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Klincksieck
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De Caligari à Hitler ; une histoire psychologique du cinéma allemand
Siegfried Kracauer
- Klincksieck
- Hourvari
- 18 Octobre 2019
- 9782252041789
De Caligari à Hitler : ce titre célèbre caractérise en un significatif raccourci la période la plus riche de l'histoire du septième art allemand. En 1919, Le Cabinet du Dr Caligari ouvrait, en effet, l'ère de l'" écran démoniaque " et en 1993 Hitler brisait net le sonore. Entre ces deux dates l'expressionnisme témoigna des tourments de l'âme germanique tandis que le réalisme analysait une société en crise. Rarement le cinéma fut plus profondément enraciné dans la vie culturelle, politique et sociale d'un peuple.
Siegfried Kracauer devint en 1920 le critique cinématographique de la Frankfurter Zeitung et il y demeura jusqu'en 1933. C'est dire qu'il a suivi pas à pas le développement du cinéma dans son pays. Théoricien de l'esthétique, historien, philosophe, il entreprend d'étudier la propagande et les films nazis lorsqu'il arrive aux Etats-Unis, ce qui le conduit à remonter le courant et à écrire une étude psychologique fouillée qu'il publie en 1947 : From Caligari to Hitler (Princeton University Press). Ce texte, le premier qui utilise en cette matière les conquêtes du marxisme liées à celles de la psychanalyse, montre que le septième art, mieux que tout autre moyen d'expression, révèle dans sa vérité complexe la mentalité d'une nation. Immédiatement, ce livre monumental s'imposa comme un classique.
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Le cinéma s'est imposé à la fois comme valeur culturelle et comme patrimoine. Il est une source d'inspiration et d'interrogation pour les autres formes artistiques.
Dans les années 1990-2000, l'art contemporain a largement accueilli les images cinématographiques, à la fois comme citation, référence et expérimentation des formes. Cette période a vu éclore de nombreuses oeuvres, d'importantes expositions aux quatre coins du monde.
Cinématière dresse la généalogie des conditions d'exposition de ces formes, des débats esthétiques et artistiques qui ont nourri cette relation entre cinéma et art contemporain. Cette étude vise à combler un manque en offrant une synthèse des relations du cinéma avec l'art contemporain ou la littérature, et crée le concept de cinématière pour comprendre la plasticité des matériaux esthétiques et les déplacements de l'idée d'image.
En s'appuyant sur de nombreux artistes et écrivains (de Pierre Huyghe à Eija-Liisa Ahtila, de Brice Dellsperger à Christoph Girardet, de Douglas Gordon à Vibeke Tandberg, de Tanguy Viel à Claro, d'Eric Rondepierre à Patrick Chatelier), l'essai de Sébastien Rongier explore l'expérience d'une génération, la replace dans une perspective historique et éclaire la place centrale d'Alfred Hitchcock dans nos représentations contemporaines.
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« J'ai fréquenté Fritz Lang durant de nombreuses années. J'ai vu et revu la plupart de ses films. Le texte qui va suivre ne s'adresse pas à un public de cinéphiles. Les rapports souvent orageux avec Fritz Lang sont ici rapportés avec exactitude.
Les rapports souterrains entre la vie de Fritz Lang et les personnages de ses films font partie de mon interprétation personnelle. Les critiques que j'ai pu lire à propos de son oeuvre, nombreuses, se recoupent ici et là et pourtant diffèrent sur bien des points. Aucun ne détient la vérité absolue.
Je laisse de côté ceux qui, revoyant certains films, sont revenus sur leurs premières impressions. Leur enthousiasme a disparu. Certains considèrent l'oeuvre américaine du cinéaste comme un pis-aller dû à un exil forcé. Les quelques propositions que j'avance concernant les deux Tigre n'engagent que moi et peuvent aussi bien être refusées. Les lettres que Fritz Lang m'avait adressées, figurant en fin de volume, sont suffisamment parlantes pour que je m'abstienne de les commenter. Enfin, reconnaissons que cet homme n'a pas cédé un pouce en rapport avec ce qu'il voulait exprimer ; plus souvent qu'on ne l'imagine avec des budgets dérisoires. Il s'en est accommodé en tirant le meilleur parti possible, restant lui-même. Ce fut à la fois sa force et son anémie. »
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Ce qui m'attire encore c'est cette inconplétude dont le son est porteur; ce sont ces creux de silence qui entourent tant de pleins m'offrant le temps de pénétrer mes souvenirs. Sonore qui autorise de tenir à distance les actes. Sonore incertain, un sonore indice de l'acte, pourtant déjà porteur de plus que sa seule trace. Étrange sonore; étrangeté pourvoyeuse d'hypothèses et de rêves qui engagea ma vie dans un si profond parcours et qui m'y tient encore ... Une étrangeté qui ne se perçoit qu'après coup, après la sortie de l'emprise, quand ce qui m'a pris revient pour m'interroger. Je sais que c'est cela qui suscita une avidité à comprendre: ce retour par le truchement de la mémoire vers l'évènement qui a eu lieu, une obligation de faire retour via l'imaginaire pour saisir l'insaisissable présent d'un monde complexe. Cela commence par l'apparente facilité de la captation des sons avec les outils que l'on croit adaptés à cette première quête - mystère du micro et de l'enregistreur qui font accroire à une domination qui arriverait avec eux - revient cette étrangeté à mesure que les questionnements s'imposent et se précisent, croissant au long des années. Je ne savais pourquoi, mais je percevais déjà qu'il ne s'agissait pas d'un phénomène ordinaire.»
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Les seconds rôles du cinéma français ; grandeur et décadence
Serge Regourd
- Klincksieck
- Essai Camera
- 22 Mai 2010
- 9782252037737
Dans la volumineuse littérature consacrée au cinéma français, très peu d'ouvrages évoquent les acteurs dits de « seconds rôles ».
Or, leur place est essentielle pour comprendre l'évolution économique et esthétique du cinéma hexagonal. La question des seconds rôles renvoie aussi à une approche sociologique et politique.
Serge Regourd, auteur d'un ouvrage de référence sur l'exception culturelle, trace une série de portraits d'acteurs, en analysant leur carrière, les emplois qui leur sont confiés, les rapports entre les personnages qu'ils incarnent et leurs typologies.
L'ouvrage, richement illustré, permet au lecteur de revisiter l'histoire du cinéma français, depuis 1930, et de questionner les choix actuels de casting (la prévalence des acteurs bankables se faisant au détriment des seconds rôles, y compris dans l'écriture scénaristique).
Les signes identitaires du cinéma français et de son évolution sont ainsi cernés, au coeur de la création et de ses enjeux.
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Cinéma de seconde main
Christa Blümlinger
- Klincksieck
- Esthetique Klincksieck
- 15 Mai 2013
- 9782252039021
Née du montage cinématographique, la reprise d'images animées est devenue une pratique quotidienne à l'âge des techniques de reproduction numérique. Choix revendiqué et pratique artistique, le remploi pose depuis toujours la question de la puissance esthétique et épistémique du cinéma. Ce livre s'intéresse à un art d'archives contemporain, se rapportant certes au passé, mais qui peut être compris sous ses différentes formes comme un acte vivant - de lecture, de transformation ou d'incorporation des images. Le film artistique d'archives, que ce soit dans la tradition avant-gardiste du « found footage » ou comme remontage essayiste, vise toujours à modifier, réélaborer, transcrire, arranger : par la répétition, il recherche l'originalité d'images et de sons nouveaux. Cette étude part d'un concept processuel de l'archive à travers le cinéma et les nouveaux médias, et tente de dégager la dynamique multiple des élaborations secondaires. Cinéma de seconde main entreprend de définir de nouvelles configurations dans le déplacement des formes et des significations, et également au niveau de la mutation des dispositifs. Il s'appuie sur des analyses détaillées de films et d'installations d'artistes et de cinéastes (Harun Farocki, Morgan Fisher, Yervant Gianikian & Angela Ricci Lucchi, Jean-Luc Godard, Ken Jacobs, Alexander Kluge, Chris Marker, Bill Morrison, Matthias Müller, Lisl Ponger, Al Razutis, Constanze Ruhm, Peter Tscherkassky), et contribue de façon décisive aux débats actuelsqui animent les études cinématographiques et les théories de l'art.
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Amateur d'images, l'homme a été défini comme " l'animal qui va au cinéma ".
Penser le cinéma lui est donc une exigence. Ce livre s'efforce de répondre à deux questions : " qu'attendait-on de lui ? ", c'est-à-dire quelles furent les ambitions affirmées tour à tour à son sujet, " que peut-il, ou qu'a-t-il pu? ", c'est-à-dire quel bilan peut-on dresser et quel avenir se dessine pour ce moyen d'expression, qui est un art très particulier parmi les arts " modernes ". Ouvrir à l'intelligence du cinématographe, rappeler ses charmes discrets et cerner ce qu'il donne à désirer, tel est le programme de ce livre.
Peut-être au bout du compte est-il aussi d'amener au jour " le secret de quelque haute liaison " qui justifie le plaisir pris pendant un siècle à aller à la rencontre des films.
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Qui pense le son au cinéma ?
Personne vraiment. Aucune école pour inclure dans ses enseignements un questionnement sur les conditions d'existence du sonore, nulle approche des formes qui serait enseignée aux élèves réalisateurs, aux monteurs, ou même aux étudiants du son, encore moins aux producteurs.
Aucune mise en perspective historique des formes sonores existantes n'est offerte à ceux qui vont devoir oeuvrer à l'apparition de cet objet artistique visible et audible : le film.
On se contente d'analyser les conditions d'existence technique du son et on essaie de produire un « bon son » - c'est-à-dire un son conforme.
Pourtant, le sonore est, non moins que le visible, susceptible de création et d'invention.
C'est ce que nous montre Daniel Deshays qui, prolongeant ici la réflexion entamée dans Pour une écriture du son (« 50 questions »), propose de repenser la place du son, afin de combattre son uniformisation planétaire au cinéma.
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oui, en ce début de xxie siècle, on continue de réaliser des westerns aux etats-unis.
moins que par le passé et plus souvent pour la télévision que pour le cinéma, mais le genre est toujours vivant. bien que la nature de ses productions, les intrigues, la vision de l'ouest aient considérablement changé, elles sont tout aussi passionnantes que par le passé. et mal connues en france, oú l'on n'a guère publié d'ouvrages sur le sujet depuis vingt ans. il nous a donc paru nécessaire d'y revenir pour rappeler son histoire, qui ne se limite pas à quelques grandes figures d'acteurs ou de réalisateurs disparus ou au bref épisode du western italien.
et surtout, pour faire découvrir son actualité toujours florissante.
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Cinéaste et producteur ; un duo infernal ?
Collectif
- Klincksieck
- Essai Camera
- 26 Octobre 2010
- 9782252037850
Le couple réalisateur-producteur est à la base du cinéma.
Mais, comme tous les couples, il n'a pas forcément vocation à durer. Divorce, rupture, tensions, les métaphores sont nombreuses pour définir son fonctionnement. Nombreuses sont aussi les " belles histoires ", qui ont aidé la carrière de certains cinéastes à s'épanouir. Si ce duo peut être qualifié d'infernal, c'est qu'entrent dans sa composition tous les éléments pouvant amener au conflit sommes considérables d'argent en jeu, ego surdimensionnés, cohabitation entre ambitions artistiques et lois du marché.
Jean Jacques Beineix, Lucas Belvaux, Robert Guédiguian, Benoit Jacquot, Patrice Leconte, Patrick Sobelman et Bertrand Tavernier apportent leurs témoignages et mettent en perspective leurs expériences de la réalisation et de la production face aux enjeux actuels du cinéma français.
