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Deux artistes de deux pays et deux générations très différentes, Ken Loach et Edouard Louis, échangent sur l'art, le cinéma, la littérature et leur rôle aujourd'hui. Comment l'art peut-il, notamment, poser et repenser la question de la violence de classe ? Comment représenter les classes populaires comme ont tenté de le faire les deux auteurs du présent livre dans leur travail ? Et quel est le rôle de l'art dans un contexte politique mondial où les plus précaires se tournent vers l'extrême-droite ? Comment repenser la gauche pour défaire cette tendance, palpable tant dans la montée du Front National, que dans l'ascension de Trump, ou encore de Bolsonaro ?
En confrontant leurs réflexions, et à partir de leurs oeuvres, Loach et Louis tentent de répondre à ces questions.
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Dictionnaire de la pensée du cinéma (2e édition)
Antoine de Baecque, Philippe Chevallier
- Puf
- Quadrige ; Dicos Poche
- 12 Octobre 2016
- 9782130652939
Penser avec et par le cinéma, celui-là même qui nous émeut, nous effraie ou nous ravit : tel est le principe fondateur de ce travail collectif dont le titre résonne comme un manifeste. L'audace de ce Dictionnaire est de rassembler, de rapprocher et de susciter des passages entre des notions, des champs et des auteurs que nulle discipline académique n'a encore réussi à fédérer. A travers plus de 400 entrées rédigées par plus de 70 spécialistes, on arpente ici en autant de courts essais stimulants cette place centrale du film dans nos existences.
A quoi pensent ou font penser les techniques ("Caméra", "Montage", "Travelling"...) ? les critiques ("Bazin", "Daney", "Zizek"...) ? les films ("Blow-Up", "2001", "Still Life", etc.) ? les stars ("Bardot", "Bogart", "Charlot", "de Funès"...), les navets, qui ne sont pas des nanars ? les jeux vidéo, qui sont des films comme les autres ? les zombies, les vampires et autres monstres surgis du cinéma bis ?...
Installez-vous, livre en mains devant les yeux. Réalisé sur l'écran croisé de diverses disciplines (histoire, philosophie, psychanalyse, psychologie, sémiologie, etc.), ce Dictionnaire s'adresse autant aux cinéphiles qu'aux cinéphobes, à l'amoureux qu'à l'érudit, parce que la mise en mouvement de la pensée n'a jamais nui au plaisir esthétique, bien au contraire. Trois index (des noms, des thèmes, des films) offrent de précieux panoramiques sur cette entreprise inédite en français.
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Après le succès de ses deux romans (L'Inachevée, Grasset, 2008 ; L'Emprise, Grasset, 2010), ainsi que de son essai sur Fernando Pessoa (Personne(s), Cécile Defaut, 2013), l'écrivaine et psychanalyste Sarah Chiche revient avec une glaçante méditation sur le Mal, à partir de l'oeuvre noire et fascinante de Michael Haneke. Découpé en 71 fragments, sur le modèle d'un des films de ce dernier, Éthique du Mikado se présente comme une promenade cursive dans laquelle chaque image devient une invitation à penser le pire de ce dont l'humanité est capable. Mais cette descente aux Enfers est aussi une manière de réfléchir à la manière dont les images du cinéma, comme celles de Haneke, peuvent nous servir d'école morale. C'est-à-dire combien, en mettant en scène le Mal, elles lancent en réalité un appel au Bien - un appel à s'ébrouer une fois le film fini, et à s'engager dans l'existence en conservant en nous la mémoire d'une horreur que, d'une certaine manière, nous avons vécue. Car telle est la puissance du cinéma : nous faire vivre avec des souvenirs rêvés, des peurs imaginaires, des émotions fabriquées - mais, par là même, rendre nos existences plus riches et plus fines. C'est ce que confirme Haneke lui-même, dans un entretien intime et profond avec Sarah Chiche, offert en annexe du livre.
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Dictionnaire de la censure au cinéma
Douin J.L.
- PUF
- Quadrige ; Dicos Poche
- 20 Novembre 2001
- 9782130520238
Philosophie, économie, histoire, sociologie, littérature, histoire de l'art, psychanalyse ... autant de sciences humaines qui délimitent les champs du savoir. Autant de disciplines fondamentales présentes de bout en bout dans la collection "Quadrige", à travers les plus grands auteurs, les plus grands titres, les plus grands textes. Quadrige : des ouvrages d'hier et d'aujourd'hui qui sont aussi des textes pour demain.
