Hazan
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Cet ouvrage inaugure la série des guides des arts consacrée au cinéma. Il s'attache au western, genre cinématographique ancré à l'histoire des États-Unis et à sa géographie, où les vastes espaces de l'Ouest américain jouent un rôle prépondérant. Ce paysage encore sauvage, qui fera le bonheur du Cinémascope comme du Technicolor, ne serait pas complet sans la présence d'un animal, le cheval, et de celui qui le monte, le cow-boy. Face à lui, dans un monde encore sans loi, les ennemis sont nombreux. Bandits et hommes corrompus sont les acteurs des scènes propres à ce genre, de l'attaque de la diligence aux bagarres dans les saloons, au duel dans la rue d'une ville surgie du néant. Le western montre un univers hostile, où l'héroïsme ne va pas sans tragédie. La figure particulière de l'Indien, longtemps dépréciée, retrouvera au fil du temps sa dignité.
Le genre, dont on situe la naissance au début du XXe siècle, est présent tout au long de l'histoire du cinéma. Il atteindra son apogée entre 1945 et 1960, donnant des chef-d'oeuvres au septième art, signés John Ford, Howard Hawks ou Raoul Walsh. Du manichéisme de ses débuts, il se fera plus complexe, retraçant pas à pas la conquête de l'Ouest, dans des visions au départ largement mythifiées. Il atteindra l'Europe, qui s'emparera à son tour de ses codes pour les remanier, notamment avec le western spaghetti.
Cet ouvrage se propose de raconter cette histoire en présentant les oeuvres de grands auteurs et une riche illustration. Les « mots clefs » établissent une « carte d'identité » du genre, avec ses thèmes, ses lieux, ses personnages et ses techniques propres. Viennent ensuite les portraits des protagonistes (réalisateurs, acteurs et autres techniciens professionnels du cinéma), puis l'analyse de dix chefs-d'oeuvre (chacun d'eux étant résumé en vingt-quatre photogrammes qui en ponctuent la trame) et enfin la présentation, par ordre chronologique, des films qui ont fait la grandeur de ce genre cinématographique. Dans chacune de ces quatre parties, des résumés de l'intrigue des films, des notations historiques, des cartes géographiques, des citations ou déclarations célèbres, des détails curieux ainsi que l'indication de sources picturales ou littéraires viennent compléter les simples données cinématographiques et enrichir le tableau ainsi brossé.
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Grand format 27.44 €
Indisponible
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Cet ouvrage parue en 1983 puis republié en 2008 dans la Bibliothèque Hazan, est un des ouvrages les plus émouvants de Depardon confronté à la fois au temps de la disparition, à ses boucles et au vide des grande espaces du continent américain.
Remise en vente de cet ouvrage à l'occasion de l'Exposition au Grand Palais « Raymond Depardon, tendre couleur » du 14/11/2013 au 15/02/2014.
Cet ouvrage parue en 1983 puis republié en 2008 dans la Bibliothèque Hazan, est un des ouvrages les plus émouvants de Depardon confronté à la fois au temps de la disparition, à ses boucles et au vide des grande espaces du continent américain.
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Un siècle et demi de guerres saisies par les photographes. Dès son apparition, la photographie donne jour à un métier qui n'a cessé de se spécialiser et d'occuper les devant de la scène : celui de reporter et de photographe de guerre. Parce qu'au coeur des conflits qui déchirent la planète. Parce que, également, l'évolution de la technologie de guerre, les phénomènes contradictoires de globalisation et de résistance, de conflits mondiaux et de guerres ethniques ou frontalières ont fini par effacer toute distinction entre militaires et civils. Parce que la guerre continue, bien plus encore que par le passé, des populations les otages éternels de la violence et des belligérants.
Le présent ouvrage éclaire sur un peu plus de cent cinquante ans tous les aspects de l'art de se détruire, les souffrances sans nombre qui les accompagnent, et la manière dont les photographes en ont rendu compte.
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La Nouvelle vague est issue d'une génération de jeunes cinéphiles, venus pour la plupart de la critique, qui revendique un nouveau statut pour le cinéma : celui d'un art à part entière.
Entre 1959 et 1964, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Eric Rohmer, Claude Chabrol, Alain Resnais... en révolutionnent les règles, avec des films comme A bout de souffle, Les Quatre cents coups, Le Beaux Serge, Hiroshima, mon amour...
Rupture dans le scénario, rupture dans le dialogue, dans le son, dans l'éclairage, dans la direction des acteurs, rupture totale avec la tradition de la « qualité française », avec le tournage en studio, avec la pudeur et le bon goût : il y a le cinéma avant la Nouvelle Vague et le cinéma après la Nouvelle Vague. Et cette fracture est aussi importante qu'en d'autres temps celle de l'impressionnisme ou de la musique autonale. La caméra, avec l'appui constant des Cahiers du cinéma, Ils vont tout bouleverser. En dix-huit chapitres, en dix-huit coups de phares sur les principales innovations amenées par la Nouvelle Vague, sur ses sources et son influence dans le monde, Jean Douchet a réalisé l'ouvrage de plaisir et de référence qui manquait sur ce moment essentiel du cinéma.
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Dark ladies, détectives solitaires, policiers pourris ou subissant la corruption, gangsters, serial killers : les personnages du film noir prennent à rebrousse-poil la figure positive du héros, pour brosser un tableau sombre du monde dans lequel ils vivent, lui adressant un regard désabusé, à la mesure du destin tragique qu’ils doivent affronter. Située dans les villes, leur histoire est d’abord celle de la société occidentale des années 1930-1950, qui a pris de plein fouet la Grande Dépression, le désastre de la Seconde Guerre mondiale, qui a vu grandir des métropoles juxtaposant la misère et l’opulence. Si le film noir est l’héritier de l’expressionnisme allemand, du réalisme poétique français, il est d’abord une expression américaine, née dans un genre littéraire particulier, le hard-boiled, auquel il puisera largement. Aux noms des détectives Philip Marlowe ou Sam Spade répondent ceux de leur géniteur – Raymond Chandler, Dashiel Hammet – qui, avec d’autres, firent les beaux jours de la revue Black Mask dans les années 1930-1940. La veine noire cinématographique démarre conventionnellement avec Le Faucon maltais (J. Huston, 1941) pour s’arrêter avec La Soif du mal (O. Welles, 1958). Elle a entre-temps essaimé, contaminant d’autres genres et gagnant la planète entière, pour donner naissance au « post-noir » (1960-1970), puis au « néo-noir » (à partir des années 1980). Si le genre est indissociable de ses sujets, il est aussi une forme, nourrie par la psychanalyse. Mode narratif, flash-back, voix off, plans, lumière, contribuent à sa définition. Cet ouvrage aborde dans un premier temps le film noir à travers des mots clefs (« Les écrivains du noir », « Couples en fuite »…), puis ses différents protagonistes (réalisateurs, acteurs…), avant de présenter dix chefs-d’œuvre avec des photogrammes. Enfin, il décrit 70 films. La documentation est complétée par une chronologie, les listes des Oscars, des festivals, des sites internet, ainsi qu’une bibliographie et un index.