Atlantica
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Armelle Corre nous offre ici le fruit de son travail de photographe réalisé sur les Kaolins de Ploemeur. Elle a passé plusieurs mois au sein de cette fabrique à laquelle elle rend aujourd'hui hommage grâce à cet ouvrage.
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Depuis 1944, Jean Dieuzaide a tenu les minutes de ce XXe siècle caractérisé, dit-il, « par les promesses qu'il n'a pas su tenir ». Il a choisi de se concentrer, dans cet album, sur le Pays basque dont il a arpenté les sept provinces « en s'efforçant de rendre une intimité, en respectant les lieux où les gens vivent, avec l'humilité de ne pas s'imposer ». À travers ces photographies, le « temps arrêté » de Jean Dieuzaide privilégie l'homme, le paysage venant après, celui-ci expliquant celui-là.
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César Ancelle-Hansen a grandi dans le nord de la France : c'est là qu'il fit ses premiers clichés dès la fin des années 1990. En s'installant à Biarritz quelques années plus tard, le jeune médecin a pu poursuivre sa passion de la photographie en prenant pour sujet principal l'océan et les formes infinies qu'il revêt. Le surf, bien sûr, mais aussi la plage et ses nombreux personnages où le beau ne s'oppose pas forcément au laid, où les corps vieux ne sont pas la beauté négative de la jeunesse. Toute la vie estivale intéresse le photographe. Les silhouettes, les détails, le vendeur de gaufre, la nature, ses paquets de sable et d'écume. Il faut à César Ancelle-Hansen un authentique sens du cadre et de la composition pour souligner aussi bien l'insolite, et restituer le monde balnéaire autour de lui. En ce compris les couleurs éternelles du soleil, de la mer et du vrai.
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À la fin de l'été 1966, René Bégué rêve d'acheter la belle planche d'un surfeur australien, Morrie Marcobello, mais ce dernier vient tout juste de la vendre avant son retour vers Sydney.
Alors, avec les mille-quatre-cents francs qu'il a réussi à amasser, René se rabat sur l'appareil photo du même Marcobello : un Exakta Varex, made in Allemagne de l'Est, et son téléobjectif de 300 mm.
Une véritable passion naît et, au fil des saisons, le jeune biarrot immortalise sur pellicule son proche environnement : le quotidien de la plage de la Côte des basques. Surfeurs étrangers et leurs combis Volkswagen décorés, jeunes locaux et leurs 2 CV améliorées, sessions de free surf et compétitions acharnées, copains lézardant sur les marches ou sur le muret, copines aux looks de pin-up et pin-up se faisant passer pour des copines.
Sans oublier les virées surf à Anglet et Hendaye, les parties de ski nautique sur l'Adour, les sorties pilotage sur le circuit de Nogaro ou encore le trip à Jersey pour les championnats d'Europe de surf : tout y est.
Dans ce recueil de photos inédites flotte l'effervescence des années soixante, un vent tenace d'insouciance et de liberté. On y surprend René Begué devenir un authentique photographe : parfois ses clichés tiennent de la photographie de mode (à venir) et parfois son regard sur les autres laisse une empreinte humaniste. Témoignage unique sur un âge d'or, un mode de vie, voire une esthétique, Biarritz Sixties est le reflet fidèle d'une génération.
Grand format 22.00 €Indisponible
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Descriptif : « Ce qui fascinait l'artiste, dans cette architecture littéralement "ouverte", c'est que les carcasses imposantes faisaient le cadre - l'écrin labyrinthique et décharné - d'un "spectacle vide", un spectacle du vide. Perchées en haut de la falaise, les trois demeures ne donnaient à voir, pour qui y pénétrait, que leur propre déréliction architecturale et le plan frontal d'un ciel mêlé d'océan. Ne voir à travers ces fenêtres sans vitres que le bleu-vert océan, c'etait, dans les propres termes de Pascal Convert, ne voir qu'un "plan vide, sans aucun effet de perspective". La trouée du lieu, étrangement, frontalisait le vide. Il n' y avait à voir qu'un fond, qu'un front d'azur évoquant, imposant - aussi bien verticalement qu'horizontalement, là réside une grande part du trouble suscité par cette expérience - la perte à perte de vue. Puis les villas ont été détruites, érasées, écrasées dans le plan de la falaise. Ne resteront à jamais que des traces - vestiges, fragments prélevés à temps, images, croquis, notes écrites, souvenirs - témoignant de ces demeures chues, de cette chute témoignant elle-même, mais muettement, d'une faute ou d'un drame dont nous ne saurons jamais rien. » Georges Didi-Huberman Trois maisons en ruine situées sur la falaise de la Côte des Basques ont été entre 1985 et 1996 un point nodal du travail de l'artiste Pascal Convert. À l'origine des procédés mis en oeuvre, le dessin mural à l'échelle architecturale, la gravure sur verre, l'empreinte en cristal, se trouvaient une série de photographies prises par l'artiste quelques jours avant la destruction des villas. Elles sont publiées ici pour la première fois en trois volumes : « Villa Belle Rose », « Villa Itxasgoïty », « Villa Argenson ».