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Paris-Hollywood ou le reve francais du cinéma américain
Collectif
- Klincksieck
- Essai Camera
- 14 Mars 2013
- 9782252038994
Grâce aux témoignages de femmes et d'hommes de cinéma français qui ont vécu une expérience américaine, se forgent des regards croisés sur la façon dont s'imaginent, se fabriquent et se vivent les films aux Etats-Unis et en France. Quel est le rôle du réalisateur à Hollywood ? Comment travaille-t-il avec l'équipe technique, avec les acteurs ? Quel droit de regard a-t-il sur le montage final ? Quelle est l'importance du star system ? Quelles sont les méthodes de travail en vigueur ? Quelles autres voies le cinéma indépendant propose-t-il ? La confrontation des deux modèles cinématographiques, français et américain, est une passionnante "leçon de cinéma".
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S'il est incontestablement un art du temps, le cinéma est avant tout et fondamentalement un art de l'espace. Sans ce dernier, point d'image et, partant, point de film. Sans lui aussi, point de spectateur, car aller au cinéma n'est-ce pas d'abord prendre place dans l'espace, celui de la salle bien sûr, mais aussi, au-delà, au sein du dispositif prévu par l'institution cinématographique ? Alors depuis mon fauteuil, je vois se déployer sur l'espace bidimensionnel de l'écran cet autre espace, illusoirement tridimensionnel qui est celui du monde diégétique. Et pour pouvoir suivre la lutte du héros aux prises avec l'espace hostile qui lui résiste, je suis entré dans cet espace singulier que suppose la communication entre le film et son spectateur.
Au cinéma, l'espace est donc partout, intervenant de manière spécifique à différents niveaux, produisant de multiples effets tant perceptifs qu'affectifs, cognitifs ou esthétiques.
C'est à l'analyse sémio-narratologique de ce fonctionnement complexe et essentiel que tente de répondre ce livre. -
Jean Grémillon ; le cinéma est à vous
Geneviève Sellier
- Klincksieck
- Librairie Klincksieck
- 12 Avril 2012
- 9782252038376
Après des débuts remarquables dans les années 1920 (Maldone, Gardiens de phare), Jean Grémillon tourne au début du parlant La Petite Lise, Daïnah la métisse, puis s'exile avant de retrouver le succès avec Gueule d'amour en 1936, L'Étrange Monsieur Victor, Remorques, Lumière d'été et Le Ciel est à vous (1944).
Ces quatre films témoignent d'une maîtrise remarquable tant dans la direction d'acteurs que dans la mise en scène visuelle et sonore. Son dernier film de fiction, L'Amour d'une femme (1954), exprime un engagement qu'on peut qualifier de féministe. Grémillon meurt prématurément en 1959. Geneviève Sellier explore l'ensemble de l'oeuvre de fiction du cinéaste en montrant sa cohérence, sa richesse et surtout sa modernité : à son époque, Grémillon est le seul à proposer des figures féminines aussi diverses et aussi complexes, et une exploration aussi fine des relations entre hommes et femmes.
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De la caverne à la pyramide ; écrits sur le cinéma 1914-1925
Vachel Lindsay
- Klincksieck
- 12 Avril 2012
- 9782252038383
"Edison est le nouveau Gutenberg ; il a inventé la nouvelle imprimerie", écrit Vachel Lindsay en 1914, dans le premier livre jamais consacré au cinéma.
Cette oeuvre de poète invite un mode d'expression balbutiant à son propre respect, lui suggère les principes qui le rangeront parmi les arts. Elle témoigne de la conviction militante de Lindsay : du mythe platonicien et des tâtonnements de la peinture pariétale aux beautés iconiques et verbales des hiéroglyphes égyptiens, tout invite l'homme moderne à "penser en images" et l'Amérique à reconnaître dans le cinéma la seule grammaire possible pour le lexique de son imaginaire national.
À ce livre fondamental (L'Art du cinéma), la présente édition ajoute des articles de Lindsay parus dans The New Republic en 1917 et de larges extraits du manuscrit d'un second ouvrage demeuré inédit.
