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RAMSAY
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Norbert Saada est un producteur franco-tunisien né en 1938. Après des débuts dans le commerce, puis en tant que danseur lors des folles nuits de danseur dans le Saint Germain des Prés du début des années60, il est engagé par Eddy Barclay en tant que Directeur arOsOque. Il veille alors sur les carriEn 1978 il crée sur sa propre structure et signe de nombreux succès commerciaux qui l'amènent à collaborer avec UGC. ères de Jacques Brel, Charles Aznavour, Dalida, Hugues Aufray, OOs Redding, Aretha Franklin... Après quelques années dans son propre label indépendant avec France Gall, Gilles Dreux, Sco] Walker et Nicole Croisille, il se lance dans le cinéma avec Sergio Léone qui l'iniOe au méOer de producteur. Mon nom est personne et Un génie deux associés une cloche le font triompher. Il s'associe ensuite avec Alain Delon et ils produisent ensemble Monsieur Klein, chef d'oeuvre. Norbert Saada devient un incontournable du cinéma et sort des ?lms cultes pendant vingt ans: Mort d'un pourri, L'entourloupe, Espion lève-toi, Le quart d'heure américain, L'addiOon, On ne meurt que deux fois, Le prix du danger, La vie dissolue de Gérard Floque, C'est arrivé près de chez vous... En 1978 il crée sur sa propre structure et signe de nombreux succès commerciaux qui l'amènent à collaborer avec UGC. Chevalier des Arts et Le]res Chevalier de l'Ordre NaOonal du Mérite Membre de la commission de classi?caOon des ?lms de 1986 à 2013
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La Grande Guerre au cinéma ; de la gloire à la mémoire
Laurent Véray
- Ramsay Illustre
- 11 Octobre 2022
- 9782841149926
14-18, la Grande Guerre reste l'événement matrice du XXe siècle, dont l'ampleur et les conséquences ont été considérables. De plus, décennie après décennie, la présence de la guerre de 14 au sein de la société française, loin de diminuer, s'est au contraire accrue. Le conflit, le plus long et le plus meurtrier que l'Europe ait jamais connu, est devenu la métaphore des horreurs du siècle dans son ensemble.
Cela, le cinéma l'illustre sans doute mieux qu'aucun autre art et qu'aucun autre récit. En témoignent des centaines de bandes tournées sur le front, la popularité du « cinéma aux armées », puis les milliers de films, documentaires mais surtout de fiction, réalisés en 90 ans. On trouve là de grands classiques, patriotiques comme J'accuse d'Abel Gance, pacifistes, Les Croix de bois de Raymond Bernard, et des films critiques, tel Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick qui, en 1957, marque une inflexion profonde dans la représentation de la guerre, ou des oeuvres contemporaines, soulignant la présence de plus en plus vive de 14-18 dans la mémoire française : Capitaine Conan de Bertrand Tavernier, Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet...