Depuis une vingtaine d'années, le cinéma coréen a pris de l'assurance et de l'ampleur dans les pays européens dans lesquels il est distribué.
Des films comme Old Boy (Park Chan-Wook, Grand Prix 2005 à Cannes), Deux soeurs (Kim Jee-Woon), Dernier train pour Busan (Shang-ho Yeon, 2016), ou encore Parasites (Bong Joon Ho, Palme d'or 2019 à Cannes) ont fait bougé les lignes de notre lecture du cinéma mondial, et ce, dans des genres très divers (comédie, horreur, science-fiction, onirisme, réalisme, etc.).
Cet ouvrage offre un nouveau regard sur ce cinéma étonnant, à travers des notices détaillées, développées, de films, de réalisateurs, d'acteurs les plus charismatiques, mais également par le biais de bilans annuels et d'études thématiques telles que "Cinéma et bouddhisme", L'histoire au présent du cinéma coréen", "SF et fantastique à la coréenne", Chamanisme coréen et cinéma", Histoire de la censure dans les cinémas du Sud et du Nord", etc.).
Une mine d'informations, pas un spécialiste et passionné par l'histoire et la culture coréenne.
Qui se cache derrière les sonates de Corelli ?
Combien ont été payés les acteurs ?
Pourquoi Adolphe Amédée Delafoy porte-t-il des gants ?
Comment s'est tournée la surprise-partie ?
Quelles scènes filmées ont été coupées au montage ?
Que vient faire Louis XVI dans cette galère ?
Combien y a-t-il de mots d'argot ?
Qui est Frankie Mills ?...
À ces questions fondamentales, et à beaucoup d'autres, répond cet insolite mais exhaustif dictionnaire. Grâce à lui, on va enfin tout, mais alors vraiment TOUTsavoir sur Les Tontons flingueurs. Basé sur des documents jamais dévoilés, des sources jusqu'alors inexploitées, des interviews inédites, illustré par des dizaines de photos rarissimes, ce livre fourmille de révélations et d'anecdotes, tout en conservant le ton décontracté et la dérision chers à Michel Audiard et à Georges Lautner. Plus qu'un voyage au coeur d'un univers truculent c'est une véritable redécouverte d'un film-culte qui, génération après génération, séduit de nouveaux spectateurs. On y côtoie Fernand, Raoul, Théo et tous les autres. On apprend à mieux les connaître, donc à mieux les apprécier. Aucun lieu, aucun acteur, aucun objet n'est laissé dans l'ombre. Toutes les références contenues dans les dialogues sont enfin expliquées.
En bonus exclusif, une interview inédite de Georges Lautner entièrement consacrée aux coulisses du tournage.
Grammaire du cinéma, Le Personnage et Leçons de scénario sont trois ouvrages essentiels pour comprendre l'écriture cinématographique. Enfin réunie en un seul volume indispensable aux scénaristes comme aux cinéphiles, cette trilogie magistrale dévoile tout l'art du film.
Bien des manuels prétendent enseigner les techniques et ficelles du scénario. Cette anthologie, complètement à part, va au-delà: c'est ici toute la culture générale du 7ème art qui est rassemblée, de l'art de raconter des histoires.
50 ans de carrière, 25 longs métrages et 10 documen- taires, vingt Oscars et une Palme d'or, Martin Scorsese est l'un des cinéastes-phares de l'histoire du cinéma moderne. Lui qui un jour confia « je suis les films que je fais » n'a eu de cesse de se raconter tout au long de son oeuvre, riche et multiforme, au travers de chefs- d'oeuvre comme Mean Streets, Taxi Driver, Raging Bull, Les Affranchis, Casino, Les Infiltrés ou encore Le Loup de Wall Street.
De nombreux ouvrages ont été publiés sur son travail, essentiellement des essais et quelques livres d'entre- tiens, mais à ce jour aucune biographie n'est parue sur le cinéaste. D'où l'intérêt de ce livre qui nous plonge au coeur de la vie de Scorsese, une vie palpitante faite de hauts et de bas, d'excès en tous genres, de rencontres heureuses et d'amours malheureux. Une vie à cent à l'heure, celle d'un gamin de Little Italy à la santé fragile mais des rêves hollywoodiens plein les yeux, nourri de culture religieuse et de rock, qui n'aura eu de cesse d'exorciser dans son oeuvre ses névroses liées à ses origines modestes de petit-fils d'immigrés.
