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Cahiers Du Cinema
937 produits trouvés
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Treize ozu, 1949-1962
Jean-Michel Frodon
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque
- 6 Octobre 2023
- 9782377161041
- Un éclairage passionnant sur un ensemble mal connu de l'oeuvre de Yasujiro Ozu (1903-1963), dont on ne retient souvent, à tort, que le magnifique Voyage à Tokyo (1953). - Jean-Michel Frodon se penche sur les 13 derniers films du maître, réalisés entre 1949 et 1962, avec, notamment, le passage à la couleur pour Fleurs d'équinoxe (1958) et pour ses 5 derniers films. - Un ensemble de 13 films, traités en autant de textes courts, dont la cohérence au sein de la totalité des réalisations d'Ozu est aussi significative que riche d'une diversité trop souvent sous-estimée. - La sortie du livre accompagne un programme riche fin 2023 : réédition en salles de 5 films d'Ozu par Carlotta cet automne dans le cadre du Festival Lumière (14-22 octobre 2023), avec aussi la présence de Wim Wenders en invité d'honneur, très lié à Ozu. Une grande rétrospective consacrée à Ozu suivra en fin d'année à l'Institut Lumière. - Treize Ozu 1949-1962 paraît alors que devient enfin visible un des joyaux de la dernière partie de l'oeuvre de l'auteur de Voyage à Tokyo, le film de 1950 Les Soeurs Munakata, que des problèmes de droits avaient, durant des décennies, tenu à l'écart des écrans. - Il confirme la puissance d'une oeuvre à revisiter constamment, autant pour le plaisir et l'admiration qu'inspire chaque film que pour le caractère stimulant, porteur d'avenirs toujours à écrire et à filmer, du cinéma d'Ozu considéré comme un tout. - Un nouveau titre dans la collection « Petite bibliothèque », dont le format a été revu en 2020 à l'occasion des rééditions de livres d'Éric Rohmer : Le Goût de la beauté, Six contes oraux et Contes des 4 saisons.
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Cahiers du cinéma n.810 : Où va la comédie ?
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 6 Juin 2024
- 9782377161119
Il se passe quelque chose avec la comédie : côté Hollywood, le genre est devenu rare, sinon directement décevant ; côté cinéma français, les cartons du box-office semblent monopoliser l'idée de la « comédie made in FR ». Indépendamment des hypothèses sociales, politiques et économiques pour expliquer ce panorama, les Cahiers tentent de chercher des raisons pour l'espoir. Pour cela, nous donnons la parole à quatre cinéastes dont l'humour sophistiqué n'est pas incompatible avec un goût de la comédie populaire : Emmanuel Mouret, Sophie Letourneur, Nicolas Pariser et Pascale Bodet. Et puisqu'à nos yeux c'est du côté des actrices qu'un renouveau est en train d'avoir lieu, nous proposons des analyses du jeu de neuf parmi les plus intéressantes à nos yeux. En ce qui concerne les États-Unis, ce numéro analyse comment du côté de la télévision et du stand-up un nouveau genre, profondément radical, a germiné ces dernières années, avec des noms comme Larry David, Nathan Fielder ou John Wilson comme maîtres trop méconnus.
Ce numéro explore aussi la riche actualité des salles du mois, avec les nouveaux films d'Hong Sang-soo, Leos Carax, Jeff Nichols, Bruno Podalydès ou Yórgos Lanthimos.
Comme Carax, ce dernier était l'un des protagonistes du dernier Festival de Cannes, dont nous apportons ici un retour critique, en particulier d'une compétition officielle faisant preuve d'un goût inquiétant pour la surenchère formelle et thématique, veillant à masquer un vide esthétique et politique (avec Sorrentino et Lellouche en tête de Gondole). Entre autres actualités parallèles, nous revenons finalement sur la carrière d'une des actrices les plus singulières du cinéma européen des 50 dernières années, Ingrid Caven. -
Cahiers du cinéma Hors-Série n.3 : Jacques Demy
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 26 Avril 2024
- 9782377161171
Parmi tous les grands cinéastes français, Jacques Demy est un des plus singuliers, ne serait-ce que par ses grands films musicaux, uniques en leur genre, devenus mythiques pour les nouvelles générations (en particulier, Les Demoiselles de Rochefort ou Peau dâne). À la tête dune filmographie relativement brève seulement 13 longs-métrages entre 1960 (Lola) et 1988 (Trois places pour le 26) -, Demy a connu la gloire, notamment avec la Palme dor attribuée en 1964 aux Parapluies de Cherbourg, tragédie musicale entièrement chantée, synonyme de reconnaissance internationale, aux USA notamment où le cinéaste tournera, un peu plus tard, Model Shop, mais également une trajectoire accidentée, ponctuée par plusieurs projets non réalisés.