La collection se divise en quatre sections : -- Références (dictionnaires, histoire générale ...) jaune pantone 116 -- Textes (Bachelard, Bergson, Durkheim ...) rouge 2718 -- Essais (Laplanche, Levinas ...) bleu 2728 -- Manuels (Ellul, Denis ...) vert green c .
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Fondée en 1953 par Jean Hyppolite, la collection "Epiméthée" a été reprise en 1981, par Jean-Luc Marion, Professeur à l'Université de Paris IV-Sorbonne. Cette collection repose sur trois orientations : la traduction des grands textes de la tradition ; la phénoménologie, entendue comme tradition créatrice de la philosophie ; et enfin l'histoire de la philosophie.
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Et si le cinéma était d'abord un art chorégraphique ? Depuis toujours, sa préoccupation principale a été l'invention de nouveaux agencements de corps - et la recherche de nouveaux montages de mouvements.
Mais l'idéologie de la mise en scène, venue du théâtre, a rendu cette préoccupation invisible. Pour la rendre à nouveau vivante, c'est toute l'histoire du cinéma qu'il faut relire à l'aune de la chorégraphie : passer du Kino-Glaz de Vertov à un nouveau Kino-Tanz. De Fernand Léger à Michel Gondry, de Georges Méliès à David Lynch, de Pinocchio à Gene Kelly ou de Norman McLaren à Quentin Tarantino, le cinéma n'a jamais cessé de danser.
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Raoul Walsh et moi ; contre la nouvelle cinéphilie
Louis Skorecki
- Puf
- Perspectives Critiques
- 25 Septembre 2001
- 9782130521402
La collection "Perspectives critiques", dirigée par Roland Jaccard, écrivain et journaliste, et Paul Audi, philosophe et écrivain, publie des textes de psychiatrie, de psychanalyse, de sociologie, de pédagogie et d'esthétique, échappant à toute orthodoxie et s'inscrivant dans un cadre interdisciplinaire. Elle propose des essais clairs, rigoureux et polémiques, écrits par des universitaires ou des chercheurs et visant à démystifier l'imaginaire personnel et collectif. Elle accueille également les témoignages de ceux qui ont contribué à façonner l'univers mental et social de l'homme post-marxien et post-freudien.
La collection a fêté son 25ème anniversaire en septembre 2000.
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Cecil B. Demille ; le gladiateur de dieu
Jean-loup Bourget
- Puf
- Hors Collection Puf
- 11 Mai 2013
- 9782130585039
La carrière et l'oeuvre de DeMille (70 films) sont traitées ici de façon sélective et non chronologique. Il évoque d'abord les péplums bibliques, les plus connus (Les Dix Commandements, Samson et Dalila), et montre l'importance du personnage de Moïse. Il passe ensuite aux autres films à thème religieux, mettant l'accent sur le " christianisme musclé " et fortement sexualisé du cinéaste, ainsi que sur sa croyance à la réincarnation. Il souligne enfin l'importance de la forme, le goût de l'antithèse et des psychomachies, le lyrisme des prologues-paysages, qui rapprochent DeMille d'Eisenstein hier et de Terrence Malick aujourd'hui. Un long chapitre, s'attachant tant à la tentative de " putsch " sur la Guilde des réalisateurs qu'à l'image de l'Indien dans les nombreux westerns de DeMille, analyse l'idéologie du cinéaste et de son oeuvre, qui ne réduit pas à l'anticommunisme militant de la guerre froide. Un dernier chapitre retrace les rapports de DeMille avec le président Roosevelt à propos de L'Odyssée du Dr. Wassell et, à partir du film de montage méconnu Land of Liberty (1939), esquisse une comparaison inattendue entre DeMille et l'artiste d'avant-garde contemporain Christian Marclay (The Clock).
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Renouveau et decentralisation du theatre, 1945-1981
Pascale Goetschel
- Puf
- 1 Juillet 2004
- 9782130537380
Qu'est-ce qu'une politique culturelle ? A travers l'histoire des Centres dramatiques nationaux, de la Libération à 1981, - une histoire d'institutions théâtrales permanentes en province, labellisées et régulièrement subventionnées par l'Etat - cet ouvrage analyse les politiques de la décentralisation dramatique menées sous la IVe République et les vingt premières années de Ve République.