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Essais sur la signification au cinéma
Christian Metz, Marc Jimenez
- Klincksieck
- Esthetique Klincksieck
- 14 Novembre 2013
- 9782252039045
Les Essais sur la signification au cinéma de Christian Metz (1931-1993) constituent un ouvrage fondamental de l'histoire de la réflexion sur le cinématographe,
La première partie (1968) marque une première étape dans l'effort de Christian Metz pour fonder une approche sémiologique du fait-cinéma : il signe alors la première rencontre entre des modes de pensées inspirés de la linguistique moderne et la tradition esthétique des réflexions sur la notion de « langage cinématographique ».
La deuxième partie (1972) complète ces analyses et en rappelle les prémices. Une première section, formée d'articles antérieurs à 1968, donc en amont de l'entreprise de l'auteur, montre comment cette démarche nouvelle, aujourd'hui encore trop (et trop mal) connue sous le nom de « sémiologie », s'articule étroitement et de manière particulièrement originale sur les acquis antérieurs de la réflexion cinématographique.
Dans une seconde section, l'on voit se dessiner, à travers un jeu d'avancées et de retours autocritiques, de continuations et de changements de route, les linéaments de cette « seconde sémiologie » à quoi l'auteur s'est attaché par la suite (dépassement, non reniement), et qui s'inscrira plus tard dans Le signifiant imaginaire (1977). -
Comment le film, assemblage de vues animées destinées aux photographes amateurs s'est transformé, au XXe siècle, en un spectacle universel, produit à une échelle internationale et diffusé dans tous les milieux sociaux ? Comment a-t-il survécu à la concurrence d'autres formes de divertissement et comment est-il devenu, sur les réseaux sociaux et Internet, à la fois un modèle et une inépuisable source d'images ? Rendre compte de son importance comme phénomène social est l'objectif de cet ouvrage qui explore les difficultés posées par une analyse sociologique des films, traite du rapport de complémentarité institué entre les producteurs de films et les spectateurs, montre comment l'ensemble des productions cinématographiques a créé un monde de l'écran, à la fois spatial, temporel et corporel, ébauche de la société de l'écran que constituent aujourd'hui la télévision, les ordinateurs, les tablettes et les téléphones portables.
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Le plaisir du cinéma ; analyses et critiques des films
José Moure
- Klincksieck
- Essai Camera
- 16 Mai 2012
- 9782252038406
Cet essai vise à décliner et illustrer, par l'exemple, diverses manières dont peut s'analyser et s'écrire le cinéma. Variant les modes d'approche des oeuvres (par le plan, par la séquence, par le film, par l'auteur...), alternant les standards et rythmes d'écriture (formes courtes/formes longues), modulant regard analytique et regard critique, couvrant un éventail très large de cinéastes et de films (du cinéma muet au cinéma le plus contemporain), il propose, plus qu'une méthode illustrée de l'analyse filmique, une poétique des films, une réflexion en acte sur l'art du film. Un art qui s'éprouve au contact des oeuvres, au plus près de ce qui se joue au coeur des images en mouvement, dans le passage d'un plan à l'autre, dans la façon de raconter et de mettre en scène une histoire, dans ce rapport tendu et souvent mystérieux entre les partis pris du cinéaste et la sensibilité et l'intelligence du spectateur.
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La direction d'acteur ; carnation, incarnation
Collectif
- Klincksieck
- Essai Camera
- 22 Août 2011
- 9782252037980
La "direction d'acteur" pose problème.
Pourquoi y a-t-il si peu d'ouvrages sur la question ? Entre acteurs et metteurs en scène, quelle émulation, quels rapports de force ? Les cinéastes vampirisent-ils leurs acteurs, et inversement ? Olivier Assayas, Youssef Chahine, Patrice Chéreau, Michel Deville, Karim Dridi, Bruno Dumont, Claude Lelouch, Daniel Mesguich nous racontent leurs manières de travailler avec les acteurs, la différence entre jouer au théâtre et pour la caméra.
S'ils nous donnent chacun une approche personnelle, ils s'accordent sur plusieurs points, comme pour dire qu'il y a "direction" en l'absence des acteurs, à la table de montage. Serge Regourd évoque les incidences du financement des films sur le casting, en France, aujourd'hui. Il dénonce la fausse valeur des acteurs "bankables". Yves Afonso, Michel Archimbaud, N T Binh, Jean Mottet, Jacqueline Nacache et Luis Rego participent également au volume, apportant leurs réflexions et leurs expériences autour de la direction d'acteur.