Conçu sur le même modèle que ses deux prédécesseurs, dédiés à François Truffaut et David Lynch, ce hors-série Jacques Demy reprendra une sélection de textes critiques, rédigés par Jean-Luc Godard, Paul Vecchiali, François Weyergans, Jean Douchet et bien dautres et dentretiens publiés dans la revue, au fil de lhistoire des Cahiers, en particulier deux grands entretiens donnés par Jacques Demy en 1964 (au moment des Parapluies de Cherbourg et en 1982 (à lépoque dUne chambre en ville), mais également des témoignages exceptionnels de Catherine Deneuve, Michel Legrand ou Bernard Evein, véritable directeur artistique des films de Demy.
Grâce à la coopération précieuse de Ciné-Tamaris et de Rosalie Varda, ce hors-série sera aussi loccasion de puiser dans les archives du cinéaste, soigneusement conservées, et de publier des documents rares, voire inédits oeuvres de jeunesse, photos et peintures réalisées par Demy dans la seconde moitié des années 1980, documents ayant traits aux projets non tournés, photos dAgnès Varda sur les tournages du cinéaste sous la forme de plusieurs port-folio.
Cette oeuvre très personnelle mérite également dêtre revisitée à la lumière de regards contemporains. Des cinéastes contemporains, français (par exemple, Christophe Honoré.) ou étrangers (Damien Chazelle.), évoqueront leur relation aux films de Jacques Demy. Nous proposerons un gros-plan sur les musiques mythiques de Michel Legrand, à travers les propos de chanteuses amoureuses de ce répertoire, telles que Nathalie Dessay. Sans oublier une relecture du cinéma de Demy sur des thématiques contemporaines, sexuelles, politiques, voire même queer. -
Cahiers du cinéma n.811 : (Re)penser l'histoire du cinéma
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 1 Juillet 2024
- 9782377161126
Le cinéma se réécrit perpétuellement. Les Cahiers vous proposent cet été de regarder bouger les lignes de son histoire, aussi bien avec des étudiants qui parlent librement de leur cinéphilie, quavec des historiens de divers pays qui portent chacun une vision singulière de leur discipline. Bien sûr, il ny a pas une, mais des histoires du cinéma. Comment les féministes proposent-elles de changer « le canon », lhistoire officielle ? Que valent les classements, listes et autres tops 10, qui ont leur propre historicité, leur valeur dusage, leur fonction de symptôme ? Pourquoi Napoléon dAbel Gance ressort-il aujourdhui en grande pompe, avec une restauration non moins titanesque que sa production de 1927 ? Quid du retour du western, alors que sort en salle Horizon: An American Saga de Kevin Costner ? Et si lhistoire du cinéma était aussi faite de ses projets jamais aboutis, ses films invisibles ?
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Le goût de la beauté
Eric Rohmer
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 22 Octobre 2020
- 9782377160488
Cet ouvrage est une sélection des articles critiques les plus importants écrits par Éric Rohmer entre 1948 et 1979, dans des publications aussi différentes que Les Temps modernes, Arts, Combat ou, principalement, les Cahiers du cinéma, dont il fut l'un des principaux critiques depuis sa création, et, entre 1957 et 1963, le rédacteur en chef.
L'essentiel du cinéma est du côté de son ontologie en tant qu'art et non du côté de la spécificité de son langage. Le cinéma ne consiste pas à dire autrement ce que d'autres arts ont pu dire, mais, avec des moyens qui lui sont propres, il dit aussi autre chose : telle est la thèse qui parcourt l'ensemble de ces écrits, jalonnés par la présence constante des noms de Renoir, Murnau, Hitchcock, Rossellini, Dreyer...