Il offre une réflexion sur la façon dont les pouvoirs publics ont conçu l'aménagement culturel du territoire. Il dresse une histoire des pratiques spécifiques de théâtre hors de Paris, en étudiant les troupes, leurs directeurs, les répertoires et les mises en scène. Il observe la prospection des publics et s'interroge sur la réception de l'art dramatique en province, contribuant ainsi à l'étude de l'évolution des goûts.
Ce faisant, cette étude s'inscrit dans l'histoire politique, culturelle et intellectuelle française de la seconde moitié du siècle. Sans vision partisane, elle montre comment la province est devenue, en une trentaine d'années, un lieu de création et de formation, apportant une mise en perspective historienne au débat brûlant sur la décentralisation culturelle.
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Le cinéma d'horreur, que l'on méprise parfois ou que l'on confond avec le cinéma fantastique, utilise pourtant de manière exemplaire le langage proprement cinémato-graphique : c'est ce que montre cet essai en présentant une typologie des différentes figures de l'horreur.
Parce que l'horreur n'est pas un thème qui serait réservé aux seuls films d'horreur, mais une figure autour de laquelle peuvent s'articuler certains moments de cinéma, l'auteur s'intéresse aux grands metteurs en scène du genre, de Jacques Tourneur et Alfred Hitchcock à Dario Argento; il analyse aussi l'oeuvre de cinéastes comme Andréi Tarkovski ou Robert Bresson.
Le déploiement des différentes figures de l'horreur, au nombre desquelles cet ouvrage met l'inversion des valeurs, les métamorphoses du corps et les paradoxes du temps, est l'occasion d'expliquer qu'on ne peut pas opposer la suggestion et la monstration, car elles constituent deux directions impliquées l'une par l'autre : l'horreur, en effet, fonctionne toujours sur un envers qui reste caché, présent bien que hors-champ - comme le centre invisible d'un film qui se meut toujours à la périphérie.
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Vulnérables ; une philosophie du risque
Alain Renaut, Geoffroy Lauvau
- Puf
- 10 Février 2021
- 9782130729860
L'exposition au risque extrême, celui de la Covid 19, mais aussi ceux du changement climatique ou des formes les plus radicales de pauvreté et de violence, révèle nos fragilités, locales comme mondiales. Cet essai met ainsi en lumière, selon deux axes, une vulnérabilité défiant la conception moderne du progrès comme maîtrise et possession de la nature.
D'abord, nul n'est épargné par le risque et n'échappe aux profonds bouleversements auxquels, par exemple, le confinement nous a confrontés. Il est alors crucial, pour les justifier, de référer les décisions à des normes éthiques et politiques et, pour les développer, de les coordonner avec les autres pays du monde.
Ensuite, si le risque incite au repli sur soi, de l'indivdu ou des collectivités, et favorise la résurgence de populismes souverainistes, il semble au contraire nécessaire de défendre une souveraineté politique et économique non exclusivement nationale, qui se concevrait de façon transnationale ou globale - notamment en Europe.
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Six Feet Under est l´équivalent des grands romans français, russes ou allemands de la fin du XIXe siècle. Elle nous dévoile des vies sans destin, qui sont aussi les nôtres. Autour de la famille Fisher, gérante d´une entreprise de pompes funèbres, cette série suit le parcours d´une poignée de personnages dont la mort est le métier. Une dizaine d´individus de la classe moyenne américaine s´aiment, travaillent, et tous cherchent à tâtons un sens dans un monde qui les laisse libres de croire, ou non, à un Salut.
Mêlant des réflexions toujours nuancées sur la sexualité, les genres, la famille, la religion, la politique ou la psychologie, la série d´Alan Ball laisse se refléter nos incertitudes actuelles dans le miroir de la mort afin de dresser le portrait de notre humanité. OEuvre discrète, mais qui a bénéficié d´un succès critique considérable, elle est devenue la matrice d´un nouveau réalisme empathique.
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Joseph L. Mankiewicz et son double
Vincent Amiel
- Puf
- Perspectives Critiques
- 13 Mars 2010
- 9782130581505
En sept courtes études, le livre se propose de repérer ce qui fait de l'oeuvre cinématographique de Joseph Mankiewicz un moment exemplaire de l'histoire du cinéma, entre construction classique des intrigues, séduction, spectacle, et modernité des clins d'oeil adressés aux spectateurs. L'esthétique singulière du cinéma des années 1950, les rapports compliqués du cinéaste avec son frère, la volonté d'établir une complicité avec le spectateur, sont autant d'éléments pris en compte pour parler de cette oeuvre. La Comtesse aux pieds nus, Ève ou Le Limier, devenus des films cultes, à la fois raffinés, élégants, et très ironiques, y sont analysés et mis ainsi en perspective. Vincent Amiel est professeur à l'Université de Caen, critique et essayiste. Il collabore régulièrement à la revue Positif, a publié aux PUF Le corps au cinéma, et il est l'auteur d'un ouvrage sur l'esthétique du montage traduit dans plusieurs pays.
