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Norbert Saada est un producteur franco-tunisien né en 1938. Après des débuts dans le commerce, puis en tant que danseur lors des folles nuits de danseur dans le Saint Germain des Prés du début des années60, il est engagé par Eddy Barclay en tant que Directeur arOsOque. Il veille alors sur les carriEn 1978 il crée sur sa propre structure et signe de nombreux succès commerciaux qui l'amènent à collaborer avec UGC. ères de Jacques Brel, Charles Aznavour, Dalida, Hugues Aufray, OOs Redding, Aretha Franklin... Après quelques années dans son propre label indépendant avec France Gall, Gilles Dreux, Sco] Walker et Nicole Croisille, il se lance dans le cinéma avec Sergio Léone qui l'iniOe au méOer de producteur. Mon nom est personne et Un génie deux associés une cloche le font triompher. Il s'associe ensuite avec Alain Delon et ils produisent ensemble Monsieur Klein, chef d'oeuvre. Norbert Saada devient un incontournable du cinéma et sort des ?lms cultes pendant vingt ans: Mort d'un pourri, L'entourloupe, Espion lève-toi, Le quart d'heure américain, L'addiOon, On ne meurt que deux fois, Le prix du danger, La vie dissolue de Gérard Floque, C'est arrivé près de chez vous... En 1978 il crée sur sa propre structure et signe de nombreux succès commerciaux qui l'amènent à collaborer avec UGC. Chevalier des Arts et Le]res Chevalier de l'Ordre NaOonal du Mérite Membre de la commission de classi?caOon des ?lms de 1986 à 2013
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Auteur, scénariste, musicien, cinéaste, producteur, charlie chaplin a incarné le cinéma pour des millions de spectateurs pendant plusieurs générations.
Avec son talent de mime, son sens de l'observation, sa silhouette et sa moustache devenues archétypiques, charlot est l'un des plus grands comiques que le monde ait connus.
David robinson, pour mener à bien cette biographie, a rencontré ceux qui ont côtoyé chaplin. mais surtout il a été le premier à avoir accès à ses archives privées. il retrace donc en détail les époques de sa vie, depuis l'angleterre victorienne, le music-hall, la naissance et le déclin de hollywood ou le cauchemar du maccarthysme, jusqu'aux dernières années écoulées paisiblement en suisse, où il meurt le 25 décembre 1977.
Il révèle certains faits méconnus et réajuste les avis, inévitablement subjectifs, que chaplin avait exprimés dans son autobiographie à l'égard de ses amis, de ses proches ou de ses aventures amoureuses.
Les notes de travail, les rapports de studios, les prises non utilisées viennent aussi dévoiler ce que chaplin gardait secret : le processus de création de ses visions comiques.
L'ascension formidable de ce petit anglais, animé par une infatigable quête de perfection, s'explique à bien des égards par sa personnalité complexe et souvent contradictoire. adulé par le public, malgré les chroniques scandaleuses qu'alimenta sa vie privée, il fut et reste incontestablement un génie et un des mythes fondateurs du xxe siècle.
