Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. À travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent et à l'occasion, impertinent ! de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. // TOME 1 // De l'avènement du parlant à l'effondrement de la seconde guerre mondiale, les années 30 représentent, à plus d'un titre, un véritable âge d'or du cinéma français. A la suite de la révolution technique liée à l'arrivée du parlant qui révolutionne totalement l'approche du septième art, la décennie est marquée par des événements historiques aussi importants que la crise de 1929 et le Front populaire. Avec, d'un côté, le souvenir encore prégnant de la Grande Guerre et, de l'autre, la peur d'un nouveau conflit, se dessine un cinéma français en pleine mutation, entre insouciance et gravité, entre idéalisme et réalisme, jusqu'à la naissance d'un courant déterminant pour le cinéma mondial, le réalisme poétique. Durant les années 30, de grands maîtres (René Clair, Jacques Feyder, Jean Renoir, Julien Duvivier, Marcel Carné) réalisent des chefs-d'oeuvre encore mondialement reconnus, A nous la liberté !, La Kermesse héroïque, La Grande Illusion, Pépé le Moko, Hôtel du Nord ; de grands acteurs et actrices sont élevés au rang de monstres sacrés (Jean Gabin, Louis Jouvet, Michel Simon, Raimu mais aussi Arletty ou Michèle Morgan) sans oublier l'apport inestimable de grands seconds rôles qui font toute la verve de l'époque. Mais ce n'est pas tout : ''Une histoire du cinéma français'' rend justice à d'autres oeuvres passionnantes mais méconnues, qui revivent ici en vrais coups de coeur. Ce livre rend également hommage à des acteurs et à des actrices, en grande partie oubliés, comme Albert Préjean, Mireille Balin ou Corinne Luchaire. Le casting est somptueux, le programme des films formidable et parfois étonnant, le lecteur n'a plus qu'à se laisser porter, comme dans un film, à la rencontre du cinéma français des années 30.
La beauté d'Ava Gardner, sa sensualité à fleur de peau, sa vie privée tapageuse ont fait fantasmer la planète et continuent de faire rayonner la star en ce centenaire de sa naissance. «Sex-symbol», «femme fatale», ces formules ont occulté l'authenticité d'un esprit libre, sensible et anticonformiste, imposant sa place à égalité avec les hommes et refusant l'intolérance : la carrière d'Ava Gardner est ainsi un miroir sur les évolutions de la société. De l'Amérique de ses premiers films policiers à l'Espagne de Pandora et de La Comtesse aux pieds nus, de l'Afrique de Mogambo ou des Neiges du Kilimandjaro au Mexique torride de La Nuit de l'iguane, Ava fascine. Un pouvoir d'attraction d'autant plus magnétique que l'actrice donne l'impression, non pas de jouer un rôle, mais de l'incarner en révélant sa propre nature. D'inspiration mythologique (Vénus, Pandora, Guenièvre...), littéraire (Ernest Hemingway, Tennessee Williams, D.H. Lawrence...) ou ancrés dans des contextes historiques forts (la guerre d'Espagne, la fin des empires coloniaux...), les rôles d'Ava Gardner sont pensés pour elle par les plus grands réalisateurs de son temps. Des personnages qui font écho à sa vie réelle et qui nourrissent un peu plus le mythe Ava Gardner. Tel est le chemin original proposé par cet ouvrage : non pas une simple biographie, même si les anecdotes n'y manquent pas, mais une exploration, tissée de références humaines et culturelles, de témoignages et d'analyses, du mystère reliant la vie et les rôles d'une actrice majeure du vingtième siècle, et de la constitution d'un mythe du cinéma. ///// 150 photogrammes NB des films /////
Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. À travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent - et à l'occasion, impertinent ! - de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma.