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Desperate housewives ; un plaisir coupable ?
Virginie Marcucci
- Puf
- Hors Collection Puf
- 14 Avril 2012
- 9782130594178
Après tant de soirées passées à découvrir les secrets de Bree, Gabrielle, Lynette, Susan et les autres, il est temps de découvrir les secrets de Wisteria Lane et de Desperate Housewives. Comment la série a-t-elle été pensée par son créateur Marc Cherry ? Comment a-t-elle été reçue aux Etats-Unis ? Pourquoi, de l'aveu de tant d'Américain, a-t-elle provoqué chez tous le « plaisir coupable » de la suivre aussi intensément ? Comment a-t-elle été formatée pour plaire aux hommes comme aux femmes, aux adolescents comme aux parents ? Est-elle progressiste ou rétrograde, féministe ou misogyne, de gauche ou de droite ? Voilà autant de questions presque aussi trépidantes que « Pourquoi Mary Alice s'est-elle suicidée ? » ou « Est-ce que Mike et Susan vont se remarier ? ».
Pour comprendre comment a été modelée l'idéologie de Desperate Housewives, il faut se pencher sur les dessous de sa création : les aventures de ces femmes au foyer désespérées qui recèlent bien d'autres secrets propres à la « Quality TV » américaine.
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Robert Aldrich, violence et rédemption
William Bourton
- Puf
- Perspectives Critiques
- 15 Mai 2011
- 9782130583202
En quatrième vitesse, Vera Cruz, Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?, Les Douze Salopards,. Tour à tour salués pour leur audace et contestés pour leur violence, les films de Robert Aldrich ont marqué leur époque. Mais audelà de sa manière unique de dire les choses et de donner à voir, Aldrich s'est révélé un moraliste intègre, qui sut interroger l'homme dans son rapport à autrui comme à lui-même, doublé d'un cinéaste engagé qui, de l'intérieur même du système hollywoodien, mit en débat quelques-unes des valeurs les mieux accrochées de l'American way of life.
William Bourton, journaliste et essayiste, auteur, aux PUF, d'un étude remarquée sur le western, nous livre une passionnante étude critique sur Aldrich, qui peut également se lire
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Vertige de l'image ; l'esthétique réflexive d'Alfred Hitchcock
Laurent Van eynde
- Puf
- Lignes D'art
- 19 Mars 2011
- 9782130589327
Alfred Hitchcock a investi sans reste les conditions mêmes de l'image cinématographique : formes perceptives et narratives, mais aussi déterminations propres à une production industrielle, possibilités offertes par la " reproductibilité technique ", sidération du " spectaculaire " hollywoodien, etc. Hitchcock s'est ainsi posé en formaliste d'une image autosuffisante jusqu'à en devenir trop réelle, " hyperréelle ". Mais il redouble aussi bien ce mouvement instituant d'une réflexivité de l'image, en ne cessant de montrer " ce qu'il fait ", d'avertir le regard fasciné de la puissance de son image. C'est dans le même élan qu'Alfred Hitchcock crée, dessine, compose, et s'interroge sur la culpabilité du faire-image. L'analyse de six films majeurs se veut une contribution à une philosophie de l'image et de ses formes.
Laurent Van Eynde est docteur en philosophie. Il est professeur aux Facultés universitaires Saint-Louis (Bruxelles) et professeur invité à l'Université de Haute-Alsace (Mulhouse). Après avoir longtemps consacré ses recherches à la philosophie allemande moderne et contemporaine, ainsi qu'à la philosophie de la littérature, il se consacre désormais à une philosophie de l'imaginaire centrée sur le cinéma, dans ses dimensions esthétiques et anthropologiques. Parmi ses derniers ouvrages, on retiendra Goethe lecteur de Kant (PUF, 2000) et Shakespeare. Les puissances du théâtre (Kimé, 2005), ainsi que deux ouvrages collectifs : Affectivité, imaginaire, création sociale, avec Raphaël Gély (Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 2010) et Modernité romantique, avec Augustin Dumont (Kimé, 2011).
