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Bernard Chauveau
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Bernard Plossu : le Mont-Saint-Michel
Maryvonne de Saint Pulgent, Damien Sausset
- Bernard Chauveau
- 9 Septembre 2023
- 9782363063366
Ce livre à paraître à l'occasion de la commémoration du millénaire de l'église abbatiale du Mont-Saint-Michel est le prétexte de se pencher sur le destin hors norme de ce lieu et de s'interroger sur l'envoûtement qu'il exerce sur les millions de touristes et pèlerins qui s'y croisent chaque année. Le Mont-Saint-Michel nous questionne tout autant sur notre histoire, nos racines et notre avenir : que nous dit ce bâtiment mille ans après ?
Que reste-t-il de sa dimension sacrée ? Comment y démêler les ??ls de l'histoire ? Ce livre n'a pas la prétention de vouloir répondre à toutes les questions tout autant collectives que personnelles, mais de proposer au lecteur un cheminement à partir d'un ensemble inédit de photographies de Bernard Plossu prises en une seule journée en 2012, par temps couvert et pluvieux, donnant une ambiance particulière que le photographe affectionne tant.
Cet ensemble de photographies témoigne de leur pérégrination vers l'église couronnant le mont. Le monument lui apparait dès lors comme le symbole « d'une vérité métaphysique » si di??cile à trouver dans notre monde. Le temps d'un arrêt au sommet, le soleil glisse quelques rayons vers une terrasse inondée devenue miroir. Plossu se souvient d'un temps suspendu, d'une sorte d'échappé irréelle qui avait semblé durer une ou deux heures alors qu'ils y avaient passé la journée. « Justes quelques heures, mais la nécessité de les immortaliser s'est imposée. Même les lieux les plus célèbres, le, les plus connus ont toujours quelque chose qui se révèle magiquement lorsqu'on les visite. Plus que tout autre, le Mont-Saint-Michel est de ceux-là. » Livre commémoratif autant que voyage intérieur, il est accompagné de textes de Damien Sausset, historien de l'art. -
Alexandra Catiere : Cerisier en fleurs
Michel Poivert
- Bernard Chauveau
- La Collection Du Parc
- 13 Juin 2024
- 9782363063540
Le parcours sans frontières d'Alexandra Catiere témoigne de son envie de tendre vers l'universel. De l'ancienne Union soviétique à la France en passant par les États-Unis, cette jeune photographe fait de l'intemporalité l'un des aspects majeurs de sa création. Ressuscitant la tradition humaniste, ses images sont celles des sensations, des atmosphères qu'elle réussit à capter. Sans jamais s'arrêter aux seuls genres du portrait ou du reportage, Alexandra fait de l'appareil photo l'instrument de son empathie pour la nature humaine et la vie en particulier. Alexandra Catiere a été invitée en 2023 par la Maison des Artistes de Nogent-sur-Marne à mener une résidence, au sein de la maison de retraite, sur une proposition du Collège international de la photographie, institution dédiée à la conservation, l'expérimentation et la transmission du métier d'art photographique. Au long de rencontres, d'ateliers de pratique, de moments contemplatifs, Alexandra Catiere a favorisé l'émergence des liens entre la mémoire individuelle et collective puis mêlé l'expérience humaine et artistique pour redéployer les notions de souvenirs et de présences sensibles. Ce projet a reçu le soutien de l'ADAGP.
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Catalogue de l'exposition rétrospective se tenant à la Maison Européenne de la Photographie en 2021, cet ouvrage présente le travail de la photographe sud-africaine Zanele Muholi (1972). Le catalogue retrace le parcours de l'exposition, qui revient sur la genèse du travail de l'artiste tout en donnant à voir son attachement à octroyer une place, une mémoire, aux personnes noires LGBTQIA+ afin de leur offrir visibilité, respect et reconnaissance. Loin d'une représentation stéréotypée entre déviance et victimisation, ses images puissantes et réfléchies explorent des thèmes tels que le travail, le racisme, l'eurocentrisme et la politique sexuelle. Faisant tomber les frontières des différents styles photographiques, l'artiste travaille aussi bien le portrait traditionnel que le genre documentaire. Si les photographies de Zanele Muholi constituent un travail sans précédent en Afrique du Sud, leur sincérité, la ténacité créative et la maîtrise technique dont elles témoignent ont largement dépassé les frontières et le contexte du pays. L'universalité des sujets abordés par l'artiste ouvre la voie vers une compréhension de son oeuvre par un public des plus larges, s'adressant à un lectorat sensible à ces luttes et à la photographie en général. Les photographies - étant des travaux emblématiques tout comme des oeuvres plus confidentielles - sont accompagnées de plusieurs textes d'auteurs, d'un entretien avec l'artiste, d'une chronologie ainsi que d'un glossaire militant. Cet ensemble permet ainsi au lecteur parcourant l'ouvrage de découvrir l'univers de Zanele Muholi dans son ensemble, à travers une mise en page sobre et élégante.