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Les sorcières de Hollywood ; chasse aux rouges et listes noires
Thomas Wieder
- Ramsay Illustre
- 21 Février 2008
- 9782841149278
De la fin des années 1940 au début des années 1960, une chape de plomb s'abat sur Hollywood. Pour la droite américaine, qui s'inquiète depuis l'entre-deux-guerres de la place grandissante qu'y occupent les communistes et leurs sympathisants, l'heure de la revanche a sonné. En faisant de l'anticommunisme l'alpha et l'oméga de la politique américaine, la guerre froide légitime une chasse aux sorcières qui touche peu à peu tous les secteurs dits " sensibles ", de l'administration à l'enseignement en passant par le monde du spectacle. De concert avec le FBI et la Commission des activités antiaméricaines de la Chambre des représentants, les hommes forts d'Hollywood mettent l'industrie cinématographique au pas. Au total, près de 300 acteurs, réalisateurs et scénaristes sont inquiétés. Les accusations - souvent calomnieuses - fusent de toutes parts, et des listes noires circulent. S'ils veulent renouer avec leur carrière, les proscrits n'ont d'autre choix que de renier haut et fort leurs engagements et, en signe d'allégeance, de donner les noms de leurs (anciens) camarades. Elia Kazan, parmi des dizaines d'autres, fait le choix de la délation. Pour ceux qui refusent de vendre leur âme au diable, la mise au ban est sans appel : dix d'entre eux vont en prison (les " Dix d'Hollywood ", parmi lesquels Dalton Trumbo, le futur réalisateur de Johnny s'en va-t-en guerre), et des dizaines s'exilent au Mexique ou en Europe (Joseph Losey, John Berry, Jules Dassin, etc.). Ceux qui restent aux États-Unis ont la vie dure : de nombreux scénaristes continuent de travailler, mais à des salaires de misère et dans la clandestinité (en recourant à des pseudonymes ou à des prête-noms). Quant aux acteurs et aux réalisateurs, ils doivent bien souvent changer purement et simplement de carrière. La chasse aux sorcières, qui précède l'avènement du sénateur McCarthy (1950) et se poursuit après la mort de celui-ci (1957), ne prend pas fin du jour au lendemain. Dans les années 1960, quelques noms disparus des génériques depuis de longues années réapparaissent sur les écrans, 10% environ. Les plaies sont pourtant loin d'être refermées et les mémoires hollywoodiennes, à travers films et commémorations, n'en finissent pas de revisiter cet entêtant passé.
Depuis " Les Délateurs " de Victor Navasky, publié chez Balland en 1980, aucun livre important et sérieux n'est paru en français sur cet épisode sombre et passionnant de l'histoire du septième art.
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En 1931, une fillette de treize ans et demi, curieuse et amusée, pénétrait pour la première fois dans un studio de cinéma.
Elle n'en est jamais ressortie. marie vetsera de mayerling, katia, le grand amour d'alexandre ii, amélie d'avranches, bébé donge, madame de. , louise de rénal, marie-octobre, yvonne, mère des jumelles de rochefort, alice, héroïne de stefan zweig, margot langlois, propriétaire d'une chambre en ville, ont toutes le visage et l' âme de danielle darrieux.
" quelle sublime comédienne, disait max ophüls, regardez ce tendre mouvement de l'épaule.
Et ce sourire qui ne sourit pas mais qui pleure. ou qui fait pleurer. je l'adore. " d'autres l'ont aimée et l'adorent toujours : henri decoin, maurice tourneur, claude autant-lara, julien duvivier, joseph mankiewicz, jacques demy, dominique delouche, paul vecchiali, andré téchiné. et tout d'abord, avant eux, avant tout, le public, son public. un public captivé, fervent et fidèle. c'est à lui que cet album est dédié.
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Juin 1940. Écrasée militairement, la France capitule devant Hitler. Pendant quatre ans, et dans tous les domaines, le vainqueur impose sa loi. Chaque rouage de l'économie se met au service de l'effort de guerre allemand. L'industrie cinématographique n'échappe pas à la vigilance de l'occupant. Arme de guerre idéologique par excellence, le cinéma est placé sous la coupe d'Otto Abetz, de la Propagandastaffel, et de la Continental. Fleuron de la culture française, l'ensemble de l'industrie cinématographique est contraint de collaborer à la propagation des idéaux nazis à travers l'Europe occupée.
Mainmise idéologique et financière, persécutions antisémites. Malgré cette domination en apparence absolue, des voix discordantes se font entendre. De nombreux techniciens, réalisateurs, ou acteurs, parce qu'ils refusent la collaboration, rejoignent la Résistance. Tiraillé par des intérêts contradictoires, le cinéma français oscille entre compromission et volonté de renaissance. Une lutte fratricide s'engage, et chacun choisit son camp. Le septième art se transforme en champ de bataille idéologique.
