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Ici réunis pour la première fois, les textes critiques de Jacques Rivette, parus entre 1950 et 1969, dans La Gazette du cinéma, Arts et Les Cahiers du cinéma sont une vraie leçon de cinéma, généreuse et passionnée. Ils portent très haut l'exigence critique, préfigurent l'apparition du cinéaste Jacques Rivette et accompagnent celle de la Nouvelle Vague.
Ces écrits témoignent d'une grande exigence littéraire, indissociable de la finesse des analyses que développe Rivette et des concepts qu'il forge à propos de films dont beaucoup se sont depuis classés parmi les grands classiques du cinéma d'après-guerre.
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Robert Kramer a écrit abondamment, avant, pendant, après les films, des « notes » et des projets, des fictions et des essais, d'innombrables carnets intimes et fichiers informatiques composés de fragments, comme des textes longuement mûris destinés à la publication.
Cette matière considérable est l'un des ciments cachés de son oeuvre, où se négocie de manière plus explicite que dans ses films son rapport à la subjectivation politique, à l'autofiction ou aux entrecroisements entre documentaire, propagande et fabulation.
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L'oeuvre cinématographique de Lav Diaz est chevillée au corps du peuple philippin, pétrie des vicissitudes politiques qui secouent le pays, traversée par les conséquences des cataclysmes climatiques qui dévastent l'archipel.
Ses plans aux durées peu communes s'arriment aux destinées des opposants, des marginaux et des laissés pour compte. Accompagner les résistances, construire une mémoire collective, partager le temps de l'attente ou encore dessiner des tombeaux cinématographiques pour les disparus : les fresques tragiques de Lav Diaz s'érigent contre le silence, l'amnésie et le refoulement.
Cet ouvrage abondamment illustré vient combler une lacune. Il réunit les contributions de plusieurs critiques de cinéma ainsi que des entretiens inédits avec Lav Diaz.
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Le jardin des fauves ; entretiens avec Antoine Barraud
Joao Pedro Rodrigues
- Post
- 18 Octobre 2016
- 9791092616149
Au sein d'un cinéma portugais extrêmement vivace, João Pedro Rodrigues a imposé sa singularité depuis la fin des années 1990 avec une oeuvre de dixhuit films à ce jour qui réactive les genres cinématographiques : le fantastique post-Fantômas, le mélodrame à la suite de Sirk et Fassbinder, le film noir sur les traces de Sternberg...
Entêtants comme les désirs souverains qui les animent, ses films ont gagné une reconnaissance immédiate dans les plus grands festivals. O Fantasma, Odete ou Mourir comme un homme suivent leurs personnages à travers les méandres de leurs obsessions, du réel sur lequel ils butent vers son dépassement. Les corps des acteurs ne cessent de s'y métamorphoser et les films de muter avec eux, dans un chatoiement infini des genres, sexuels ou animaux aussi bien que cinématographiques.
Avec son directeur artistique, João Rui Guerra da Mata, il a également cosigné plusieurs courts et un long-métrage tournés à Macao, qui pistent les mystères et fantômes de l'ancienne colonie portugaise en mêlant l'aube rouge. Le cinéma et sa grande vie argentique de personnages humains ont fait place au film numérique en play-back d'une humanité éclipsée, «You Kill Me». » Article de Luc Chessel paru dans Les Inrocks en 2013, à la sortie de La Dernière fois que j'ai vu Macao :
« Très loin : Macao, Las Vegas d'Asie du Sud, ancienne colonie portugaise, surpeuplée. Tout près : le Portugal d'aujourd'hui, aux rues désertées, dépossédé de ses moyens de production. Très loin : Macao (Le Paradis des mauvais garçons), un vieux film (1952) de Josef von Sternberg, avec Robert Mitchum et Jane Russell, l'Asie en studio par un Autrichien d'Hollywood. Tout près : le cinéma sans argent, et les petites caméras numériques permettant de tourner pour presque rien, directement, sans être vu. Très loin : le monde sans l'Europe.
