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Florent Massot
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Novembre 2008, Patrick Sébastien accompagne sa mère vers la mort. Pendant un mois et demi il sera tous les jours à ses côtés et tiendra son journal. Celui d'une mort programmée mais également l'histoire de cinquante-cinq ans de complicité passionnelle entre un fils au destin hors du commun et une mère au caractère exceptionnellement fort, celle de deux traces de pas jumelles sur un chemin de vie qui au final, ne laisseront qu'une empreinte : celle de l'amour absolu.
Écrit à l'instant et à l'instinct, ce livre authentique et émouvant est également un témoignage de société, brutal et sans concession, où relate dans un suspens tragique, des secrets inavoués, des dizaines de souvenirs drôles et touchant, légers ou pesants, mais toujours hors normes ; des morceaux de vie semblant extraits d'un roman populaire et pourtant bien réels, un va-et-vient continue entre le futile et l'infiniment grave, où l'on frôle parfois l'ombre du mystique, de l'irréel, de l'inexplicable.
Les deniers mots de Patrick Sébastien pour sa mère seront : Tu m'appelles en arrivant ? Cette phrase, Patrick Sébastien l'a entendue depuis sa majorité, chaque jour où il prenait la route. Aujourd'hui, Patrick Sébastien sent que sa mère décédée n'a jamais été aussi proche et qu'elle l'a bien appelée en arrivant dans l'au-delà.
Patrick Sébastien signe là un message d'espoir et une autobiographie qui fait du bien.
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Durant la majeure partie du XXe siècle, Atlantic City fut contrôlée par une puissante coalition de politiciens corrompus et de trafiquants locaux. Alimentée par les profits des salles de jeu, des bars et des maisons closes, cette alliance connut son apogée lors de la Prohibition, pendant le règne d'Enoch "Nucky" Johnson. Nelson Johnson retrace l'histoire d'Atlantic City dans toute sa splendeur criarde, à travers les luttes intestines d'une culture politique unique, depuis sa naissance comme station thermale au XIXe siècle, jusqu'à sa renaissance en tant que Mecque internationale du jeu et du divertissement dans les années soixante-dix. Ce récit passionnant, dont le rythme et les personnages sont dignes d'un roman, a été adapté en série télévisée HBO par Martin Scorsese et Terence Winter, avec Steve Buscemi dans le rôle saisissant de Nucky. Boardwalk Empire a décroché deux Golden Globes et dix-huit Emmy Awards, et s'est rapidement placée en tête des meilleures séries de l'année.
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Le playbook ; 75 techniques de drague
Barney Stinson, Matt Kuhn
- Florent Massot
- 6 Octobre 2011
- 9782916546919
Depuis la nuit des temps, l'homme a cherché à répondre à la plus fondamentale des questions : "Pourquoi suis-je ici plutôt qu'ailleurs à me taper des meufs"? La quête est finie. Désormais, grâce au Playbook, vous pourrez accoster les plus belles femmes, découvrir leurs passions les plus intimes et les utiliser pour les inciter à coucher avec vous. Vous maîtriserez plus de soixante-quinze-techniques de séduction, développées par le gourou de la drague, le gars le plus chouette de la planète, Barney Stinson, qui vous changeront à coup sûr en authentique homme à femmes. "Avant de lire Le Playbook, j'avais zéro succès avec les demoiselles. Et soudain, c'est limite si je dois pas les repousser avec un bâton. Merci, Barney" - Jim Richards, nouveau gagnant du concours de Powerball (83 millions de dollars) et bénéficiaire d'une opération d'agrandissement du pénis. "Si un parfait inconnu essayait l'une de ces ruses avec moi, je coucherais grave avec lui " Barnelia Stinson - femme typique. "Certaines personnes demandent ce que Le Playbook a en commun avec la Constitution. je leur réponds : que n'a-t-il pas en commun?" - Un des Kennedy sans doute.
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Doù que vous soyez, qui que vous soyez, le D.A.R.D. propose de vous fédérer autour dune idéologie qui place lindividu comme priorité absolue de notre société. ( Les initiales signifient : Droit Au Respect et à la Dignité. Cest de plus un clin d½il à celui qui ma enseigné la tolérance et lhumanisme : Frédéric Dard. Le sigle sera le D.) Ce rassemblement verra le jour officiellement dici quelques mois. Jai décidé dêtre le guide de ce mouvement pour tenter dinitier une révolte, pas une révolution.