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Considéré par Cyril De Graeve (qui l'a mis en couverture de Chronicart) comme
une des « pop-stars méconnues » de notre temps, par Philippe Nassif (qui l'a
encensé dans les pages de Technikart) comme « notre Greil Marcus », ou par
Philippe Manoeuvre (qui a édité son dernier livre, Cabala - Led Zeppelin
occulte, chez Hoëbecke) comme un véritable prophète du rock, Pacôme Thiellement
est peut-être notre pop-critique le plus important, auteur d'une oeuvre
inclassable, à mi-chemin de la philosophie, des cultures populaires (musique,
cinéma, bande dessinée) et de la littérature. Après s'être intéressé à Paul
McCartney, Frank Zappa, le Président Schreber, Mattt Konture, Gérard de Nerval
et Led Zeppelin, il a aujourd'hui jeté son dévolu sur celui que beaucoup
considèrent comme l'un des plus grands cinéastes contemporains : David Lynch.
Dans La main gauche de David Lynch, il offre une lecture décapante, au style
éblouissant et à l'érudition vertigineuse, d'une des oeuvres-clé du cinéma (la
série et le film Twin Peaks), tout en en tirant d'étonnants philosophèmes
relatifs au médium télévisé, dont Twin Peaks était à la fois une méditation et
un produit. Et si Twin Peaks représentait un moment-charnière dans l'histoire,
non seulement des séries télévisées, mais de la télévision en général ? Et si
Twin Peaks marquait le moment où la télévision atteignait enfin sa fin secrète,
capitaliste et gnostique, et en l'atteignant, signait sa fin tout court, c'est-
à-dire son autodestruction ? Telle est l'hypothèse que soutient Pacôme
Thiellement, s'adjoignant au passage l'aide inattendue de musiciens de jazz, de
mystiques iraniens, d'actrices disparues, d'amateurs d'occultisme - et de
Walter Benjamin. Une seule chose est sûre : après avoir lu ce livre, il ne sera
plus possible de regarder la télévision comme avant. Pacôme Thiellement est
essayiste, cinéaste et critique. Collaborateur régulier de nombreux magazines,
il est l'auteur de cinq essais remarqués, dont, dernièrement, L'homme
électrique. Nerval et la vie (MF, 2009) et Cabala. Led Zeppelin occulte
(Hoëbecke, 2009).
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Lost n'est pas seulement l'histoire d'un avion qui s'écrase sur une île (pas si) déserte.
Phénomènes surnaturels, retours dans le passé, bonds dans l'avenir, voyages dans le temps : fresque épique et tragique de 121 épisodes, Lost nous fait vivre la désorientation de ses personnages, met au défi notre compréhension et invite aux visionnages répétés et à l'interprétation en continu. Elle pense notre rapport à autrui, au temps, à la vérité, à la croyance et à la fiction.
Cet ouvrage explore comment la série réconcilie postmodernisme et sincérité, distance critique et émotion pure, visions du monde multiples et expérience universelle de vie et de mort. Série de coïncidences, de miracles et de retrouvailles, fiction vitale qui relie et se relit, Lost a tout simplement révolutionné la cons-truction narrative télévisuelle.
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Les Sons of Anarchy sont une bande de motards du fin fond de la Californie qui ont décidé de faire sécession avec l'autorité publique. Leur business est illégal bien sûr et leurs manières, peu courtoises. Ils chevauchent leurs Harleys comme des destriers de l'enfer et sur leurs blousons de cuir est cousu : « Ceux du Chaos ». Les Sons sont en guerre. De leur mode de vie atypique jusqu'à une critique de fond de la puissance publique, la série offre un bel aperçu de la figure de l'anarchiste.
En quoi notre monde, que l'on peut dire libre - au sens où nous vivons dans une démocratie -, peut-il leur paraître oppressant, coercitif ? La manière dont la puissance publique réagit face à ces ploucs du désert qui n'aspirent à rien d'autre qu'à vivre seuls suggère que notre liberté est peut-être moins réelle qu'il n'y paraît. Convoquant les plus grands penseurs anarchistes, cet ouvrage a l'ambition de montrer comment la série est à l'origine d'une réflexion philosophique sur la morale, la justice et la liberté.