John Carpenter démarre sa carrière à Hollywood dans les années soixante-dix. Artisan touche à tout, il écrit ses histoires, compose ses musiques au synthétiseur et construit ses images avec des cadrages impeccables dignes de Howard Hawks, sa référence absolue. Atteignant rarement les sommets du box-office, il est confronté à un public sévère et à une critique qui ne comprend pas toujours son langage. Quarante ans plus tard, après avoir signé dix-huit longs métrages, dont certains ont finalement accédé au statut de film culte comme The Fog, The Thing, Christine, They Live... John Carpenter, épuisé par un rythme de travail effréné, semble avoir définitivement raccroché sa caméra pour se consacrer à la musique, jouant ses compositions devant des assemblées conquises. Satisfait de cette image de marque, gagnée tardivement, John Carpenter savoure enfin son plaisir. Mais il ne cache pas, aujourd'hui encore, son amertume en évoquant une carrière faite de tant de combats si difficiles et de si peu de reconnaissance, à une époque où il se battait pour parvenir à vivre de son art sans avoir à subir la pression des studios. Le «maître de l'horreur», ainsi s'est-il baptisé, personnage atypique, s'impose comme l'anti-Spielberg absolu, nageant toujours à contre-courant des modes et des attentes des spectateurs. Loin du star-système et des journalistes, l'homme s'est réfugié dans sa tour d'ivoire à Los Angeles. Certaines blessures ne se referment pas, surtout quand on est un ange maudit à Hollywood.
Scénariste star (les séries À la Maison-Blanche (The West Wing) et The Newsroom, les films Des hommes d'honneur et The Social Network), dramaturge à succès et depuis peu réalisateur (Le Grand Jeu en 2017 et Les Sept de Chicago en cette fin d'année 2020), Aaron Sorkin collectionne les honneurs et les récompenses. Ses qualités de dialoguiste sont aujourd'hui majoritairement reconnues - «sans doute le meilleur de notre époque» selon Damon Lindelof, co-créateur de Lost, de The Leftovers et de Watchmen -, chacune de ses oeuvres nourrit le débat. Ses deux premières séries, Sports Night et À la Maison-Blanche, ont participé à la constitution de l'âge d'or télévisuel des années 2000. Pourtant, certains de ses propos (sur les femmes, sur Internet...) et de ses comportements (auprès de ses équipes de scénaristes) ont jadis suscité la controverse. Aaron Sorkin est un personnage public, un auteur très bien établi dans le paysage hollywoodien. Ce livre, le premier en français qui lui est consacré, se veut à la fois une biographie et une analyse de son style, volubile, omniscient, inspiré par les comédies américaines des années 30 et 40. Depuis William Shakespeare jusqu'aux films de Frank Capra, ses influences sont multiples et transversales. Tentons de les cerner en compagnie de Jed Bartlet, de Mark Zuckerberg, de Mackenzie McHale et de Molly Bloom.
Une histoire du cinéma français est une collection de livres qui dresse un panorama de la production cinématographique hexagonale sur ses différentes décennies. Classés par année, ces ouvrages complets mettent en avant les films importants, les cinéastes majeurs, les acteurs populaires de leur temps, ainsi que des dossiers thématiques. À travers ses analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, sociétal et technique, ce livre se veut le récit pertinent - et parfois impertinent ! - de notre si belle histoire du cinéma. Tome 2 : 1940-1949 Préface de Thierry Frémaux Avec les années 40, le cinéma français est mis à l'épreuve des grands événements de l'Histoire. Et pourtant, sans relâche, le septième art va se battre, se réinventer et exister de plus belle, parfois de manière étonnante : des chef-d'oeuvres du fantastique sous l'Occupation (Les Visiteurs du soir, La Main du diable) à la fabrication d'une légende commune à la Libération (La Bataille du rail, Le Père tranquille) jusqu'à la période d'après-guerre entre pessimisme (Panique de Julien Duvivier) et joie retrouvée (Rendez-vous de Juillet de Jacques Becker), la France va produire une oeuvre riche, contrastée, originale. Les années 40, ce sont de nouveaux maîtres de cinéma qui signent de grands films, le Clouzot du Corbeau, le Cocteau de La Belle et la Bête, Jean-Pierre Melville, déjà, avec Le Silence de la mer. Les années 40, ce sont de nouvelles stars qui éclosent et vont bientôt devenir des icônes : Simone Signoret, Gérard Philipe, Jean Marais. Les années 40, c'est également Les Enfants du paradis, peut-être le plus grand film du cinéma français. Une période entre ombre et lumière, pour reprendre la célèbre image du Corbeau, une des décennies les plus passionnantes de notre Histoire du cinéma. Plus de 150 photogrammes des films
Mon premier est un acteur adulé par le public depuis 1937. Mon deuxième s'est ingénié à garder le secret sur sa vie privée. Mon troisième est l'incarnation de la classe et du charme. Mon quatrième a brillé dans l'ensemble des genres cinématographiques, de la comédie au drame en passant par l'espionnage. La réponse, vous l'avez devinée : Cary Grant. Tout est dit et rien n'est dit : à force de nimber sa personnalité de mystère, Cary Grant est l'une des célébrités les plus méconnues du monde. Et ce ne sont pas les nombreux articles de presse ou les multiples biographies qui lui ont été consacrés qui lèveront totalement le voile. C'est en effet au sein même d'une oeuvre en forme de charade que le malicieux complice d'Alfred Hitchcock a caché la vérité de son être. Une vérité qui, loin des conventions et des images immaculées du star-system, fera mentir vos certitudes d'admirateur ou d'amateur du septième art.