Au-delà, à travers la vie de Scorsese, c'est soixante- quinze ans d'histoire du cinéma américain qui défilent sous nos yeux, de la fin du studio system à l'avènement du cinéma numérique et de Netflix, en passant par les tonitruantes années « sexe, drogue et rock'n'roll » du Nouvel Hollywood.
Enfin un panorama de l'histoire du cinéma fran- çais accessible à tous. Cent vingt ans après les dé- buts du cinéma, la cinéphilie devient éclatée, les modes d'accès aux films numérisés se multiplient, la nouveauté se consume de plus en plus vite...
Plus que jamais il est nécessaire de revenir au « grand récit » du cinéma français des origines à nos jours : cette histoire-source alimente le présent, trans- met un héritage, offre un réservoir de références par- tagées.
Chaque année, le cinéma français produit une ving- taine d'oeuvres de grande valeur, soit plus de 2 000 films depuis les origines. C'est d'abord l'histoire de ces oeuvres que l'on trouvera ici, et plus largement les grands courants artistiques, le contexte politique, économique et sociologique d'un cinéma français en perpétuelle réinvention.
Rejetant toute théorie du déclin, l'auteur met en valeur les richesses connues ou moins connues de chaque époque, et prend parti au sein de la pro- duction la plus récente pour les jeunes cinéastes qui pourraient s'affirmer comme les prochains « grands ».
Actrice, réalisatrice, femme engagée, Delphine Seyrig (1932-1990) refuse toute sa vie de se laisser enfermer dans un rôle ou une image.
S'inventer, se trouver, se réinventer fut sa raison de vivre.
Égérie et amante de Resnais, reine du théâtre parisien dans les années 1960, admirée de Truf- faut comme de Duras, Fée des Lilas dans le Peau d'âne de Demy et Jeanne Dielman chez Akerman, Delphine Seyrig a un parcours hors du commun.
Au faîte de sa gloire, elle s'engage dans les luttes féministes.
Dignes d'une héroïne de Stendhal, son goût de la liberté, son audace prête à toutes les aventures, son refus du tiède, son exigence et son élégance donnent à sa vie tout son romanesque.
C'est cette vie riche et inspirante que retrace, pour la première fois, cette biographie passion- nante et richement documentée, qui a pour fond la vie sociale, intellectuelle, théâtrale et cinémato- graphique de son époque. Avec, de surcroît, un très beau portrait de femme.
Le sociologue Edgar Morin s'est fait connaître par ses ouvrages, Le Cinéma ou l'homme imaginaire (1956), Les Stars (1957) et L'Esprit du temps (1962). On reconnait en lui le coréalisateur, avec Jean Rouch, d'un film sur une certaine jeunesse parisienne quand sévit la guerre d'Algérie, Chronique d'un été. Mais son travail prend ensuite une nouvelle direction avec les six livres de La Méthode, auxquels il se consacre après 1968.
Les Complexes imaginaires opère un retour sur le mouvement de sa pensée qui s'élabore en explorant de manière systématique « les personnages corporels des mondes imaginaires qui nous habitent ». Ce faisant, il ouvre un champ jusqu'alors peu identifié, quand les Media participent d'une pensée renouvelée du social et de l'individu. Une socio-anthropologie.
La cinquantaine de textes, pour la plupart introuvables ou inédits, qui composent ce tome 1 des Complexes imaginaires, fait écho aux débats d'alors, le plus souvent défavorables aux études sur le cinéma. Pourtant, leur lecture affermira l'idée que les cultures populaires dans leur diversité, sont un terrain idéal pour frotter les concepts radicaux antagonistes.
Ces articles interrogent les filiations dans lesquelles s'inscrit l'oeuvre d'Edgar Morin : celles des théoriciens de la communication, de l'interculturalité et des penseurs sur le cinéma ; ils témoignent de ce qui fait du cinéma une éthique de la compréhension, une interrogation sur la vie, ombre portée de celle sur L'Homme et la mort.
Tous les cinéphiles et les étudiants en cinéma rêvent de pouvoir dialoguer avec les plus grands réalisateurs.
