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Au Fil Du Temps
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Les photographies de la série «Méprises & Faux-semblants» se donnent à voir comme un ensemble de travaux assurément très subjectifs, où le visiteur est invité à découvrir le cheminement du photographe dans l'étrange théâtre des matières propices à son investigation.
[...] Entre métaphore et utopie, l'auteur qui renvoie sans cesse d'un point de vue à l'autre, fait de l'oeil du visiteur l'instrument essentiel d'un apport au visible. De divagations ludiques en questionnements constructifs, l'interlocuteur d'abord désorienté puis vite rassuré par telle ou telle résurgence indicielle, finit par collaborer, sans doute convaincu que dérive et création sont fort heureusement liées. Par l'ambivalence et la polysémie de l'image, l'ambiguïté de la lecture et la puissance tactile du tirage, tous les morceaux choisis qui soutiennent ici l'imaginaire, transgressent somme-toute l'emprise du réel, lui allouant ainsi au-delà du cliché, une autre re-connaissance...
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Les plages d'histoires ; 70e anniversaire du débarquement
Olivier Mériel, Jean-Jacques Lerosier
- Au Fil Du Temps
- 20 Mai 2014
- 9782918298489
Mardi 6 juin 1944, à l'heure d'une marée basse, les rivages de Normandie sont noirs de bateaux et d'un rouge-sang de soldats tués au combat. Terribles jours à Omaha, Utah, Sword, Gold et Juno, les cinq plages d'un littoral combattant.
Soixante-dix ans plus tard, des centaines de milliers de visiteurs en découvrent, émus, les cicatrices. Sur terre et sur mer, les virgules de béton que sont les blockhaus ponctuent les jours ordinaires des gens d'ici. Sur la plage de Sainte-Marie-du-Mont, devenue Utah Beach en 1944, les ostréiculteurs juchés sur des tracteurs partent ausculter leurs naissains. Devant Luc et Lion, des pêcheurs amateurs rêvent d'improbables captures. Sur la plage de Colleville, Omaha Beach en langage touristico-militaire, en contrebas du cimetière-jardin où reposent plus de dix-mille soldats, des ados compétitionnent en char à voile. L'été sur la côte, les feux d'artifice rassemblent un monde fou et joyeux.
L'objectif d'Olivier Mériel est bien de saisir des instants d'aujourd'hui, teintés d'une tonalité d'hier. Armé de sa chambre photographique, il capte les fulmars et mouettes tridactyles de la pointe du Hoc, les pannes dunaires d'Utah Beach, des touristes débarquant sur les hauteurs d'Arromanches. Les camping-caristes seraient-ils les nouveaux soldats du XXIe siècle ? « Je montre le vrai avant le beau » sourit Mériel.
Appuyées par des textes courts de Jean-Jacques Lerosier, grand reporter à Ouest- France et auteur de plusieurs livres sur la Bataille de Normandie, la cinquantaine d'images noir et blanc d'Olivier Mériel donnent à voir comment s'est opérée la métamorphose des lieux, comment les paysages ont digéré le long et douloureux feuilleton de la Bataille de Normandie, quelles traces a laissé l'Histoire. Une photo, un texte, chaque page raconte une petite histoire de cette grande histoire.
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Travaillant exclusivement en couleurs et étant constamment à la recherche des oppositions entre le beau et le banal,Thierry Cerpolet crée des contrastes inattendus. Entre autres choses, les ambiances monochromes propices à la contemplation l'inspirent. Conjuguées à un souci esthétique et graphique, ses images prises de manière instinctive nous invitent à découvrir un univers d'émotions et de mouvements largement puisés dans le quotidien qui nous entoure. Sa soif d'images l'amène sur des sentiers différents tant dans la recherche documentaire et urbaine, où la présence humaine est plus souvent suggérée que montrée, que dans la pure création artistique et graphique que son environnement immédiat lui dévoile. Le projet « La vie en bleu » est une inspiration de longue date.
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Les composantes du puzzle citadin veulent chacune leur part du gâteau. Elles se livrent bataille, béton contre écorce, brique contre branche, racine contre fondation. L'impression première est que les éléments n'ont pas encore choisi: qui de la création humaine ou des éléments naturels prendra le dessus? Dans ce bas monde, là où Marty piétine, seule cette dernière question reste en suspens. En suspens, sauf pour Marty.
Stéphane ROS, photographe, et Eric CHATILLON, écrivain, ont associé leurs talents pour proposer une réflexion sur la coexistence, ce quasi-combat de l'humain contre la nature.
Libre au lecteur de réagir et d'y coller sa propre interprétation.
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Une célébration pour un festival qui a réussi, grâce à sa programmation, à s'inscrire dans le paysage culturel aveyronnais, et, au-delà, dans le paysage des événements photographiques nationaux.
