Filtrer
Support
Éditeurs
Arp2 Publishing
38 produits trouvés
-
En définitive, les gardiens de la vallée ne sont pas les meules si belles, dressées comme des menhirs, ni les merveilleux habitants de ces villages dans leur labeur quotidien et saisonnier, non, les gardiens du temps sont ces images vraies et rassurantes d'un monde qu'il ne faudra jamais oublier.
-
Sunset Memory is photographed in 2019, partly in Japan and partly in Brussels, with a mind absorbed, afloat, inbetween, in transit, propelling, brooding.
'Sunset Memory' doesn't look back, it plunges ahead.
Into an abyss, a paroxysm. -
J'ai consacré quatre années à questionner le rapport de l'homme à l'insecte. J'ai filmé des centaines d'heures d'images, lu des légendes, écouté des récits, revisité mes souvenirs et mes sensations pour finalement réaliser un film : « Le champ des visions ». Ce livre accompagné du film sur DVD est une invitation à partager ma rencontre avec la beauté, l'étrangeté, la différence. Rendre compte de ma quête personnelle est un hommage rendu au gai savoir. Mais c'est aussi un manifeste pour la liberté de ralentir, de retrouver l'enfant en nous, sa curiosité, son émerveillement. Traversons les limites imposées par nos sens, nos habitudes, nos préjugés pour vivifier notre approche parfois sclérosée du monde.
-
Photographies prises à Ostende en Belgique, sur les traces de souvenirs d'enfance. La pluie s'est arrêtée aussi brusquement qu'elle s'était mise à tomber.
En quelques minutes, le vent a chassé les nuages et ouvert le ciel comme on décapote une voiture de sport. Ne restent que de rares flaques éparses pour nous rappeler l'averse récente. Bientôt, il n'y paraîtra plus, toute trace du déluge aura disparu. Jusqu'à la prochaine averse. Retour de la lumière, de cette lumière à nulle autre pareille.
60 photographies en quadrichromie -
La démarche photographique tend à mettre en avant un rapport au monde par l'expérience du voyage. En mettant en évidence les contradictions qui existent entre l'environnement et la présence de l'être humain, le discours est à la fois poétique et militant. Il cherche à provoquer l'esprit critique du lecteur.Les questions du changement climatique sont à la une. Durant un voyage au Groenland, j'ai réalisé cette série d'images. Très vite la fragilité des paysages m'a interpellé.J'ai construit un livre qui ne se veut pas un ouvrage contemplatif, quoique le lieu nous y pousserait. Il ne s'agit pas plus d'un reportage. La collision des photographies avec les images qui hantent les médias participent à un acte artistique et militant visant à provoquer une réelle conscientisation sur l'urgence politique d'agir globalement.
-
Des êtres anonymes attendent, contraints d'interrompre leur parcours. Un instant, quelques minutes où la pause imposée les confronte à eux-mêmes. Rêverie, dialogue, échange ou introspection prennent le relais. Moment de tendresse entre un père et son enfant, complicité amicale... mais surtout des silhouettes solitaires en attente d'un départ. La solitude prend ici la forme d'une rêverie, d'un moment de dérive, d'un temps de respiration. Ce temps d'arrêt imposé est comme une porte vers autre chose.
-
"... Des cimetières perdus, des rues vides, des boutiques poussiéreuses. Et, toujours et partout, des croix dressées aux lisières des bois, des bannières étoilées sous toutes leurs formes. Omniprésence du patriotique et du religieux, fallacieux ciment d'une société parfois inconsciente de sa dérive. Le rêve américain n'est plus qu'un rêve. Auquel plus personne ou presque ne semble croire. Mais il y a aussi ce que chacun espère trouver ou retrouver dans cette région à l'histoire et aux histoires si riches, si dramatiques, si chargées de mystères et de paradoxes. Ces photographies se lisent dès lors comme des pages de Faulkner ou de James Lee Burke, s'écoutent comme des blues de Jessica Mae Hemphill ou de R.L. Burnside, se regardent comme celles de Walker Evans ou de William Eggleston. Ces images nous rappellent que la vérité des choses se niche souvent dans les détails dont on ne perçoit pas l'importance au premier coup d'oeil. Couverture cartonnée "
-
Sous forme d'assemblage d'images d'archives et de créations nouvelles, l'auteur réalise avec Gravity un poème photographique en hommage aux premières missions spatiales, une fiction narrative inspirée de faits réels (...) Ce n'est pourtant pas la nostalgie qui anime la photographie de Michel Mazzoni. Gravity questionne d'abord notre rapport aux images et leur potentiel virtuellement infini. S'il y est question de déserts et de vertiges, de sphères parfaites et d'expertises, ces motifs condensent et brouillent les plis et replis de notre imaginaire, métaphorisent une quête qui déborde les lois du calcul et de l'ingénierie.
