Il y a cent ans naissait Gérard Philipe.
Un acteur de légende qui s'est imposé comme le symbole du romantisme de l'après-guerre.
Au cinéma, il a joué de grands classiques tels que L'Idiot, La Chartreuse de Parme, Le Rouge et le Noir... Il a surpris dans La Beauté du diable, étonné dans Le Diable au corps, osé dans Les Liaisons dangereuses, subjugué dans Les Grandes Manoeuvres, et connu un triomphe mondial dans Fanfan la Tulipe qui restera à jamais une référence du cinéma français.
Au théâtre, il s'impose dès ses débuts. Albert Camus et Jean Giraudoux lui font confiance. Sa rencontre avec Jean Vilar apporte un changement radical de la scène française. Gérard flamboie dans Le Cid, Lorenzaccio, Richard II, Ruy Blas... Et son nom reste à jamais lié au TNP et au festival d'Avignon. Le souvenir de son talent résonne encore sur les murs du Palais des Papes.
Mais l'éclosion de son talent repose aussi sur des doutes et des écueils. Une enfance durant laquelle il s'éloigne de son père - de plus en plus impliqué dans une politique collaborationniste - pour se rapprocher de sa mère, éprise de théâtre.
Une volonté farouche de défendre les droits des acteurs le pousse à devenir président de leur syndicat. Ses prises de position font parfois grincer des dents sans jamais ternir son prestige.
Gérard Philipe c'est aussi ses erreurs qu'il assume, ses choix audacieux et sa volonté de dévorer la vie à pleine dents. Disparu à 37 ans, il reste le symbole de l'éternelle jeunesse.
Toutes les facettes de cette personnalité marquante sont présentées dans cet ouvrage, hommage à un homme de talent et de courage. De nombreux témoignages apportent un regard nouveau sur le Gérard de l'ombre et le Philipe de la lumière. Philippe Noiret, Michel Bouquet, Georges Wilson et tant d'autres admirent qu'ils leur devaient beaucoup.
Il fut la référence de toute une génération, il reste un exemple au parcours hors norme. Un destin rare qui a laissé une trace éclatante dans le ciel de l'art dramatique.
Depuis une vingtaine d'années, le cinéma coréen a pris de l'assurance et de l'ampleur dans les pays européens dans lesquels il est distribué.
Des films comme Old Boy (Park Chan-Wook, Grand Prix 2005 à Cannes), Deux soeurs (Kim Jee-Woon), Dernier train pour Busan (Shang-ho Yeon, 2016), ou encore Parasites (Bong Joon Ho, Palme d'or 2019 à Cannes) ont fait bougé les lignes de notre lecture du cinéma mondial, et ce, dans des genres très divers (comédie, horreur, science-fiction, onirisme, réalisme, etc.).
Cet ouvrage offre un nouveau regard sur ce cinéma étonnant, à travers des notices détaillées, développées, de films, de réalisateurs, d'acteurs les plus charismatiques, mais également par le biais de bilans annuels et d'études thématiques telles que "Cinéma et bouddhisme", L'histoire au présent du cinéma coréen", "SF et fantastique à la coréenne", Chamanisme coréen et cinéma", Histoire de la censure dans les cinémas du Sud et du Nord", etc.).
Une mine d'informations, pas un spécialiste et passionné par l'histoire et la culture coréenne.
Qui se cache derrière les sonates de Corelli ?
Combien ont été payés les acteurs ?
Pourquoi Adolphe Amédée Delafoy porte-t-il des gants ?
Comment s'est tournée la surprise-partie ?
Quelles scènes filmées ont été coupées au montage ?
Que vient faire Louis XVI dans cette galère ?
Combien y a-t-il de mots d'argot ?
Qui est Frankie Mills ?...
À ces questions fondamentales, et à beaucoup d'autres, répond cet insolite mais exhaustif dictionnaire. Grâce à lui, on va enfin tout, mais alors vraiment TOUT savoir sur Les Tontons flingueurs.
Basé sur des documents jamais dévoilés, des sources jusqu'alors inexploitées, des interviews inédites, illustré par des dizaines de photos rarissimes, ce livre fourmille de révélations et d'anecdotes, tout en conservant le ton décontracté et la dérision chers à Michel Audiard et à Georges Lautner.
Plus qu'un voyage au coeur d'un univers truculent c'est une véritable redécouverte d'un film-culte qui, génération après génération, séduit de nouveaux spectateurs. On y côtoie Fernand, Raoul, Théo et tous les autres. On apprend à mieux les connaître, donc à mieux les apprécier.
Aucun lieu, aucun acteur, aucun objet n'est laissé dans l'ombre. Toutes les références contenues dans les dialogues sont enfin expliquées.