Trente-neuf cinéastes de toutes nationalités racontent ici leurs méthodes de travail pour le choix du sujet, l'écriture du scénario, le découpage, la direction des acteurs, les répétitions, l'improvisation, l'organisation du tournage...
Répondant aux mêmes questions et se prêtant à l'exercice de la « leçon de cinéma », ils décrivent à l'aide d'exemples concrets le processus de création au quotidien et nous permettent de comprendre en quoi des visions artistiques très différentes appellent des mises en oeuvre tout aussi diverses.
Au contraire de bien des ouvrages spécialisés, ce livre ne donne donc pas de recettes toutes faites et prétendument universelles, mais révèle nombre de secrets de fabrication des plus grands réalisateurs, laissant entrevoir qu'en matière de création il n'y a pas de règles ou que tout au plus elles existent pour être transgressées.
Cette somme sans précédent reconstitue l'évolution du cinéma français dans toutes ses dimensions.
On ne peut bien connaître le cinéma français, et le comprendre, sans connaître l'intégralité de son histoire. C'est pourquoi cet ouvrage remonte aux origines, avant de reconstituer, année après année, la période extraordinairement animée et féconde, quoique méconnue, qui va de l'invention du Cinématographe aux premiers films sonores et parlants.
Ce livre d'une conception originale suit pas à pas, presque au jour le jour, l'actualité de la vie professionnelle du cinéma sous ses divers aspects, avec ses aléas, ses crises, ses débats, en mettant l'accent sur la vie et le travail de ceux qui l'ont fait, et les oeuvres majeures qui en sont nées. Il en résulte un récit vivant, richement documenté et abondamment illustré, grâce auquel c'est au coeur même de l'histoire du cinéma français en train de se faire, et dans le contexte de son temps, que le lecteur est invité à pénétrer. En marge de ce récit, une chronologie continue, une sélection des films les plus marquants, et parfois un « Plan rapproché » sur un moment, un sujet ou un film particulier, apportent un éclairage complémentaire. De précieuses annexes et des index font en outre de cet ouvrage une référence indispensable.
C'est toute la mémoire du cinéma français qui est ainsi remise au jour.
Depuis l'an 2000, plus de mille cinéastes français ont tourné leur premier film. Cet ouvrage en présente 300 des plus significatifs dont certains ont déjà tourné une dizaine de films (Michel Gondry, Christophe Honoré, Emmanuel Mouret...).
Ils constituent ce jeune cinéma d'auteur de grande qualité qui s'illustre régulièrement dans tous les festivals du monde, avec notamment deux Palmes d'Or : Entre les murs, Laurent Cantet, 2008 et La Vie d'Adèle, Abdellatif Kechiche, 2013.
En introduction, l'auteur brosse un état des lieux du système de production français qui permet depuis deux décennies une profusion d'oeuvres de valeur (parallèlement à un cinéma de pur divertissement qui tient toujours sa place).
L'originalité de ce mouvement générationnel se caractérise moins par des thématiques et esthétiques communes que par la juxtaposition d'individualités fortes. Les cinéphiles y retrouveront donc naturellement Rebecca Zlotowski, Alain Guiraudie, Mia Hansen--Love, Jérôme Bonnell, Céline Sciamma ou Agnès Jaoui...
Regroupant des genres divers (gare, fantastique, blaxploitation, kung-fu, porno, western, péplum, science-fiction, giallo) et des réalisateurs mythiques (tels que Sergio Corbucci, Jésus Franco. Mario Bava. Russ Meyer), le cinéma bis est l'univers du cinéma populaire à petit budget. Il possède ses chefs-d'oeuvre et ses navets, ses maîtres et ses ringards, ses stars et ses comédiens pathétiques. Mais il est avant tout le territoire d'un cinéma pas totalement "normalisé", et donc propice à toutes les formes de transgressions.
Voici la seconde édition, revisitée et augmentée, du guide illustré et chronologique indispensable à tout amateur de "bis". Il recense et analyse plus de 500 films, de 1955 à 2013, des oeuvres incontestables aux nanars inimaginables ! Plus d'un demi-siècle d'une autre histoire du cinéma.