Tout près : l'Europe sans avenir. Très loin : les souvenirs de Guerra da Mata, son enfance à Macao. Tout près, une question : que faire de nos propres fantômes ?
Le film hante cet écart, ce temps entre le proche et le lointain. Il y a l'histoire, qui est une voix off : celle du cinéaste Guerra da Mata appelé d'urgence par une amie disparue, partie chanter la chanson de Jane Russell dans les casinos de Macao, qui lui demande de venir la rejoindre pour la sauver d'une mystérieuse menace.
Indiscernablement documentaire et fiction.
Extrait de la présentation de Marie Borel :
« Il a cette manière singulière, dévote et iconoclaste à la fois, d'apprivoiser les fauves, leur être-corps, si beau en ce monde profane. Constellations d'êtres au coeur fragile. Récits lents, rêves éveillés dont la mélancolie devient un accomplissement de paix. C'est par la terre que tout revient, sac et ressac telluriques, comme une marée. La durée brouille les sens et les humeurs.
Portraits oniriques, échappées belles. Reconnaissance posthume. Douceurs inédites. Délices négatives. Force d'une nostalgie sans nostalgie, saudade, cet affect qui est le Portugal même. Ce qui brûle guérit. La dernière fois qu'il a vu Macao, c'était l'année du tigre et de
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Gianikian et Angela Ricci Lucchi traversent le monde et embrassent le xxe siècle depuis leur atelier milanais qui a tout d'un laboratoire d'alchimiste.
Les images qu'ils nous adressent régulièrement, films, vidéos et installations, sont bien plus que des nouvelles :
Ce sont des révélations.
À partir de documents d'archives aussi bien que de films amateurs de la première moitié du xxe siècle, dénichés et collectés précieusement, Yervant Gianikian & Angela Ricci Lucchi recadrent, déplacent, resserrent, colorisent, ralentissent. Libérées du regard et de l'idéologie de leurs auteurs, désaliénées, les images de notre passé font retour mais autrement, comme si nous les voyions pour la première fois.
Les artisans de cette révélation ont pris pleinement acte de la révolution opérée par le cinéma et ses dérivés, qui se sont imposés en arts de notre temps. Avec eux, le siècle devient simultanément vécu, filmé et regardé. Ses images persistent et reviennent. À travers la colonisation, le fascisme, l'impérialisme ou la guerre, les artistes créent une continuité inédite entre passé, présent et futur. Mystérieusement, par un effet duel de ce sortilège, le temps retrouvé fait à nouveau histoire tout comme ses images font poème, rendues à leur liberté sauvage et à leur pouvoir de sidération.
À l'invitation du Centre Pompidou et en association avec le Festival d'Automne, Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi présenteront la rétrospective intégrale de leurs cinquante films et un inédit commandé pour l'occasion, avec une exposition consacrée à leurs installations, la première en France après la Biennale de Venise, le MoMA de New York ou le Hangar Bicocca à Milan (.
À cette occasion, ils font paraître l'ouvrage Notre caméra analytique (Mise en catalogue des images et objets), leur premier livre en langue française.
Le volume est ainsi composé :
- de textes inédits détaillant le sens de leur démarche et les moyens techniques mis en oeuvre dans leur travail de cinéastes, notamment leur fameuse «caméra analytique » (qui consiste dans un procédé et ne se réduit pas à une simple machine) ;
- d'entretiens rares ou inédits;
- d'une sélection d'images en couleurs (16 p.);
- d'un important cahier critique composé de textes existants et de nouveaux textes sollicités auprès de critiques, d'historiens et de cinéastes - d'une filmographie raisonnée.