En bonus exclusif, une interview inédite de Georges Lautner entièrement consacrée aux coulisses du tournage.
Un ouvrage qui dynamite façon puzzle tout ce que l'on pensait savoir sur Les Tontons flingueurs !
Philippe Durant est l'auteur de plusieurs bonus contenus dans le DVD et le Blu-Ray des Tontons flingueurs produit par Gaumont. Il a également écrit des biographies sur Michel Audiard, Lino Ventura et Bernard Blier. Sans oublier Le Petit Audiard illustré par l'exemple paru chez Nouveau Monde éditions. Il est particulièrement bien placé pour parler de ces gugusses venus de Montauban ou d'ailleurs.
Cinquante ans de carrière, 25 longs-métrages - récompensés par 20 Oscars et une Palme d'or - et 10 documentaires, vingt Oscars et une Palme d'or : Martin Scorsese est l'un des cinéastes-phares du cinéma moderne. Lui qui un jour confia « je suis les films que je fais » s'est raconté tout au long de son oeuvre, riche et multiforme, au travers de chefs-d'oeuvre comme Mean Streets, Taxi Driver, Raging Bull, Les Affranchis, Casino, Les Infiltrés, Le Loup de Wall Street ou encore The Irishman.
De nombreux ouvrages ont été publiés sur son travail, essentiellement des essais et quelques livres d'entretiens. Voici enfin la première biographie du cinéaste. Ce livre nous plonge au coeur de la vie de Scorsese, une vie palpitante faite de hauts et de bas, d'excès en tous genres, de rencontres heureuses et d'amours malheureux. Une vie à cent à l'heure, celle d'un gamin de Little Italy à la santé fragile mais des rêves hollywoodiens plein les yeux, nourri de culture religieuse et de musique rock, qui n'aura eu de cesse d'exorciser dans son oeuvre ses névroses, liées à ses origines modestes de petit-fils d'immigrés.
Au-delà, à travers la vie de Scorsese, c'est soixante-quinze ans d'histoire du cinéma américain que retrace l'auteur, de la fin du studio system à l'avènement du cinéma numérique et de Netflix, en passant par les tonitruantes années « sexe, drogue et rock'n'roll » du Nouvel Hollywood.
Régis Dubois est Docteur en cinéma, enseignant et réalisateur de documentaires. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Le Cinéma des Noirs américains (Le Cerf/Corlet, 2005), Une histoire politique du cinéma (Sulliver, 2007), Hollywood, cinéma et idéologie (Sulliver, 2008), Drive-in & Grindhouse cinéma 50's-60's (Imho, 2017) ou encore Le Cinéma noir américain des années Obama (LettMotif, 2017).
Grammaire du cinéma, Le Personnage et Leçons de scénario sont trois ouvrages essentiels pour comprendre l'écriture cinématographique. Enfin réunie en un seul volume indispensable aux scénaristes comme aux cinéphiles, cette trilogie magistrale dévoile tout l'art du film.
Bien des manuels prétendent enseigner les techniques et ficelles du scénario. Cette anthologie, complètement à part, va au-delà: c'est ici toute la culture générale du 7ème art qui est rassemblée, de l'art de raconter des histoires.
Tous les cinéphiles et les étudiants en cinéma rêvent de pouvoir dialoguer avec les plus grands réalisateurs.
Trente-neuf cinéastes de toutes nationalités racontent ici leurs méthodes de travail pour le choix du sujet, l'écriture du scénario, le découpage, la direction des acteurs, les répétitions, l'improvisation, l'organisation du tournage...
Répondant aux mêmes questions et se prêtant à l'exercice de la « leçon de cinéma », ils décrivent à l'aide d'exemples concrets le processus de création au quotidien et nous permettent de comprendre en quoi des visions artistiques très différentes appellent des mises en oeuvre tout aussi diverses.
Au contraire de bien des ouvrages spécialisés, ce livre ne donne donc pas de recettes toutes faites et prétendument universelles, mais révèle nombre de secrets de fabrication des plus grands réalisateurs, laissant entrevoir qu'en matière de création il n'y a pas de règles ou que tout au plus elles existent pour être transgressées.
Actrice, réalisatrice, femme engagée, Delphine Seyrig (1932-1990) refuse toute sa vie de se laisser enfermer dans un rôle ou une image. S'inventer, se trouver, se réinventer fut sa raison de vivre. Égérie de Resnais, reine du théâtre parisien dans les années soixante, admirée de Truffaut comme de Duras, Fée des Lilas de Peau d'âne de Demy et Jeanne Dielman d'Akerman, Delphine Seyrig a une parcours hors du commun. Au faîte de sa gloire, elle s'engage dans les luttes féministes. Dignes d'une héroïne de Stendhal, son goût de la liberté, son audace prête à toutes les aventures, son refus du tiède, son exigence et son élégance donnent à sa vie tout son romanesque. C'est cette vie riche et inspirante que retrace, pour la première fois, cette biographie passionnante et richement documentée, qui a pour fond la vie sociale, intellectuelle, théâtrale et cinématographique de son époque. Avec, de surcroît, un très beau portrait de femme.
