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Nouveau Monde
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Le petit Audiard illustré par l'exemple
Philippe Durant
- Nouveau monde
- Cinema
- 15 Décembre 2011
- 9782847366341
«- L'Asiate infect est là ? - Il dort. - Puisque nous sommes riches, économisons une gifle. Laissons-le dormir.» Le Baron de l'écluse «- Tu lui as parlé des conventions de La Haye ? - Oui. - Il t'a dit de te les foutre au cul ? - Oui. - Il commence à me plaire ce mec, il est bien. Un taxi pour Tobrouk «L'époque est au diplôme et l'avenir aux grosses têtes ! Qu'il s'agisse de profession libérale ou de mariage d'osier, les bachots sont indispensables ! T'en connais, toi, des gens qui ont réussi sans diplôme ? Cite-m'en un peu !» Les Tontons flingueurs A l'occasion du 30e anniversaire de la mort de Michel Audiard, son fils Bruno a décidé d'ouvrir ses archives. Il en a retiré des scénarios autrefois confiés par le maître, pieusement conservés. De l'inédit ! Avec l'aide de Philippe Durant, audiardphile confirmé, il a passé chacune de ces sources aurifères au tamis pour en extraire quelques pépites : des échanges sacrifiés au montage, des séquences passées à la trappe, des personnages mis à l'écart. D'où des répliques jamais entendues sur grand écran. Attention : pas du toc ! De la joncaille poinçonnée Audiard. Le talent à l'état brut. Les Tontons flingueurs, Un singe en hiver, Le cave se rebiffe, Flic ou voyou, Les Barbouzes, Un taxi pour Tobrouk... et plus d'une soixantaine d'autres scénarios révèlent enfin leurs secrets, à faire pâlir les envieux. Michel Audiard n'écrivait pas pour ne rien dire. En voici plus de 500 nouvelles preuves. L'ensemble de cette prose est commenté avec la pertinence qui fit le succès du Petit Audiard illustré.
Bruno M. a publié Etre le fils de Michel Audiard (Michel Lafon, 2004). Il est également auteur de romans policiers. Parfait connaisseur de l'oeuvre de son père, il se consacre à en défendre à la fois la mémoire et les écrits. Considéré comme l'un des plus fins spécialistes de l'univers audiardien, Philippe Durant a écrit plusieurs livres sur le sujet dont Le Petit Audiard illustré par l'exemple (Nouveau Monde éditions, 2011) et Audiard en toutes lettres (Le Cherche Midi, 2013). -
Martin Scorsese l'infiltré ; une biographie
Régis Dubois
- Nouveau monde
- Chronos
- 11 Octobre 2023
- 9782380944679
50 ans de carrière, 25 longs métrages et 10 documentaires, vingt Oscars et une Palme d'or, Martin Scorsese est l'un des cinéastes-phares de l'histoire du cinéma moderne. Lui qui un jour confia « je suis les films que je fais » n'a eu de cesse de se raconter tout au long de son oeuvre, riche et multiforme, au travers de chefs-d'oeuvre comme Mean Streets, Taxi Driver, Raging Bull, Les Affranchis, Casino, Les Infiltrés ou encore Le Loup de Wall Street.
De nombreux ouvrages ont été publiés sur son travail, essentiellement des essais et quelques livres d'entretiens, mais à ce jour aucune biographie n'est parue sur le cinéaste. D'où l'intérêt de ce livre qui nous plonge au coeur de la vie de Scorsese, une vie palpitante faite de hauts et de bas, d'excès en tous genres, de rencontres heureuses et d'amours malheureux. Une vie à cent à l'heure, celle d'un gamin de Little Italy à la santé fragile mais des rêves hollywoodiens plein les yeux, nourri de culture religieuse et de rock, qui n'aura eu de cesse d'exorciser dans son oeuvre ses névroses liées à ses origines modestes de petit-fils d'immigrés.
Au-delà, à travers la vie de Scorsese, c'est soixante-quinze ans d'histoire du cinéma américain qui défilent sous nos yeux, de la fin du studio system à l'avènement du cinéma numérique et de Netflix, en passant par les tonitruantes années « sexe, drogue et rock'n'roll » du Nouvel Hollywood.
Régis Dubois est un auteur, enseignant et réalisateur français, spécialiste du cinéma américain. Il a également publié un ouvrage sur Spike Lee. -
Actrice, réalisatrice, femme engagée, Delphine Seyrig (1932-1990) refuse toute sa vie de se laisser enfermer dans un rôle ou une image. S'inventer, se trouver, se réinventer fut sa raison de vivre. Égérie de Resnais, reine du théâtre parisien dans les années soixante, admirée de Truffaut comme de Duras, fée des Lila dans Peau d'âne de Demy ou Jeanne Dielman d'Akerman, Delphine Seyrig a un parcours hors du commun. Au faîte de sa gloire, elle s'engage dans les luttes féministes. Digne d'une héroïne de Stendhal, prête à toutes les aventures, son goût de la liberté, son audace, son refus du tiède, son exigence et son élégance donnent à sa vie tout son romanesque. C'est cette vie riche et inspirante que retrace, pour la première fois, cette biographie passionnante et richement documentée, qui a pour fond la vie sociale, intellectuelle, théâtrale et cinématographique de son époque. Un très beau portrait de femme, par la plume tout en finesse de Mireille Brangé.