Quand nous filmons en vidéo le récit de Raphaël, le père de Yervant, qui raconte le génocide arménien dans Retour à Khodorciur, nous faisons le même travail que quand nous étudions des films d'archives, parce que c'est une autre forme de la violence. L'écouter ou regarder chaque photogramme participe de la même démarche et de la même attention épuisante. Et c'est Retour à Khodorciur qui a engendré Hommes, années, vie, notre film sur le massacre et l'exode des Arméniens, fait à partir d'archives trouvées en ex-URSS. Quand nous voyageons, nous cherchons des images d'archives et nous filmons des choses que nous laissons reposer, comme on laisse un vin s'ouvrir, avant de les utiliser. Nous voyageons toujours avec une caméra. Et si nous avons voyagé autant en ex-Yougoslavie, pour montrer nos films, trouver du matériel pour Inventaire balkanique et filmer de nouvelles images, c'est parce que nous avons voulu comprendre comment cette région des Balkans, d'où viennent des écrivains tels que Elias Canetti, Danilo Kis, Paul Celan ou Mircea Eliade, a pu sombrer dans une telle violence, une telle folie.
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Qu'est-ce que le reel ? des cinéastes prennent position
Andrea Picard
- Post
- 16 Mars 2018
- 9791092616170
La question du réel est au coeur de l'actualité :
Post-vérité, alternative facts, théories du complot, manipulations numériques, etc. À l'heure où la réalité semble souvent dépasser la fiction, la notion même de « réel » est aujourd'hui fragilisée. Au sein des pratiques cinématographiques actuelles, les frontières entre documentaire et fiction ne cessent par ailleurs de se brouiller, au point que beaucoup y voient des catégories devenues vides de sens.
Plus de 30 cinéastes documentaires et/ou de fiction ainsi que d'autres artistes, critiques et philosophes, ont été invités à prendre position sur leur rapport au réel, dans un volume bilingue illustré qui paraît à l'occasion du quarantième anniversaire du festival du « Cinéma du réel ». Que recouvre pour eux cette notion ? A-t-elle (encore) un sens ? Est-elle utile ou illusoire ? Comment donner accès au réel ?
Le cinéma sous toutes ses formes est-il un moyen privilégié de le faire ? Quelle est la responsabilité des cinéastes, face à l'incertitude de notre temps ?
Qu'est-ce que le réel ? est un recueil de textes et de propositions libres d'artistes et de penseurs de différentes générations, aux pratiques diverses, qui se confrontent à la réalité précaire de notre époque.
Il avance l'idée que l'image en mouvement peut encore être le moyen de faire face la à « réalité », de la comprendre, de réfuter ses formes usuelles galvaudées.
La question n'est pas nouvelle : elle a été abordée par des théoriciens comme André Bazin, Serge Daney, Roland Barthes. Des mouvements aussi divers que le réalisme social, le néoréalisme et le cinéma direct en ont également fait la matière de leurs créations.
Tout en poursuivant et en actualisant ces réflexions sur la relation complexe du cinéma au réel - sa relation d'inhérence, de transcendance, d'adhérence ou d'usurpation du réel, ses codes visuels et ses prétentions à l'égard de la question de l'authenticité et du spectateur, ou même sa déréalisation -, cet ouvrage collectif se constitue en geste créatif. À travers le témoignage, l'analyse associative, mais aussi l'anecdote et la subjectivité, ainsi que des formes expérimentales incluant des images photographiques et des collages, Qu'est-ce que le réel ?
Propose un déplacement du discours sur le réel et sa représentation par quelques-uns des artisans du cinéma contemporain parmi les plus audacieux et les plus talentueux.
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Complexe, l'oeuvre du cinéaste Richard Linklater l'est autant par son jeu de bifurcations narratives ou sa manière de circuler entre les états psychiques que par la profusion des discours théoriques qui la peuplent. Ce premier ouvrage sur Richard Linklater, se propose d'explorer la diversité foisonnante des fictions de ce grand cinéaste du « moment ».
De Slacker, qui se trame au gré des déambulations de ses personnages, jusqu'à Boyhood, tourné sur une période de douze années afin de témoigner au plus près de la lente maturation des corps, les films de Richard Linklater apparaissent comme autant d'occasions de briser l'étau de la dramaturgie cinématographique conventionnelle.