De Bombay à Tokyo en passant par Hong Kong, Pyongyang ou Jakarta, de Devdas à In the Mood for Love, ce premier Dictionnaire du cinéma asiatique rassemble les pièces essentielles d'un colossal puzzle : cinéastes, grands studios, comédiens et films de toutes les époques et des quatre coin du continent. On croit connaître l'Asie et son cinéma, mais on ne cesse de découvrir de nouveaux pays, de nouveaux auteurs et même de nouveaux genres. L'Extrême-Orient est décidément une fontaine intarissable : depuis Yasujiro Ozu, Akira Kurosawa ou Satyajit Ray, on a vu apparaître pêle-mêle les visages de Bruce Lee, Takeshi Kitano, Gong Li, Shah Rukh Khan ou Aishwarya Rai... Et il existe encore tant de stars adulées, tant de réalisateurs mythiques dont la gloire n'a pas franchi nos méridiens ! Entre mélodrames coréens, kung-fu hongkongais, érotiques japonais, ballets révolutionnaires chinois, comédies musicales indiennes ou séries B philippines, l'Asie est un monde bien trop vaste pour se laisser cerner. Les auteurs invitent le lecteur à voyager à travers un fascinant labyrinthe oriental, à se perdre dans les rues de Bangkok ou dans les méandres d'un sari, pour dessiner son propre " cinéma asiatique ".
Le monde se divise en deux catégories : les fanatiques de Michel Audiard et les autres. Aussi saugrenu que cela puisse paraître, il n'existait aucun dictionnaire de la pensée audiardienne. Grâce à ce livre passant au crible les plus belles de ses répliques, le vide est comblé. A l'aide d'explications solides et d'exemples finement choisis, on découvrira la richesse du vocabulaire de Michel Audiard, ses sources, ses trouvailles, son originalité... et on écoutera ses films d'une autre oreille.
jusque dans les années 1950, l'homosexuel est peu représenté en france.
il faudra attendre la fin de la décennie suivante et l'émergence des mouvements de libération gays pour qu'apparaissent des personnages homosexuels au cinéma, souvent représentés sous les traits d'une caricature féminine, comme dans la cage aux folles (e. molinaro, 1976). a partir des années 1980, l'assouplissement des moeurs permet à des réalisateurs gays de porter à l'écran leurs réflexions sur leur place dans la société et de développer une esthétique singulière.
l'homme blessé (p. chéreau, 1980), largement inspiré de l'univers de jean genet, annonce un " cinéma d'auteur " qui va mettre en scène une " homosexualité noire " - de j'embrasse pas (a. téchiné, 1991) à wild side (s. lifshitz, 2004) - alors que le " cinéma populaire ", à l'instar de pédale douce (g. aghion, 1996) ou de chouchou (m. allouache, 2002) ne cesse de réutiliser le stéréotype de la " folle ".
cet essai a pour ambition d'analyser l'esthétique des représentations cinématographiques des homosexuel (le) s dans les films français, et de décrypter l'imaginaire collectif de la société française. mais cette approche ne se limite pas au thème de l'homosexualité et prend en compte les rapports sociaux et la (dé) construction de l'identité masculine.
Chasseur de primes flegmatique dans Le Bon, la Brute et le Truand, flic aux méthodes bru- tales dans L'Inspecteur Harry, Oscar du meil- leur réalisateur et du meilleur acteur à la fois pour Impitoyable et pour Million Dollar Baby, Clint Eastwood est aujourd'hui une légende vi- vante du cinéma. Prix du meilleur acteur pour Gran Torino (César du meilleur film étran- ger), l'homme qui reçoit la Palme d'honneur en 2009 protège farouchement sa vie privée.
Cela explique que le véritable Clint n'ait jamais été si honnêtement décrit que dans cette bio- graphie scrupuleusement documentée. Voici enfin raconté Eastwood, le cinéaste, acteur, compositeur et producteur prolifique, atten- tif à tous les aspects de ses films, mais aussi Clint, l'homme, l'époux, le père de famille... et le séducteur.
Patrick McGilligan réussit ici un véritable tour de force : son ouvrage est à la fois un monu- ment de cinéphilie et un sérieux travail d'inves- tigation. Il dévoile un homme plus complexe qu'on ne le croit...
Une exploration, sur le ton de l'humour et par citations interposées, des références en jeu dans la filmographie de la troupe du Splendid. Des citations de la série Les Bronzés et du père Noël est une ordure.
