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Philippe Rey
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" Il n'est pas dans mon intention de faire ici la leçon à qui que ce soit, ni d'imposer un point de vue. Ce livre n'a été dicté que par le désir de défricher la jungle des possibilités qui s'offrent à un art encore jeune et magnifique, toujours à explorer, et de m'y retrouver moi-même aussi indépendant et libre que possible. "
Andreï Tarkovski, tout au long de son oeuvre cinématographique, rédige des notes de travail, des réflexions sur son art, restituant dans le même mouvement son itinéraire d'homme et d'artiste.
À partir de son exil en Italie où il réalise Nostalghia en 1983, puis en France durant la dernière année de sa vie, il rassemble ces écrits qui sont d'abord édités en Allemagne puis dans les autres pays d'Europe occidentale où ils deviendront vite une référence incontournable.
Il y aborde une large réflexion aussi bien sur la civilisation contemporaine que sur l'art cinématographique : son ontologie et sa place parmi les autres arts, ou des aspects plus concrets comme le scénario, le montage, l'acteur, le son, la musique, la lumière, le cadrage.
Puisant dans son expérience de cinéaste, dans sa vaste culture littéraire, se remémorant ses années de formation, les luttes interminables pour ter miner ses films à l'époque soviétique, Andreï Tarkovski offre ici le livre-bilan d'un artiste en recherche de sens, d'un homme qui consacra son inépui sable énergie à " fixer le temps ".
Andreï Tarkovski, fils du poète Arséni Tarkovski, est né le 4 avril 1932 à Zavraje en URSS. Sa première oeuvre, L'Enfance d'Ivan, reçoit le Lion d'or en 1962 au Festival de Venise. Il tourne ensuite Andreï Roublev, achevé en 1966 mais projeté seulement cinq ans plus tard, après de très longues péripéties avec la censure soviétique. Il recommence ensuite à tourner et réalise, avec des difficultés de plus en plus grandes, Solaris en 1972, Le Miroir en 1974 et Stalker en 1979. En Italie, il tourne Temps de voyage et Nostalghia en 1983, qui reçoit un prix au Festival de Cannes. Sa dernière oeuvre est le film Sacrifice, tourné en Suède pendant l'été 1985 et monté pendant la maladie subite qui l'assaille peu après. Il meurt à Paris le 29 décembre 1986. -
Pour comprendre l'oeuvre d'Elia Kazan, il faut avoir à l'esprit sa biographie, un itinéraire qui mène ce Grec d'Anatolie (arrivé aux Etats -Unis à l'âge de quatre ans, en 1913) à devenir le roi de Broadway et de Hollywood dans les années 50, sous l'oeil sévère, désapprobateur d'un père marchand de tapis. Une histoire profondément américaine d'ascension, puis de chute. Après le fameux témoignage devant la Commission des Activités anti-américaines en 1952, Kazan n'a pas moins de succès comme artiste ; mais ses amis proches (Marlon Brando, Arthur Miller) le méprisent, sa femme meurt prématurément (ce dont il s'accusera toute sa vie) et, plus largement, il perd l'estime de toute une profession. Dès lors, l'oeuvre de Kazan tire sa force d'un intense sentiment de culpabilité.
Florence Colombani a effectué des recherches aux États-Unis et a travaillé plusieurs années sur Elia Kazan. Dans un texte remarquablement documenté, elle montre à quel point cette oeuvre constitue une réflexion de grande ampleur sur le devenir de l'individu en Amérique ; puis elle mesure la quête intime d'une impossible rédemption qui se joue dans les films et leur donne leur intensité, leur lyrisme fiévreux. Kazan peint un monde désaccordé où la relation humaine est constamment brisée, où l'individu ne peut assurer sa survie qu'au prix de la destruction de son entourage. D'où un cinéma de la crise, de la rupture dont l'influence immense n'a cessé de s'exercer sur la génération De Niro, Pacino, Scorsese, Coppola etc.