Le temps n'y est plus un engrenage implacable mais le lieu des possibles, de l'ouverture et de la perte. À la fois multiple et cohérente, l'oeuvre de Richard Linklater est ainsi devenue au fil de trois décennies le creuset d'un cinéma du « moment » qui, dans sa quête d'un sentiment de présence au monde, révèle avec une attention sans cesse renouvelée la secrète puissance des songes et des temps de la vie habituellement regardés comme « faibles ».
Premier ouvrage consacré à Richard Linklater, publié avec la complicité éditoriale de la revue Débordements et en partenariat avec le Centre Pompidou, Richard Linklater, cinéaste du moment se compose d'un important entretien inédit mené à Paris en juillet 2019 et des contributions critiques d'Adrienne Boutang, Fernando Ganzo, Romain Lefebvre, Raphaël Nieuwjaer, Judith Revault d'Allonnes et Jean-Marie Samocki, qui interrogent et approfondissent les thèmes essentiels de l'oeuvre engagée et polymorphe du cinéaste.
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Le cinéma aujourd'hui ne cesse de se nourrir de ce qu'il n'est pas ou de ce qui lui est extérieur. De même l'art trouve dans le cinéma un certain nombre des points de tensions qui animent sa pratique : les relations entre le visible et le dicible, le rapport à la technique et à la reproduction des images, l'évolution des nouvelles formes de fiction, l'articulation entre le document, l'archive et la mise en scène du réel, etc.. L'écriture devient alors un des terrains d'expérimentation de tous ces mouvements de circulation et de tous ces points de passages :
Un territoire à arpenter où s'éprouve la possibilité de dire ce que serait aujourd'hui une expérience du monde.
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Va Toto ! raconte l'histoire vraie d'un jeune marcassin, qui, après avoir échappé à une battue, trouve refuge chez une femme dans la campagne normande.
L'écriture du texte accompagne la réalisation d'un film, et le récit se poursuit une fois le film terminé.
Il s'affirme comme un récit autonome. Le livre accompagne la sortie en salle du film, programmée en octobre et soutenue par l'ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion).
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UIQ (the unmaking-of) ; un livre de vision
Silvia Maglioni, Graeme Thomson
- Post
- Faux Raccord
- 23 Mai 2018
- 9791092616187
Un amour d'UIQ est un scénario non réalisé de Félix Guattari. UIQ (the unmaking-of) Un livre de visions / A Book of Visions permet de retracer le processus artistique et collectif enclenché par Silvia Maglioni & Graeme Thomson depuis la découverte du scénario original.
Il donne lieu à des propositions multiples et sans cesse en mouvement, issues de différents travaux mettant en jeu le cinéma, la vision et la voix. Le livre travaille ces nombreux points de passage dans une édition réflexive et inventive autour de la force du cinéma potentiel, en mêlant partition visuelle et enjeux théoriques.
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Le cinéma aujourd'hui ne cesse de se nourrir de ce qu'il n'est pas ou de ce qui lui est extérieur. De même l'art trouve dans le cinéma un certain nombre des points de tensions qui animent sa pratique : les relations entre le visible et le dicible, le rapport à la technique et à la reproduction des images, l'évolution des nouvelles formes de fiction, l'articulation entre le document, l'archive et la mise en scène du réel, etc.. L'écriture devient alors un des terrains d'expérimentation de tous ces mouvements de circulation et de tous ces points de passages :
Un territoire à arpenter où s'éprouve la possibilité de dire ce que serait aujourd'hui une expérience du monde.
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À près de dix années de distance (1979-1987), Marguerite Duras et Jean-Luc Godard poursuivent une conversation sur leurs pratiques de la littérature et du cinéma, et sur les relations qu'entretiennent (ou non) ces formes d'expression respectives. Transcriptions inédites, présentées par Cyril Beghin (sous réserve).