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Marc Riboud au musée des Confluences
Hélène Lafont-Couturier
- Bernard Chauveau
- 25 Février 2023
- 9782363063311
Publié à l'occasion de l'exposition « Marc Riboud, 100 photographies pour 100 ans », (1923-2016) au musée des Confluences de Lyon, ce catalogue met à l'honneur 30 photographies emblématiques de l'artiste photographe. Réparti en cinq thématiques, toutes introduites par de courts textes, l'ouvrage comprend également une biographie de l'artiste ainsi qu'un entretien entre Hélène Lafont-Couturier, (directrice du musée des Confluences, Lyon) et Yannick Lintz (directrice du Musée national des arts asiatiques - Guimet, Paris). Son grand format et son pelliculage glossy - particularités du célèbre magazine américain Life - font de cet ouvrage un objet de grande qualité et original.
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Kertész - Lartigue : un pas de côté
Marion Perceval, Matthieu Rivallin
- Bernard Chauveau
- 15 Février 2023
- 9782363063304
Cet ouvrage met en avant une sélection de photographies de deux pionniers de la photographie moderne.
Jacques Henri Lartigue et André Kertész, ont construit leur oeuvre chacun de leur côté, suivant des voies parallèles ou divergentes mais systématiquement en marge des grands courants. Ni journalistes, ni documentaristes, ni acteurs de l'événement, chacun donna à ses photographies une dimension intemporelle qui explique l'intérêt toujours renouvelé des spectateurs.
Ces deux personnalités singulières ont un caractère commun :
Celui d'avoir été des maîtres de la photographie qui ont inspiré de nombreux photographes sans jamais avoir fait école, celui de s'être tenu en marge des grands courants de la photographie en ayant toujours fait « un pas de côté ».
Cette publication est en coédition avec la Ville de Versailles et la Médiathèque du patrimoine et de la photographie.
L'ouvrage comprend un texte général de Marion Perceval directrice de la Donation Jacques Henri Lartigue et de Matthieu Rivallin, adjoint à la responsable du département de la photographie de la MPP, un portfolio de 70 images mêlant les oeuvres (n/b et couleur) des deux photographes. -
L'ouvrage Lacus Rubresus présente le nouveau travail d'Elger Esser en Méditerranée, à l'occasion de son exposition à la maison des Arts de Bages du 6 juillet au 29 septembre 2024. Le photographe réunit dans cet ouvrage un corpus inédit de 30 clichés de l'île Sainte-Marguerite et de l'étang de Bages. Un texte de Sylvain Prudhomme accompagne cette déambulation.
Elger Esser est un artiste photographe franco-allemand présent dans les plus grandes collections muséales, telles que celles du Guggenheim à New York et du Rijksmuseum à Amsterdam. Élève de Bernd et Hilla Becher à l'académie des Beaux-Arts de Düsseldorf, il se démarque de leur enseignement lorsqu'il découvre le paysage. Avec sa chambre photographique, il sillonne de nombreux pays, photographiant et répertoriant des paysages intemporels, dont la figure humaine et son empreinte en sont absentes. -
Le Liban n'a pas d'age
Sabyl Ghoussoub, Georges Boustany, Tarek Nahas
- Bernard Chauveau
- 20 Novembre 2020
- 9782363062833
Pour marquer la date du centenaire du Grand Liban en septembre 2020, nous publions un ouvrage qui rassemble une centaine de photographies d'une trentaine d'artistes libanais contemporains Chacun de ces artistes a choisi trois images de « son » Liban, accompagnées d'un court texte : images du siècle écoulé ou à venir, des cèdres millénaires aux camps de réfugiés, des ruines aux couchers de soleil, des folles nuits de Beyrouth aux portraits de famille, de l'exil au retour, de la contestation à l'affrontement... Chacun de ces photographes pose ici un regard sur son pays des années de la reconstruction (à partir de 1990) à aujourd'hui.