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Cahiers du cinéma n.812 : Francis Ford Coppola
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 4 Septembre 2024
- 9782377161133
Megalopolis donne l'impression que Francis Ford Coppola, en architecte frénétique et généreux de la « New Rome » de son film, ouvre au spectateur le carton à dessin débordant de ses plans, esquisses, et lui fait parcourir ses maquettes à taille réelle au pas de charge et en musique. Critique, entretien, texte transversal et portrait d'Adam Driver ouvrent les Cahiers de septembre, mois décidément foisonnant et furieux puisqu'y poussent aussi les Graines du figuier sauvage de l'Iranien en exil Mohammad Rasoulof et le poil à gratter de Ma vie ma gueule, film hélas posthume de Sophie Fillières, dont nous reparcourons à cette occasion la filmographie douce-amère.
Cosmopolite, notre cahier critique regroupe aussi M. Night Shyamalan, qui répond à nos questions, ainsi que des films tibétain (Le Léopard des neiges), vietnamien (Viet and Nam), français (À son image et Vivre, mourir, renaître), ou encore franco-sénégalo-béninois (Dahomey). Richard Linklater, venu il y a peu à la rédaction des Cahiers, réapparait hors-salles avec Hit Man.
La mort d'Alain Delon inspire à nos rédacteurs et rédactrices ainsi qu'au cinéaste Nicolas Pariser des approches variées qui explorent les crêtes de sa filmographie mais aussi ses béances et la persona unique de l'acteur. Nous revenons également sur les trajectoires du vidéaste Bill Viola et de l'actrice Gena Rowlands.
Du côté des ressorties restaurées, une vaste rétrospective nous donne l'occasion de reparcourir l'oeuvre du documentariste américain Frederick Wiseman dans la rubrique Cinéma retrouvé, de dénicher des raretés à Cinemato Ritrovato à Bologne, de revoir sur grand écran le très frappant Johnny Got His Gun de Dalton Trumbo et de découvrir le très émouvant Bona de Lino Brocka. Portraits et inédits complètent l'actualité dans la rubrique Journal, où la rédaction des Cahiers donne des nouvelles des festivals. -
Un regard unique sur le processus créatif de Jane Campion, à travers une série d'entretiens réalisés depuis ses débuts à ses projets les plus récents par Michel Ciment, auteur de nombreux livres de référence dans le domaine du cinéma.
Chaque chapitre contient l'analyse d'un film, des courts métrages réalisés pendant ses études de cinéma à l'Australian Film Television and Radio School à son dernier film The Power of the Dog (2021). Une étude biographique et un essai général mettent son oeuvre en contexte.
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Cahiers du cinéma n.807 : Où va l'Argentine ? cartographie d'un cinéma foisonnat et menacé
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 6 Mars 2024
- 9782377161089
Où va l'Argentine ? Alors que son avenir politique est incertain, la production cinéma prolifique de ce pays étonne, et passe par l'invention de méthodes de travail alternatives. Deux films très différents mais aussi voyageurs et fantasques l'un que l'autre, Eureka de Lisandro Alonso et Los delicuentes de Rodrigo Moreno sortent sur les écrans ce mois-ci : les Cahiers rencontrent leurs réalisateurs ainsi que le bouillonnant collectif El Pampero Cine, s'entretiennent avec plusieurs cinéastes et figures clefs de la culture cinéphile argentine, et proposent un petit dictionnaire de 21 cinéastes qui comptent pour ce siècle. Dans un numéro décidément cosmopolite, le cahier critique met à l'honneur le mélodrame posthume de Terence Davies, Les Carnets de Siegfried, ainsi que l'épopée du cinéma indépendant du nouveau-venu Sean Price Williams The Sweet East ou encore le Guinéen Nome, aux côtés d'une veine documentaire française en verve avec Karim Dridi, Nicolas Philibert et le premier film de l'écrivaine Christine Angot.
L'exploration des liens entre féminisme et cinéma esquissés dans le numéro de février se prolonge avec une conversation entre Marcos Uzal et Alice Leroy autour de l'incidence de #MeToo et de la mise en cause de la « politique des auteurs » qu'ont forgée les critiques des Cahiers des années 1950, mais aussi avec les portraits de deux Allemandes inventives mises à l'honneur en festival, Claudia von Alemann et Monika Treut, ainsi que la revisitation, DVD et livre à l'appui, du dispositif scopique du Voyeur de Michael Powell.