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Qui n'a pas aujourd'hui son caméscope ? Si l'on mettait bout à bout les pellicules et les bandes vidéo tournées pendant une année par les cinéastes familiaux, on ferait aisément le tour de la terre... Pourtant, le film de famille est sans doute le grand mal-aimé de toute la production cinématographique ; on connaît la devinette : Question : Comment faire comprendre à vos invités que le moment de partir est venu ? Réponse : Sortez votre projecteur. Il est aussi le grand absent de la réflexion sur le cinéma. L'objectif de cet ouvrage est de montrer que l'on a tort de ne pas s'intéresser à ce type de productions.
Quel impact le film de famille a-t-il sur ceux qui le regardent ? Quel est son rôle dans la société ? Que nous apprend-il sur l'histoire de la famille ? Sur la société dans laquelle il est réalisé ? Quelle est sa part dans l'économie ? Pourquoi les chaînes de télévision y ont-elles de plus en plus recours dans quasiment tous les types d'émissions ? Le film de famille peut-il donner lieu à des oeuvres d'art ? Que nous révèle-t-il du cinéma ? C'est à ces questions et à quelques autres que tente de répondre cet ouvrage, le premier à prendre au sérieux ce genre cinématographique qui a tout de même été à l'origine du cinéma. -
Quels rapports entre scénario et mise en scène ? Entre fictions et documentaires ? La direction d'acteur, mythe ou réalité ? Quelles tensions et quelle harmonie avec l'équipe ? Pourquoi chaque film est un combat dont l'issue est incertaine ? Quels moyens pour quels films ? Internet et le numérique : une chance à saisir ? Quels publics ?
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Cinémas de la modernite, films, théories ; colloque de Cerisy
D. Chateau, A. Gardies, F. Jost
- Klincksieck
- Hourvari
- 1 Janvier 1981
- 9782252021934
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Le cinéma français dans le monde
Gilles Renouard
- Klincksieck
- 50 Questions
- 12 Avril 2012
- 9782252038369
Des oscars pour Jean Dujardin et The Artist.
La Palme d'or pour Entre les murs. Intouchables en haut du box-office allemand. Luc Besson qui enrôle Angelina Jolie pour son prochain film. Autant de signes du retentissement des films français au-delà de leurs frontières. Mais quelle place occupe vraiment le cinéma français dans le monde ? Quel regard portent les spectateurs étrangers sur ses réalisateurs, ses acteurs ? Comment s'organise la circulation des oeuvres ? Pourquoi la France accorde-t-elle de l'importance à l'exportation de son cinéma ? Gilles Renouard explore un pan encore méconnu de la vie du cinéma français : l'international.
Il couvre le champ des connaissances disponibles et rapporte des informations inédites sur une histoire, faite de gloire et de revers, aussi vieille que le cinéma lui-même. Il s'interroge sur la réception du cinéma hexagonal par les spectateurs, les festivals, les journalistes, les professionnels étrangers. Il évalue son poids économique et analyse les ressorts politiques de la circulation mondiale des films.
Un tour du monde passionnant de la planète cinéma.
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Le péplum est un cinéma de mauvais genre.
Il raconte des histoires qui se déroulent en des temps mythiques ou lointains. Il chante les exploits de héros bodybuildés et d'héroïnes chastement dévêtues !
Genre populaire et familial, il est obligé de tortiller de la caméra pour raconter les amours bibliques, les orgies romaines, les empereurs fous et les impératrices lubriques - sans choquer personne mais quand même.
Et pourtant, souvent faits avec trois francs six sous, tournés à la va-vite dans des décors de carton-pâte, troussant la muse de l'Histoire pour en montrer les dessous affriolants, ces films révèlent une autre Antiquité, sortie des manuels poussiéreux. Une Antiquité en technicolor et en relief, une Antiquité doublement vivante : à la fois parce qu'elle illustre nos fantasmes et parce qu'en voulant raconter le passé, elle nous parle en fait du présent.