Ancienne élève de l'École Normale Supérieure, Mireille Brangé enseigne la littérature générale et comparée à l'Université Paris 13. Spécialiste des rapports entre les écrivains et le cinéma, elle a publié sur le sujet La Séduction du cinéma. -
Ses initiales DD ont été célèbres bien avant BB. Danielle Darrieux (1917-2017) est décédée à 100 ans, après avoir tourné avec les plus grands cinéastes, sensibles au génie de son jeu tour à tour comique ou subtilement dramatique. Incarnation de la jeune femme moderne des années trente, elle a su évoluer en traversant 8 décennies de cinéma avec une centaine de films, un record de longévité pour une actrice.
Elle débute dans Le Bal (1931) à l'âge de 14 ans, en chantant de sa jolie voix de soprano. Sans formation théâtrale, son naturel tranche avec les comédiennes de l'époque. Sexy, pétulante, indomptable, elle est la « drôle de gosse » du cinéma français qui tient la dragée haute aux hommes. Puis le succès du mélodrame Mayerling (1936) la sacre « Stradivarius » de l'écran : elle peut tout jouer. Hollywood lui ouvre ses portes et en fait une star internationale. Elle devient la plus populaire des actrices françaises et un modèle auquel s'identifient les femmes, séduites par son aisance, son intelligence, sa quête de liberté. Henri Decoin, son époux, bénéficie de son aura en lui écrivant des films sur mesure. Sous l'Occupation, Premier rendez-vous (1941) produit par la firme allemande Continental est un triomphe. Divorcée de Decoin, DD vit une passion avec un diplomate, playboy flamboyant : Porfirio Rubirosa. En mars 1942, elle participe au « Voyage à Berlin » en échange de la libération de « Rubi », interné en Allemagne. A la Libération, elle est blanchie par la commission d'épuration.
Dans les années cinquante, la star joue aux côtés de Gérard Philipe, Jean Gabin ou Jean Marais. Elle devient la muse de Max Ophuls (Madame de, 1953) fasciné par son art du « sous-jeu », et s'impose dans Marie-Octobre (1959). Elle incarne alors souvent la femme menaçante car trop libre ou trop intelligente. En 1967, Jacques Demy la choisit pour être la mère de Catherine Deneuve (Les Demoiselles de Rochefort), qu'elle retrouve en 2002 dans Huit femmes de François Ozon. Elle attire alors les jeunes réalisateurs qui la distribuent en mamie cool ou indigne. Sa carrière théâtrale, débutée en 1937, est couronnée par un Molière en 2003 (Oscar et la dame en rose).
Traversée documentée de la carrière de la star, la nouvelle édition de Danielle Darrieux, une femme moderne vient enrichir la première édition publiée en 2017. Elle permet de mieux appréhender la richesse de la vie de cette comédienne unique, en évoquant les chefs d'oeuvre incontournables, mais aussi les pépites oubliées.
La vie privée de Danielle Darrieux, mariée 3 fois, a été scrutée par les médias. Ses choix sous l'Occupation ont été matière à controverses et restent l'objet de vifs débats. L'auteure scrute sans préjugés cette période et s'en tient aux faits, que l'ouverture récente des archives permet de comprendre sous un nouveau jour. Elle révèle ainsi des faits méconnus.
L'auteure s'attache enfin à mettre en lumière la modernité que Danielle Darrieux a su porter durant quatre-vingt années de cinéma.
Ancienne professeure de lettres, Clara Laurent est spécialiste du cinéma français classique qu'elle a enseigné à l'université Paris-Diderot. Elle collabore à la revue Schnock, donne des conférences et anime des masterclass sur le cinéma. Coautrice du documentaire sur Danielle Darrieux (« Il est poli d'être gai », 2019, Arte), elle s'intéresse de près à l'Occupation et a réalisé un film sur un rescapé de la Seconde Guerre mondiale. Elle a également écrit Josiane Balasko, une vie splendide (Tallandier, 2021). -
Cette biographie livre le témoignage vivant et incarné de celui qui restera à tout jamais une icône française.
Rééditée à trois reprises chez Robert Laffont du vivant de l'acteur, jusqu'en 2011, cette édition est enfin actualisée.
Elle retrace avec fidélité ce qu'a été Jean-Paul Belmondo : tour à tour un fils, un cancre, un acteur de talent, un partenaire de jeu, un amant ou un père.
Un parcours hors du commun, une gueule, voici donc l'histoire complète de sa vie et de sa carrière, des années du Conservatoire au triomphe de Cyrano de Bergerac et de Kean, en passant par l'itinéraire cinématographique d'une des plus authentiques stars françaises qui, depuis À bout de souffle jusqu'à L'As des as, tient une place privilégiée dans le coeur du public : plus de 100 millions de spectateurs en France... et des centaines de millions de téléspectateurs.
L'hommage national qui lui a été rendu l'année dernière témoigne de l'attachement des Français à cette figure emblématique de la culture populaire qui a bercé plusieurs générations.
Grâce aux témoignages de personnalités qui l'ont approché, et grâce aux entretiens avec l'acteur lui-même, Philippe Durant dresse un portrait fidèle, sans zones d'ombres, de cet homme incroyable.
Historien du cinéma, Philippe Durant est, entre autres, l'auteur du Dictionnaire insolite des Tontons flingueurs et du Petit Audiard illustré par l'exemple (Nouveau Monde éditions). Biographe de Blier, Gabin, et après avoir dressé un saisissant portrait du Conservatoire de l'après-guerre (La Bande du Conservatoire, Sonatine), il met ici sa plume au service d'une des plus grandes figures du cinéma français. -
Il y a cent ans naissait Gérard Philipe.