En contrepoint de toute l'actualité cinématographique, ressorties et séries comprises, ce numéro offre une plongée revigorante dans l'oeuvre encore trop peu connue de l'auteur d'Au bord de la mer bleue (1936), Boris Barnet, qui, écrit Marcos Uzal, « a traversé quarante-cinq ans de l'histoire soviétique sans se départir d'une allégresse vitale qui l'écarta des mouvements sérieux et majeurs sur lesquels s'écrivent les histoires officielles ». -
Ciné journal Tome 2 ; 1983-1986
Serge Daney
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 7 Avril 1998
- 9782866422134
Le journal, ce fut Libération entre 1981 et 1986, années au cours desquelles on commença à trouver critique l'état du cinéma. En effet, mieux nous savons en quoi le cinéma a été « l'art du XXe siècle », plus nous doutons de son avenir. Et en même temps, plus nous doutons des chances de l'image d'une époque vouée aux dogmes de la communication, mieux nous savons que le cinéma est notre bien le plus précieux, notre seul fil d'Ariane.
Le critique de cinéma serait vite un dinosaure moralisant ou un gardien de musée s'il ne sortait, parfois, de sa tanière. Comme s'il lui fallait travailler à la ciné-critique d'un monde qui aurait moins besoin du cinéma.
C'est pourquoi, ce Ciné-journal fait cohabiter au jour le jour des articles parus dans Libération.
Critiques de films, anciens et récents, éditoriaux, reportages à chaud et récits de voyage dans l'image, du côté de la télévision, de ses emblèmes et de ses effigies.
C'est au tour du cinéma d'être voyagé. »
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Cahiers du cinéma n.809
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 6 Mai 2024
- 9782377161102
Si nous ouvrons ce numéro de Cannes avec Le long entretien que Cate Blanchett nous a accordé, c'est avec une idée derrière la tête : à une époque où tapis rouge, prix et cérémonies risquent de capter l'attention vers le star-system, il est bon de parler métier avec des techniciens mais aussi des acteurs. La comédienne australienne sétend sur les sujets les plus importants quoique mystérieux de son travail : le rapport à lespace, à la mise en scène, la diction, sa façon de contrôler ou non le temps. Récit dexpériences, réflexions théoriques et anecdotes nourrissent une conversation généreuse où Blanchett partage des réflexions sur sa collaboration avec Todd Haynes, Terrence Malick ou plus récemment Todd Field. Le très énigmatique Rumeurs, de Guy Maddin, dans lequel Cate Blanchett joue, accompagnera entre autres Le Deuxième Acte de Quentin Dupieux, dont la cheffe décoratrice et directrice artistique Joan Le Boru nous décrit le travail, minutieux et naturel, pour construire son univers comique. Ces films sont les premiers dune liste de « promesses » où la rédaction détaille ce qu'elle espère dun festival dont la sélection annoncée n'invite pas a priori à loptimisme, mais où s'expérimentera à coup sûr la santé du cinéma contemporain. Question chère, celle-ci, à Jean-Luc Godard, qui nous donne des nouvelles avec deux films posthumes, lun qui en salles et lautre au Festival de Cannes, et avec létonnant projet de Richard Linklater mettant en scène le tournage dÀ bout de souffle. Le cinéaste américain nous a laissé entrer sur son plateau (dont les bureaux des Cahiers 1959!) pour un reportage nourri. Le cahier critique des sorties, lactualité des festivals et la réforme en cours de lArt et Essai sont complétés par notre choix d'éditions DVD (dont le très attendu coffret Jean Eustache) - en mai, fais ce qu'il te "play".
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à la recherche du bonheur ; Hollywood et la comédie du remariage
Stanley Cavell
- Cahiers Du Cinema
- Cinema Essais
- 2 Avril 1993
- 9782866421328
Grand format 24.95 €Indisponible
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Cahiers du cinéma n.806 : les femmes sont dans la place !
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 6 Février 2024
- 9782377161072
En allégeant ses autres rubriques, le numéro de février pousse les meubles pour faire place à un ensemble consacré à une question sur laquelle les Cahiers n'ont pas souvent accordé des dossiers d'envergure : la prise en compte de la place croissante des femmes qui font le cinéma à divers postes, les conséquences de #MeToo depuis 2017, ainsi que l'évolution des regards et des écritures, des récits et des personnages féminins.