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Les 101 meilleures séries télévisées ; la dvdthèque idéale, c'est là !
Nils Ahl, Benjamin Fau
- Philippe Rey
- 4 Octobre 2012
- 9782848762227
Au cours des vingt dernières années, les séries télévisées ont acquis leurs lettres de noblesse. Conçues à l'origine pour attirer des annonceurs et fidéliser les téléspectateurs, elles se sont peu à peu émancipées. Des productions comme Six Feet Under, Les Soprano, Sur écoute ou Mad Men font même jeu égal avec les meilleures productions cinématographiques.
Après un remarquable Dictionnaire des séries télévisées en 2011, le premier du genre, Nils C. Ahl et Benjamin Fau se sont attelés à une tache fort délicate : sélectionner - et classer ! - leurs 101 meilleures séries, celles qu'il FAUT avoir vu, les incontournables. Ils ont passé au crible les 3 300 diffusées en France, tous genres confondus, depuis l'origine de la télévision jusqu'au dernières nées des networks américains - des Brigades du tigre aux Experts, des Simpsons à Star Trek -, ont parfois bataillé ferme, et ont fini par tomber d'accord.
À la fois spectateurs ravis et critiques consciencieux, mêlant leurs regards subjectif et rigoureux, les deux auteurs proposent 101 articles critiques et passionnés. Avec, pour chaque série : un " pitch " de départ, les grandes lignes des différentes saisons, les portraits des personnages principaux, les détails techniques, les enjeux narratifs et artistiques examinés avec attention, et bien sûr les raisons de la voir absolument !
Un cahiers-photos et un glossaire de l'indispensable du jargon sériephile viennent compléter cet ouvrage ludique et riche d'informations. Une mine d'idées pour tout amateur de séries curieux de nouvelles découvertes !
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Roman Polanski ; vie et destin de l'artiste
Florence Colombani
- Philippe Rey
- 31 Janvier 2011
- 9782848761763
On a toujours beaucoup parlé de Roman Polanski. Ces derniers temps bien sûr, lorsque l'affaire de moeurs qui l'avait conduit à quitter les États-Unis en 1977 l'a rattrapé en septembre 2009... Mais déjà à Lodz, dans les couloirs de l'école de cinéma, quand l'étudiant qu'on surnommait Romek fascinait ses camarades avec sa ferme intention de conquérir le monde... et aussi dans les années soixante quand il séduisait l'Occident avec son sens de l'absurde et sa mise en scène virtuose... ou encore en 1969 quand son épouse Sharon Tate fut assassinée par les disciples de Charles Manson.
Oui, on a toujours beaucoup parlé de Roman Polanski et de sa vie si outrageusement, si désespérément romanesque... Et on en reparlera, bien sûr, dans ce livre qui évoquera - du ghetto de Cracovie au chalet de Gstaad en passant par le Swinging London et l'Amérique du Flower Power - 77 ans d'une existence qui épouse les soubresauts du siècle.
Mais ce dont on parle peu - ou jamais assez -, s'agissant de Roman Polanski, c'est de l'oeuvre. Au-delà de l'homme, de ses tragédies et de ses failles, il y a un cinéaste de tout premier plan.
Polanski a adapté Shakespeare (Macbeth, 1971), Hardy (Tess, 1979) et Dickens (Oliver Twist, 2005), révélé au monde le destin de Wladyslaw Szpilman (Le Pianiste, 2002), signé un chef-d'oeuvre du film noir (Chinatown, 1974) et inventé la parodie sérieuse (Le Bal des vampires, 1967), terrifié des générations de spectateur (Répulsion, 1965 ; Rosemary's baby, 1968) et trouvé un équivalent cinématographique à l'esthétique de Beckett (Cul-de-sac, 1966) comme à celle de Kafka (Le Locataire, 1976)... Bref, il a donné au cinéma une série de films d'apparence très différente mais profondément reliés par une même vision du monde. Une vision du monde que ce livre se propose de mettre enfin au jour.