Ce livre réunit des photographes de renommée internationale tels Patrick Baz, Roger Moukarzel, Aline Manoukian, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige et ceux de la jeune génération telles Myriam Boulos, Cha Gonzales ou Rania Matar.
Liste des photographes : Lamia Maria Abillama, Patrick Baz, Myriam Boulos, Grégory Buchakjian, Ghaleb Cabbabé, Roy Dib, Sirine Fattouh, Soha Ghandour, Cha Gonzalez, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Gilbert Hage, Ayla Hibri, Rasha Kahil, Houda Kassatly, Joe Kesrouani, Dalia Khamissy, Aline Manoukian, Rania Matar, Randa Mirza, Elias Moubarak, Roger Moukarzel, Clara Abi Nader, Serge Najjar, Hady Sy, Stéphanie Saadé, Lara Tabet, Camille Zakharia.
Le livre sera accompagné également par un texte du jeune écrivain, Sabyl Ghoussoub (auteur du roman Le Nez juif) ; un texte de Georges Boustany enrichi d'images d'archives qui traverseront le siècle passé et un texte de Tarek Nahas.
Un livre exceptionnel, tant par son contenu que par ses acteurs, à destination de tous publics, toutes générations, toutes sensibilités.
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Pierrette Bloch : textes critiques et entretiens
Collectif
- Bernard Chauveau
- 2 Juillet 2021
- 9782363062888
L'oeuvre de Pierrette Bloch a commencé à être connue du grand public au début des années 2000 par des expositions au Centre Pompidou, à Vevey (Suisse) à la galerie Karsten Greve (Paris/Cologne). Sa carrière d'artiste démarre pourtant au début des années 1950 et se poursuivra dans une discrétion choisie, en passant par des techniques diverses - le collage, le textile, les crins, des signes graphiques proches d'une écriture pour trouver dans des séries de ponctuations noires sur fond blanc ou blanches sur fond noir (qu'elle désignait elle-même ironiquement comme des "pois") le "langage" auquel elle a été identifiée.
Cet ouvrage prend appui sur une sélection des textes critiques qui ont été consacrés aux oeuvres de Pierrette Bloch tout au long de son parcours. La multiplicité des regards, dans l'instant même où apparaissent ces oeuvres - donc sans le recul et le savoir que donne l'histoire une fois nie - permet de superposer et recomposer tous ces moments d'échange entre une artiste et ses premiers critiques, son premier public.
De l'acteur et mime Etienne Decroux à Philippe Dagen en passant par Philippe Piguet, Daniel Abadie, Elisabeth Amblard et beaucoup d'autres, c'est toute une autre histoire qui se dévide, à l'écart des divers courants artistiques qui ont occupé la scène des années 1950 à aujourd'hui. Histoire qui fut celle de nombreuses femmes artistes tenues dans l'ombre mais aussi celle d'un chemin que Pierrette Bloch avait choisi de parcourir à son rythme, et avec la seule exigence de rester au plus près de ce qu'elle pensait nécessaire de faire.
En complément des textes critiques viennent quelques entretiens accordés par Pierrette Bloch pour des films, des catalogues d'expositions ou pour des émissions radio avec des producteurs tels Alain Veinstein et Laure Adler. Ce livre forme un ensemble inédit à ce jour rassemblant une soixantaine de textes accompagnés d'un index des noms ainsi que d'une bibliographie générale.
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Charles Fréger au Japon
Didier Mouchel, Ryoko Sekigushi
- Bernard Chauveau
- 7 Juillet 2018
- 9782363062468
Les photographies réalisées par Charles Fréger et reproduites dans ce catalogue donnent à voir un inventaire de figures masquées rituelles japonaises. Ces masques et costumes sont portés lors des fêtes matsuri pour invoquer, incarner et représenter des divinités, des monstres, des animaux ou encore des esprits. Ils sont des outils de métamorphose permettant à celui qui les porte de changer de statut et de dépasser la condition d'être humain afin de s'affranchir des faiblesses humaines.
Cet ouvrage confronte une vingtaine de photographies de Charles Fréger avec des objets ethnographiques et artistiques issus des collections du musée des Confluences de Lyon.