Un acteur de légende qui s'est imposé comme le symbole du romantisme de l'après-guerre.
Au cinéma, il a joué de grands classiques tels que L'Idiot, La Chartreuse de Parme, Le Rouge et le Noir... Il a surpris dans La Beauté du diable, étonné dans Le Diable au corps, osé dans Les Liaisons dangereuses, subjugué dans Les Grandes Manoeuvres, et connu un triomphe mondial dans Fanfan la Tulipe qui restera à jamais une référence du cinéma français.
Au théâtre, il s'impose dès ses débuts. Albert Camus et Jean Giraudoux lui font confiance. Sa rencontre avec Jean Vilar apporte un changement radical de la scène française. Gérard flamboie dans Le Cid, Lorenzaccio, Richard II, Ruy Blas... Et son nom reste à jamais lié au TNP et au festival d'Avignon. Le souvenir de son talent résonne encore sur les murs du Palais des Papes.
Mais l'éclosion de son talent repose aussi sur des doutes et des écueils. Une enfance durant laquelle il s'éloigne de son père - de plus en plus impliqué dans une politique collaborationniste - pour se rapprocher de sa mère, éprise de théâtre.
Une volonté farouche de défendre les droits des acteurs le pousse à devenir président de leur syndicat. Ses prises de position font parfois grincer des dents sans jamais ternir son prestige.
Gérard Philipe c'est aussi ses erreurs qu'il assume, ses choix audacieux et sa volonté de dévorer la vie à pleine dents. Disparu à 37 ans, il reste le symbole de l'éternelle jeunesse.
Toutes les facettes de cette personnalité marquante sont présentées dans cet ouvrage, hommage à un homme de talent et de courage. De nombreux témoignages apportent un regard nouveau sur le Gérard de l'ombre et le Philipe de la lumière. Philippe Noiret, Michel Bouquet, Georges Wilson et tant d'autres admirent qu'ils leur devaient beaucoup.
Il fut la référence de toute une génération, il reste un exemple au parcours hors norme. Un destin rare qui a laissé une trace éclatante dans le ciel de l'art dramatique. -
Dictionnaire insolite des Tontons flingueurs
Philippe Durant
- Nouveau monde
- Culture Populaire
- 31 Octobre 2019
- 9782369428442
Qui se cache derrière les sonates de Corelli ?
Combien ont été payés les acteurs ?
Pourquoi Adolphe Amédée Delafoy porte-t-il des gants ?
Comment s'est tournée la surprise-partie ?
Quelles scènes filmées ont été coupées au montage ?
Que vient faire Louis XVI dans cette galère ?
Combien y a-t-il de mots d'argot ?
Qui est Frankie Mills ?...
À ces questions fondamentales, et à beaucoup d'autres, répond cet insolite mais exhaustif dictionnaire. Grâce à lui, on va enfin tout, mais alors vraiment TOUT savoir sur Les Tontons flingueurs.
Basé sur des documents jamais dévoilés, des sources jusqu'alors inexploitées, des interviews inédites, illustré par des dizaines de photos rarissimes, ce livre fourmille de révélations et d'anecdotes, tout en conservant le ton décontracté et la dérision chers à Michel Audiard et à Georges Lautner.
Plus qu'un voyage au coeur d'un univers truculent c'est une véritable redécouverte d'un film-culte qui, génération après génération, séduit de nouveaux spectateurs. On y côtoie Fernand, Raoul, Théo et tous les autres. On apprend à mieux les connaître, donc à mieux les apprécier.
Aucun lieu, aucun acteur, aucun objet n'est laissé dans l'ombre. Toutes les références contenues dans les dialogues sont enfin expliquées.
En bonus exclusif, une interview inédite de Georges Lautner entièrement consacrée aux coulisses du tournage.
Un ouvrage qui dynamite façon puzzle tout ce que l'on pensait savoir sur Les Tontons flingueurs !
Philippe Durant est l'auteur de plusieurs bonus contenus dans le DVD et le Blu-Ray des Tontons flingueurs produit par Gaumont. Il a également écrit des biographies sur Michel Audiard, Lino Ventura et Bernard Blier. Sans oublier Le Petit Audiard illustré par l'exemple paru chez Nouveau Monde éditions. Il est particulièrement bien placé pour parler de ces gugusses venus de Montauban ou d'ailleurs. -
Grammaire du cinéma, Le Personnage et Leçons de scénario sont trois ouvrages essentiels pour comprendre l'écriture cinématographique. Enfin réunie en un seul volume indispensable aux scénaristes comme aux cinéphiles, cette trilogie magistrale dévoile tout l'art du film.
Bien des manuels prétendent enseigner les techniques et ficelles du scénario. Cette anthologie, complètement à part, va au-delà: c'est ici toute la culture générale du 7ème art qui est rassemblée, de l'art de raconter des histoires.
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Depuis une vingtaine d'années, le cinéma coréen a pris de l'assurance et de l'ampleur dans les pays européens dans lesquels il est distribué.
Des films comme Old Boy (Park Chan-Wook, Grand Prix 2005 à Cannes), Deux soeurs (Kim Jee-Woon), Dernier train pour Busan (Shang-ho Yeon, 2016), ou encore Parasites (Bong Joon Ho, Palme d'or 2019 à Cannes) ont fait bougé les lignes de notre lecture du cinéma mondial, et ce, dans des genres très divers (comédie, horreur, science-fiction, onirisme, réalisme, etc.).