Mireille Brangé, normalienne, est spécialiste des relations entre les écrivains et le cinéma auxquelles elle a consacré un livre La Séduction du cinéma (Champion, 2014).
Enfin un panorama de l'histoire du cinéma français accessible à tous.
Cent vingt ans après les débuts du cinéma, la cinéphilie devient éclatée, les modes d'accès aux films numérisés se multiplient, la nouveauté se consume de plus en plus vite... Plus que jamais il est nécessaire de revenir au « grand récit » du cinéma français des origines à nos jours : cette histoire-source alimente le présent, transmet un héritage, offre un réservoir de références partagées.
Chaque année, le cinéma français produit une vingtaine d'oeuvres de grande valeur, soit plus de 2 000 films depuis les origines. C'est d'abord l'histoire de ces oeuvres que l'on trouvera ici, et plus largement les grands courants artistiques, le contexte politique, économique et sociologique d'un cinéma français en perpétuelle réinvention.
Rejetant toute théorie du déclin, l'auteur met en valeur les richesses connues ou moins connues de chaque époque, et prend parti au sein de la production la plus récente pour les jeunes cinéastes qui pourraient s'affirmer comme les prochains « grands ».
René Prédal est professeur émérite d'études cinématographiques (histoire et esthétique) à l'université. Critique à Jeune Cinéma depuis 1965, il a publié 35 ouvrages sur le 7e art - notamment Le cinéma français depuis 2000 (Colin, 2008) - et dirigé une vingtaine de volumes de CinémAction.
En 1952, Edgar Morin intègre le CNRS, où il fait ses premières recherches et études en sociologie du cinéma, et entre à l'Institut de filmologie à la Sorbonne. Dix ans plus tard, il écrit le journal de tournage du film qu'il coréalise avec Jean Rouch, Chronique d'un été. Entre ces deux dates, il publie dans différentes revues académiques ou critiques une quarantaine d'articles, tous consacrés au cinéma. Ces textes - pour la plupart introuvables aujourd'hui - s'ajoutent à deux études cinématographiques inédites sur l'étranger et la mort pour composer une étonnante constellation. Le cinéma d'Edgar Morin est un media révélateur de l'Homme et de la société. Dans ses articles incisifs et prospectifs, il analyse - comme le fait Roland Barthes à la même période - les mythologies du monde contemporain. En tension entre technique et magie, art et industrie, standardisation et créativité, individus et communautés, sa théorie filmique fait du spectateur le socle mouvant d'une expérience concrète du temps et de l'histoire. Cet ouvrage s'attache aux quêtes sensibles d'Edgar Morin. Après L'Homme et la mort et avant La Méthode, le cinéma est pour lui un champ d'investigation qui interroge le comment de la vie, un cinéma-essai, un art de la complexité.
Edgar Morin est directeur de recherche émérite au CNRS. Depuis ses premiers écrits, il sait que tous les problèmes importants sont transdisciplinaires. Monique Peyrière,chercheuse,associée au Centre Edgar Morin/IIAC/EHESS/ CNRS et au master Image et société/CPN de l'université d'Evry-Val-d'Essonne. Chiara Simonigh, professeure en esthétique du cinéma à l'université de Turin.
Cette somme sans précédent reconstitue l'évolution du cinéma français dans toutes ses dimensions. On ne peut bien connaître le cinéma français, et le comprendre, sans connaître l'intégralité de son histoire. C'est pourquoi cet ouvrage remonte aux origines, avant de reconstituer, année après année, la période extraordinairement animée et féconde, quoique méconnue, qui va de l'invention du Cinématographe aux premiers films sonores et parlants. Ce livre d'une conception originale suit pas à pas, presque au jour le jour, l'actualité de la vie professionnelle du cinéma sous ses divers aspects, avec ses aléas, ses crises, ses débats, en mettant l'accent sur la vie et le travail de ceux qui l'ont fait, et les oeuvres majeures qui en sont nées. Il en résulte un récit vivant, richement documenté et abondamment illustré, grâce auquel c'est au coeur même de l'histoire du cinéma français en train de se faire, et dans le contexte de son temps, que le lecteur est invité à pénétrer. En marge de ce récit, une chronologie continue, une sélection des films les plus marquants, et parfois un Plan rapproché sur un moment, un sujet ou un film particulier, apportent un éclairage complémentaire. De précieuses annexes et des index font en outre de cet ouvrage une référence indispensable. C'est toute la mémoire du cinéma français qui est ainsi remise au jour.