Véritable livre-objet avec ses deux papiers, ses deux formats enchâssés et une reliure avec couture Singer rappelant les ouvrages japonais, il est un clin d'oeil à l'exposition « Yokainoshima, esprits du Japon ». Ce catalogue magnifie l'oeuvre de Charles Fréger tout autant qu'il étonne le lecteur.
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La Mongolie au fil du présent ; regards photographiques
Lucile Chombart de lauwe, Sophie Zénon, A Yin
- Bernard Chauveau
- 1 Mars 2013
- 9782363060792
Albert Kahn a créé en 1912 les « Archives de la planète », missionnant ainsi des opérateurs aux quatre coins du monde afin qu'ils consignent par le film et la photographie en couleur les différentes réalités culturelles. 100 ans après, l'équipe du musée Albert-Kahn (Boulogne-Billancourt) souhaite donner une résonance à ce projet dans le monde actuel dans le respect de l'esprit du fondateur.
Pour faire écho au fonds du musée consacré à la Mongolie, trois photographes contemporains ont été invités à offrir au public leur vision de la Mongolie au prisme des évolutions que le pays a traversé au cours des XXe et XXIe siècles.
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Workers emirates
Philippe Chancel
- Bernard Chauveau
- Couleurs Contemporaines
- 10 Octobre 2011
- 9782915837896
Avec Workers, Philippe Chancel vient révéler l'existence de ces milliers d'ouvriers qui travaillent sans relâche à l'édification des métropoles de l'hyper-capitalisme aux Emirats arabes unis.
Dubaï, Abu-Dhabi sont devenues en peu de temps les cités de la surenchère, du commerce et du luxe : plages, musées somptueux, galeries marchandes... un univers artificiel où l'irréel devient plus réel que le réel.
Ce rêve possède un envers du décor où une armada de travailleurs indiens, philippins, chinois...triment sans interruption, traversant furtivement cette scène de façon invisible, sans consistance et sans histoires aussi. Un esclavage moderne dont les actualités ne parlent pas.
Philippe Chancel pointe cette situation et nous offre la vision d'hommes saisis dans leur activité : sous le soleil, enturbannés de pièces de tissus, portant casquettes ou fichus afin de se protéger de la chaleur et de la poussière. Ces travailleurs n'ont aucun autre choix, cherchant les salaires là où ils se trouvent, acceptant, en victimes consentantes, les conditions d'un travail asservissant.
La magie de Philippe Chancel fait qu'on hésite, on ne sait pas qui sont ces hommes exactement : leurs tenues laissent un instant supposer que ces workers sont tout autant de possibles émeutiers prêts à renverser un ordre finalement précaire que de simples ouvriers...
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Présentes dans de nombreuses collections nationales et internationales, les photographies de la Maison Bonfils constituent l'une des plus importantes productions photographiques consacrées au Moyen-Orient dans la seconde moitié du xixe siècle. La famille Bonfils installe un studio photographique en 1860 à Saint-Hippolyte-du-Fort puis à Alès avant de s'établir à Beyrouth en 1867 et de sillonner la Grèce, l'Égypte, la Palestine, la Syrie, le Liban, afin de capter et de commercialiser des « vues de tout l'Orient ». L'ensemble des photographies, négatifs, albums, vues stéréoscopiques rassemblé dans l'exposition grâce au concours du fonds Gallier et de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (MAP), permet de saisir la diversité et la richesse de l'activité de la Maison Bonfils qui consistue un ensemble d'archives historiques, anthropologiques et archéologiques exceptionnels, témoin d'une époque désormais révolue.
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Figures de cire est un voyage à travers le temps et le vernaculaire, élaboré autour d'un ensemble de trois films et de quinze photographies réalisés à la chambre, complétés d'un nouveau travail sculptural. L'artiste y sonde, à travers une étude des rites de passage, la représentation et le dysfonctionnement du théâtre social. L'ensemble se construit comme un récit lacunaire, dans lequel se rencontrent le huis clos du portrait de famille, la tradition de la peinture de genre, la nature morte et l'iconographie de la ruine - celle du corps physique autant que du corps social. À travers la construction de son propre inventaire de croyances, Delphine Balley met en scène les héritages sociaux et les usages symboliques des lieux, du berceau à la tombe. L'espace du domestique, omniprésent dans son travail, lui permet de penser l'image en différents plans, évoquant les temporalités du récit. Le décor, dans les films autant que dans le travail photographique, a un rôle structurel : comme une architecture de l'intime, il contient la rigidité de la place familiale, rendant compte, littéralement, de l'incommodité de se positionner. Nourries des thèmes du faux-semblant, de la métamorphose, de la disparition, ces associations qui matérialisent nos mondes intérieurs convoquent tant la psychanalyse que le Surréalisme.