Alain Weber nous livre un document unique et passionnant sur cette période sombre du cinéma français. Riche en portraits et en anecdotes, l'auteur nous fait redécouvrir les rôles-clefs des différents protagonistes. Hommes d'affaires compromis, agents de Vichy, censeurs allemands croisent des noms devenus mythiques comme Arletty, Marcel Carné, Robert Le Vigan, Jean Gabin, Jacques Prévert, sans oublier Henri Langlois qui dissimulait les trésors du cinéma français des convoitises nazies.
De la drôle de guerre en 1939 à La Bataille du rail en 1945, Alain Weber nous donne les clefs pour comprendre l'importance des luttes idéologiques, et financières qu'entraîne la domination nazie sur l'industrie cinématographique. Enjeux qui, aujourd'hui encore, restent d'une redoutable actualité.
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À trente-cinq ans, Evan Hunter, déjà auteur d'un roman à succès (Graine de violence, 1954), se voit confier l'écriture du scénario du nouveau film d'Hitchcock, inspiré d'une nouvelle de Daphné Du Maurier : Les Oiseaux (1963). Passé l'émerveillement à l'idée de travailler avec un réalisateur qu'il admire, Hunter va connaître ses premiers désenchantements : difficulté à boucler la version définitive du texte, atermoiements de Hitch, interventions in extremis de « lecteurs critiques » et parasites divers, scènes peaufinées à force de réécriture qui ne seront jamais tournées. Le baptême du feu est rude mais, même s'il s'achève sur un désaccord majeur entre les deux hommes à propos de la conclusion du film (le dernier mot revient évidemment au cinéaste), Hitch embauche Hunter pour travailler au scénario de son long métrage suivant, Pas de printemps pour Marnie. Cette fois, les divergences de vue qui se font jour dès le début du projet sont fatales à l'écrivain : après avoir mis le point final au scénario, Hunter se voit signifier son licenciement sans préavis : il a osé proposer une version alternative d'une scène de viol qui lui déplaisait mais qui, aux yeux d'Hitchcock, était la raison d'être du film. Ce texte se révèle fascinant à plus d'un titre. C'est d'abord un formidable témoignage de l'intérieur sur la « méthode Hitchcock », à un moment charnièren de sa carrière. Obsédé par l'idée de tourner à nouveau avec Grace Kelly et désireux d'être enfin reconnu comme un artiste et non comme un raconteur d'histoires, Hitchcock oscillait constamment entre rigidité et indécision avec ses collaborateurs. Le ton, encore très amer, de cette expérience ne transforme pour autant jamais le récit en règlement de comptes : il donne à voir, avec un humour toujours caustique, un « Maître du suspense » au naturel, tantôt généreux et émouvant, tantôt capricieux et mesquin... Hunter revient aussi longuement sur des questions filmiques, scénaristiques, prenant le lecteur à témoin de ses choix. En outre, Hunter insère dans son texte plusieurs scènes non filmées ou jamais montées et nous offre donc l'équivalent des « scènes coupées » que l'on trouve en bonus des DVD. Plusieurs textes complètent utilement le récit d'Evan Hunter : Jean-Luc Douin signe la préface du livre et procède à un inventaire commenté des thèmes cinématographiques chers à Hitchcock. Une analyse du film Les Oiseaux par Donald Spoto restitue le film dans la chronologie et l'oeuvre d'Hitchcock, avec une lecture de la mise en scène et du contenu. Une lettre de cinq pages adressée par Hitchcock à Hunter après avoir pris connaissance de sa première mouture du scénario des Oiseaux est retranscrite in extenso. Enfin, un texte, fruit d'un travail de documentation de Pierre Brévignon, commente les rapports de Hitchcok avec les scénaristes.