Réalisateur culte et pourtant méconnu, Jean Eustache n'a eu de cesse, dans la douzaine de films réalisés au long de sa courte carrière, de brouiller les pistes, de mélanger les genres et les idées, de cultiver l'ambiguité entre la vérité et les apparences. En jouant ainsi sur les idées de vrai et de faux, Eustache peut ainsi redéfinir les genres cinématographiques, rétablir la vérité sur l'époque et la société dans laquelle il vit et, en toute confiance, laisser seule sa mise en scène, faire surgir la vérité.
L'oeuvre d'Henri-Georges Clouzot, de L'Assassin habite au 21 (1942) à La Prisonnière (1968), est connue et reconnue. Mais qu'en est-il de son oeuvre fantôme, des scénarios originaux qu'il a écrits mais non tournés, l'un notamment avec Jean-Paul Sartre, des adaptations, telle que Chambre obscure d'après Vladimir Nabokov, de L'Enfer arrêté après quelques jours de tournage, ou encore des remakes qu'elle a suscités ?
Au milieu des années 1970, l'apparition des magnétoscopes change radicalement la manière de consommer le cinéma, les spectateurs pouvant désormais louer sans aucun contrôle préalable des films que les salles ne projettent pas. Les éditeurs de cassettes vidéo remplissent alors les catalogues d'oeuvres souvent inédites, parfois pornographiques, violentes ou interdites qui échappent à tout contrôle pour le plus grand plaisir des amateurs de Bis. Au Royaume-Uni, les pouvoirs publics sont alertés par certaines associations familiales qui ne comprennent pas que des enfants puissent voir librement des films honteux et dégradants. Pour contrer la diffusion d'oeuvres jugées particulièrement dangereuses pour la jeunesse, la police anglaise organise et multiplie des saisies médiatisées dans les vidéoclubs en vertu de la loi de 1959 réprimant l'obscénité. À la demande de la principale association des vendeurs et loueurs de vidéos de Grande-Bretagne qui souhaite éviter que ses membres ne fassent l'objet de poursuites judiciaires, les autorités finissent par publier en 1983 une liste infamante de 72 titres stigmatisés sous la dénomination de Video Nasties. [...] (Christophe Triollet).
Actrice, acteur, ce livre est fait pour vous ! Votre vie d'artiste peut vite ressembler à un parcours du combattant, à cause de mille et une épreuves à traverser afin d'arriver (enfin !) à vivre de votre passion. Et pour survivre en milieu hostile, rien de mieux qu'un manuel, simple et précis. Un livre qui vous accompagnera dans toutes les étapes de ce long périple semé d'embûches, qui permettra d'en éviter les pièges. Vous pourrez vous prendre en main et créer vous-même les outils qui vous permettront de faire votre place dans le monde des acteurs. Acteur, manuel de survie répond donc à des questions simples : pour quel type de rôle êtes-vous fait ? Comment réaliser son book, son CV, sa bande démo ? Comment bien préparer un casting, une selftape, un callback, un entretien avec un agent ? Où chercher les annonces et comment sortir du lot ? Comment ne pas être victime d'arnaques et comment survivre après un énième refus sans perdre sa confiance en soi ? Liza Paturel est passée par là avant vous et a éprouvé l'envie de partager son expérience. «Acteur, manuel de survie» est ainsi bourré d'anecdotes vécues, d'exemples précis qui font vivre cet ouvrage et le rendent encore plus indispensable. Venue de Russie où elle a été comédienne au théâtre MOST de Moscou pendant 8 ans, Liza Paturel apporte l'acuité de son regard d'étrangère sur le petit monde du cinéma français, rendant encore plus pertinente son expertise.