Cet ouvrage bilingue, riche en illustrations, comportera également les textes d'Agnès Violeau et de Chantal Pontbriand, commissaire et critique d'art canadienne, ainsi qu'un entretien de l'artiste avec Melanie Pocock, commissaire à l'Ikon Gallery de Birmingham.
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Suzanne Lafont (1949) est une des figures les plus importantes de la scène photographique française. Son travail a connu une grande visibilité dès les années 1990.
Exposition personnelle au Jeu de Paume et au MoMA en 1992 (New York). Elle développe un travail photographique dans un champ élargi où sont convoquées des références au théâtre, à la performance, au cinéma et à la littérature.
L'exposition à Carré d'Art est une mise en perspective de ses travaux les plus récents. La plupart sont réalisés pour l'exposition. Le projet puise son matériau dans les clichés pris par l'artiste depuis 1995. Ils alimentent chaque proposition et permettent de recourir à différents régimes d'images à travers une suite de situations.
En introduction, 468 de ces données sont organisées sous forme de diaporama (Index). L'exposition se développe ensuite autour de la figure de l'acteur/performeur. Ce protagoniste active d'abord l'espace du spectateur. Il reparaît enfin dans l'adaptation d'un récit littéraire, The Mystery of Marie Roget d'Edgar Allan Poe.
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Laure Albin Guillot ; artisane d'art de la photographie
Collectif
- Bernard Chauveau
- La Collection Du Parc
- 7 Septembre 2018
- 9782363062529
Laure Albin Guillot (Paris, 1879-1962), un « nom sonore qui devait devenir fameux », peut-on lire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le paysage photographique français de ce milieu de siècle est en effet singulièrement marqué par la signature et par l'aura de cette artiste qui, de son vivant, fut certainement la plus exposée et reconnue.
À la suite de l'exposition présentée en 2013 au musée du Jeu de Paume, grande rétrospective de plus de 200 oeuvres, la Maison Nationale des Artistes (MNA) présente à compter de septembre 2018 un ensemble inédits et originaux de photographies qui viendront éclairer la personnalité de cette artiste dont le travail complexe et controversé reste à découvrir.
Laure Albin Guillot est le 3e titre de la Collection du Parc, coédité avec la Fondation nationale pour les arts graphique et plastiques (FNAGP), après Grégoire Korganow et Dalila Alaoui.
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Le banquier Albert Kahn (1860-1940) a consacré sa vie et sa fortune à la mise en oeuvre d'un vaste projet documentaire conçu pour faire progresser l'humanité sur la voie de la paix universelle. Les Archives de la Planète, collection de photographies en couleurs et de films, en constituent le volet visuel. En dialogue avec plusieurs spécialistes des archives et de l'histoire de la Grande Guerre, cet ouvrage dévoile pour la première fois comment ce projet pacifiste s'adapte au contexte bouleversé de la Première Guerre mondiale.
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Ce qui caractérise l'oeuvre de Favier, qu'il construit depuis quelques décennies, est sans doute la permanence de son inventivité et la liberté qu'il s'accorde à casser les images qu'il initie. Dans cette société étiqueteuse, il est assez délicat d'apparaitre à chaque exposition avec un travail renouvelé... Mais depuis plus de trente ans et après trois rétrospectives (dont une au Jeu de Paume), on s'aperçoit, qu'avec une indéniable cohérence, il a réussi à créer une des oeuvres les plus foisonnantes et des plus originales de sa génération.
La Maison européenne de la photographie a pour vocation d'exposer des travaux " tournants " autour de ce médium. Dans les quatre salles qui lui sont consacrées, toutes les oeuvres présentées (une centaine) ne dérogent pas au principe. Pour celui que l'on classe trop facilement dans le " rayon peinture ", ce n'est pas sans une certaine espièglerie qu'il est heureux de présenter pour la première fois réunis ses travaux " photographiques "...