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Itxasgoïty, Biarritz ; (la maison là-haut) ; généalogie des lieux
Pascal Convert
- Atlantica
- 30 Juillet 2007
- 9782758800668
« Ce qui fascinait l'artiste, dans cette architecture littéralement "ouverte", c'est que les carcasses imposantes faisaient le cadre - l'écrin labyrinthique et décharné - d'un "spectacle vide", un spectacle du vide. Perchées en haut de la falaise, les trois demeures ne donnaient à voir, pour qui y pénétrait, que leur propre déréliction architecturale et le plan frontal d'un ciel mêlé d'océan. Ne voir à travers ces fenêtres sans vitres que le bleu-vert océan, c'etait, dans les propres termes de Pascal Convert, ne voir qu'un "plan vide, sans aucun effet de perspective". La trouée du lieu, étrangement, frontalisait le vide. Il n'y avait à voir qu'un fond, qu'un front d'azur évoquant, imposant - aussi bien verticalement qu'horizontalement, là réside une grande part du trouble suscité par cette expérience - la perte à perte de vue. Puis les villas ont été détruites, érasées, écrasées dans le plan de la falaise. Ne resteront à jamais que des traces - vestiges, fragments prélevés à temps, images, croquis, notes écrites, souvenirs - témoignant de ces demeures chues, de cette chute témoignant elle-même, mais muettement, d'une faute ou d'un drame dont nous ne saurons jamais rien. » Georges Didi-Huberman Trois maisons en ruine situées sur la falaise de la Côte des Basques ont été entre 1985 et 1996 un point nodal du travail de l'artiste Pascal Convert. À l'origine des procédés mis en oeuvre, le dessin mural à l'échelle architecturale, la gravure sur verre, l'empreinte en cristal, se trouvaient une série de photographies prises par l'artiste quelques jours avant la destruction des villas. Elles sont publiées ici pour la première fois en trois volumes : « Villa Belle Rose », « Villa Itxasgoïty », « Villa Argenson ».
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Les rencontres sont pour moi essentielles dans un voyage.
Les personnages croisés au hasard de ma route depuis plus de quinze ans, sont le reflet d'une aventure inoubliable. Emouvants, insolites, graves, souriants, ces portraits asiatiques ont tous un point commun une beauté et une authenticité que ni la misère, ni le poids des années, n'ont réussi à altérer.
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Multitudes
Carmen Arrabal, Genevieve Barbe-Coquelin De Lisle
- Atlantica
- 20 Octobre 2005
- 9782843948886
J'ai pris les photographies des marchandises sur le vif, dans notre environnement quotidien : dans des supermarchés, des magasins, dans la rue à Madrid, Malaga, Saint-Sébastien, Saragosse, Paris et Venise...
Dans cet environnement sursaturé d'images, certaines associations amènent à une réflexion sur la culture globale contemporaine.
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Lartigue au pays de la cote basque - les traversees d'un corps-image
Pascal De Lavergne
- Atlantica
- 9782843945380
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L'oeuvre photographique de Jacques Henri Lartigue est imprégnée de l'insouciance des villes balnéaires de la Belle Époque. La Côte d'Azur, la Normandie, mais aussi la Côte basque et son arrière-pays, l'ont inspiré.
Le Pays basque est saisi sans folklore excessif, avec l'impartialité d'un oeil qui n'accepte de cadrer que l'équilibre de la beauté et fort peu le pittoresque. Lartigue a trouvé dans Biarritz, la station la plus chic de l'Atlantique à cette époque, un terrain naturel pour des images sans façon, d'autant plus naturelles qu'elles étaient avant tout le souvenir de ses émerveillements quotidiens. Il a su figer des instants de bonheur avec une incroyable liberté de ton (et de formats).
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Ces douze diptyques, alliant des photographies de corrida et de nature, offrent un regard très personnel sur la tauromachie. Loin d'y voir un spectacle morbide, l'auteur de ces photos a voulu au contraire mettre en exergue l'extraordinaire élan vital qui s'y manifeste. C'est une vision taoïste de l'existence - fil conducteur des cycles de la vie éternellement recommencée - qui structure ces correspondances. Mais l'approche n'est pas intellectuelle : le spectateur peut donner libre cours à sa sensibilité et laisser s'exprimer son émotion grâce aux analogies thématiques et visuelles qui animent la série et sont là, avant tout, pour le plaisir de l'oeil.
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Les Landes ; eaux, sables, lumières
Ludovic Cazenave, Jean Peyresblanques
- Atlantica
- 5 Février 2008
- 9782758800699
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Village people, Azur ; portraits d'habitants du village de Azur, Landes, France
Jean Hincker
- Atlantica
- 24 Décembre 2010
- 9782351651124
Jean Hincker continue sa série Village People en approchant cette fois un village du département des Landes situé vers le littoral. Il nous montre de nouveau, à travers ses portraits, l'humain dans tout ce qu'il a de plus généreux. En évitant la complaisance, il nous dévoile une population qui s'affirme dans un monde rural et nous transmet la richesse qui en découle. Avec son regard de landais d'adoption, il garde toujours une petite distance mêlée à une désinvolture feinte lors de ses séances photo afin de mettre à l'aise le modèle. Auteur photographe, il laisse une place à l'improvisation tout en conservant de l'environnement du modèle. Il privilégie ainsi une ambiance et une atmosphère où la campagne n'est jamais bien loin. Le village d'Azur porte bien son nom : le ciel y est bleu même si le photographe le voit en gris.