Le cynisme, la corruption, la manipulation, le vol des libertés, le mépris, la suffisance, lindifférence, nous plongent chaque jour un peu plus dans le désespoir. Ceux qui sont censés gérer notre société usent de la peur et de la résignation comme armes anesthésiantes. Cest une guerre sournoise menée par une caste dominante qui asservit par lendormissement. Le D.A.R.D. est une entreprise de réveil. Il ne sagit pas de renverser lordre établi. Il sagit de rendre à chacun la considération quil mérite.
La société idéale nexiste pas, mais nous devons nous battre chaque jour pour que le pouvoir de lamour soit plus fort que lamour du pouvoir. Il est urgent de remplacer le désespoir et la peur par lespoir et la confiance. La force du nombre est notre seule chance. Cest pourquoi je vous propose de vous réunir hors des partis traditionnels dans un élan, structuré, idéaliste, non violent et volontariste. Le moment venu, il faut que ce rassemblement ait le poids nécessaire pour imposer à ceux qui ont choisi la fonction de nous diriger, des décisions incontournables.
Ladhésion de chacun au D.A.R.D. passe par un engagement immédiat à agir sous toutes les formes, dans le sens de la considération de chaque « autre », quelque soit sa différence. Ce nest pas une lutte de classe ; cest une bagarre de rue avec le respect et la compassion comme armes de poings. Il est urgent de sengager dans ce combat, sous peine que le pourrissement des valeurs essentielles à une société paisible ne fasse, à court terme, le lit de lultra violence. Nous devons nous faire entendre dès maintenant parce que nos silences sont coupables. Le paradoxe est à la hauteur de la situation : aujourdhui, seule lutopie est raisonnable.
Ce livre est un manifeste idéologique où sont exposés clairement le projet et mes intentions personnelles. Je précise toutefois que ce rassemblement na aucune ambition électoraliste. Il sera dabord un engagement sur lhonneur à ce que chaque membre fasse la preuve au quotidien de son combat pour la défense du respect et la dignité de la personne humaine. Il sera ensuite, si le nombre le permet, un moyen de pression sur les politiques auxquels il nest pas question de prendre la place. Il sagit juste de leur imposer de rendre à chacun la considération quil mérite et de les obliger à tenir les promesses quils feront.
Quant à moi, ma conviction est inébranlable et quels que soient les coups prévisibles que je recevrais, jirai jusquau bout. Jai bien plus à perdre quà gagner, mais cela ne meffraie pas. Ma conscience ne se sentirait coupable que dune seule chose : ne pas avoir essayé.
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Patrick Sébastien raconte sans concessions la réalité de sa télévision, cette télévision qui l'a fait roi mais qui l'a également mené, un jour d'avril 1996, au bord du suicide. Ce livre autobiographique est un réquisitoire brûlant, contre tous ces vendeurs cyniques de rêve que Patrick Sébastien a croisé au long de sa carrière. Peu sont épargnés, et surtout pas lui. Une sincérité totale et courageuse qu'il doit à Lilly, cette petite fille qu'il interpelle tout au long du livre, cette enfant adoptée dont il attend avec sa femme impatiemment l'arrivée. Parce qu'il faut qu'elle sache qui il était.
Trente deux ans de télévision ont rendu l'animateur le plus aimé des français, féroce et déterminé. Putain d'Audience est un grand déballage sur les coulisses de la télé, du star système, et du pouvoir. Lui, " le gaulois, le gras du mot, le pantin popu ", prend des risques et dit tout haut son dégoût d'un système et des hommes qui l'incarne, dans une langue au vitriol. Une galerie de portraits où sont empalés , pêle-mêle, dirigeants de chaînes, animateurs, chanteurs humanitaires habitués des " Resto du coeur ", négriers de la télé réalité, hommes politiques sans scrupules, journalistes et technocrates, lâches et pétris de suffisance... , " toute cette racaille de salon qui a perdu son humanité ". Le tableau de ce livre est volontairement outré, drôle et subversif. Son auteur n'a rien à perdre. Il ne craint plus les coups, les injustices et les trahisons qui ont jalonné sa carrière. Il en a déjà tant pris. Il écrit dans l'urgence, pour faire le point sur son passé, raconter ses débuts, ses errements, ses bonheurs, ses débauches et ses erreurs, sans oublier de rendre de vibrants hommages à ses amours et ses amis pour la vie. Un incroyable parcours, semé d'épreuves tragiques comme la mort de son premier enfant dans un accident de moto en 1990 et de moments de grande joie, comme la victoire de son club de Brive, en coupe d'Europe de rugby, alors qu'il en était le Président très investi.