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Rita Hayworth flamboie pour toujours au firmament des stars. Sur les écrans du monde entier, elle est et restera Gilda, la Dame de Shanghai, celle par qui le scandale arrive, la femme fatale, instrument du destin des hommes qui ont le malheur de la croiser. Cinq maris, une pléthore d'amants célèbres, Rita offre de quoi alimenter la chronique. Pourtant, elle est d'une timidité maladive, elle ne rêve que d'être une femme au foyer. Mais c'était son image qu'Orson Welles, le prince Ali Khan et d'autres convoitaient, l'image d'une femme qui semblait traverser la vie sur les ailes de la gloire et de la puissance. Que cachaient la crinière rousse, le regard sensuel, le fourreau de soie noire ? Quel destin contrarié, quelle tragique méprise allaient acculer la vedette adulée à l'alcoolisme, à la démence précoce, à la déchéance ? C'est ce que Barbara Leaming nous révèle, en traçant le portrait d'une femme qui n'a jamais pu ressembler à celle qu'on la força à devenir.
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Mademoiselle, vous devriez faire du cinéma
Gene Tierney
- Ramsay
- Poche Cinema
- 19 Septembre 2006
- 9782841148196
Peu d'actrices, peu de stars ont eu une carrière aussi fulgurante que Gene Tierney. Peu de visages ont à ce point ébloui des cinéastes, et quels cinéastes : Josef von Sternberg dans The Shangai Gesture, Ernst Lubitsch dans Le Ciel peut attendre, John Stahl dans Péché Mortel, Joseph L. Mankiewicz dans Le Château du Dragon et L'Aventure de Madame Muir, Otto Preminger surtout dans Laura, Le Mystérieux Docteur Korvo et Mark Dixon Détective. Dans ce livre de mémoires, Gene Tierney (New York, 1920 - Houston, 1991) ne se contente pas de raconter ses heures de gloire. Elle témoigne également de son inquiétude et de cette fragilité qui la rendent si émouvante. En effet, Gene Tierney est sévèrement marquée, en 1955, par une série d'épreuves qui affectent le reste de sa carrière et de sa vie. Elle se sépare de son mari Oleg Cassini et est hospitalisée pour dépression nerveuse, après avoir contracté la rubéole durant une grossesse et mis au monde une petite fille, Daria, aveugle et mentalement attardée. En lisant ce texte particulièrement émouvant, à la fois plein de gratitude et de désarroi, on comprend mieux ce qui pouvait bien se passer derrière ce regard transparent et cette beauté aussi angoissée que limpide, qui fascina tant les plus grands réalisateurs d'Hollywood.
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En 1977, à 88 ans, Charlie Chaplin souhaita offrir à chacun de ses huit enfants un album de famille présentant l'extraordinaire demeure dans laquelle ils habitaient depuis 36 ans, le manoir de Ban, à Vevey, en Suisse.
Mais Charlie Chaplin, qui avait demandé les services d'un photographe, décéda le 24 décembre de la même année alors que le projet n'était pas terminé. Ce fut donc son épouse Oona, fille du dramaturge Eugene O'Neill, qui offrit les huit exemplaires personnalisés à chacun des enfants en mémoire de leur père.
Le manoir de Ban, pour les Chaplin, est une histoire de coeur. C'est à la fin décembre 1952 que Charlie Chaplin s'établit à Corsier-sur-Vevey, à la faveur d'une tournée européenne pour la présentation des Feux de la rampe (Limelight). Aux États-Unis, le MacCarthysme fait rage. Le grand cinéaste, acteur et musicien anglais dont l'oeuvre s'éclaire de films cultes tels que The Kid, Le Cirque, La Ruée vers l'or, Les Lumières de la Ville, Les Temps modernes, Le Dictateur, Monsieur Verdoux, représente, surtout, pour beaucoup, Charlot.
Outre-atlantique, le climat ne lui est pas favorable, et Chaplin choisit de s'installer en Europe. À Ban, il jouit d'une tranquillité qu'il apprécie. La maison, de style néoclassique, a été construite en 1840 par l'architecte Philippe Franel. Entourée d'une forêt et d'un parc de 14 hectares, ses 24 pièces accueillent enfants, petits-enfants et amis, qui s'égayent dans les 1150 mètres carrés avant de venir s'attabler dans la grande salle à manger.
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