Cet ouvrage offre un nouveau regard sur ce cinéma étonnant, à travers des notices détaillées, développées, de films, de réalisateurs, d'acteurs les plus charismatiques, mais également par le biais de bilans annuels et d'études thématiques telles que Cinéma et bouddhisme, L'histoire au présent du cinéma coréen, SF et fantastique à la coréenne, Chamanisme coréen et cinéma, Histoire de la censure dans les cinémas du Sud et du Nord, etc.).
Une mine d'informations, pas un spécialiste et passionné par l'histoire et la culture coréenne.
Cinéaste et enseignant-chercheur, Antoine Coppola fait autorité en matière de cinéma asiatique et coréen en particulier. Il collabore régulièrement à la revue panasiatique Munwhakwahak et contribue depuis 2010 à la chaîne sud-coréenne KBS world international en tant que critique de cinéma. Il a publié plusieurs ouvrages en France sur le sujet. -
Histoire du cinéma français ; des origines à nos jours
René Prédal
- Nouveau monde
- Chronos
- 16 Mai 2019
- 9782369427421
Enfin un panorama de l'histoire du cinéma français accessible à tous.
Cent vingt ans après les débuts du cinéma, la cinéphilie devient éclatée, les modes d'accès aux films numérisés se multiplient, la nouveauté se consume de plus en plus vite... Plus que jamais il est nécessaire de revenir au « grand récit » du cinéma français des origines à nos jours : cette histoire-source alimente le présent, transmet un héritage, offre un réservoir de références partagées.
Chaque année, le cinéma français produit une vingtaine d'oeuvres de grande valeur, soit plus de 2 000 films depuis les origines. C'est d'abord l'histoire de ces oeuvres que l'on trouvera ici, et plus largement les grands courants artistiques, le contexte politique, économique et sociologique d'un cinéma français en perpétuelle réinvention.
Rejetant toute théorie du déclin, l'auteur met en valeur les richesses connues ou moins connues de chaque époque, et prend parti au sein de la production la plus récente pour les jeunes cinéastes qui pourraient s'affirmer comme les prochains « grands ».
René Prédal est professeur émérite d'études cinématographiques (histoire et esthétique) à l'université. Critique à Jeune Cinéma depuis 1965, il a publié 35 ouvrages sur le 7e art - notamment Le cinéma français depuis 2000 (Colin, 2008) - et dirigé une vingtaine de volumes de CinémAction. -
Leçons de cinéma ; masterclasses des plus grands réalisateurs
Laurent Tirard
- Nouveau monde
- 18 Mars 2020
- 9782380940374
Tous les cinéphiles et les étudiants en cinéma rêvent de pouvoir dialoguer avec les plus grands réalisateurs.
Trente-neuf cinéastes de toutes nationalités racontent ici leurs méthodes de travail pour le choix du sujet, l'écriture du scénario, le découpage, la direction des acteurs, les répétitions, l'improvisation, l'organisation du tournage...
Répondant aux mêmes questions et se prêtant à l'exercice de la « leçon de cinéma », ils décrivent à l'aide d'exemples concrets le processus de création au quotidien et nous permettent de comprendre en quoi des visions artistiques très différentes appellent des mises en oeuvre tout aussi diverses.
Au contraire de bien des ouvrages spécialisés, ce livre ne donne donc pas de recettes toutes faites et prétendument universelles, mais révèle nombre de secrets de fabrication des plus grands réalisateurs, laissant entrevoir qu'en matière de création il n'y a pas de règles ou que tout au plus elles existent pour être transgressées.
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Regroupant des genres divers (gare, fantastique, blaxploitation, kung-fu, porno, western, péplum, science-fiction, giallo) et des réalisateurs mythiques (tels que Sergio Corbucci, Jésus Franco. Mario Bava. Russ Meyer), le cinéma bis est l'univers du cinéma populaire à petit budget. Il possède ses chefs-d'oeuvre et ses navets, ses maîtres et ses ringards, ses stars et ses comédiens pathétiques. Mais il est avant tout le territoire d'un cinéma pas totalement normalisé, et donc propice à toutes les formes de transgressions. Voici la seconde édition, revisitée et augmentée, du guide illustré et chronologique indispensable à tout amateur de bis. Il recense et analyse plus de 500 films, de 1955 à 2013, des oeuvres incontestables aux nanars inimaginables ! Plus d'un demi-siècle d'une autre histoire du cinéma.
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L'homosexualité dans le cinéma français
Alain Brassart
- Nouveau monde
- Cinema
- 22 Février 2007
- 9782847362206
Jusque dans les années 1950, l'homosexuel est peu représenté en France. Il faudra attendre la fin de la décennie suivante et l'émergence des mouvements de libération gays pour qu'apparaissent des personnages homosexuels au cinéma, souvent représentés sous les traits d'une caricature féminine, comme dans La Cage aux folles (E. Molinaro, 1976).
À partir des années 1980, l'assouplissement des moeurs permet à des réalisateurs gays de porter à l'écran leurs réflexions sur leur place dans la société et de développer une esthétique singulière. L'Homme blessé (P. Chéreau, 1980), largement inspiré de l'univers de Jean Genêt, annonce un «cinéma d'auteur» qui va mettre en scène une «homosexualité noire» - de J'embrasse pas (A. Téchiné, 1991) à Wild Side (S. Lifshitz, 2004) -alors que le «cinéma populaire», à l'instar de Pédale douce (G.Aghion, 1996) ou de Chouchou (M. Allouache, 2002) ne cesse de réutiliser le stéréotype de la «folle».