Gabin parlait le Gabin. Un langage riche, original, déroutant, amusant qui claquait avec brio dans chacun de ses films. Pas question pour lui de dire n'importe quoi, et surtout, n'importe comment. Tous ses dialogues étaient retaillés à la mesure de son talent. Jacques Prévert, Michel Audiard, Henri Jeanson, Pascal Jardin, Alphonse Boudard, Auguste Le Breton et tant d'autres surent s'adapter à son phrasé si particulier, trouver les mots lui correspondant le mieux, selon la manière qu'il avait de se les approprier. Un verbe puisé dans la foisonnante diversité du vocabulaire de l'acteur. Flic, voyou, médecin, ouvrier, président, paysan... tous parlèrent "à la manière de" Gabin, sans jamais se ressembler. Ce sont ces mots, qu'il avait "bien en bouche", que l'on retrouve dans cet ouvrage, choisis, expliqués et remis en valeur. A la fois un voyage au coeur de l'univers de Gabin et un hommage à celui qui fut tour à tour Gueule d'amour, le Dabe, le Patron, le Vieux, et qui reste l'une des rares authentiques légendes du cinéma français.
Considéré comme l'un des plus fins spécialistes de l'univers audiardien, Philippe Durant a écrit plusieurs livres sur le sujet dont Le Petit Audiard illustré par l'exemple (Nouveau Monde éditions, 2011) et Audiard en toutes lettres (Le Cherche Midi, 2013).
Cet ouvrage analyse les diverses mutations qui ont traversé le Cinema Novo, extrêmement sensible aux transformations touchant le Brésil, entre l'euphorie de l'inauguration de Brasilia et les années de plomb de la dictature militaire, en passant par le coup d'Etat de 1964. Cinéma politique ayant évité les schémas classiques et manipulateurs d'un cinéma de propagande, il a été porté par une production suivie dans le Brésil des années soixante. Les grands succès critiques internationaux que furent Les Fusils (Ruy Guerra, 1964) ou Terre en transe (Glauber Rocha, 1967) ont marqué leur époque. Créée par des cinéastes en quête d'un cinéma révolutionnaire, l'esthétique du Cinema Novo, bien que partiellement inspirée des innovations du néoréalisme et de la Nouvelle Vague, est largement inédite. Le matériel, jusqu'ici inexploité, qu'analyse l'auteur fait toute la richesse de cet ouvrage. En plus de s'entretenir avec les cinéastes eux-mêmes, les nombreux séjours au Brésil de Bertrand Ficamos lui ont permis d'accéder à une grande masse de documents: correspondances privées, scénarios originaux, projets avortés, communiqués de presse destinés au marché brésilien, dossiers de la police politique et de la censure cinématographique. La découverte, en France, des archives absolument inédites de Claude Antoine, producteur délégué du Cinema Novo à l'extérieur des frontières du Brésil, apporte un nouvel éclairage sur les relations du Cinema Novo avec le cinéma européen.
Bertrand Ficamos est docteur en études cinématographiques de l'université Michel de Montaigne - Bordeaux III et de l'université de Sao Paulo. Il a également étudié à l'université de Campinas en 2002 et 2003. Enseignant à l'UFR Humanités de l'université Michel de Montaigne - Bordeaux III, de 2005 à 2010, il réside actuellement à Brasilia.
Très peu connus. Et pourtant, évoquée de manière frontale ou allusive à travers la situation des Juifs en URSS ou à l'étranger (dans l'Allemagne du IIIe Reich notamment), sous forme de documentaires ou de fictions, cette thématique concerne plusieurs centaines de longs et courts métrages, réalisés dans les studios de Russie, d'Ukraine et de Biélorussie.
Cette production témoigne à la fois du rôle important joué par les Juifs dans le cinéma de Russie et d'Union soviétique, mais également des ambiguïtés de la politique soviétique à leur égard, hésitant entre volonté d'intégration et d'assimilation, promotion des cultures nationales, et politique de discrimination. Expliquer les raisons et enjeux politiques de la présence de la thématique juive dans la production russe et soviétique, relier les grands cycles de l'histoire juive de la Russie tsariste puis de l'URSS à ses représentations cinématographiques, et éclairer les différents discours concernant l'identité juive et leur traduction dans les films, tels sont les principaux objectifs de cet ouvrage fondé sur l'exploitation d'archives et de documents inédits.