Craint des puissants pour son influence réelle ou présumée sur le " moral de troupes ", pour son indépendance et sa spontanéité, Patrick Sébastien a vu la télé changer, se faire sournoise et cynique, confrontée à la dictature des parts de marché. Mais si il est tant apprécié des français, c'est qu'il n n'a jamais abandonné cette part d'humanité et de sincérité, qui fait qu'envers et contre tous, il donne, aime et est aimé.
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De Nicoletta, on sait peu de choses. Très peu de choses. Cette chanteuse au tempérament de feu est toujours restée l'une des artistes les plus secrètes du monde musical. Pour la première fois, Nicoletta nous offre les moments clés de sa vie et de sa carrière, ses émotions, ses éclats de rire et ses coups de gueule.
De sa naissance en Haute-Savoie d'un père qui ne l'a pas reconnue et d'une mère touchante, atteinte de déficience mentale, jusqu'au tube planétaire « Mamy Blue », des années terribles qu'elle passa cloîtrée au Bon Pasteur jusqu'au succès magnifique de « Flo Maravilla », de sa guerre contre le play-back jusqu'aux folles nuits de Saint-Germain-des-Prés, Nicoletta raconte enfin tout ce qu'elle s'est toujours refusée à dire. Par pudeur bien sûr mais aussi parce que bien des blessures de son existence n'étaient pas encore refermées.
Grande dame de la chanson, elle nous fait revivre ses amitiés avec les plus illustres gloires de la chanson française des 40 dernières années. Brel, Ferré, Brassens, Aznavour, Johnny ... Elle a rencontré, chanté et tourné avec tous nos monstres sacrés. Et le rayon étranger n'est pas en reste avec Ray Charles, Jorge Ben ou encore Jimi Hendrix.
En 1968, Pierre Delanoë, sur une partition de Hubert Giraud, composa pour Nicoletta l'un de ses plus beaux textes qui allait devenir l'un des morceaux cultes de la chanteuse : « Il est mort le soleil ». En 2007, « La musique », une autre de ses chansons de légende, est devenue l'hymne de la Star Ac. Nicoletta est intemporelle. Il est vivant le soleil.
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Enigme pour certains, caricature pour d'autres, Hervé Fornéri, né à Nice le 24 avril 1945, a créé Dick Rivers le jour de ses 15 ans : cinquante ans au service du rock'n'roll, des Chats Sauvages jusqu'à Mister D.
Dick Rivers est hors système, il n'est jamais rentré dans le moule du showbiz français et des habitudes de ses homologues ; il trace son chemin en solitaire. Fidèle au rock et à ses choix musicaux - sans concession - il n'est ni auteur ni compositeur : c'est un interprète et fier de l'être. Dick dépend donc des chansons qu'on lui propose. Les passages à vide qui ont ponctué sa carrière n'ont pas été pour autant prétextes à sauter sur les modes et les tendances.
Dans cette série d'entretiens avec Sam Bernett, on découvre un Dick Rivers solide et sincère mais aussi fragile et frustré, pudique et honnête, égocentrique et agaçant, égoïste et généreux, tendre et macho. Il évoque sans retenue sa carrière, sa vie privée, ses femmes et ses amours, ses erreurs, ses défauts, ses ratages et ses succès. Il se livre sincèrement au jeu de la vérité.
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Lorsqu'en novembre 1958 Richard Anthony enregistre chez Pathé Marconi son premier disque Rock'n Richard, personne n'a encore conscience de l'événement.
Richard Btesh, de son vrai nom, est tout simplement en train d'importer en France le rock'n roll avec notamment sa version très réussie de Peggy Sue, chantée initialement par Buddy Holly. Idole des jeunes avant Johnny Hallyday et Claude François, il fut le premier pionnier du rock en France. Le 22 juin 1963, aux côtés de Johnny Hallyday, Sylvie Vartan et Frank Alamo, il fut une des stars du célèbre concert des Idoles de la Grande Nuit de la Nation organisée par la revue Salut les Copains.