Pierre Lherminier a consacré toute sa carrière à l'édition cinématographique. D'abord libraire spécialisé, il a par la suite créé et dirigé, aux côtés de Pierre Seghers, plusieurs collections (dont Cinéma d'aujourd'hui), avant de devenir éditeur indépendant. En tant qu'auteur, il a signé en outre des ouvrages sur Jean Vigo et Louis Delluc, ainsi qu'une biographie de Simone Signoret et d'Yves Montand. On lui doit également des éditions critiques des écrits de Jean Vigo, Louis Delluc, Jean Grémillon et Charles Pathé.
Jusque dans les années 1950, l'homosexuel est peu représenté en France. Il faudra attendre la fin de la décennie suivante et l'émergence des mouvements de libération gays pour qu'apparaissent des personnages homosexuels au cinéma, souvent représentés sous les traits d'une caricature féminine, comme dans La Cage aux folles (E. Molinaro, 1976).
À partir des années 1980, l'assouplissement des moeurs permet à des réalisateurs gays de porter à l'écran leurs réflexions sur leur place dans la société et de développer une esthétique singulière. L'Homme blessé (P. Chéreau, 1980), largement inspiré de l'univers de Jean Genêt, annonce un «cinéma d'auteur» qui va mettre en scène une «homosexualité noire» - de J'embrasse pas (A. Téchiné, 1991) à Wild Side (S. Lifshitz, 2004) -alors que le «cinéma populaire», à l'instar de Pédale douce (G.Aghion, 1996) ou de Chouchou (M. Allouache, 2002) ne cesse de réutiliser le stéréotype de la «folle».
Cet essai a pour ambition d'analyser l'esthétique des représentations cinématographiques des homosexuel(le)s dans les films français, et de décrypter l'imaginaire collectif de la société française. Mais cette approche ne se limite pas au thème de l'homosexualité et prend en compte les rapports sociaux et la (dé)construction de l'identité masculine.
Alain Brassait est chargé de cours à l'Université de Lille III. Il a notamment collaboré au Dictionnaire du cinéma populaire français (Nouveau Monde éditions, 2004) et participe régulièrement au Monde Diplomatique et à CinémAction. Son premier ouvrage, Les Jeunes premiers dans le cinéma français des années 60, éditions du Cerf, a été publié en 2004.
De Bombay à Tokyo en passant par Hong Kong, Pyongyang ou Jakarta, de Devdas à In the Mood for Love, ce premier Dictionnaire du cinéma asiatique rassemble les pièces essentielles d'un colossal puzzle : cinéastes, grands studios, comédiens et films de toutes les époques et des quatre coin du continent. On croit connaître l'Asie et son cinéma, mais on ne cesse de découvrir de nouveaux pays, de nouveaux auteurs et même de nouveaux genres. L'Extrême-Orient est décidément une fontaine intarissable : depuis Yasujiro Ozu, Akira Kurosawa ou Satyajit Ray, on a vu apparaître pêle-mêle les visages de Bruce Lee, Takeshi Kitano, Gong Li, Shah Rukh Khan ou Aishwarya Rai... Et il existe encore tant de stars adulées, tant de réalisateurs mythiques dont la gloire n'a pas franchi nos méridiens ! Entre mélodrames coréens, kung-fu hongkongais, érotiques japonais, ballets révolutionnaires chinois, comédies musicales indiennes ou séries B philippines, l'Asie est un monde bien trop vaste pour se laisser cerner. Les auteurs invitent le lecteur à voyager à travers un fascinant labyrinthe oriental, à se perdre dans les rues de Bangkok ou dans les méandres d'un sari, pour dessiner son propre cinéma asiatique.
Adrien Gombeaud est journaliste et critique de cinéma. Il collabore au quotidien Les Echos et est membre du comité de rédaction de Positif. Diplômé de Langues O en chinois et en coréen, il est l'auteur de Séoul Cinéma (L'Harmattan, 2006) et Tabac et cinéma (Scope, 2008). Il a notamment participé aux ouvrages Kim Ki-duk (Dis-voir, 2006) et In the Mood for Love (La Transparence, 2006).
Depuis l'an 2000, plus de mille cinéastes français ont réalisé leur premier film. Cet ouvrage en présente trois cents des plus significatifs, dont certains ont déjà tourné une dizaine de films (Michel Gondry, Christophe Honoré, Emmanuel Mouret, etc.). Ils constituent ce jeune cinéma d'auteur qui s'illustre régulièrement dans tous les festivals du monde. En 2008 la Palme d'or est ainsi revenue à Laurent Cantet pour Entre les murs et en 2013 à Abdellatif Kechiche pour La Vie d'Adèle.