Florence Colombani a réalisé une série d'émissions totalisant 17 heures - Roman Polanski, la grande traversée - qui seront diffusées sur France Culture du 16 au 20 août 2010.
Florence Colombani est l'auteur de quatre livres : Elia Kazan, Proust-Visconti (Philippe Rey, 2004 et 2006), Woody Allen (Cahiers du Cinéma, 2007) et " Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps... " Léopoldine Hugo et son père (Grasset, 2010). Critique cinématographique au Point, elle est aussi la réalisatrice d'un premier film très remarqué, L'Étrangère.
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Le 17 avril 1975, les parents et grands-parents de Frédéric Chau, des teochew, une ethnie chinoise du Cambodge, sont chassés de Phnom Penh par les Khmers Rouges. Ils prennent la fuite, échappant ainsi à l'un des plus grands massacres du XXe siècle qui emporte une partie de leurs proches. Frédéric naît le 6 juin 1977 à Saigon, alors que sa famille est en transit entre deux mondes.
Emigrés en France, ses parents démarrent une nouvelle vie, dans une banlieue du 93. Une vie difficile, ingrate. Ils cumulent plusieurs emplois pour nourrir la famille, mais surtout pour donner à leurs enfants les moyens de réussir. Ces parents qui ne parlent pas le français les exhortent à longueur de journée à s'intégrer. Mais cela n'est pas si facile pour celui qui enrage d'être traité de niakoué , de chinetoque dans la cour de l'école. Alors il fait tout pour se fondre dans la masse et ressembler à ses copains. Sur les terrains de basket, il apprend à jurer en arabe, il découvre le pouvoir de la tchatche, cette exubérance qu'ont toujours bannie ses parents. À trop vouloir ressembler aux autres, Frédéric perd de vue ses origines, mais finira par en ressentir le manque.
Dans ce livre, Frédéric Chau renoue avec le fil du passé. Il raconte l'exode de ses parents, leur arrivée en France, puis son enfance et sa jeunesse : une succession de galères, de joies et de désillusions dans une banlieue bigarrée. Comment grandir ici alors qu'on vient d'ailleurs ? Comment s'intégrer en France lorsque l'on a échappé par miracle à un massacre en Asie où la famille a laissé son âme ? Entre tragédie et comédie, l'histoire attachante d'un homme en perpétuelle quête de lui-même.
Frédéric Chau a commencé sa carrière de comédien comme humoriste dans la troupe du Jamel Comedy Club. En 2014, il est à l'affiche de Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?, le plus grand succès de l'année, avec 12 millions d'entrées. -
Kill David ; la légende de David Carradine
Eric Arlix
- Philippe Rey
- A Tombeau Ouvert
- 14 Octobre 2010
- 9782848761718
Enfant d'Hollywood (il est le fils de l'acteur John Carradine), David a mené une incroyable carrière d'acteur, jouant dans une bonne centaine de films de genres variés. Il est Petit scarabée dans les 62 épisodes de la série Kung Fu, la légende du dragon, diffusée aux États-Unis entre 1972 et 1975 (en France, " Petit scarabée " guidera toute une génération de bambins et d'adolescents à partir de 1974). Il est Frankenstein dans le dystopique La Course à la mort de l'an 2000. Il est aussi Bill dans les deux volumes du cultissime Kill Bill de Quentin Tarantino.
Mais David c'est aussi des périodes top, sombres, des come-backs, des moments où il dit Yes à tout, un manque cruel de grands rôles, des histoires louches, drôles, superbes ou glauques. C'est enfin une mort à la hauteur du personnage, à Bangkok, en juin 2009, " accident auto-érotique " comme se plairont à rapporter pudiquement les tabloïds du monde entier.