Pour la première fois depuis la fin de la guerre, un événement rassemblait plus de 200 000 personnes. La génération issue du baby boum voulait en découdre avec cette nouvelle musique qui révolutionnait les rapports sociaux et sentimentaux. La rock'n roll attitude débarquait.Dès leur sortie, les premiers 45 tours de Richard Anthony insufflèrent dans le pays une énergie nouvelle, libérant des pulsions de vie qui ne demandaient qu'à s'exprimer.
De Peggy Sue et Nouvelle vague à J'entends siffler le train, la machine Anthony était en marche et, tel un ouragan, fit voler en éclats tous les genres et codes musicaux. La qualité des enregistrements, le choix judicieux des adaptations, un timbre de voix grave, velouté, et chaleureux couvrant au moins deux tessitures ont fait de lui l'homme aux soixante et un millions de disques vendus et aux vingt et un numéros 1, un des records des XXe et XXIe siècles.Inspiré du titre de l'une de ses chansons, Quand on choisit la liberté, nous dévoile avec chaleur, ironie et humour, l'histoire épique et agitée d'un homme libre qui a vécu plusieurs vies en une seule, tout en menant la carrière que l'on connaît.
L'idole des yéyés, également auteur de Il faut croire aux étoiles (Michel Lafon,1994), nous invite à le suivre dans tous ses succès (on y croise les Beatles, Les Rolling Stones, etc .) et déceptions, de ses tournées frénétiques à sa vie amoureuse et familiale mouvementée, en passant par ses problèmes injustifiés et incongrus avec le fisc.
Aujourd'hui Richard Anthony est l'une des vedette de la tournée Age tendre et têtes de bois qui triomphe dans toute les grandes villes de France ainsi qu'en Suisse et en Belgique.
En fin d'ouvrage, figurera une discographie chronologique complète augmentée d'un dossier inédit sur les versions originales, et de leur versions françaises, qui démontrent la richesse des multiples courants musicaux anglo-saxons qui ont nourri le répertoire du pionnier du rock français.
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Herbert Léonard fait partie du paysage de la chanson française. Après des études chaotiques et des groupes rock à Strasbourg, il s'impose le service militaire pour faire le point. Démarche peucommune quand la musique vous séduit avec des attraits de vie facile. Après des débuts prometteurs au sein de l'une des célèbres formations rock du moment, Les Lionceaux, et un premier hit en tant que chanteur solo avec Quelque chose en moi tient mon coeur, on lui rend son contrat. Ou plutôt on le lui déchire sous les yeux. Dur le show-bizness. Herbert en fait l'amère expérience et passe à autre chose. Passionné depuis tout jeune par le football et tout ce qui vole, il se met alors à construire des maquettes d'avions ; tout en s'occupant de sa fille pendant les absences de sa femme, Cléo. Puis, pendant dix ans, il va occuper le poste de journaliste à Aviation Magazine. Féru et compétent, Herbert Léonard est considéré aujourd'hui dans le monde comme un des meilleurs spécialistes de l'aviation russe et soviétique de la première moitié du XXe siècle. Il est l'auteur d'une dizaine de livres de référence en la matière aux Editions Larivière (Les chasseurs Polikarpov), E.T.A.I (Chasseurs russes et soviétiques : 1915-1950), Meimdal (Stukas), ou encore Histoire et collections (Soviet Fighters.). Un heureux hasard vient alors lui faire changer de trajectoire . Vline Buggy vient trouver Herbert en compagnie de Julien Lepers, alors animateur à RMC et compositeur de talent. Julien veut juste placer ses musiques à des artistes. Herbert est séduit, l'équipe se soude. Ne trouvant pas de producteur prêt à miser sur « un vieux cheval de retour », Vline casse sa tirelire et décide de produire Herbert de A à Z. C'est le tube Pour le plaisir qui le rendra célèbre avec à la clé de nombreux disques d'or et de platine et le prix de la chanson française en 1982. Aujourd'hui Herbert Léonard est l'une des figures de proue de la tournée Age tendre et têtes de bois qui joue dans toutes les grandes villes de France comme en Suisse et en Belgique. En considérant son parcours, on pourrait faire notre la phrase de Saint Exupéry : « J'avais peu d'estime, autrefois, pour les grandes personnes. J'avais tort. On ne vieillit jamais ».