La relation artistique qui unit Stéphane Brizé et Vincent Lindon au travers de cet ensemble (Mademoiselle Chambon, Quelques heures de printemps, La loi du marché, En guerre, Un autre monde) est probablement l'une des plus belles et des plus riches de ces dernières années. Il m'a semblé plus que logique d'y consacrer un ouvrage tant leurs films sont d'une brûlante actualité et m'apparaissent comme profondément indispensables dans ce monde qui est le nôtre. Ils sont un miroir qu'il est nécessaire de tourner vers soi. Ce livre qui se veut à la fois analytique et personnel est ma manière de rendre, modestement, hommage à ces deux hommes. Il tente de mettre en lumière des constantes, des procédés filmiques (le plan-séquence, par exemple) et s'arrête également sur des thématiques fortes comme le travail, bien sûr, ou encore le langage et sa possible instrumentalisation. Plus que jamais, il me semble, le cinéma français et la société peuvent être fiers de compter parmi eux de pareils artistes.
Héritier et dissident, conservateur et libertaire, nostalgique de la tradition et dynamiteur de légendes, Sam Peckinpah a été tout cela en trente années d'une carrière commencée comme scénariste, producteur, réalisateur à la télévision et achevée dans l'anonymat de la réalisation de clips vidéo. En 1969, cinéaste inconnu du grand public mais déjà réputé dans le milieu pour son esprit rebelle aux injonctions des producteurs, il bouleversa le western, genre populaire sur le déclin de plus en plus voué aux parodies italo-ibériques, avec The Wild Bunch. Peckinpah ne révolutionnait pas les thèmes mais le regard sur la mythologie de l'Ouest - déjà renouvelé par les westerns «crépusculaires» - et l'expression d'un des éléments essentiels du genre : la violence. En lui donnant, par la virtuosité du montage, une expression graphique inédite - Bonnie and Clyde, deux ans auparavant, avait adroitement reculé les limites -, Sam devint, un peu malgré lui, «Bloody Sam», chantre de l'hyper violence, ce que semblait confirmer, deux ans plus tard, Straw Dogs. Rarement plébiscité par le grand public (The Getaway, The Killer Elite, Convoy), discuté par la critique, Sam Peckinpah est aujourd'hui un auteur culte pour nombre de cinéphiles. Quatorze longs-métrages témoignent de la force et de la cohérence de son oeuvre que des «problèmes personnels» et une inadaptation aux contraintes de l'art-industrie du cinéma rendent inégale mais toujours passionnante et dont l'influence est reconnue, de Martin Scorsese à Quentin Tarantino en passant par John Woo, Kathryn Bigelow... et bien d'autres. ///// 60 photos NB et couleur
Censure & cinéma en France examine sur plus de 450 pages, le processus complexe de la classification des oeuvres cinématographiques dans notre pays. La parole a été donnée aux observateurs et aux acteurs du dispositif organisé par l'État depuis 1919. Jean-François Théry, Sylvie Hubac, Edmond Honorat, Jean-François Mary et Françoise Tomé, tous interrogés au moment de leur présidence, ont accepté de livrer leur point de vue sur le travail de la Commission de classification. André Bonnet, fondateur et conseil de l'association Promouvoir, laquelle a bouleversé le droit du cinéma depuis plus de vingt ans avec l'affaire Baise-moi, explique et justifie ses multiples actions devant le juge. Si René Chateau, Philippe Rouyer et Fernand Garcia ont choisi de revenir sur des épisodes importants de la classification des films, des juristes se sont interrogés sur la finalité de l'avertissement, sur les incohérences de l'interdiction aux moins de 18 ans, ou encore sur l'indemnisation des professionnels lésés par des restrictions d'exploitation en salles. Au total, quinze auteurs ont bien voulu poser un regard critique sur un dispositif complexe observé avec méfiance par une industrie du cinéma partagée entre agacement et résignation.
Film maudit en raison de l'indifférence critique et l'échec financier rencontrés à sa sortie, film culte de par l'enthousiasme qu'il est capable de susciter aujourd'hui, La Nuit du chasseur se voit affubler de qualificatifs généraux qui traduisent la difficulté à cerner sa véritable nature. Réalisé par Charles Laughton, acteur britannique en fin de carrière, le film réunit passé (Lillian Gish, égérie de David Griffith durant les années 1910) et présent (Robert Mitchum, habitué des rôles de mauvais garçon dans les années 1940) pour raconter l'histoire singulière d'un prédicateur diabolique persécutant deux enfants afin de mettre la main sur un magot.