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Ici se rencontrent les mots et les images dans la réalité d'une émotion qui transcende le flamenco. Les aficionados et le festival Arte Flamenco de Mont-de-Marsan ont invité et laissé en liberté le regard d'un immense artiste venu élargir la sensibilité flamenca et créer le débordement de la rencontre forte entre deux arts qui s'échappent l'un à l'autre. La passion et la persévérance de la danse, la voix inaudible et pourtant présente dans l'image, les mains qui créent l'univers d'un échange de sensualité et de lutte d'une authenticité ancrée dans les origines mêmes du flamenco réinterprétées devant l'objectif « ignorant » de Peter Knapp. C'est son « innocence » face aux codes infaillibles de cette danse qui crée la rareté de l'ouvrage où les mots des uns et des autres viennent papillonner sur les photographies flamencas d'un monde au-delà du monde flamenco. Peter Knapp offre son regard sur un art qui lui échappe et permet aux textes initiés de Manuela Papino, journaliste et danseuse, de glisser entre les images pour renforcer le trait d'un livre résolument penché sur les hommes et les femmes. L'humain capable par le corps, par la transpiration et le déchaînement, de nous amener dans un lieu de vie saisie dans l'instant de l'étonnement.
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Coffret de trois livrets édités à l'occasion de l'exposition à la Base sous-marine de Bordeaux du 9 octobre au 5 décembre 2010. Ils sont composés de deux séries des photographies présentées au public et d'une série de clichés de l'atelier de l'artiste dans son appartement parisien. Un sentiment de mystère et d'intemporalité, c'est ce que dégage l'oeuvre du photographe et plasticien Jean-Michel Fauquet qui expose dans un lieu tout aussi énigmatique et étonnant, la Base sous-marine de Bordeaux. Ses travaux ressemblent plus à des peintures à l'huile qu'à des photographies. Il utilise des sujets qu'il crée lui-même, ce sont des constructions fabriquées avec des cartons, papiers récupérés dans la rue, coupés, assemblés, agrafés, collés, enduits et peints. Ces matériaux éphémères constitutent une archéologie photographique dans laquelle l'intervention plasticienne se mêle à la matière. Les maquettes, mises en scène dans un coin de l'atelier, sont photographiées et finalement transfiguées dans la pénombre du laboratoire photographique. Archéologue rêveur ou constructeur de mythes, Jean-Michel Fauquet fait émerger de l'ombre un monde imaginaire, étrange et poétique...
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Le galet est un témoin du passé, témoin des phénomènes qui façonnent notre planète, l'outil et l'arme des premiers hommes, l'objet sensuel et initiatique de la perception du monde extérieur, la forme universelle qui contient la vie et la reproduit, un objet symbolique à la fois de l'individu et de la société. Ce livre se propose de présenter le galet sous ces multiples aspects. Témoin de l'histoire géologique des Alpes et des Pyrénées, premier outil de l'homme, matériau de base dans l'architecture traditionnelle, le galet est aussi un élément essentiel de l'écosystème.
Faire découvrir ou redécouvrir les galets autrement, pour le plaisir... tel est l'objectif de l'ouvrage.
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Dans la série de photographies publiée aux Éditions Atlantica-Séguier en 2010, sous le titre "4 tatamis 1/2", Jean RAULT a réuni depuis l'année 2000, en vingt séjours, quelques dizaines de portraits, essentiellement des portraits de femmes japonaises plus ou moins nues, réalisés le plus souvent chez elles.
Ainsi, cette entreprise intéressante de portraits nus commencée au début des années 80 a été par lui poursuivie avec un dispositif assez proche et la même discipline qu'en occident (France, Etats-Unis), mais avec des modèles dont les corps sont façonnés par une culture autre. En effet, les postures, les vêtements, le sol, l'architecture et notamment l'architecture intérieure (4 tatamis et demi = un tout petit "studio") lui ont fourni des occasions inédites de prolonger et valider une oeuvre déjà reconnue dans le domaine du portrait, en même temps que de développer une vision très personnelle dans un registre trop souvent marqué par une forme d'exotisme folklorique.
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En 1960, je faisais mon service militaire en Algérie.
L'armée française avait décidé que les autochtones devaient avoir une carte d'identité française pour mieux contrôler leurs déplacements dans les " villages de regroupement ". J'ai ainsi photographié près de deux mille personnes, en grande majorité des femmes, à la cadence de deux cents par jour. J'ai reçu leur regard à bout portant, premier témoin de leur protestation muette, violente. Je veux leur rendre témoignage.