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Bijou d'ironie littéraire, God Hates Us All est le roman d'apprentissage d'une génération apathique. Hank Moody, narrateur dégoûté de lui-même et néanmoins sympathique, abandonne ses études et devient dealer de drogue malgré lui. Son boss - sorte de pontife en dreadlocks - gère un commerce illégal remarquablement organisé et ingénieux, patronné, entre autres, par, un champion de Wall Street, une rock star en herbe et sa petite amie top model. Mais notre héros solitaire aspire à un peu plus que la relation précaire qu'il entretient avec ses clients. Pressé d'échapper aux espoirs que sa mère place en lui, aux vils dérapages de son père et à une ex officiellement barjot, il emménage dans la Mecque des glandeurs ambitieux : le Chelsea Hotel. La poursuite de la luxure (et de la petite amie de la rock star) lui vaudra des mésaventures qui le ramèneront tout droit à la case départ. Raconté d'une voix unique et subtile, God Hates Us All est terriblement sarcastique, optimiste, et inoubliable. Encensé par la critique, le best-seller d'Hank Moody, God Hates Us All, a été adapté au cinéma sous le titre A Crazy Little Thing Called Love.
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Bootleg est un polar musical authentique qui débute par l'arrestation de son auteur un matin de mai 2006 : l'un des derniers «parrains» français du disque pirate, non officiel, appelé aussi «bootleg».
Ce dernier, qui a passé plus de 15 années dans un milieu fermé et fascinant, a aujourd'hui décidé de parler, et avec lui plusieurs auteurs et diffuseurs clandestins de ce marché parallèle du disque, d'où rien n'a filtré depuis 40 ans si ce n'est des disques fabuleux et bien des légendes.
Depuis le premier disque vinyle pirate, pressé et repressé à l'infini - un enregistrement de Bob Dylan datant d'avant son explosion à l'international - au «Black Album» de Prince, sans doute le bootleg le plus célèbre, un pan entier et jusque là obscur de l'histoire du rock est dévoilé.
On découvrira, par exemple, dans ce document comment une bande de téméraires hippies a pu inonder de «disques blancs» l'Amérique de Nixon de la fin des années 60 au nez et à la barbe du FBI et comment ce dernier n'a cessé de se venger en montant des opérations à grand spectacle contre les flibustiers du disque.
On verra aussi comment, en usant des incohérences de la loi, les pirates sont passés à deux doigts de devenir légaux dans les années 90 tout en continuant à mettre à jour les butins enfouis dans les caves des «Majors» qui tentaient de leur coller leurs limiers aux trousses.
Aujourd'hui, ces passionnés - une dizaine de milliers de personnes dans le monde et une sympathique communauté française diffusant ces disques dans des foires - revendiquent leur contribution à l'écriture de quelques-unes des plus belles pages de l'histoire du Rock et la sauvegarde de trésors. Jusqu'alors connue de rares initiés en France, c'est leur passionnante histoire qui est racontée ici.
L'AUTEUR Le 18 Septembre 2009, Alain Gaschet est condamné à un an de prison avec sursis et à de lourds dommages et intérêts pour avoir fait sien le «métier» de «bootlegger». Il a non seulement reconnu les faits, mais les a revendiqués publiquement, considérant que les bootlegs n'ont rien à voir avec la contrefaçon à laquelle ils sont éternellement assimilés. Son combat contre l'industrie du disque et pour la diffusion de trésors musicaux au plus grand nombre dure depuis quinze ans.
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Baroudeur invétéré, revenu de tous les combats, Henri Bureau nous raconte au fil des pages, avec verve, humour et émotion les péripéties de grand reporter qui ont jalonné sa vie. Témoin privilégié des grands évènements et des personnalités qui ont marqué le monde du XXème siècle, il nous fait partager son parcours atypique avec une fraîcheur demeurée intacte malgré les épreuves de la vie. Ses photos, une centaine dans le livre, dont certaines sont devenues cultes, permettent d'apprécier la clarté et la franchise de son regard sur le monde et de revivre en images les temps forts de toute une époque.