A travers les approches croisées d'historiens du cinéma, de spécialistes de la judéité et de chercheurs en esthétique, il vient combler un vide historiographique, propose une passionnante exploration de ce champ méconnu du 7' art et de l'histoire juive, et s'accompagne d'une riche sélection iconographique ainsi que de filmographies inédites.
Il n'y a pas si longtemps, le cinéaste Alan Parker lançait : "Avec l'industrie cinématographique britannique, il est souvent difficile de savoir si le nageur vous fait signe pour vous saluer ou bien s'il se noie". Faut-il le croire ? D'outre-Manche nous parviennent régulièrement des films qui nous captivent, nous font rêver, nous font rire et même, réfléchir ! Fresques historiques, épopées militaires, actrices et acteurs de première grandeur, histoires d'amour et d'humour mid Atlantic, films "shakespeariens", documentaires, oeuvres excentriques, dessins animés, polars, vampires et zombies : on trouve le pire comme le meilleur dans le fragile cinéma anglais dominé par la production et la distribution hollywoodiennes. Les cinéphiles ont en mémoire les noms d'Alexander Korda, d'Alfred Hitchcock, inventeur du "suspense", les comédies Ealing avec Alec Guinness, le Hamlet de Laurence Olivier, les films de David Lean (Lawrence d'Arabie), Le Troisième Homme de Carol Reed ou encore les Chaussons rouges de Powell et Pressburger. En 1986, The Mission, de Roland Joffé reçoit la Palme d'or à Cannes. "Le cinéma britannique est bien vivant à la télévision". C'est là, en effet, que se sont formés, entre autres, Ken Loach (Kes) et Stephen Frears (Talma Drewe) qui, aujourd'hui encore, occupent le devant de la scène. Ils sont rejoints par de nouveaux talents, Shane Meadows, Paul Greegrass, Lynne Ramsay, ou Andrea Arnold.
Qui n'a jamais rêvé de visiter un plateau de tournage, d'assister aux répétitions, aux prises de vues, d'observer comment le réalisateur, le producteur, les techniciens et les acteurs donnent vie à un film, bref d'entrer dans les coulisses du cinéma ?
Cet ouvrage, illustré de plus de 230 photos, accompagne les plus grands professionnels et visite l'envers du décor. Il permet de redécouvrir les spécificités et les mécanismes de chaque métier du cinéma. Du producteur à l'exploitant, du réalisateur au projectionniste, 30 professions, connues ou méconnues, sont ainsi mises en lumière, avec entre autres le storyboardeur, le costumier, la scripte, le directeur de casting, le machiniste, etc.
C'est à travers autant d'entretiens avec des figures de la profession (Alain Corneau, Sandrine Bonnaire, Christophe Rossignon, Pierre-William Glenn, Francis Lai, etc.) que ce livre vous invite au c¦ur du cinéma grâce à ceux qui jouent un rôle essentiel dans la construction et la réussite d'un film.
Comment écrire un scénario et réaliser un film ? Quelles collaborations possibles entre scénaristes et réalisateurs ?
Cet ouvrage conçu à partir d'expériences concrètes de professionnels propose une série de pistes, donne des exemples concrets, relate de nombreuses expériences du passage et de la synergie entre l'écriture de scénario et la réalisation.
La structure dramatique, la construction d'un personnage, les dialogues, l'adaptation d'un livre à l'écran, le point de vue documentaire, les enjeux de la mise en scène, le côté organique d'un film, les acteurs comme source d'émotions, le montage, le lien entre narration et musique, les petits budgets, les séries, le transmédia, l'enseignement. sont autant de points abordés.
Aussi curieux que cela puisse paraître, aucun essai jusqu'ici n'a approché, de concert, scénario et réalisation.
Pourtant, la mise en scène est aussi une forme d'écriture.
Scénario et réalisation : modes d'emploi permet au lecteur de se poser les bonnes questions, sans jamais apporter de réponses dogmatiques. Le livre est autant destiné aux étudiants en cinéma, qu'à ceux qui en font et à tous les spectateurs qui rêvent de comprendre comment naissent les films.
Instrument de pouvoir et objet domestique, la télévision s'est imposée comme un média central des soixante dernières années. Synthèse des études historiques, cet ouvrage propose des repères pour comprendre ses relations avec le pouvoir politique en France, mais aussi les facteurs techniques et économiques, l'évolution des programmes et des rapports avec le public.