L'auteur brosse au préalable un état des lieux du système de production français, qui permet depuis deux décennies une profusion d'oeuvres de grande qualité. Au fil des biographies, il montre ensuite que l'originalité de ce mouvement générationnel se caractérise moins par des thématiques ou des esthétiques communes que par la juxtaposition d'individualités fortes. Les cinéphiles y retrouveront donc naturellement Rebecca Zlotowski, Alain Guiraudie, Mia Hansen-Love, Jérôme Bonnell, Céline Sciamma ou Agnès Jaoui... et bien d'autres encore.
Professeur émérite d'études cinématographiques, critique à Jeune Cinéma depuis 1965, René Prédal a publié de nombreux ouvrages sur le septième art et dirigé une vingtaine de volumes de CinémAction. Il est l'auteur, chez Nouveau Monde éditions, d'une Histoire du cinéma français des origines à nos jours.
Regroupant des genres divers (gare, fantastique, blaxploitation, kung-fu, porno, western, péplum, science-fiction, giallo) et des réalisateurs mythiques (tels que Sergio Corbucci, Jésus Franco. Mario Bava. Russ Meyer), le cinéma bis est l'univers du cinéma populaire à petit budget. Il possède ses chefs-d'oeuvre et ses navets, ses maîtres et ses ringards, ses stars et ses comédiens pathétiques. Mais il est avant tout le territoire d'un cinéma pas totalement normalisé, et donc propice à toutes les formes de transgressions. Voici la seconde édition, revisitée et augmentée, du guide illustré et chronologique indispensable à tout amateur de bis. Il recense et analyse plus de 500 films, de 1955 à 2013, des oeuvres incontestables aux nanars inimaginables ! Plus d'un demi-siècle d'une autre histoire du cinéma.
Au-delà de quelques titres célèbres comme Un bonheur juif ou Les Chercheurs d'or, les films russes et soviétiques traitant de la thématique juive restent très peu connus. Et pourtant, évoquée de manière frontale ou allusive à travers la situation des Juifs en URSS ou à l'étranger (dans l'Allemagne du IIIe Reich notamment), sous forme de documentaires ou de fictions, cette thématique concerne plusieurs centaines de longs et courts métrages, réalisés dans les studios de Russie, d'Ukraine et de Biélorussie. Cette production témoigne à la fois du rôle important joué par les Juifs dans le cinéma de Russie et d'Union soviétique, mais également des ambiguïtés de la politique soviétique à leur égard, hésitant entre volonté d'intégration et d'assimilation, promotion des cultures nationales, et politique de discrimination. Expliquer les raisons et enjeux politiques de la présence de la thématique juive dans la production russe et soviétique, relier les grands cycles de l'histoire juive de la Russie tsariste puis de l'URSS à ses représentations cinématographiques, et éclairer les différents discours concernant l'identité juive et leur traduction dans les films, tels sont les principaux objectifs de cet ouvrage fondé sur l'exploitation d'archives et de documents inédits. A travers les approches croisées d'historiens du cinéma, de spécialistes de la judéité et de chercheurs en esthétique, il vient combler un vide historiographique, propose une passionnante exploration de ce champ méconnu du 7e art et de l'histoire juive, et s'accompagne d'une riche sélection iconographique ainsi que de filmographies inédites.
Historienne du cinéma russe et soviétique, chargée de recherches au CNRS (Arias), Valérie Pozner est présidente de l'Association française de recherche sur l'histoire du cinéma depuis 2011. Historienne du cinéma russe et soviétique, maître de conférences à l'université de Toulouse II-Le Mirail, Natacha Laurent est déléguée générale de la Cinémathèque de Toulouse depuis 2005.