L'AUTEUR : Henri Bureau, est né à Cognac en 1940. De 10 à 14 ans, il suit son père, ingénieur et photographe amateur à Madagascar. En 1958, après une série d'échecs scolaires il s'engage pour 3 ans dans la Marine Nationale où il finit quartier maître radio. Grâce à une rencontre inopinée, il devient paparazzi pour l'agence Apis et apprend le métier sur le tas pendant quatre ans. Sa première « double » dans Match, est « une planque » devant l'hôtel Raphael ou il surprend au téléobjectif Spencer Tracy embrassant Catherine Hepburn. L'agence diffuse alors ses images dans les magazines people à Paris et en Italie avec Oggi et l'Europeo.
Engagé par les Reporters Associés le 1er septembre 1966, il part 3 mois pour Saigon et obtient sa première double page dans Life. Il rejoint l'agence Gamma en août 1967 et collabore avec les plus grands titres : Life, Match, Stern, Time, Life, Newsweek.
En 1974 Henri Bureau reçoit le World Press Photo pour une image de « La révolution des oeillets » réalisée à Lisbonne. A l'époque il commence à se passionner pour les hommes politiques en suivant De Gaulle, Pompidou puis Chirac au cours de leurs déplacements à travers le monde. Sa photo du retour de De Gaulle en hélicoptère à Paris en 1968 est encore publiée aujourd'hui. Il parcourt l'Asie, l'Afrique, le Moyen Orient, les Etats unis, le Japon, l'Inde et l'URSS en long en large et en travers. On le catalogue alors dans les reportages dits « Difficiles » : épidémie de cholera au Bengale, inondations au Pakistan, guerre du Cachemire, guerre du Kippour, Beyrouth, massacres en Afrique.
En 1973 il crée l'agence Sygma avec des dissidents de Gamma. Il y sera grand reporter jusqu'en 1981. Dans le sillage de Jean Paul II, il se rend en Pologne, au Japon, aux Philippines, au Mexique. Passionné par l'Irlande du Nord, il y effectuera une douzaine de séjours. Les magazines américains lui font alors confiance et il travaille pour Time et Newsweek qui lui confient des tâches souvent extrêmes dans lesquelles il excelle.
Pendant les premiers jours de la guerre Iran-Irak, il fait cette photo désormais célèbre, qui continue encore aujourd'hui à faire le tour du monde, d'un soldat de dos sur fond de puits de pétrole en feu.
Son dernier reportage sera la Pologne en décembre 1981 d'où il sortira les premières images exclusives de Lech Walesa avant son arrestation. De Match à Stern en passant par Epoca, Time et bien d'autres magazines, le monde entier publiera son travail.
En 1982, il devient Rédacteur en Chef de l'agence Sygma qu'il quitte l'été 1986 pour prendre la direction de l'agence Presse Sport dans le groupe de l'Equipe. Après trois années à ce poste, il revient chez Gamma comme rédacteur en chef et termine sa carrière par l'agence Roger Viollet dont il assurera la direction pendant 10 années.
Henri Brureau présentera son livre à Visa pour l'Image (28 auôut-12 septembre) et organisera une exposition d'une trentaine de photos (16 septembre- 23 octobre) à la galerie Les yeux fertiles, 27 rue de Seine 75006 Paris.
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La vie de chacun est régie par un code de conduite interne. Certains l'appellent la morale. D'autres l'appellent la religion. Mais les Bros appellent ce Saint Graal le « Bro Code ». Issue d'une tradition orale transmise d'une génération à l'autre, le code de conduite pour les Bros officiels paraît ici sous sa forme papier pour la première fois. En défendant les principes de ce document sacré et légendaire, n'importe quel type peut apprendre à réaliser la Bro-attitude. Barney Stinson travaille dans une grande société et met régulièrement son costume pour venir en aide à son bro (son brother, son frère) pathétique en quête d'amour, Ted Mosby. Fondamentalement le mec le plus cool de la terre, Barney Stinson a été comparé à Arthur Herbert Fonzarelli, (Fonzie de la série Happy days) sauf que Barney est beaucoup, beaucoup plus impressionnant. Stinson vie à New York, New York, et apparaîtra en France à partir de septembre chaque semaine sur la NT1 dans la série à succès How I Met Your Mother (Comment je l'ai rencontrée) avec ses amis Ted, Robin, Lily et Marshall. Rediffusion à partir de la saison un et jusqu'à la saison 6, de quoi voir venir.Best-seller sur la liste du New York Times, le « Bro Code » s'est vendu à 350 000 exemplaires aux Etats-Unis. La série télévisée, créée en 2005, était diffusée en France sur Canal+ et sera donc reprise sur NT1 à la rentrée. L'édition française du « Bro Code » sera également commercialisée en vente couplée avec le coffret DVD des saisons 1 à 4.