Eric Arlix a construit un livre à la hauteur du personnage. Désaxé, en demi-teinte, tour à tour drôle, grinçant, mordant, et tout le temps incroyablement informé. Au-delà des zones d'ombre ou de lumière dans lesquelles circule Carradine, Arlix ausculte à la fois le cinéma et la machine Hollywood, le monde des séries B, du sexe et des bolides, Kung Fu et la philosophie bouddhiste, sans oublier le film de l'histoire de ces cinquante dernières années.
Eric Arlix est écrivain. Il est l'auteur d'une demi-douzaine de livres, dont Le Guide du démocrate (cosigné avec Jean-Charles Massera) paru cette année.
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De la fin des années 1940 au début des années 1960, une chape de plomb s'abat sur Hollywood. Pour la droite américaine, qui s'inquiète depuis l'entre-deux-guerres de la place grandissante qu'y occupent les communistes et leurs sympathisants, l'heure de la revanche a sonné. En faisant de l'anticommunisme l'alpha et l'oméga de la politique américaine, la guerre froide légitime une chasse aux sorcières qui touche peu à peu tous les secteurs dits " sensibles ", de l'administration à l'enseignement en passant par le monde du spectacle. De concert avec le FBI et la Commission des activités antiaméricaines de la Chambre des représentants, les hommes forts d'Hollywood mettent l'industrie cinématographique au pas. Au total, près de 300 acteurs, réalisateurs et scénaristes sont inquiétés. Les accusations - souvent calomnieuses - fusent de toutes parts, et des listes noires circulent. S'ils veulent renouer avec leur carrière, les proscrits n'ont d'autre choix que de renier haut et fort leurs engagements et, en signe d'allégeance, de donner les noms de leurs (anciens) camarades. Elia Kazan, parmi des dizaines d'autres, fait le choix de la délation. Pour ceux qui refusent de vendre leur âme au diable, la mise au ban est sans appel : dix d'entre eux vont en prison (les " Dix d'Hollywood ", parmi lesquels Dalton Trumbo, le futur réalisateur de Johnny s'en va-t-en guerre), et des dizaines s'exilent au Mexique ou en Europe (Joseph Losey, John Berry, Jules Dassin, etc.). Ceux qui restent aux États-Unis ont la vie dure : de nombreux scénaristes continuent de travailler, mais à des salaires de misère et dans la clandestinité (en recourant à des pseudonymes ou à des prête-noms). Quant aux acteurs et aux réalisateurs, ils doivent bien souvent changer purement et simplement de carrière. La chasse aux sorcières, qui précède l'avènement du sénateur McCarthy (1950) et se poursuit après la mort de celui-ci (1957), ne prend pas fin du jour au lendemain. Dans les années 1960, quelques noms disparus des génériques depuis de longues années réapparaissent sur les écrans, 10% environ. Les plaies sont pourtant loin d'être refermées et les mémoires hollywoodiennes, à travers films et commémorations, n'en finissent pas de revisiter cet entêtant passé.
Depuis " Les Délateurs " de Victor Navasky, publié chez Balland en 1980, aucun livre important et sérieux n'est paru en français sur cet épisode sombre et passionnant de l'histoire du septième art.
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Proust-Visconti ; Histoire d'une affinité élective
Florence Colombani
- Philippe Rey
- 12 Octobre 2006
- 9782848760698
« Je ne chercherai pas à être fidèle au style, mais au sentiment proustien », disait Luchino Visconti à propos de l'adaptation de À la Recherche du temps perdu dont il a rêvé toute sa vie. Un film qui ne s'est pas fait, faute d'argent sans doute, mais surtout faute de temps - ce temps de la maladie et de la mort qui avait bien failli coûter son oeuvre à Proust et qui seul contraignit Visconti à
renoncer à son projet le plus cher. Ce film rêvé est notre premier indice, le révélateur de cette étonnante proximité de caractères, qui lie Marcel Proust et Luchino Visconti, et qui est l'objet de ce livre. Né en 1906, soit sept ans avant
la parution de Du côté de chez Swann, le comte Luchino Visconti di Modrone est un authentique Guermantes, héritier d'une famille qui tint la seigneurie de Milan pendant deux siècles, y fit bâtir la cathédrale, et joua un rôle essentiel dans l'histoire de l'opéra le plus célèbre du monde, le Teatro alla Scala. Visconti racontait volontiers avoir vu, à l'époque de sa parution, son père plongé dans Du côté de chez Swann - en français bien sûr, car dans cette famille de la grande aristocratie, on parlait couramment plusieurs langues.