Notre ambition est de faire le point, exceptionnellement de manière non mixte, et de faire entendre des paroles vives, à partir de trois axes forts :
-un questionnaire auquel répondent 17 cinéastes femmes ;
-une table ronde entre rédactrices de sensibilité Cahiers s'interrogeant sur leur pratique avec des exemples concrets et leur rapport au(x) féminisme(s) ;
- 5 entretiens avec des actrices françaises (Virginie Efira, Léa Drucker, Hafsia Herzi, Louise Chevillotte, Judith Godrèche)Â ;
- une conversation entre scénaristes de deux générations, Naïla Guiguet et Julie Peyr.
D'autres textes viennent enrichir cet ensemble : un point sur les avancées légales apportées par la productrice Julie Billy ; une analyse du livre d'Hélène Frappat « Gaslight », un texte théorique très clair qui remet en cause la pertinence de la notion de « female gaze », des documents commentés par le Centre Simone de Beauvoir (archivage mais aussi création de films féministes, notamment ceux de Delphine Seyrig et Carole Roussopoulos), des propos de programmatrices de festivals sur la diffusion des films réalisés par des femmes ;  un brève histoire de la présence des films de femmes et des critiques femmes dans les pages des Cahiers,  etc...
Ce numéro des Cahiers du cinéma à la pagination augmentée (116 p.) vise à ouvrir la revue à une présence accrue des plumes féminines et des créatrices, appelant des chercheuses, philosophes, écrivaines et techniciennes, à « répliquer » et à prolonger ce geste d'ouverture dans les numéros à venir. -
Tim Burton, jeune dessinateur introverti chez Walt Disney, est devenu l'un des cinéastes majeurs des années 2000. Inventeur d'Edward aux mains d'argent, de Beetlejuice, de Mister Jack, créateur de la série des Batman, réalisateur d'Ed Wood, Mars Attacks !, Sleepy Hollow, Big Fish, ou encore Charlie et la chocolaterie, Les Noces funèbres et Sweeney Todd, Tim Burton a su faire coïncider son univers personnel avec quelques-unes des figures les plus populaires du cinéma américain. L'excentricité de son talent n'est pas incompatible avec les responsabilités quasi industrielles des budgets hollywoodiens d'aujourd'hui. Même un projet comme Alice au pays des merveilles, réalisé sous les fourches caudines de Disney, ne rencontre son intérêt que parce qu'il offre des liens émotionnels forts avec son univers intime. Il demeure l'un des rares cinéastes hollywoodiens à pouvoir réunir tous les publics, des adolescents à la critique, des movie fans aux artistes les plus conceptuels.
Aux photos de film et de tournage, s'ajoutent des dessins de Tim Burton qui donnent au lecteur les clés de son univers féerique et coloré.
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Contes des 4 saisons
Eric Rohmer
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 22 Octobre 2020
- 9782377160501
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Cahiers du cinéma n.808 : Filmer l'infilmable
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 2 Avril 2024
- 9782377161096
Malgré son succès en salle, et lencre quil a fait couler, La Zone dintérêt de Jonathan Glazer a surtout suscité des commentaires hors de la critique cinématographique. Aussi, la rédaction revient sous la forme dune table ronde critique accompagnée de textes interrogeant, entre autres, linfluence de Shoah de Claude Lanzmann. Cest un point de vue profondément ancré dans le XXIe siècle, ses nouveaux régimes dimage et ses enjeux muséaux propres que les Cahiers font émerger dans cet ensemble, « Filmer linfilmable », qui fait aussi dialoguer les choix de Glazer et de Steve Mc Queen dans Occupied City.
Le film du mois, Le Mal nexiste pas de Ryûsuke Hamaguchi, cinéaste très apprécié des Cahiers, investit un territoire rural japonais dont il est peu coutumier. Dans son entretien avec Marcos Uzal, il revient sur la dimension écologique de son cinéma qui entrecroise le naturel et lartificiel, le hasard et la fantaisie.