Grand format 38.00 €Indisponible
-
-
Elle est douce la seconde qui entame l'heure bleue, lumière veloutée sur les corps et le végétal. Elles se révèlent toujours dans les instants brillants de l'entre-deux, les étincelles de l'âme, effleurent les couleurs velours. Les mouvements expriment la vie à l'infini dans ce passage du jour à la nuit. Pour le présent ouvrage, les images ont eu besoin de mots. Pour les sentir voler vers des paysages intimes plus lointains.
Grand format 35.00 €Indisponible
-
Le déménagement du Musée de Louvain-La-Neuve dans le bâtiment libéré par la Bibliothèque des Sciences et Technologies a laissé apparaître cette illisibilité des oeuvres sorties de leur contexte. Durant deux années, hors de leurs rayonnages ou de leurs vitrines, entre papier bulle et caisses en carton, les objets ont semblé prendre une autonomie vis-à-vis de l'histoire qu'on leur fait habituellement raconter. D'où l'idée de donner à voir par la photographie cette succession d'états des lieux comme autant de « ready made ». D'où l'idée de produire dans le temps de cette transhumance un musée de substitution à partir des seules perspectives de la photographie. Le musée ne serait qu'une réserve d'objets hétéroclites s'il ne proposait pas de mettre ceux-ci en perspective. Tout comme la photographie ne serait qu'un enregistrement technique du monde si elle n'en proposait pas des lectures.
Grand format 28.00 €Indisponible
-
Du Japon je ne connais rien. Si ce n'est comme chacun, des images d'un ailleurs exotique, prisonnier de l'avalanche de clichés qui déferlent jusqu'à nous, presque à travers nous, pur produit de notre culture occidentale. Cette tradition qui nous fait analyser l'autre, l'étranger, à l'aune de ce que nous sommes pour produire une fiction narcissique de plus. Accepter l'absence de signifiant, c'est, pour citer Roland Barthes, se résoudre au « vide de parole ». Se contenter de se laisser impressionner, comme on le dirait de la pellicule photographique, par l'expérience de l'inconnu.
Grand format 40.00 €Indisponible
-
Kathleen Meier a terminé des études de photographie à l'Ecole de Condé Nancy. ARP2 Éditions donne ici carte blanche à un jeune artiste, sous la direction de son professeur et photographe Une oeuvre cohérente, sans compromis, qui témoigne d'un langage photographique en devenir.
Grand format 25.00 €Indisponible
-
-
Loin d'être simplement rétrospective ou de se cantonner au pèlerinage, la démarche de l'auteur nous invite à une réflexion en image sur l'action de l'homme sur la nature en nous donnant à voir un véritable paysage de l'anthropocène. Le terme a pour objet de considérer l'espèce humaine comme une force géologique à part entière dont l'action depuis l'essor de la civilisation thermo-industrielle a fait entrer la Terre dans une nouvelle ère. Il s'agit ici de dépasser le débat sur le bien-fondé de cette interférence pour en prendre acte et apprendre à regarder l'ordinaire contemporain de nos montagnes.