Truffée d'images ciselées à la manière d'un conte pour enfants, la narration aspire à une certaine intemporalité. Le présent ouvrage se propose d'explorer le monde intérieur du film par une analyse chronologique et exhaustive des procédés mis en oeuvre par Laughton et ses collaborateurs pour convaincre le spectateur.
Incroyable ! Sidérant ! Époustouflant ! Poussé par le triomphe du tome 1, cet étourdissant volume propose 4.000 nouvelles répliques. De quoi «réchauffer en hiver, rafraîchir en été, stimuler les lymphatiques et calmer les névropathes» (Comment réussir quand on est con et pleurnichard). 4.000 ? Où cela s'arrêtera-t-il ? Des sources innombrables, reflets du cinoche et du septième art : films cultes, comédies fracassantes, oeuvres oubliées, productions obscures... Un tour du monde incroyable à la rencontre de près de 3.000 films. Tout est passé par le petit tamis pour récolter des pépites. Drôles, étourdissantes, pertinentes, profondes, sensées, ébouriffantes... Elles sont venues, elles sont (presque) toutes là, à ce deuxième rendez-vous des 4.000. Une sélection de premier choix, apte à combler les palais les plus gourmands. De surprises en étonnements, ça fuse de partout et ça ne laisse jamais indifférent. Des répliques toujours admirablement rangées sous forme de dictionnaire. De A (comme Abruti) à Z (comme Zoom). Pour éviter au lecteur de s'égarer. Car on peut se perdre dans un nectar. 4.000, ça frôle le grandiose ; l'ivresse des montagnes, la volupté des grands espaces que l'on foule mètre après mètre. On se délecte, on se gargarise et on reste pantois. Et comme dirait James Bond lui-même, «Per ora et per il momento che vera. Jouissons du moment et du moment qui le suit» (L'Homme au pistolet d'or). Ah, ce tome 2, c'est du brutal !
Nombreux sont les acteurs de western, mais rares ceux qui furent de vrais cow-boys. Gary Cooper aurait pu se vanter de l'avoir été dans sa jeunesse, mais il était de tempérament modeste. L'inoubliable interprète du Train sifflera trois fois et de L'Homme de l'ouest ne s'est d'ailleurs pas illustré dans ce seul genre : de la comédie sentimentale au film de guerre, de l'aventure exotique à la parodie, il a apporté son aura naturelle à tous les genres qu'il a touchés, toujours avec cette générosité prompte à mettre en lumière ses partenaires, qu'elles se nomment Claudette Colbert, Barbara Stanwyck, Grace Kelly ou Audrey Hepburn. Et ce n'est pas pour rien que 60 ans après sa mort, il reste un modèle pour de nombreuses vedettes d'aujourd'hui. «Américain par excellence», dans le meilleur sens de ces termes, celui qui fut L'Extravagant Mr. Deeds (Frank Capra) et le Sergent York (Howard Hawks), fut également l'ami de grands écrivains, Hemingway en tête. Et si Clark Gable a été le «roi», John Wayne, le «duc», Gary Cooper méritait bien de se voir enfin décerner le titre de prince.
Je me souviens. Je me souviens de quoi ? Ah oui, je me souviens que l'éditeur de ce présent ouvrage m'a demandé d'écrire un petit texte de présentation. Sachant que l'éditeur n'est autre que le jeune frère de l'auteur (onze ans de différence), l'auteur se souvient de pas mal de trucs, dont celui-ci : Quand l'éditeur avait cinq ans, j'en avais donc seize. Je me souviens que j'organisais des compétitions de pénos. Chacun à son tour dans les buts. Le premier qui arrive à dix. Mon truc, c'était de mener genre 7-0. Puis de le laisser me remonter, voir me dépasser. Donc à 8/7 pour lui, je repasse devant... 9/8... balle de match... Et finalement il gagne ! Il ne s'est jamais rendu compte de rien, et je n'ai jamais osé lui avouer la vérité. Je sais ce texte va être un choc. En même temps, on s'en fout un peu, puisque les «Je me souviens» parlent de cinéma. Par exemple, souvenirs de ''Delicatessen'', l'histoire passionnante d'un boucher dont le lit grince. ''La Cité des enfants perdus'', où l'on apprend qu'il est sain de laisser les enfants roter après avoir mangé du cervelas. ''Alien, resurrection'', drame oedipien, ''Amélie Poulain'', l'histoire d'un nain de jardin qui mange des framboises au bout de ses doigts, si je me souviens bien. Encore que. Bref, plus de 500 « Je me souviens » plus sérieux que ceux-ci. Encore que...