Cette poétique du territoire se retrouve dans linsulaire Enys Men autant que dans le jeu de piste à hauteur denfant de Riddle of Fire, les revendications des Krahô dAmazonie de La Fleur de Buriti et, sur un mode très contrasté, dans Civil War dAlex Garland et Le Déserteur de Dani Rosenberg, film israélien qui fait douloureusement écho à la situation actuelle du Moyen-Orient.
La rubrique « Au travail », consacrée aux métiers du cinéma, entre dans latelier de Simon Weisse, concepteur des décors miniatures des films de Wes Anderson qui perpétue une idée de lartisanat et du temps long.
Aux côtés du bilan de La Berlinale, les Cahiers poursuivent leur travail de mise en valeur de celles qui font le cinéma dhier et daujourdhui, à travers un hommage à lactrice Micheline Presle et le parcours de filmographies marginales récemment programmées ou restaurées : celles de Nancy Savoca, Babette Mangolte et Deborah Stratman. Olivia Cooper-Hadjian consacre un texte à quatre figures féminines du film-essai contemporain qui fait écho à la parution du livre LEssai au cinéma de Bamchade Pourvali et à celle de Luvre écrite et parlée de Chantal Akerman. Parmi les ressorties, on retrouvera aussi quatre films du maître hongkongais Stanley Kwan et une rareté argentine de Rogelio A. González. -
Cahiers du cinéma Hors-Série n.1 : François Truffaut
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 22 Avril 2023
- 9782377161027
Découvrez la nouvelle collection de hors-séries signée Les Cahiers du Cinéma : Les Cineastes.
Composé de textes d'époque, d'approches nouvelles et d'archives inédites, ce numéro embrasse tout l'apport de François Truffaut, cinéaste majeur de la Nouvelle Vague et des deux décennies qui ont suivi. Dans sa jeunesse aux Cahiers, il fut aussi une plume critique aiguisée, dont plusieurs textes vivifiants figurent dans ce hors-série.
Outre un entretien-fleuve de 1980 donné par le cinéaste à la revue, des textes sur lui notamment signés par Godard, Rohmer ainsi que des témoignages de ses collaborateurs et acteurs, et de cinéastes marqués par ses films reviennent sur son travail.
Enfin, des Mistons à Vivement dimanche, chacun de ses films est abordé dans un article ancien ou actuel. -
Carl Th. Dreyer ; le mystère du vrai
Jean Semolue
- Cahiers Du Cinema
- Cinema Auteurs
- 28 Janvier 2005
- 9782866424084
Carl Dreyer est reconnu comme l'un des maîtres du cinéma à travers cinq oeuvres majeures qui traversent le siècle des années 20 aux années 60, du muet au parlant : La Passion de Jeanne d'Arc (1928), Vampyr (1932), Dies Irae (1943), Ordet (1955), Gertrud (1964).
Cinéaste danois né à Copenhague en1889, et mort dans la même ville en 1968, il n'en a pas moins réalisé une grande partie de ses films dans d'autres pays d'Europe. Grand styliste, reconnaissable entre tous, il est influencé dans sa jeunesse par les films de Griffith, et ses sources d'inspiration puisent largement dans la culture scandinave, littérature, théâtre. Enfant abandonné, il est élevé par des parents adoptifs d'un milieu protestant très rigoriste, deux autres éléments qui marqueront tout autant son oeuvre.
Très jeune Dreyer affiche sa volonté d'indépendance et de nouveauté, il pratique l'aéronautique, est journaliste et fait son premier film à 29 ans en 1918 : Le Président.
Ses débuts l'amènent à voyager du Danemark en Suède, en Allemagne, en Norvège où il réalise successivement ses films jusqu'en 1926. Puis c'est en France, après le succès du Maître du logis qu'il réalise La Passion de Jeanne d'Arc et Vampyr. Après l'échec de ce dernier film, il réalise sa grande trilogie danoise, adaptation de trois pièces de théâtre scandinaves. : Dies Irae, Ordet, Gertrud. L'influence de Dreyer sur les générations successives de cinéastes est manifeste et ne se dément pas.
Jean Sémolué, fréquente l'oeuvre de Dreyer depuis de nombreuses années. Il l'a connu et interviewé à plusieurs reprises. Il a approché nombre de ses collaborateurs et acteurs pour mieux pénétrer la méthode du cinéaste.