Cet essai a pour ambition d'analyser l'esthétique des représentations cinématographiques des homosexuel(le)s dans les films français, et de décrypter l'imaginaire collectif de la société française. Mais cette approche ne se limite pas au thème de l'homosexualité et prend en compte les rapports sociaux et la (dé)construction de l'identité masculine.
Alain Brassait est chargé de cours à l'Université de Lille III. Il a notamment collaboré au Dictionnaire du cinéma populaire français (Nouveau Monde éditions, 2004) et participe régulièrement au Monde Diplomatique et à CinémAction. Son premier ouvrage, Les Jeunes premiers dans le cinéma français des années 60, éditions du Cerf, a été publié en 2004. -
Cette anthologie d'entretiens avec trente cinéastes américains, des plus célèbres à ceux qui méritent d'être découverts, couvre plus de quarante ans, période d'une véritable renaissance après l'effondrement du système des studios. Dans les années 1970, les films de Coppola, Scorsese, Cimino, Lucas, Rafelson, bousculent par leur nouveauté le classicisme hollywoodien. Puis, les postmodernes des années 1980, David Lynch, les frères Coen, Soderbergh, Tim Burton suivis de Tarantino, se démarquent encore plus de la tradition. Aujourd'hui, les artisans du renouveau doivent batailler ferme pour imposer leur vision dans un contexte devenu conservateur. Les réalisateurs se confient à Michel Ciment en autant de propos révélateurs sur leur vie, le style de leurs films, leur méthode de travail. Ils peuvent évoquer aussi bien la guerre du Vietnam (Cimino, Coppola, Kubrick, Stone) que le rôle du Festival de Sundance dans l'émergence d'un nouveau cinéma, tel comédien qu'ils sont plusieurs à avoir dirigé, ou encore les nouvelles technologies. Ainsi, des fils se croisent, des témoignages se font écho, qu'un riche index permet de retrouver, éclairant l'étonnante richesse du cinéma outre-Atlantique. Michel Ciment, membre du comité de rédaction et coordinateur de la revue Positif, participe au Masque et la Plume depuis 1970. Producteur de Projection privée à France Culture et auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur le cinéma dont Le Dossier Rosi (prix Armand-Tallier), Kubrick, Kazan-Losey : entretiens, Boorman : un visionnaire en son temps (prix du British Film Institut), Schatzberg : de la photo au cinéma, Petite planète cinématographique et Jane Campion par Jane Campion. Il a participé à une trentaine de jurys dont ceux de Cannes, Berlin, Venise et Locarno. Coauteur de trois portraits filmés d'Elia Kazan, Billy Wilder et Joseph L Mankiewicz, il est président d'honneur de la Fédération internationale de la presse cinématographique et maître de conférence émérite en civilisation américaine à Paris 7.
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Chasseur de primes flegmatique dans Le Bon, la Brute et le Truand, flic aux méthodes brutales dans L'Inspecteur Harry, Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur acteur à la fois pour Impitoyable et pour Million Dollar Baby, Clint Eastwood est aujourd'hui une légende vivante du cinéma. Prix du meilleur acteur pour Gran Torino (César du meilleur film étranger), l'homme qui reçoit la Palme d'honneur en 2009 protège farouchement sa vie privée. Cela explique que le véritable Clint n'ait jamais été si honnêtement décrit que dans cette biographie scrupuleusement documentée. Voici enfin raconté Eastwood, le cinéaste, acteur, compositeur et producteur prolifique, attentif à tous les aspects de ses films, mais aussi Clint, l'homme, l'époux, le père de famille... et le séducteur.
En se plongeant dans des archives de studio et des manuscrits inédits, en interviewant ses amis, sa famille et ses associés, Patrick McGilligan a réussi un véritable tour de force. Son ouvrage est à la fois un monument de cinéphilie et un sérieux travail d'investigation. Il dévoile un homme plus complexe qu'on ne le croit, plus ambigu... Collectionneur de femmes, homme d'affaires habile et parfois manipulateur, il exerce un contrôle total de son image.
Patrick McGilligan revient également en détail sur chacun des films de Clint Eastwood, étudiant ses choix cinématographiques et ses ambitions, comme celle de porter à l'écran le personnage de J. Edgar Hoover - mythique patron du FBI - ou le controversé American Sniper ; et dernièrement les héroïques trois jeunes Américains qui ont déjoué l'attentat à bord du Thalys, sujet de son tout dernier film, Le 15h17 pour Paris.
À lire comme un roman vrai. -
De Bombay à Tokyo en passant par Hong Kong, Pyongyang ou Jakarta, de Devdas à In the Mood for Love, ce premier Dictionnaire du cinéma asiatique rassemble les pièces essentielles d'un colossal puzzle : cinéastes, grands studios, comédiens et films de toutes les époques et des quatre coin du continent. On croit connaître l'Asie et son cinéma, mais on ne cesse de découvrir de nouveaux pays, de nouveaux auteurs et même de nouveaux genres. L'Extrême-Orient est décidément une fontaine intarissable : depuis Yasujiro Ozu, Akira Kurosawa ou Satyajit Ray, on a vu apparaître pêle-mêle les visages de Bruce Lee, Takeshi Kitano, Gong Li, Shah Rukh Khan ou Aishwarya Rai... Et il existe encore tant de stars adulées, tant de réalisateurs mythiques dont la gloire n'a pas franchi nos méridiens ! Entre mélodrames coréens, kung-fu hongkongais, érotiques japonais, ballets révolutionnaires chinois, comédies musicales indiennes ou séries B philippines, l'Asie est un monde bien trop vaste pour se laisser cerner. Les auteurs invitent le lecteur à voyager à travers un fascinant labyrinthe oriental, à se perdre dans les rues de Bangkok ou dans les méandres d'un sari, pour dessiner son propre cinéma asiatique.