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Le dernier des madmen, dans les coulisses de Madison avenue
Collectif
- Florent Massot
- 19 Mai 2011
- 9782916546933
Rappelant vivement les allées et venues de Sterling Cooper (les nuits blanches, les déjeuners arrosés de trois martinis, le sexe sur les divans et, bien sûr, le travail de publicitaire), voici l'histoire de ce qu'a vraiment été Madison Avenue à la fin des années soixante. Jerry Della Femina a écrit ce témoignage croustillant et lucide sur le milieu de Madison Avenue pendant l'âge d'or de la publicité. Best-seller dans le monde entier dès sa publication, ce livre franc, irrévérencieux et hilarant est devenu un classique unique en son genre. Des années plus tard, il a inspiré la prestigieuse série Mad Men .
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L'auteur de best-sellers Barney Stinson nous livre le pendant idéal du Bro Code, un manuel de référence pratique adroitement conçu pour le Bro dynamique d'aujourd'hui. Doté de nouvelles règles, inspirations et adages associés à des classiques du Bro Code, Le Bro tout de go est destiné à venir rapidement en aide au Bro très occupé, en toute circonstance : à la plage, au boulot, à un match ou avec la gent féminine. En plus, ça en jette, fourré dans votre poche.
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En quelques années, l'émission Le Grand Frère sur TF1 est devenue un véritable phénomène de société. Chaque épisode est suivi tous les mois par près de 2,5 millions de téléspectateurs et les rediffusions sur le Web sont regardées par des centaines de milliers d'internautes.
Le succès de ce magazine de société doit beaucoup à Pascal, le fameux « Grand Frère », qui compte désormais parmi les figures cultes de nombreux ados mais est aussi l'un des nouveaux alliés des parents qui connaissent de sérieux problèmes d'éducation avec leurs propres enfants, toutes classes sociales confondues.
Pascal n'est pas un magicien. Sa formation d'éducateur, sa maîtrise des arts martiaux, son talent d'écoute et de pédagogue, ses dons de psychologue lui permettent à chaque fois de passer les obstacles et de dénouer des situations a priori inextricables.
Comment faire face à un adolescent qui hurle sur sa mère ? Quelle attitude adopter face à un autre qui vole quotidiennement ses parents ? Est-il normal qu'un enfant mette sa chambre sens dessus dessous ? Etc.
Pascal n'a qu'une ambition : redonner un peu d'équilibre à des familles confrontées à de graves problèmes ou à de terribles souffrances. Et faire reprendre espoir tant aux enfants qu'aux parents afin qu'ils puissent retrouver une harmonie familiale et revivre ensemble au plus vite.
Pour la première fois depuis cinq ans, Pascal a accepté de se confier dans un livre. De son enfance en banlieue jusqu'à son métier d'éducateur, il retrace son parcours qui lui permet désormais de devenir une référence éducative et morale pour toute une génération. Pour la première fois également, Pascal dévoile certains de ses secrets que bien des parents seront heureux de découvrir et peut-être d'appliquer !
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" Il était nécessaire d'écrire ce témoignage d'un fou de cinéma, qui n'a recherché ni l'argent ni la gloriole, mais la réponse à cette question essentielle : Que demande le peuple ? Le contraire de la démagogie ! Voilà qui est fait.
Moteur ! " (Jean-Pierre Mocky) Plaidoyer pour la liberté d'expression, Cette fois je flingue retrace le parcours du combattant d'un " anartiste " engagé dans la jungle du cinéma. Comparaissent à la barre des accusés : les producteurs-distributeurs, les gaspilleurs des deniers de la Culture, les tricheurs des avances sur recettes, la paranoïa des critiques, les dessous du festival de Cannes, la parodie des Césars, la fumisterie du cinéma d'art et d'essai ou la face cachée des castings.