Son ouvrage passe de l'analyse des films à la biographie de l'auteur, du récit de ses rencontres avec le cinéaste, aux témoignages de ses proches. Il est illustré de magnifiques photogrammes très précisément sélectionnés en noir et blanc qui restituent la puissance et la singularité de la mise en scène de Dreyer.
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Gus Van Sant
Stéphane Bouquet, Jean-Marc Lalanne
- Cahiers Du Cinema
- Albums
- 26 Février 2009
- 9782866425388
Gus van sant a profondément transformé notre regard sur la jeunesse américaine.
En 2003, le jury du festival de cannes, bouleversé par la transposition de la fusillade du lycée de columbine qu'il livre avec elephant, lui décerne la palme d'or. son parcours est fait de métamorphoses successives, des quartiers populaires de portland, " sa " ville, filmée d'abord en noir et blanc dans mala noche jusqu'au san francisco des années 70, reconstitué pour faire revivre la lutte de harvey milk pour les droits des homosexuels.
A la fin des années 80, il représente le jeune auteur indépendant par excellence avec drugstore cowboy, my own private idaho, even cowgirls get the blues. son univers peuplé d'une nouvelle génération d'acteurs ( matt dillon, river phoenix, keanu reeves. ) affirme son identité homosexuelle et mêle les influences du western classique, de la culture " beat ", de la peinture hyperréaliste et des écoles contemporaines de la photographie américaine.
Au milieu des années 90, l'auteur se mue en artisan des studios avec will hunting et a la recherche de forrester. psycho marque le tournant qui le conduit vers gerry, elephant, last days et paranoid park et le statut d'un artiste protéiforme au moment oú l'on découvre qu'il peint, photographie, compose et interprète. l'oeuvre de gus van sant est à la fois neuve et prise dans le mouvement d'une génération.
Chacune de ses périodes place le cinéaste au meilleur poste d'observation, dans l'oeil du cyclone, à partir duquel il ressent et donne à voir les contours du temps présent.
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Orson Welles
André Bazin
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 27 Février 1998
- 9782866422066
" pour tous les cinéphiles qui avaient atteint l'âge de raison cinématographique en 1946, le nom d'orson welles s'identifie avec l'enthousiasme de la redécouverte du cinéma américain ; plus encore, il résume en lui la conviction, partagée par toute la jeune critique d'alors, d'assister à une renaissance et à une révolution dans l'art hollywoodien.
" (andré bazin) andré bazin était un jeune critique au moment de la sortie à paris de citizen kane, en 1946. c'est sans conteste l'un des films qui l'a le plus marqué à cette époque et les cinéphiles vont reconnaître en orson welles, jeune metteur en scène brillant, inspiré, mal accepté par l'industrie hollywoodienne, l'un des auteurs les plus novateurs du cinéma d'après-guerre. andré bazin gardera toujours intacte son admiration pour welles et lui consacre son premier livre dès 1950.
Il prépare une deuxième édition augmentée l'année même de sa disparition, en 1958. c'est cette édition préfacée par andré s. labarthe qui est reprise ici, complétée d'un texte écrit en 1978 par françois truffaut, à l'occasion de la parution du livre aux etats-unis.
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L'art d'aimer
Jean Douchet
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 28 Octobre 2003
- 9782866423674
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Alfred Hitchcock
Jean Douchet
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 18 Juin 1999
- 9782866422448
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Pour les dictionnaires, Kenneth Anger se situe quelque part dans la rubrique " cinéma expérimental ", figure de l'underground américain, avec à ses côtés Andy Warhol, et il reste davantage connu pour son récit scandaleux, Hollywood Babylone, paru en 1959 chez Pauvert.
Dans sa filmographie pourtant, plusieurs titres sont devenus des films-cultes : Inauguration of the pleasure Dome (1956), rituel érotico-mythologique à la manière de ceux qu'organisait au début du siècle le Mage Aleister Crowley dans son abbaye sicilienne ; Scorpio Rising (1963), mi-document mi-fiction sur les milieux des motards new-yorkais, sur fond de pop music ; Invocation of my Demon Brother (1969), tourné à San Francisco et monté à Londres sur une musique de Mick Jagger.