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Giuseppe Penone ; géometrie dans les mains
Giuseppe Penone
- Bernard Chauveau
- Rencontre D'atelier
- 20 Juillet 2010
- 9782915837766
Considéré depuis 1968 comme l'un des chefs de fil de l'« Arte Povera », Giuseppe Penone poursuit depuis une pratique artistique où l'artifice et la nature se mêlent étroitement.
Il s'est fait connaître non seulement par des bronzes aux formes anthropomorphiques, mais aussi par des pièces où il intervient directement sur des végétaux. C'est notamment le cas avec la série des Arbres où, en creusant le bois d'une poutre, il retrouve le souvenir de la plante originale avec ses branches et ses noeuds. Ces dernières années, la présence humaine s'est faite plus présente dans ses sculptures, notamment par le biais de moulages de fragments de visage tels la bouche, le nez ou les oreilles.
C'est dans ce processus de dialogue fertile entre un monde primordial et l'être humain qu'il faut comprendre l'actuel ouvrage produit par Bernard Chauveau Editeur et Le Néant éditeur : douze photographies, douze moments où deux mains tiennent, manipulent, enserrent et cachent un objet énigmatique.
Ces images tirées en négatif composent une séquence intrigante qui en retour nous interroge sur notre relation aux choses, sur la manière dont les gestes du quotidien peuvent prendre une dimension métaphorique pour peu que l'on y prête attention. L'artiste a souhaité accompagner cette série de photographies d'un texte original écrit par lui-même en 2008.
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« L'artiste Georges Rousse occupe une place unique dans la photographie plasticienne contemporaine. Il parcourt le monde pour s'approprier temporairement des salles vides, des entrepôts abandonnés, des palais en ruine, des immeubles promis à la démolition. Dans ces « No man's land », il choisit un espace où il peint murs, sols, plafonds de façon à créer l'illusion que des volumes géométriques simples et monumentaux occupent toute la pièce. Il travaille dur, plusieurs jours, à peindre. Or, ce travail éphémère de peinture est destiné à disparaître : il est dépendant totalement de l'acte photographique.
Une épreuve photographique en couleurs, de très grand format, est la trace et seule mémoire de ce long processus. Pour Georges Rousse l'architecture, la peinture et la photographie sont convoquées pour produire de l'imaginaire ! » Édité à l'occasion de l'exposition qui lui est consacrée au Musée des beaux-arts Roger Quilliot (mai-septembre 2010), ce livre est la trace d'un ensemble d'installations originales réalisées entre 1999 et 2009 par Georges Rousse, au sein de la ville de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). L'artiste a investit plusieurs lieux symbolique de la ville, comme :
-la Halle aux blés ;
-le FRAC Auvergne ;
-la galerie Claire Gastaud ;
-l'ancien hôpital Sabourin (construit dans les années 1930 par l'architecte clermontois Albéric Aubert), qui deviendra prochainement une école d'architecture ;
- et le Musée d'Art Roger Quilliot [MARQ] Clermont-Ferrand Une douzaine d'installations toutes inédites, photographiées par l'artiste proposent un autre regard sur cette ville et projette le lecteur d'une illusion à l'autre.
Des textes de l'artiste, de même qu'un texte de l'architecte Antoine Grumbach, d'Alain Charre, de Paul Léandri, de Nathalie Roux, etc. viendront accompagner les illustrations. De nombreux croquis préparatoires et des prises de vue des séances d'installations viennent compléter la compréhension du travail de l'artiste.
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2015 : 250 ans de la naissance de l'inventeur de la photographie.
12 photographes eux-mêmes rendent hommage à Nicéphore Niépce, dans une lettre, accompagnée d'un cliché qui fut leur « première photographie » ou celle qui les a fait devenir « photographe ».
Ce témoignage de contemporains permet un questionnement personnel du photographe sur sa pratique et/ ou une réflexion sur la photographie et ses évolutions, tout en rendant un hommage à Nicéphore Niépce inventeur de la photographie.
En dehors de leur parcours personnel, certains s'interrogent sur l'avenir de ce procédé de reproduction de l'image :
- où est le photographe dans la marée d'images rendue possible par les nouvelles technologies?
- jusqu'où ira la photographie ? A-t-elle atteint tous ses possibles ? Que reste-t-il à inventer ?
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Point contre point associe photographie, dessin et texte. Ce projet fait suite à une résidence photographique menée par Laetitia Legros à Dunkerque.