Adrien Gombeaud est journaliste et critique de cinéma. Il collabore au quotidien Les Echos et est membre du comité de rédaction de Positif. Diplômé de Langues O en chinois et en coréen, il est l'auteur de Séoul Cinéma (L'Harmattan, 2006) et Tabac et cinéma (Scope, 2008). Il a notamment participé aux ouvrages Kim Ki-duk (Dis-voir, 2006) et In the Mood for Love (La Transparence, 2006). -
Annales du cinéma français ; 1895-1929 ; les voies du silence
Pierre Lherminier
- Nouveau monde
- 14 Décembre 2012
- 9782365833288
Cette somme sans précédent reconstitue l'évolution du cinéma français dans toutes ses dimensions. On ne peut bien connaître le cinéma français, et le comprendre, sans connaître l'intégralité de son histoire. C'est pourquoi cet ouvrage remonte aux origines, avant de reconstituer, année après année, la période extraordinairement animée et féconde, quoique méconnue, qui va de l'invention du Cinématographe aux premiers films sonores et parlants. Ce livre d'une conception originale suit pas à pas, presque au jour le jour, l'actualité de la vie professionnelle du cinéma sous ses divers aspects, avec ses aléas, ses crises, ses débats, en mettant l'accent sur la vie et le travail de ceux qui l'ont fait, et les oeuvres majeures qui en sont nées. Il en résulte un récit vivant, richement documenté et abondamment illustré, grâce auquel c'est au coeur même de l'histoire du cinéma français en train de se faire, et dans le contexte de son temps, que le lecteur est invité à pénétrer. En marge de ce récit, une chronologie continue, une sélection des films les plus marquants, et parfois un Plan rapproché sur un moment, un sujet ou un film particulier, apportent un éclairage complémentaire. De précieuses annexes et des index font en outre de cet ouvrage une référence indispensable. C'est toute la mémoire du cinéma français qui est ainsi remise au jour.
Pierre Lherminier a consacré toute sa carrière à l'édition cinématographique. D'abord libraire spécialisé, il a par la suite créé et dirigé, aux côtés de Pierre Seghers, plusieurs collections (dont Cinéma d'aujourd'hui), avant de devenir éditeur indépendant. En tant qu'auteur, il a signé en outre des ouvrages sur Jean Vigo et Louis Delluc, ainsi qu'une biographie de Simone Signoret et d'Yves Montand. On lui doit également des éditions critiques des écrits de Jean Vigo, Louis Delluc, Jean Grémillon et Charles Pathé. -
En 1952, Edgar Morin intègre le CNRS, où il fait ses premières recherches et études en sociologie du cinéma, et entre à l'Institut de filmologie à la Sorbonne. Dix ans plus tard, il écrit le journal de tournage du film qu'il coréalise avec Jean Rouch, Chronique d'un été. Entre ces deux dates, il publie dans différentes revues académiques ou critiques une quarantaine d'articles, tous consacrés au cinéma. Ces textes - pour la plupart introuvables aujourd'hui - s'ajoutent à deux études cinématographiques inédites sur l'étranger et la mort pour composer une étonnante constellation. Le cinéma d'Edgar Morin est un media révélateur de l'Homme et de la société. Dans ses articles incisifs et prospectifs, il analyse - comme le fait Roland Barthes à la même période - les mythologies du monde contemporain. En tension entre technique et magie, art et industrie, standardisation et créativité, individus et communautés, sa théorie filmique fait du spectateur le socle mouvant d'une expérience concrète du temps et de l'histoire. Cet ouvrage s'attache aux quêtes sensibles d'Edgar Morin. Après L'Homme et la mort et avant La Méthode, le cinéma est pour lui un champ d'investigation qui interroge le comment de la vie, un cinéma-essai, un art de la complexité.
Edgar Morin est directeur de recherche émérite au CNRS. Depuis ses premiers écrits, il sait que tous les problèmes importants sont transdisciplinaires. Monique Peyrière,chercheuse,associée au Centre Edgar Morin/IIAC/EHESS/ CNRS et au master Image et société/CPN de l'université d'Evry-Val-d'Essonne. Chiara Simonigh, professeure en esthétique du cinéma à l'université de Turin. -
Dictionnaire du jeune cinéma français ; des années 2000 à nos jours
René Prédal
- Nouveau monde
- Cinema
- 9 Novembre 2017
- 9782369425403
Depuis l'an 2000, plus de mille cinéastes français ont réalisé leur premier film. Cet ouvrage en présente trois cents des plus significatifs, dont certains ont déjà tourné une dizaine de films (Michel Gondry, Christophe Honoré, Emmanuel Mouret, etc.). Ils constituent ce jeune cinéma d'auteur qui s'illustre régulièrement dans tous les festivals du monde. En 2008 la Palme d'or est ainsi revenue à Laurent Cantet pour Entre les murs et en 2013 à Abdellatif Kechiche pour La Vie d'Adèle.