Et dès lors, comme pour presque tout anniversaire, un double regard qui s'impose : un regard en arrière, dicté par une nostalgie toute naturelle mais aussi un regard vers l'avenir, et avec lui l'aspiration réaffirmée d'une pérennité et d'une ambition ; un double regard qui traduit la tension légitime entre l'envie de convoquer le passé dans un hommage et la volonté de réaffirmer que la photographie demeure aujourd'hui bien vivante, toujours aussi riche qu'hier parce que déconstruite et reconstruite par tous ces nouveaux auteurs qui s'affirment en se nourrissant des images du passé, entre respect, quête idiosyncrasique et iconoclasme.
Un quart de siècle. ! 25 ans. !
Des sels d'argent aux noces d'argent !
Nées à la fin d'un siècle où la photographie avait été essentiellement argentique, et en cela encore artisanale, renouvelées au début d'un autre siècle marquant l'avènement d'une nouvelle ère, celle de la photographie digitale, plus technologique que technique, celle d'un numérique bouleversant, dans des potentialités ambivalentes, supports, pratiques, et éthique de l'image, ancrées dans leur temps donc, les Photofolies ont suivi de près l'évolution d'une photographie naturellement polymorphe.
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Eole ; architecture du vent
Patrice Thébault, Philippe Gagnebet
- Au Fil Du Temps
- 17 Juin 2010
- 9782952674577
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« Je regarde autour de moi et découvre des choses d'une force qui me touche, me surprend, m'émeut parfois. Je me suis souvent demandé qui avait composé telle ou telle oeuvre, d'où venait cet élan, cette inspiration, cette atmosphère ? En somme, qui était là caché derrière cette création ? La sincérité et l'énergie que mettent en oeuvre les créateurs dans leurs réalisations, leur détermination à explorer, creuser, se lancer dans un projet dont ils n'ont parfois qu'une vague idée, m'interrogent. C'est pourquoi j'ai choisi de suivre au long cours des artistes et artisans d'art de la région lyonnaise, qui sont dans une recherche graphique, artistique ou artisanale singulière. Je l'ai fait avec mon appareil photo, avec mon coeur et avec ma sensibilité. »
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Duos ou oeuvres à quatre mains, c'est la formule proposée par le photographe Vincent Cunillère à une quarantaine d'artistes, parmi lesquels figurent notamment Hervé et Richard Di Rosa, Viallat, Morellet, et dont environ un tiers sont originaires de Sète. Cunillère photographie le peintre dans son atelier, ce dernier peint à son tour sur la photo. Depuis 1995, plus de 40 oeuvres ont ainsi été réalisées, constituant non seulement un ensemble cohérent mais une série relevant désormais à bien des égards de témoignages historiques : plusieurs de ces artistes ont aujourd'hui disparu - Sarthou, Seguin, Pierre François, Routier - , Hervé Di Rosa avait la trentaine lorsque Cunillère l'a photographié dans son atelier installé à cette époque à Balaruc.
Liste de artistes présents dans le catalogue :
Alëxone, Amar, Bahrani, Gietl, Belluc, A. Biascamano, S. Biascamano, Calvet, Capdeville, Cervera, Champieux, Clément, Clergue, Cosentino, De Rougemont, Dezeuze, H. Di Rosa, R. Di Rosa, Dupuy, Dzus, Ellis, François, Gilibert, Jonone, Koch, Le Gac, Loste, Meurice, Morellet, Navarro, Nunca, Pradalié, Reach, Réthoré, Routier, Rouzaud, Sarthou, Schlegel, Seguin, Sick, Viallat, Zonenkinder
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J'ai commencé par photographier les fleurs et les insectes que je rencontrais, au gré des balades. Puis j'ai eu envie d'aller plus loin. Je voulais voir certaines fleurs ou certaines espèces de papillons, et j'ai travaillé dessus (localisation, période...) avant de partir à leur recherche. Dans cette démarche, le plaisir est décuplé : quand on marche de longues heures et qu'enfin on atteint son but, on savoure infiniment plus cet instant. Etre photographe de nature réunit ma préoccupation pour la biodiversité, mon attirance pour les espaces sauvages et les voyages.
En macro, les périples ne sont pas forcément lointains. Il est possible de s'évader en allant au fond de son jardin, simplement parce que nous le verrons différemment et que nous nous évaderons, que nous irons à la rencontre de l'autre, cette fleur ou ce papillon que l'on n'a jamais pris le temps de regarder. Le voyage, ici, va nous faire découvrir l'univers qui est à nos pieds, que nous foulons souvent sans prendre conscience de sa richesse, que notre regard porté d'en haut aplatit, alors qu'il est tout autre, infini, coloré, grouillant...