Les photographies de Laetitia Legros donnent à voir une ville confrontée aux bouleversements de la vie culturelle et sociale. En l'occurrence, la fermeture ponctuelle du théâtre de Dunkerque pour rénovation. Laetitia Legros questionne ainsi la place du théâtre dans la cité.
Mêlant vues de rues désertes ou traversées par des silhouettes pour la plupart grimées, référence au célèbre carnaval de Dunkerque, cet ouvrage est aussi une réflexion sur notre quotidien.
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La rue nous appartient ; New York 1970-1980
Arlene Gottfried
- Bernard Chauveau
- 18 Octobre 2019
- 9782363062758
C'est dans la rue qu'Arlene Gottfried développe son travail personnel, photographiant ses amis, ses voisins, capturant le multiculturalisme du quartier de Brooklyn où elle habite. Ses photographies des années 1970 et 1980 témoignent d'un New York qui n'existe plus, un environnement abrupt dans lequel elle se plaît à évoluer, côtoyant des personnalités excentriques, écumant les festivals, les fêtes de quartier et pardessus tout les défilés de toutes sortes : la Gay Pride, la Saint Patrick, le Puerto Ricain Day, et Halloween.
Avec plus de 70 photographies en couleur et en noir & blanc, ce catalogue d'exposition dresse le portrait de la « ville qui ne dort jamais » à un tournant majeur de son histoire où s'exprimait une grande liberté d'expression personnelle et sexuelle. Ce catalogue est également la première publication sur l'artiste en France.
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La fabrique du musée des beaux-arts à Maurepas : Candice Hazouard
Benjamin Sabatier
- Bernard Chauveau
- 12 Décembre 2024
- 9782363063625
Situé au nord-est de la ville de Rennes, le quartier de Maurepas a été construit entre les années 1950 et 1970 sur le modèle des grands ensembles. Il est particulièrement riche de ses initiatives artistiques et culturelles. Résidences d'artistes, ateliers créatifs et événements festifs sont régulièrement proposés et portés par les habitants, associations et équipements de quartier. Depuis 2014, un important programme de rénovation urbaine est en cours dans le quartier. Parmi les prochaines transformations et aménagements, en lien avec l'arrivée de la ligne b du métro et l'ouverture de la station Gros-Chêne, un nouvel espace du Musée des beaux-arts de Rennes d'une surface de 400 m² ouvrira à la fin de l'année 2024, au pied de l'immeuble dit « La Banane », au croisement du boulevard Emmanuel Mounier et de la rue de la Marbaudais. Une ludothèque et un espace d'accueil de jeunes enfants gérés par le centre social s'installeront dans les locaux adjacents et des liens étroits ont déjà été tissés avec la bibliothèque de quartier et le pôle associatif de la Marbaudais. Le Musée des beaux-arts - Maurepas accueillera des oeuvres d'art anciennes et contemporaines issues des collections. Deux expositions temporaires seront présentées chaque année. Ce lieu entièrement gratuit se veut ouvert sur son environnement et proposera une nouvelle relation entre les visiteurs et le musée. L'une des deux expositions annuelles sera imaginée avec les habitants, à travers différents modes de collaboration. Un groupe de volontaires, Les Complices, est déjà engagé dans un travail de réflexion sur les prochaines étapes du projet, avec l'équipe du musée. L'exposition inaugurale du Musée des beaux-arts - Maurepas est conçue par l'artiste Isabelle Arthuis en collaboration avec François Coulon, conservateur au musée.
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Le travail photographique systématique de Roman Opalka est une composante essentielle d'une démarche qui, depuis près de 40 ans, est unique et sans compromis. C'est cette partie de l'oeuvre, sans doute moins connue que l'activité picturale mais tout aussi fondamentale qui est au coeur de l'ouvrage publié.
Conçu directement par Roman Opalka, ce livre de création se veut une extension directe du protocole de l'artiste, cette fois centré sur sa pratique photographique. Symptomatique de la posture de l'artiste face au temps, l'ouvrage rassemble 50 autoportraits, choisis par Roman Opalka, couvrant la période de 1972 à nos jours, exceptionnellement reproduits pour l'occasion. Chaque portrait est imprimé en bichromie sur une double page avec en regard le nombre auquel il correspond. L'ensemble est complété par le texte fondateur de sa pratique « Statement d'Opalka 1972 ». Ce dernier est reproduit dans ce livre dans sa version manuscrite originale, signé dans la page, ainsi qu'en français et en anglais.