Témoignage irrésistible, Cette fois je flingue est le cri d'un cinéaste qui a travaillé avec les plus grands, des écrivains célèbres comme Anouilh, Queneau, Frédéric Dard, Marcel Aymé, Hervé Bazin, ou des acteurs mythiques comme Michel Simon, Bourvil, Fernandel, Michel Serrault, Richard Bohringer, Jeanne Moreau, Catherine Deneuve... Jean-Pierre Mocky nous donne avec générosité le livre d'une vie de cinéma.
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Écrit avec les larmes du coeur, 17 minutes avec mon père donne une vision tout à fait unique de ce que pouvaient être les relations, parfois étouffantes, entre un père de génie et ses enfants. C'est aussi l'histoire d'une enfance et d'une adolescence vécues au coeur de la haute société, de ses jalousies et vanités ; une vie épiée, constamment placée sous les projecteurs. C'est enfin le récit d'une femme en lutte pour son identité et son bonheur.
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Héroïne de Plus belle la vie sur France 3 depuis les débuts de la série en 2004, Laëtitia Milot est aujourd'hui une star incontestée du petit écran. Dans Je voulais te dire., Laëtitia dévoile ses blessures secrètes. Pour la première fois, elle parle du grand drame qu'elle a vécu et qui a conditionné son choix de vie et raconte les incroyables batailles qu'elle a dû mener afin d'accomplir son rêve : jouer la comédie.
Par le biais d'interviews avec la comédienne, d'encadrés sur ses passions et ses goûts en matière de cinéma, littérature, gastronomie, voyages ou encore musique, de témoignages d'artistes, de stylistes, de personnalités éclec-ctiques touchant de près à sa vie, mais aussi de photos iné-dites, Je voulais te dire. révèle un visage de Laëtitia totalement inconnu du public.
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Les carnets d'albion ; le journal intime de Peter Doherty
Peter Doherty
- Florent Massot
- 28 Janvier 2011
- 9782916546759
Une vingtaine de carnets, composés de poèmes, pensées, paroles, dessins, photos et collages, ont été regroupés depuis 1999 pour former cette anthologie des écrits de Peter Doherty, le dernier dandy de la pop britannique.
Un portrait drôle et touchant de jeune poète émerge des premières pages : vendeur de popcorn au cinéma Prince Charles de Leicester Square, il participe à des lectures de poésie, rumine sur la britpop et rêve de monter un groupe imprégné de " l'esprit d'Albion ". Ses carnets reflètent son adoration pour la musique, la poésie et l'Angleterre, sa fréquentation pathologique des paradis artificiels et ses sentiments torturés pour Kate Moss.
La terre d'Albion, cette Arcadie rêvée et inlassablement poursuivie, est la métaphore de ses trois grandes passions : le rock, l'amour et la drogue. Le lecteur assiste à la glorieuse ascension d'une idole et plonge dans l'esprit tourmenté d'un toxicomane, entre illuminations, souffrances et rédemption. A travers une écriture vive et poignante, tantôt gracieuse et tantôt nébuleuse, Peter se met à nu, et prouve que sous le front de ce rockeur décadent se cache un cerveau unique.
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« Voilà l Iran tel qu on ne le voit jamais aux informations, ni dans les films d auteur classiques : l Iran qui aime le rock, le metal et le rap. Ces rockeurs à l occidentale sont peut-être les législateurs méconnus du mouvement pro-démocratique iranien. » The Guardian, à propos du film Les Chats persans Les musiciens iraniens découverts dans le film du réalisateur kurde Bahman Ghobadi, Les Chats persans, primé à Cannes en 2009, racontent une authentique histoire de survie et d espoir, entre leur enfance à Téhéran et leur exil à Londres, offrant un aperçu rare de la vie en Iran aujourd hui.Deux frères, Ashkan et Pooya, se retrouvent seuls à Téhéran quand leurs parents sont contraints de partir en Allemagne. Le jour, ils travaillent dur, la nuit, ils sont musiciens de rock. Ils reprennent les morceaux que diffusent les chaînes satellite, répètent leurs compositions dans un studio clandestin et finissent en prison pour avoir organisé un concert illégal. Lorsque Ashkan rencontre Negar Shaghaghi, qui lui fait découvrir les groupes indépendants et les chanteurs folk, sa vie change. Ensemble ils forment un nouveau groupe, Take It Easy Hospital, avec l intention de se produire au festival de Manchester. Leur tentative pour trouver des musiciens servira de fil rouge au film de Bahman Ghobadi, tourné dans la clandestinité en dix-sept jours.