembler.
Dans les années cinquante, la star triomphe aux côtés de Gérard Philipe, Jean Gabin, James Mason ou Jean Marais. Elle devient la muse de Max Ophuls et s'impose dans Marie-Octobre. En 1967, Jacques Demy la choisit pour incarner la mère de Catherine Deneuve, qu'elle retrouve en 2002 dans Huit femmes.
Au fil des décennies, l'actrice incarnera toujours une femme intelligente, en quête de liberté. Ses trois mariages, dont celui avec Porfirio Rubirosa, seront scrutés par les médias, tout comme ses agissements sous l'Occupation.
Ce livre est une traversée documentée de la carrière de la star. Révélant des faits méconnus et des films oubliés, il s'attache à mettre en lumière la modernité que Danielle Darrieux a su porter durant 80 ans de cinéma.
Louis de Funès fut l'un des génies comiques français - voire mondiaux - du siècle dernier, un clown magnifique, quasiment sans égal dans le registre qui fut le sien. Mieux que quiconque, il savait faire rire !
Au travers des cent cinquante films dans lesquels il apparaît en trente ans de carrière, même dans la plus infime de ses figurations, Louis de Funès incarne la France, celle des Trente Glorieuses, celle d'un pays qui, de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux incertitudes du choc pétrolier, entrait dans la modernité. Ni vu... ni connu, La Grande Vadrouille, Le Corniaud, Rabbi Jacob, Le Gendarme de Saint-Tropez, Oscar, Fantômas, Le Petit Baigneur, La Folie des grandeurs, L'Aile ou la cuisse, Pouic-Pouic... tous ces succès occupent une place particulière dans nos mémoires, celles des « soirées détente » où l'on pouvait oublier le temps d'un film les réalités du quotidien.
Partons à la découverte de l'univers de cet acteur hors norme : sa filmographie complète, ses rôles, ses partenaires, sa famille, ce qu'il fut et ce qu'il incarna, sous la forme particulière d'un dictionnaire. Car Louis de Funès valait bien qu''un jour on lui consacrât un dictionnaire.
Un hommage à BB, la plus célèbre des actrices françaises, un album-souvenir des années Bardot illustré de photos souvent peu connues du grand public.
La danse yiddish de Louis de Funès dans Rabbi Jacob, la chanson de Jean-Claude Duss dans Les Bronzés font du ski, la scène de la cuisine des Tontons flingueurs, les pitreries des Charlots et des bidasses de la 7ème compagnie, les extravagances de Monsieu
Créée en 1983, la revue de cinéma Starfix avait pour particularité la jeunesse de ses rédacteurs. Âgés en moyenne de 20 ans à peine, ces garçons en colère décidèrent de se pencher sérieusement sur tous ces films qui faisaient leurs délices et ceux du très grand public, mais que la critique offcielle s'obstinait à considérer de loin, sinon de haut. Télérama n'allait pas consacrer plus de quelques lignes à Mad Max ; Première préférait parler des comédiens français plutôt que de Bruce Lee ; les Cahiers ne voyaient pas l'intérêt de disserter sur Rocky, Rambo ou Indiana Jones.
Bien sûr, il est arrivé que Starfix se trompe. Mais Starfix n'avait pas attentu Avatar ou le trilogie de Spider-Man pour comprendre que James Cameron ou Sam Raimi étaient des cinéastes avec lesquels il fallait compter. Starfix avait repéré David Cronenberg, les frère Cohen et Paul Verhoeven bien avant qu'ils ne soient invités à gravir les marches du Festival de Cannes. Starfix avait senti l'importance que les effets spéciaux, et en particulier les effets numériques, allaient prendre au cinéma.
La fin de la parution de Starfix en 1990 (après 90 numéros), ne fut pas exactement un happy end, mais Starfix avait été dans une large mesure victime de son succès. Quand Télérama se mettait à publier un "dossier Tarantino", quand la "Guerre des étoiles" faisait la couverture de tous les magazines, Starfix n'était en quelque sorte plus dans Starfix.
Un quart de siècle plus tard, les "Starfixiens" ont eu l'envie de reformer l'équipe pour produire un ouvrage composé à la fois d'anciens articles de la revue et de nouveaux articles consacrés au cinéma d'aujourd'hui et de demain. La nouvelle Guerre des étoiles est déclarée, Mad Max est revenu, James Bond triomphe de plus belle, Stallone a repris dans Creed le chapeau de Rocky, Superman renaît et une suite de Blade Runner se prépare...