L'auteur brosse au préalable un état des lieux du système de production français, qui permet depuis deux décennies une profusion d'oeuvres de grande qualité. Au fil des biographies, il montre ensuite que l'originalité de ce mouvement générationnel se caractérise moins par des thématiques ou des esthétiques communes que par la juxtaposition d'individualités fortes. Les cinéphiles y retrouveront donc naturellement Rebecca Zlotowski, Alain Guiraudie, Mia Hansen-Love, Jérôme Bonnell, Céline Sciamma ou Agnès Jaoui... et bien d'autres encore.
Professeur émérite d'études cinématographiques, critique à Jeune Cinéma depuis 1965, René Prédal a publié de nombreux ouvrages sur le septième art et dirigé une vingtaine de volumes de CinémAction. Il est l'auteur, chez Nouveau Monde éditions, d'une Histoire du cinéma français des origines à nos jours. -
Histoire de la télévision française
Monique Sauvage, Isabelle Veyrat-Masson
- Nouveau monde
- 2 Octobre 2014
- 9782369420422
Qu'est-ce que la télévision à l'ère des écrans plats, des tablettes, des programmes à la demande, des informations en continu et des audiences planétaires ? Un retour vers le passé permet de mieux répondre à ces interrogations. Instrument du pouvoir et objet domestique, entreprise de spectacle et organe d'information, la télévision s'est imposée comme un média central de ces soixante dernières années. Comment la télévision a-t-elle été inventée et a ensuite émergé de l'ombre de la radiodiffusion ? Comment, en France, se sont forgés, sous monopole public, les liens avec le pouvoir politique, mais aussi la légitimité naissante d'un art du spectacle à part entière ? Dans quelles conditions l'organisation de la concurrence et l'installation d'un secteur privé ont transformé le paysage audiovisuel ? Comment ont évolué dans le marché les entreprises publiques et privées de télévision et l'offre de programmes ? Quelle est la nouvelle place de la télévision depuis l'apparition de la révolution numérique ? Cette histoire de la télévision propose des repères clairs pour comprendre les étapes majeures des relations entre télévision et pouvoir politique, la généalogie des techniques, l'évolution des programmes et des rapports avec le public, la transformation des modèles économiques.
Monique Sauvage, a animé avec Jean-Noël Jeanneney le premier séminaire sur la télévision entre 1976 et 1982 dont les travaux ont débouché sur l'ouvrage Télévision, Nouvelle Mémoire, Seuil, 1982. Elle a ensuite exercé des responsabilités à Radio France, puis à FR3 et France Télévisions. Isabelle Veyrat-Masson est directrice de recherche au CNRS et directrice du laboratoire «Communication et politique». Elle est co-rédactrice en chef du Temps des médias ; étonnamment l'auteur de Quand la télévision explore le temps (Fayard, 2000). Jean-Noël Jeanneney, professeur des Universités à l'Institut d'Etudes politiques de Paris, a présidé Radio France et RFI entre 1982 et 1986 et la mission du Bicentenaire de la Révolution en 1989. Ancien ministre, il est l'auteur de nombreux ouvrages d'histoire contemporaine et de documentaires pour la télévision. Il préside la Bibliothèque nationale de France depuis 2002. -
Le petit Audiard inédit ; ...illustré par l'exemple
Philippe Durant
- Nouveau monde
- Cinema
- 24 Avril 2015
- 9782369421863
À l'occasion du 30e anniversaire de la mort de Michel Audiard, son fils Bruno a décidé d'ouvrir ses archives. Il en a retiré des scénarios autrefois confiés par le maître, pieusement conservés. Du brutal.
Avec l'aide de Philippe Durant, audiardphile confirmé, il a passé chacun d'eux au tamis, pour en extraire des pépites : des répliques sacrifiées au montage, des séquences passées à la trappe, des personnages mis à l'écart. D'où des répliques inédites pur jus, jamais entendues sur grand écran. Attention : pas du toc ! De la joncaille poinçonnée Audiard. Le talent à l'état brut. Dans leur lancée, les deux orpailleurs partirent en quête d'autres sources aurifères, non moins fournies.
Les Tontons flingueurs, Un singe en hiver, Le cave se rebiffe, Flic ou voyou, Les Barbouzes, Un taxi pour Tobrouk... et une cinquantaine d'autres révèlent enfin leurs secrets. À faire pâlir les envieux. À lire et à relire par les amateurs. Michel Audiard n'écrivait pas pour ne rien dire. En voici plus de 500 nouvelles preuves.
Chaque réplique est commentée avec la pertinence qui fit le succès du Petit Audiard illustré.
« C'est pas possible ! C'est l'auberge des Adrets ! La forêt de Bondy ! Ça tourne au cauchemar ! » Alfred Mullanet (Michel Serrault) dans Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques Bruno M. avec la collaboration de Philippe DURANT Grand connaisseur de l'oeuvre de son père, Bruno M. est aussi amateur de polars. La preuve : son premier est sorti en 2014.