Grand format 30.00 €Indisponible
-
Marie Mons a passé trois mois d'hiver dans un petit village des fjords de l'est de Islande où elle est devenue Aurore Colbert. Parlant de l'hiver et ses nuits polaires, du rythme qu'il induit au travers d'un grand rituel chamanique, elle incarne son personnage en laissant toujours la part belle à la surprise. À la manière d'un mono-drame, les habitants de Seyðisfjörður sont devenus les acteurs de ce théâtre d'expérimentation, traduisant ainsi ses projections mentales, inventées ou réelles.
Grand format 38.00 €Indisponible
-
Dans ce tout premier livre, Chrystel Mukeba prélève et donne à voir les fragments intimes d'un quotidien qui semble s'écouler hors du temps. On s'y glisse à pas feutrés, page après page, entre bruissements et murmures.
Dans l'attention particulière portée aux plus petits détails, on croit lire le désir de la photographe de troquer ses yeux pour ceux de l'enfance. S'ils apparaissent parfois clos, se soustrayant au regard, ou parfois même implorants, ce sont ces mêmes yeux qui font de toute chose un évènement. A leur contact, une coquille d'escargot logée au creux de la main, un reflet dans l'eau, ou simplement les taches de soleil dansant sur le mur deviennent source d'enchantement. La poésie du détail qui s'esquisse dans ces tous petits riens a le prodigieux pouvoir de raviver, en sollicitant nos sens, des émotions enfouies dans notre mémoire.
Saisir la grâce fragile et fugitive de ces précieux instants semble relever d'une quête d'éternité dont la photographie se fait souvent l'instrument. Peut-être l'acte d'enregistrement trahit-il ici précisément la peur de la perte. Car parmi les vivants, s'invite aussi la marque d'une absence.
La tendre dédicace avec laquelle la photographe ouvre le livre laisse deviner un deuil récemment vécu. On en guette la présence indicible dans les ombres portées, les voiles de brumes ou les halos de lumière blanche. Elle signe en creux cette irrépressible envie de fixer dans la durée le cours éphémère des petites choses de la vie, de suspendre enfin le temps et même peut-être de rêver follement à le vaincre. -
No hay camino ; skyline
Jean-Yves Camus, Antonio Guzman
- Arp2 Publishing
- 25 Octobre 2015
- 9782930115351
Céleste, cette Australie pourrait être toute part et nulle part, une utopie, hors sol, déracinée, dépaysée. Jean-Yves Camus est allé en Australie et ces photographies n'en attestent pas.
Peu importe, le propos n'est pas là. Ailleurs, attitudes et latitudes ; ici, aujourd'hui, il s'agit très peu de la terre, encore moins du territoire ou du terrestre ; c'est une affaire de ciel, diurne et nocturne, même pas d'horizon, ou si peu, à peine
-
A-t-on oublié que la métaphore la plus célèbre de l'histoire de l'art est militaire ? «Avant-garde» désigne en effet un détachement de combat en avant des troupes, capable d'ouvrir une voie, de renseigner, de favoriser une opération. [...] Et si, en la prenant au pieds de la lettre, un travail documentaire sur un équipement militaire aux prises avec l'évolution de l'art de la guerre permettait de voir, par un jeu de métaphore réfléchie, où nous en sommes de cette mythologie ?
[...] Le livre se présente comme une sorte de manuel avec plans, figures, objets, espace, comme s'il s'agissait de présenter un développement d'actions à suivre à partir de repérages, d'identifications, de calculs des points de vue et des proportions : bâtiments, équipements, postures, phases, circulations... mais quelle action se prépare alors ? Celle d'une disparition.
Extrait de Une Avant-garde sans combat, Michel Poivert, Landing Zone
-
Annaba est située à l'est de l'Algérie, près de la frontière tunisienne. Marie-Noëlle Boutin s'y est rendue à plusieurs reprises entre 2012 et 2013 pour photographier les jeunes Algériens. Dans un premier temps, elle est allée sur le campus de l'Université Badji Mokhtar à Sidi Amar, une ville dans la banlieue d'Annaba. Là-bas, les jeunes gens investissent les espaces verts du campus comme autant d'espace de liberté où ils peuvent se retrouver ensemble, filles et garçons mélangés, et vivre leur relation amoureuse sans être inquiété par le regard de la société. C'est un havre de paix où les étudiants semblent vivre pleinement leur jeunesse. Entre envie de liberté et frustration refoulée, les jeunes Algériens aspirent à un avenir plus serein. À Annaba, face à la mer, chacun projette ses espoirs.