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Malgré un succès d'audience partout dans le monde, cette série historico-policière de sept saisons et 156 épisodes ne fait pas l'objet d'une édition DVD en raison du coût des droits musicaux de sa très riche bande originale. Le but de ce livre est de l'analyser sous un angle historique et de contribuer à lui donner une place dans la mémoire des sériephiles. Inspirés par des faits réels et appuyés sur des connaissances historiques précises, les crimes résolus par les policiers de Cold Case proposent un portrait " en coupe " - fictif et néanmoins très pédagogique - de l'Amérique contemporaine, avec un traitement tout particulier de l'histoire des femmes et des minorités. Il s'agit aussi de montrer que le propos développé par les scénaristes de cette série policière diffusée sur la chaîne hertzienne conservatrice CBS est profondément " de gauche " (la gauche américaine) et progressiste. Enfin, en tant que série des années 2000, Cold Case est bien sûr marquée par les attentats du 11 Septembre et les deux guerres (Afghanistan et Irak) que les États-Unis ont menées pendant sa diffusion.
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Propos impertinents sur le cinéma français (2e édition)
Jean Cluzel
- Puf
- Hors Collection Puf
- 27 Avril 2013
- 9782130624318
Au moment où s'amplifie le débat sur les dérives du système français de soutien au cinéma et la nécessité de le réformer, la réédition de cet ouvrage s'impose. Publié en 2003, il n'a pas pris une ride.
Le cinéma français doit faire face à deux crises. Son système de soutien est à bout de souffle. L'évolution vertigineuse des technologies de production et de diffusion le prend au dépourvu. Cet ouvrage met en lumière les contre-performances de films dont un grand nombre attire moins de 25?000 spectateurs. Notre cinéma serait-il devenu à ce point confidentiel, lui dont le chiffre d'affaires global, toutes exploitations confondues, représente si peu par rapport à ceux des majors d'Hollywood ?
L'auteur estime que la doctrine française de l'exception culturelle se trouve à l'origine de nos difficultés grandissantes. Renvoyant dos-à-dos libéralisme et corporatismes, il propose de s'inspirer du Canada et du Danemark, pays qui aident également leur cinéma, mais de façon différente : en fixant des obligations assorties de sanctions. Au vu des résultats obtenus par le Québec dans le cadre d'un traité commercial signé par le Canada, les États-Unis et le Mexique (ALENA), il suggère d'adopter le système de l'exemption culturelle étendu à l'Union européenne. Afin que le cinéma français puisse véritablement contribuer au développement du pluralisme culturel, ce qui suppose que la France décide d'abandonner la politique des illusions pour celle des ambitions.
Après avoir été Sénateur et président du Conseil général de l'Allier, Jean Cluzel est membre de l'Académie des Sciences morales et politiques, dont il a été le Secrétaire perpétuel. Il est l'auteur de nombreux rapports sur la télévision pour le Sénat.
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Récit de la déchéance d'une star américaine des années 1920-1930 du cinéma muet et fragments de la plus sublime des flappers (une flapper est une garçonne un peu provocatrice de cette époque), Louise Brooks. Mais récit inventé dont le départ est un projet de conférence sur Louise Brooks : sa vie, les sentiments qu'elle inspire à l'auteur... A travers son égérie, R. Jaccard se raconte.
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Quand le film nous parle ; rhétorique, cinéma, télévision
Guillaume Soulez
- Puf
- Lignes D'art
- 3 Avril 2011
- 9782130589549
Le film n'est pas seulement un récit, c'est aussi un discours sur le monde. Or, trop souvent, la puissance de ce discours est surestimée (" manipulation ") et les publics caricaturés, en contradiction avec notre pratique ordinaire d'une discussion, non seulement après, mais avec les films.
La tradition rhétorique et argumentative, retravaillée aujourd'hui dans une perspective pragmatique, envisage formes et contextes conjointement et permet de comprendre les liens entre le film, son discours et le spectateur. Entre formes et espace public, les analyses de films, reportages et séries proposées dans cet ouvrage montrent ainsi que la démarche rhétorique permet de restituer, à côté de leur capacité mimétique, la capacité délibérative des images et des sons, fondement d'un dialogue entre le film et le spectateur.
Maître de conférences à la Sorbonne Nouvelle-Paris III, chercheur associé au CNRS, Guillaume Soulez a dirigé de nombreux numéros de revue dans le champ du cinéma et de la télévision, sur le cadre, la parole, les séries..., et a publié Stendhal, le désir de cinéma (avec L. Jullier, 2006).