Considéré comme l'un des plus fins spécialistes de l'univers audiardien, Philippe Durant a écrit plusieurs livres sur le sujet dont Le Petit Audiard illustré par l'exemple et Michel Audiard en toutes lettres. -
Cinéma novo ; avant-garde et révolution
Bertrand Ficamos
- Nouveau monde
- Cinema
- 25 Janvier 2013
- 9782847365399
Cet ouvrage analyse les diverses mutations qui ont traversé le Cinema Novo, extrêmement sensible aux transformations touchant le Brésil, entre l'euphorie de l'inauguration de Brasilia et les années de plomb de la dictature militaire, en passant par le coup d'Etat de 1964. Cinéma politique ayant évité les schémas classiques et manipulateurs d'un cinéma de propagande, il a été porté par une production suivie dans le Brésil des années soixante. Les grands succès critiques internationaux que furent Les Fusils (Ruy Guerra, 1964) ou Terre en transe (Glauber Rocha, 1967) ont marqué leur époque. Créée par des cinéastes en quête d'un cinéma révolutionnaire, l'esthétique du Cinema Novo, bien que partiellement inspirée des innovations du néoréalisme et de la Nouvelle Vague, est largement inédite. Le matériel, jusqu'ici inexploité, qu'analyse l'auteur fait toute la richesse de cet ouvrage. En plus de s'entretenir avec les cinéastes eux-mêmes, les nombreux séjours au Brésil de Bertrand Ficamos lui ont permis d'accéder à une grande masse de documents: correspondances privées, scénarios originaux, projets avortés, communiqués de presse destinés au marché brésilien, dossiers de la police politique et de la censure cinématographique. La découverte, en France, des archives absolument inédites de Claude Antoine, producteur délégué du Cinema Novo à l'extérieur des frontières du Brésil, apporte un nouvel éclairage sur les relations du Cinema Novo avec le cinéma européen.
Bertrand Ficamos est docteur en études cinématographiques de l'université Michel de Montaigne - Bordeaux III et de l'université de Sao Paulo. Il a également étudié à l'université de Campinas en 2002 et 2003. Enseignant à l'UFR Humanités de l'université Michel de Montaigne - Bordeaux III, de 2005 à 2010, il réside actuellement à Brasilia. -
Le cinéma par ceux qui le font
Yves Alion, Gérard Camy
- Nouveau monde
- Cinema
- 28 Octobre 2010
- 9782847364187
Qui n'a jamais rêvé de visiter un plateau de tournage, d'assister aux répétitions, aux prises de vues, d'observer comment le réalisateur, le producteur, les techniciens et les acteurs donnent vie à un film, bref d'entrer dans les coulisses du cinéma ?
Cet ouvrage, illustré de plus de 230 photos, accompagne les plus grands professionnels et visite l'envers du décor. Il permet de redécouvrir les spécificités et les mécanismes de chaque métier du cinéma. Du producteur à l'exploitant, du réalisateur au projectionniste, 30 professions, connues ou méconnues, sont ainsi mises en lumière, avec entre autres le storyboardeur, le costumier, la scripte, le directeur de casting, le machiniste, etc.
C'est à travers autant d'entretiens avec des figures de la profession (Alain Corneau, Sandrine Bonnaire, Christophe Rossignon, Pierre-William Glenn, Francis Lai, etc.) que ce livre vous invite au coeur du cinéma grâce à ceux qui jouent un rôle essentiel dans la construction et la réussite d'un film.
Yves Alton est journaliste, rédacteur en chef de L'Avant-Scène Cinéma. Responsable des «Jeudis de l'ESRA» et directeur artistique du Festival du Premier Film de La Ciotat et du Festival du Film français à Ohrid, il a notamment publié, avec Jean Ollé-Laprune, Claude Lelouch : Mode d'emploi (Calmann-Lévy, 2005) et Cannes (Hugo Image, 2007).
Gérard Camy est professeur et historien du cinéma. Membre du Syndicat français de la critique de cinéma, il collabore à Télérama, CinémAction, Jeune Cinéma, Le Patriote Côte d'Azur, etc. Président de l'association Cannes Cinéma, il a notamment publié Sam Peckinpah. Un réalisateur dans le système hollywoodien des années 1960 et 1970 (L'Harmattan, 2000). -
Les grandes affaires judiciaires du cinéma
Jacques Zimmer
- Nouveau monde
- Cinema
- 23 Janvier 2014
- 9782365838504
L'industrie du cinéma cache une mine de situations dramatiques ou comiques menant tout droit aux tribunaux. On y trouve pêle-mêle des escroqueries retentissantes, des plagiats, de la piraterie, sans parler des liaisons dangereuses avec le grand banditisme, des affaires de moeurs, de censures ou de blasphèmes. Voici pour la première fois un panorama historique et thématique de ces coulisses méconnues du cinéma. On y croise Claude Zidi et James Cameron, convaincus de plagiat ; Carole Laure, Maria Schneider et Marie-José Nat protégeant leur vie privée ; Claude Autant-Lara, Yves Boisset ou John Cassavetes défendant leur indépendance. L'auteur dévoile la noirceur des amateurs de lolitas, l'activité des mafiosos américains influents à Hollywood ou producteurs de films pornographiques. Des affaires retentissantes sont détaillées, comme celle de Traci Lords, hardeuse mineure. A toutes les époques du cinéma, plusieurs acteurs furent accusés de viol, comme Fatty Arbuckle et Errol Flynn ou encore Johnny Hallyday. Tous les trois ont été acquittés, mais d'autres furent convaincus de harcèlement. Ce livre ouvre aussi les dossiers dramatiques du snuff movie (mythe ou réalité des films présentant des mises à mort réelles) et de la disparition tragique du producteur Bernard Natan, victime de l'antisémitisme et de la rumeur. Tout un pan trop souvent méconnu du cinéma est ici révélé.
Journaliste et critique, ancien rédacteur en chef de La Revue du cinéma, Jacques Zimmer est l'auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma, la publicité, la bande dessinée ou les grandes affaires criminelles... Il a notamment publié, chez Nouveau Monde éditions, Piccoli grandeur nature (2008) et Histoires du cinéma X (2011).