«- L'Asiate infect est là ? - Il dort. - Puisque nous sommes riches, économisons une gifle. Laissons-le dormir.» Le Baron de l'écluse «- Tu lui as parlé des conventions de La Haye ? - Oui. - Il t'a dit de te les foutre au cul ? - Oui. - Il commence à me plaire ce mec, il est bien. Un taxi pour Tobrouk «L'époque est au diplôme et l'avenir aux grosses têtes ! Qu'il s'agisse de profession libérale ou de mariage d'osier, les bachots sont indispensables ! T'en connais, toi, des gens qui ont réussi sans diplôme ? Cite-m'en un peu !» Les Tontons flingueurs A l'occasion du 30e anniversaire de la mort de Michel Audiard, son fils Bruno a décidé d'ouvrir ses archives. Il en a retiré des scénarios autrefois confiés par le maître, pieusement conservés. De l'inédit ! Avec l'aide de Philippe Durant, audiardphile confirmé, il a passé chacune de ces sources aurifères au tamis pour en extraire quelques pépites : des échanges sacrifiés au montage, des séquences passées à la trappe, des personnages mis à l'écart. D'où des répliques jamais entendues sur grand écran. Attention : pas du toc ! De la joncaille poinçonnée Audiard. Le talent à l'état brut. Les Tontons flingueurs, Un singe en hiver, Le cave se rebiffe, Flic ou voyou, Les Barbouzes, Un taxi pour Tobrouk... et plus d'une soixantaine d'autres scénarios révèlent enfin leurs secrets, à faire pâlir les envieux. Michel Audiard n'écrivait pas pour ne rien dire. En voici plus de 500 nouvelles preuves. L'ensemble de cette prose est commenté avec la pertinence qui fit le succès du Petit Audiard illustré.
Bruno M. a publié Etre le fils de Michel Audiard (Michel Lafon, 2004). Il est également auteur de romans policiers. Parfait connaisseur de l'oeuvre de son père, il se consacre à en défendre à la fois la mémoire et les écrits. Considéré comme l'un des plus fins spécialistes de l'univers audiardien, Philippe Durant a écrit plusieurs livres sur le sujet dont Le Petit Audiard illustré par l'exemple (Nouveau Monde éditions, 2011) et Audiard en toutes lettres (Le Cherche Midi, 2013).
Danielle Darrieux (1917-2017) est décédée à 100 ans, en ayant tourné dans 110 films, avec les plus grands metteurs en scène. Elle a marqué son époque et a fait évoluer la représentation de la femme dans la société française. Tantôt gamine, tantôt femme de tête, femme fatale ou garçonne, elle a offert un large panel de jeu au cinéma comme au théâtre.
Elle débute en 1931, à l'âge de 14 ans. Avec un charme naturel, elle capte la lumière en incarnant la jeune femme moderne du cinéma français, sexy et pétulante. La suite de ces choix prouvera qu'elle peut tout jouer.
En 1936, elle n'a que 18 ans, mais déjà seize films derrière elle. Hollywood lui ouvre ses portes et en fait une star internationale. Elle devient alors la plus populaire des actrices françaises. À l'instar de Brigitte Bardot, beaucoup de femmes veulent lui ressembler. Danielle Darrieux incarne l'aisance, la féminité, la gaieté, une élégance jamais tapageuse, toujours juste, une femme intelligente, en quête de liberté.
Dans les années cinquante, la star triomphe aux côtés de Gérard Philipe, Jean Gabin ou Jean Marais. Elle devient la muse de Max Ophuls et s'impose dans Marie-Octobre (Julien Duvivier, 1959). En 1967, Jacques Demy la choisit pour incarner la mère de Catherine Deneuve, qu'elle retrouve en 2002 dans Huit femmes de François Ozon.
Sa vie privée sera scrutée par les médias, tout comme ses agissements sous l'Occupation. L'ouverture récente des archives donne un nouvel éclairage sur cette période.
Traversée documentée de la carrière de la star, ce livre révèle des faits méconnus et des films oubliés. Il s'attache à mettre en lumière la modernité que Danielle Darrieux a su porter durant quatre-vingt années de cinéma.
Journaliste et professeur de lettres, Clara Laurent a également enseigné l'histoire du cinéma français classique à l'université Paris-Diderot, et a été chargée de cours en cinéma à l'université Paris-Nanterre. Elle a publié plusieurs articles, notamment sur les femmes de pouvoir et les espionnes dans le cinéma.
Qui n'a jamais rêvé de visiter un plateau de tournage, d'assister aux répétitions, aux prises de vues, d'observer comment le réalisateur, le producteur, les techniciens et les acteurs donnent vie à un film, bref d'entrer dans les coulisses du cinéma ?
Cet ouvrage, illustré de plus de 230 photos, accompagne les plus grands professionnels et visite l'envers du décor. Il permet de redécouvrir les spécificités et les mécanismes de chaque métier du cinéma. Du producteur à l'exploitant, du réalisateur au projectionniste, 30 professions, connues ou méconnues, sont ainsi mises en lumière, avec entre autres le storyboardeur, le costumier, la scripte, le directeur de casting, le machiniste, etc.
C'est à travers autant d'entretiens avec des figures de la profession (Alain Corneau, Sandrine Bonnaire, Christophe Rossignon, Pierre-William Glenn, Francis Lai, etc.) que ce livre vous invite au coeur du cinéma grâce à ceux qui jouent un rôle essentiel dans la construction et la réussite d'un film.