Kenneth Anger est le premier cinéaste à avoir transcrit frontalement à l'écran les fantasmes homosexuels. Remarqué lors d'un voyage à Paris par Cocteau, il a travaillé quelque temps en France, toujours en butte à al censure américaine. En 1996, une rétrospective de ses films à Paris, a permis à toute une partie de la critique de prendre la mesure de son oeuvre. Pour Olivier Assayas, nul doute que Kenneth Anger est un maillon indispensable pour comprendre le cinéma contemporain.
Tout son cinéma est traversé par la question de la magie du cinéma et des rituels par lesquels elle advient ou au contraire disparaît des images.
Cet Eloge de Kenneth Anger trouve sa place dans l'itinéraire d'Olivier Assayas, qui fut critique aux Cahiers du cinéma avant de devenir réalisateur, ente autre, de Fin août, début septembre, de L'eau froide. Il s'en explique ainsi dans la préface de cet ouvrage : " Il y a une sorte de triptyque, Irma Vep (le film), Eloge de Kenneth Anger (le livre) et enfin HHH.
Le documentaire que j'ai consacré à Hou Hsiao-Hsien, qui sont trois moments d'une réflexion sur le cinéma ; pas le cinéma avec une majuscule, mais le cinéma avec une minuscule, celui plus modeste d'une pratique individuelle, et les questions très singulières qu'il pose à l'existence consciente et inconsciente de chacun ".
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Orson Welles au travail
Jean-pierre Berthomé, François Thomas
- Cahiers Du Cinema
- Albums
- 9 Novembre 2006
- 9782866424206
Ce portrait du cinéaste au travail est celui d'un Welles imprévisible, qui change de méthodes d'un film à l'autre ou au cours d'un même film, pour arriver toujours à un résultat qui frappe par sa rigueur et sa nécessité. Volonté de contrôler le moindre détail ou de déléguer à ses collaborateurs, préméditation méticuleuse ou improvisation dans l'urgence, confiance aveugle en un chef opérateur ou dispersion du travail entre cinq techniciens successifs, Welles est à l'aise dans les extrêmes.
C'est aussi un réalisateur d'une exceptionnelle faculté d'adaptation, qui modifie de fond en comble les choix stylistiques d'un film en fonction des conditions de production qui lui sont proposées. De Citizen Kane (1941) à Vérités et mensonges (1973) et Filming Othello (1977), ses méthodes de travail sont exposées ici grâce à des archives européennes et américaines consultées par les auteurs au cours de quinze années de recherches : contrats, moutures provisoires des scénarios, storyboards, maquettes en volume, croquis de décor, plans de travail, rapports quotidie ns de production, mémos, partitions, correspondances... L'ouvrage comporte une abondante iconographie, dont de nombreux documents de travail inédits.
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Puisant dans des films célèbres et très divers, sélectionnés dans toute l'histoire du cinéma, classique ou récent, ce livre rend compte d'une histoire du scénario au cinéma et décèle les tendances actuelles des cinémas américain, français et asiatique. Ces scénarios sont des modèles actuels et vivants, réservoirs d'exemples dans leurs irrégularités et par les aléas de leur écriture.
Le parti pris de cet ouvrage est qu'au fond, les histoires sont toujours les mêmes, ce dont se réjouit son auteur qui y voit le signe d'une solidarité de l'expérience humaine à travers l'espace et le temps. Ce qui est en revanche indéfiniment neuf, c'est l'art de la narration, l'art du conte, dont le scénario est une application particulière au cinéma.
Cette narration repose sur des techniques utilisées dans tout scénario, des « trucs », des procédés très pratiques.
Loin de les ériger en normes, l'auteur s'attache aussi à montrer comment il est possible de les retourner, les dévier ou les renouveler.
Michel Chion inventorie les éléments constitutifs d'un scénario, les ressorts dramatiques, les procédés de construction et de narration, les fautes possibles. qu'il est toujours permis de commettre.
Les quatorze films de référence sont Le Testament du Docteur Mabuse, Le Port de l'angoisse, L'Intendant Sansho, L'Invasion des profanateurs de sépulture, À travers le miroir, Taxi Driver, Pauline à la plage, Thelma et Louise, Chute libre, Pulp Fiction, Un jour sans fin, In the Mood for Love, L'Emploi du temps et Uzak.