Le travail de recherche porte sur les filmographies riches et mystérieuses de deux cinéastes russes : Andrei Tarkovski et Andrei Zviaguintsev. Au moyen de l'analyse des figures sonores, confrontée avec les théories philosophiques et cinématographiques, les principales problématiques du temps au cinéma sont soulevées. L'objectif étant d'éclairer le concept ambivalent de la révélation du temps, il a fallu desceller les correspondances entre les films des cinéastes. L'étude approfondie des figures sonores permet de montrer le cheminement de la représentation du temps. En partant du reflet fidèle de l'écoulement du temps, les cinéastes présentent néanmoins une vision subjective de la durée. Ils confèrent à l'instant, l'unique unité absolue du temps, la puissance de réunir toutes les simultanéités temporelles. L'instant présent devient un dialogue permanent et ambivalent entre le passé réel et le futur virtuel. L'instant a donc rapport avec le réel autant qu'avec l'imaginaire. Mais il est toujours au coeur de la quête du temps absolu et vrai. Une forte aspiration à une réalité intemporelle, à un temps éternel s'observe chez les cinéastes russes. La représentation de ce temps absolu ne s'opère que sous forme d'une révélation spontanée et vraie.
"Le deuxième volume de la collection Darkness, censure et cinéma propose de vous raconter l'histoire du sexe à l'écran. Une approche cinéphile et juridique singulière qui détaille les méandres d'un genre aux multiples sous-genres, et qui explore les limites de l'indécence qui préoccupe encore les professionnels de l'industrie cinématographique comme les défenseurs de la morale". Extrait de la préface de Christophe Triollet.
Le titre du livre répond à ceux qui persistent à montrer une image fabriquée de stéréotypes décalés du Japon, ne s'exprimant que par le manga, l'anime ou l'univers yakuza, ou par le cloisonnement de jeunes auteurs dans le cadre de traditions qui ne sauraient les contenir. Ce livre se compose d'entretiens avec plus de vingt réalisateurs japonais contemporains, d'essais et critiques des genres qu'ils pratiquent, de l'anime au fantastique, du film yakuza à la comédie, du film d'auteur au cinéma érotique. Son objectif n'est pas de dégager une théorie d'ensemble, ni d'établir une esthétique dominante au sein du cinéma japonais, mais de mieux saisir comment ces cinéastes nous montrent et nous parlent du Japon aujourd'hui.
Le cinéma de Philippe Garrel ne cesse de voir revenir à lui une multitude de figures qui surgissent à la surface des films comme les symptômes d'un temps à la fois trouble et opaque, inaccessible en dehors d'un travail d'insistance et de répétition qui pousse progressivement ses films vers la possibilité d'un témoignage introspectif. Les chemins que ces figures se frayent à travers les images, oscillant entre figuration et évocation, faisant vibrer jusqu'au plan le plus empreint de vacuité, ne sont pas sans conséquence sur notre regard, ils engendrent des rapports entre présence et absence qui construisent une véritable esthétique de la survivance. Cet essai tente d'aborder cette part des images qui est d'abord purement sensible.
A t-on besoin de script-doctors en France ?
Principes narratifs clefs du storytelling.
La boxe a toujours fasciné le cinéma car, depuis Thomas Edison, c'est le sport le plus représenté par le septième art. L'objectif de cet ouvrage est donc de faire un bilan de la représentation du noble art à travers les différentes périodes de l'histoire des États-Unis. En effet, le film de boxe s'est appuyé sur plusieurs genres cinématographiques pour décrire à la fois les problèmes économiques, sociaux et politiques des Américains (crise de 1929, lutte pour les droits civiques, guerre froide...) mais aussi en mettant en avant les raisons profondes du succès de ce sport. De fait, le dépassement de soi, la lutte contre « l'Autre » menaçant (et les démons intérieurs du boxeur), l'ascension sociale grâce au sport ou la violence autorisée sur le ring ont amené la boxe à devenir l'une des pratiques sportives les plus populaires de la planète. Et, en plus, d'offrir de nombreuses oeuvres inoubliables aux spectateurs comme The Champion (1915) de Charlie Chaplin, Rocky (1976) de John G. Avildsen avec Sylvester Stallone ou encore le mythique Raging Bull (1980) de Martin Scorsese avec Robert De Niro.