Yves Alton est journaliste, rédacteur en chef de L'Avant-Scène Cinéma. Responsable des «Jeudis de l'ESRA» et directeur artistique du Festival du Premier Film de La Ciotat et du Festival du Film français à Ohrid, il a notamment publié, avec Jean Ollé-Laprune, Claude Lelouch : Mode d'emploi (Calmann-Lévy, 2005) et Cannes (Hugo Image, 2007).
Gérard Camy est professeur et historien du cinéma. Membre du Syndicat français de la critique de cinéma, il collabore à Télérama, CinémAction, Jeune Cinéma, Le Patriote Côte d'Azur, etc. Président de l'association Cannes Cinéma, il a notamment publié Sam Peckinpah. Un réalisateur dans le système hollywoodien des années 1960 et 1970 (L'Harmattan, 2000).
Chasseur de primes flegmatique dans Le Bon, la Brute et le Truand, flic aux méthodes brutales dans L'Inspecteur Harry, Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur acteur à la fois pour Impitoyable et pour Million Dollar Baby, Clint Eastwood est aujourd'hui une légende vivante du cinéma. Prix du meilleur acteur pour Gran Torino (César du meilleur film étranger), l'homme qui reçoit la Palme d'honneur en 2009 protège farouchement sa vie privée. Cela explique que le véritable Clint n'ait jamais été si honnêtement décrit que dans cette biographie scrupuleusement documentée. Voici enfin raconté Eastwood, le cinéaste, acteur, compositeur et producteur prolifique, attentif à tous les aspects de ses films, mais aussi Clint, l'homme, l'époux, le père de famille... et le séducteur.
En se plongeant dans des archives de studio et des manuscrits inédits, en interviewant ses amis, sa famille et ses associés, Patrick McGilligan a réussi un véritable tour de force. Son ouvrage est à la fois un monument de cinéphilie et un sérieux travail d'investigation. Il dévoile un homme plus complexe qu'on ne le croit, plus ambigu... Collectionneur de femmes, homme d'affaires habile et parfois manipulateur, il exerce un contrôle total de son image.
Patrick McGilligan revient également en détail sur chacun des films de Clint Eastwood, étudiant ses choix cinématographiques et ses ambitions, comme celle de porter à l'écran le personnage de J. Edgar Hoover - mythique patron du FBI - ou le controversé American Sniper ; et dernièrement les héroïques trois jeunes Américains qui ont déjoué l'attentat à bord du Thalys, sujet de son tout dernier film, Le 15h17 pour Paris.
À lire comme un roman vrai.
C'est bien connu, dans la grande famille du cinéma français, tout le monde s'adore. Jamais un mot plus haut que l'autre. Jamais une once de méchanceté. On s'aime, on se complimente, on rivalise de mots d'amour. Emu par ce tsunami de pensées positives, Philippe Durant a décidé d'en établir un florilège édifiant.
Journaliste de cinéma, Philippe Durant est l'auteur de plusieurs best-sellers sur le cinéma français dont La bande à Gabin (Sonatine), Belmondo (Robert Laffont) et chez Nouveau Monde éditions Le petit Audiard illustré par l'exemple.
«Mais c'est pas possible, ils peuvent jamais rien faire en silence les Macaronis ? Assez ! Assez !» Gérard Jugnot, Les Bronzés font du ski «Je ne vous jette pas la pierre, Pierre. Mais j'étais à deux doigts de m'agacer.» Josiane Balasko, Le Père Noël est une ordure «- J'ai même essayé de me suicider.
- Comment ça ?
- On n'est jamais très original dans ces moments-là : j'ai mis l'Adagio d'Albinoni, j'ai avalé deux tubes de laxatifs et puis hop !... J'ai perdu 16 kilos et ma moquette.» Michel Blanc et Dominique Lavanant, Les Bronzés Les répliques de la trilogie des Bronzés et du Père Noël est une ordure résonnent toujours dans les couloirs d'école et au détour de soirées entre amis. Toutefois, pour mieux en apprécier la subtilité, il est parfois utile d'en connaître la genèse.
Philippe Durant nous dévoile ici les références historiques, littéraires, les clins d'oeil et les contrepèteries... aux sources souvent inattendues.
Le tout étayé par de nombreuses anecdotes extraites d'interviews des piliers de la troupe du Splendid, menées depuis près de vingt ans. Grâce à ce précieux ouvrage, on reverra ces films cultes d'un autre oeil et on les écoutera d'une autre oreille.
Biographe de Michel Audiard, Belmondo, Gabin et quelques autres figures du cinéma, Philippe Durant est également l'auteur du Petit Audiard illustré par l'exemple (Nouveau Monde éditions, 2011).