Il est, entre les vies du romancier et du cinéaste, des coïncidences, des correspondances troublantes : quelques personnages communs à leurs existences (comme Jean Cocteau), les figures d'artistes inoubliables qui ont traversé leurs existences (la Callas pour Visconti qui la mit en scène, Sarah Bernhardt et Réjane pour Proust qui en fit la Berma)... et ce curieux hasard qui fait qu'un « marquis Visconti-Venosta » apparaît dans Albertine disparue.
Parenté biographique et, surtout, parenté de création : la rêverie autour d'une enfance mythifiée, la peinture d'un monde au bord du gouffre, Venise, la « race maudite » des invertis sont des thèmes communs à Proust et à Visconti. Toute sa vie, le cinéaste sera hanté par l'oeuvre proustienne, et par ses personnages. Et toute sa vie, il ne cessera de la mettre en scène. Il transpose la relation entre Charlus et Morel dans Senso, recrée la plage de Balbec dans Mort à Venise, fait entendre la sonate de Vinteuil dans Sandra, exalte Wagner dans Ludwig, reconstitue le salon Verdurin dans L'Innocent. Le film de Visconti, À la Recherche du temps perdu, n'existe pas, mais son fantôme traverse les chefs -d'oeuvre de son auteur, obstinément fidèle à ce fameux, et magnifique, « sentiment proustien ». Ce que nous offre là Visconti - une relecture, une réinvention de Proust, n'est-il pas infiniment plus précieux qu'une adaptation littérale, fatalement réductrice oe
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Qui a vu Monsieur Verdoux (1947), variation de Chaplin sur l'affaire Landru, ne l'ignore pas : le rapport que Chaplin, ce vagabond magnifique, entretenait avec les femmes tient à la fois de la fascination érotique, de la complicité amoureuse... et du ressentiment haineux. Aux origines, bien sûr, la mère : Hannah Hill Chaplin, artiste de music-hall, dont le déchirant effondrement psychologique marque le fils au plus profond. À 24 ans, en 1913, le petit Anglais débarque en Amérique. Inconnu, étranger, sans famille, il gravit tous les échelons de la réussite jusqu'à la gloire absolue. Une gloire qui lui ouvre les bras des femmes : grand séducteur, Chaplin séduit des actrices et se plaît à les mettre en scène. Il y a la délicate Edna Purviance qui incarne, au temps du muet, l'exquise confiance d'un amour presque adolescent. Et puis survient une Lolita échappée de Nabokov, Lita Grey, qui joue à treize ans un petit ange dans The Kid et se retrouve, à peine trois ans plus tard, enceinte de son Pygmalion. La muse la plus magnifique, c'est sans doute Paulette Goddard, insolente de modernité avec sa silhouette élancée et son regard vert qui illuminent Les Temps modernes. Dans Le Dictateur, honneur suprême, il lui donne le prénom de sa mère : Hannah. Plus tard, Chaplin réinvente à l'infini son dernier grand amour, Oona, la fille du dramaturge Eugene O'Neill, épousée alors qu'elle a 17 ans et lui 54. On la reconnaît dans Les Feux de la rampe, sous les traits angéliques de Claire Bloom, ou dans La Comtesse de Hong-Kong, dans le corps glorieux de Sophia Loren. Ce livre explore le parcours amoureux de Charles Chaplin. Et c'est bien là une manière, d'actrice en actrice, de muse en muse, de suivre la construction de l'une des oeuvres les plus éblouissantes de l'art du XXe siècle...