Grand format 32.00 €Indisponible
-
Pierre Radisic fonctionne sur les limites d'un sujet unique - la marine - et ses maigres composantes : sable, clôtures en bois, canalisations peintes, blocs de béton, la mer bleue au oin et ces cieux bleus, épais et impénétrables. « De moyens limités, émergent des formes nouvelles », écrivit Georges Braque. Pierre Radisic résume cette phrase dans son viseur. D'où il se tient, cela devient « l'endroit décisif » de son art. Pierre Radisic fonctionne sur les limites d'un sujet unique - la marine - et ses maigres composantes : sable, clôtures en bois, canalisations peintes, blocs de béton, la mer bleue au loin et ces cieux bleus, épais et impénétrables. « De moyens limités, émergent des formes nouvelles », écrivit Georges Braque. Pierre Radisic résume cette phrase dans son viseur. D'où il se tient, cela devient « l'endroit décisif » de son art.
Grand format 32.00 €Indisponible
-
Le travail d'Erika Vancouver est traversé par les questions d'identité, d'individualité et de communauté. Au travers des images de la série « Les petites-filles de Salvatore », elle poursuit ses interrogations sur l'étrangeté et la fragilité des destinées d'hier comme d'aujourd'hui.
Erika Vancouver nous invite à un voyage temporel qui superpose et croise l'univers singulier d'anciens mineurs italiens du Bois du Cazier, et de leurs descendantes, par le prisme du concours Miss Italia Belgio. Ou comment en quelques décennies passer de l'ombre du fond des mines à la lumière des projecteurs, tout en gardant un profond attachement aux origines.
-
Au plan K ; Joy Division & Post-Punk at La Raffinerie du Plan K Brussels 1979-2009
Philippe Carly
- Arp2 Publishing
- 2 Mars 2017
- 9782930115443
New York avait le CBGB, Paris avait Les Bains Douches, Amsterdam avait le Paradiso, Manchester avait son Haçienda... De 1979 à 1986 Bruxelles avait le Plan K, un centre « contre-culturel » hébergé dans une ancienne raffinerie sucrière. La liste des concerts au Plan K est un véritable « who's who » du post punk. Joy Division, Cabaret Voltaire, William S. Burroughs, The Human League, Orange Juice, Josef K, Scritti Politti, James White, Tuxedomoon, Front 242, Bauhaus, The Slits, et tant d'autres. La plupart de ces concerts de légende furent photographiés par le célèbre photographe new wave Philippe Carly. Contributions : Kevin Cummins, Stephan Barbery, Martyn Bates, Marc Borgers, Vincent Cassidy, Jean-Luc De Meyer, André Delier, François Delotte, Yannic Duchesne, Michel Duval, Karen Finley, Frédéric Flamand, Philippe Genion, Isabelle Hanrez, Peter Hook, Michael Leahy, Jean-Marc Lederman, Philippe Lemprez, Sébastien Ministru, James Nice, Jean-François Octave, Marc Oschinsky, Gerard Pas, Michel Sordinia, Richard Strange et Etienne Vernaeve.
-
Se référer à des lieux de frontière entre mer et terre en tant que lieux à habiter et à domestiquer, alors qu'ils sont effectivement transformés en « domus » forcés pour des hommes et des femmes qui migrent pour chercher refuge dans d'autres vies potentielles, induit à des questions dramatiques d'ordre politique. Les espaces frontaliers et la mer elle-même deviennent des patries temporaires où les Etats stockent littéralement et violemment des êtres humains gardés dans un état indéfini de transition et d'exception. On assiste ici à la complexité de traiter esthétiquement du déracinement et de la surveillance à un moment où ils sont pratiqués politiquement et socialement d'une manière de plus en plus perverse [...]
Grand format 38.00 €Indisponible