Peut-on faire d'un grand roman un grand film ? Depuis ses débuts, le cinéma se nourrit de littérature, mais l'alchimie qui permet de transposer l'oeuvre romanesque sur grand écran semble réservée aux plus grands cinéastes : Kubrick, Visconti, Renoir, Bresson et quelques autres ont su créer des chefs-d'oeuvre à partir d'autres chefs-d'oeuvre, quand d'autres en livraient de pâles copies. Le cinéma est souvent plus «heureux» quand il s'inspire de la littérature de genre, fertile en intrigues qui intimident moins les cinéastes et peuvent nourrir des univers très divers, comme l'illustre la fortune cinématographique d'un Simenon.
Pour la première fois, cet ouvrage étudie in vivo l'art et la technique de l'adaptation à travers 100 cas concrets, qui soulèvent autant d'interrogations différentes. On y découvre qu'il n'existe pas de méthode miracle pour adapter un roman, mais qu'adapter revient toujours à faire des choix, et qu'il existe mille façons de trahir, dont certaines s'avèrent plus fidèles à l'esprit de l'auteur que la pure servilité.
Cette plongée passionnante dans l'univers de l'adaptation mêle films français et étrangers de toutes époques, grands romans incontournables ou réputés inadaptables et oeuvres oubliées, littérature classique et roman policier, science-fiction ou nouveau roman.
En ouverture, Henri Mitterand offre une brillante introduction aux problèmes théoriques et pratiques de l'adaptation à partir de quelques oeuvres emblématiques.
Une «boîte à outils» pour tous - enseignants, cinéphiles et scénaristes -, qui permet d'aborder l'adaptation littéraire à travers des exemples concrets, avec des pistes de questionnement.
Cette biographie livre le témoignage vivant et incarné de celui qui restera à tout jamais une icône française.
Rééditée à trois reprises chez Robert Laffont du vivant de l'acteur, jusqu'en 2011, cette édition est enfin actualisée.
Elle retrace avec fidélité ce qu'a été Jean-Paul Belmondo : tour à tour un fils, un cancre, un acteur de talent, un partenaire de jeu, un amant ou un père.
Un parcours hors du commun, une gueule, voici donc l'histoire complète de sa vie et de sa carrière, des années du Conservatoire au triomphe de Cyrano de Bergerac et de Kean, en passant par l'itinéraire cinématographique d'une des plus authentiques stars françaises qui, depuis À bout de souffle jusqu'à L'As des as, tient une place privilégiée dans le coeur du public : plus de 100 millions de spectateurs en France... et des centaines de millions de téléspectateurs.
L'hommage national qui lui a été rendu l'année dernière témoigne de l'attachement des Français à cette figure emblématique de la culture populaire qui a bercé plusieurs générations.
Grâce aux témoignages de personnalités qui l'ont approché, et grâce aux entretiens avec l'acteur lui-même, Philippe Durant dresse un portrait fidèle, sans zones d'ombres, de cet homme incroyable.
Historien du cinéma, Philippe Durant est, entre autres, l'auteur du Dictionnaire insolite des Tontons flingueurs et du Petit Audiard illustré par l'exemple (Nouveau Monde éditions). Biographe de Blier, Gabin, et après avoir dressé un saisissant portrait du Conservatoire de l'après-guerre (La Bande du Conservatoire, Sonatine), il met ici sa plume au service d'une des plus grandes figures du cinéma français.
Star essentielle du cinéma français pendant près de sept décennies, célébrée dans le monde entier à sa disparition, Jeanne Moreau a toujours vécu et choisi ses rôles sans concessions. Cette biographie, puisée aux meilleures sources, est le fruit d une enquête de plusieurs années, de très nombreux entretiens avec Jeanne Moreau elle-même et avec ses proches. Elle s y révèle dans toutes les contradictions de ses nombreuses facettes : la femme volatile, énergique, fragile, passionnée ; l amie des artistes et écrivains, tels Gide, Picasso, Henry Miller, Anaïs Nin, Genet, Cocteau ou plus récemment Étienne Daho..., l'actrice à la fois « cérébrale » et sensuelle de Malle, Truffaut, Renoir, Welles mais aussi l'alliée des jeunes réalisateurs, celle qui n'hésitait pas à soutenir des projets difficiles et se mettre en danger ; à la ville l'égérie du couturier Pierre Cardin et l'épouse du réalisateur de L Exorciste William Friedkin, l'amante de quelques autres... Voici enfin le portrait cinéphile, à la fois intime et pudique, d'une très grande dame du cinéma qui ne cachait rien de ses bonheurs comme de ses blessures.
Marianne GRAY, native d Afrique du Sud, est journaliste spécialisée dans le cinéma, et réside actuellement à Londres. Elle a publié 7 ouvrages, parmi lesquels une biographie de Gérard Depardieu.