Bnf Editions
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La France sous leurs yeux : 200 regards de photographes sur les années 2020
Collectif
- Bnf Editions
- Beaux Livres Bnf
- 14 Mars 2024
- 9782717729603
Catalogue de l'exposition événement présentant les 200 lauréats de la grande commande de photojournalisme lancée par l'État en 2020. 500 photographies couvrant la France métropolitaine et ultramarine et traitant de tous les aspects de la société en cette période post-Covid. Travail, pauvreté, jeunesse, vieillesse, environnement, ruralité, santé...
Catalogue de l'exposition événement présentant les 200 lauréats de la grande commande de photojournalisme lancée par l'État en 2020 pour soutenir la profession de photoreporter. Parmi les expositions dévolues à la France photographiée, depuis La France de Raymond Depardon en 2010 jusqu'à Paysages français, une aventure photographique (1984-2017) en 2017, celle-ci a pour ambition d'être un jalon.
On trouvera dans le catalogue 500 photographies représentant la France métropolitaine et ultramarine et traitant de tous les aspects de la société en cette période post-Covid : travail, pauvreté, jeunesse, vieillesse, environnement, ruralité, santé...
L'ensemble est organisé en quatre parties introduites par le texte d'un auteur invité : Libertés (Pierre Haski), Égalités (Judith Rainhorn), Fraternités (Cynthia Fleury), Potentialités (Pierre Charbonnier).
Outre ce portrait du pays et de ses habitants, cet ensemble exceptionnel de photographies illustre la vitalité de la création contemporaine dans le champ de la photographie de presse ainsi que la variété des écritures photo-journalistiques. Si certains lauréats ont fait le choix de la captation de l'instant, voire de l'événement, d'autres ont opté pour une temporalité moins marquée, revendiquant en ce sens un registre plus métaphorique.
Une plongée dans la France des années 2020 qui intéressera non seulement les visiteurs de l'exposition mais également tous ceux que la photographie passionne et qui trouveront dans cet ouvrage des figures reconnues du photojournalisme comme de jeunes talents plus que prometteurs. -
Ce nouvel opus de l'Oeil curieux offre un voyage au coeur d'un Japon rêvé : vues et paysages, portraits et scènes de genre, figures emblématiques - geishas, sumos et samouraïs. À travers 40 tirages photographiques mis en couleur, à la délicatesse reminiscente des estampes d'Hokusai, le lecteur découvre un Japon immuable, loin des clichés.
Un Japon immuable Les photographes Beato et Stillfried donnent à voir, à travers les sujets traités et les lieux représentés, l'image d'un pays immuable alors même que l'archipel entre dans une période de profonds bouleversements. Destinées à une clientèle naissante de touristes étrangers en recherche d'exotisme, leurs images correspondent à une demande et sont autant de tableaux d'un Japon éternel.
Vues et paysages Beato et Stillfried photographient les mêmes lieux célèbres qu'ont représentés avant eux les maîtres de l'estampe Hokusai ou Hiroshige, : Mont Fuji, environs de Yokohama, lacs et relais de la route historique du T?kaid?.
Portraits et scènes de genre Les petits métiers de rue, porteurs, conducteurs de pousse-pousse, poissonniers, vendeurs ambulants, marchands devant leur boutique sont saisis comme une succession de tableaux vivants , même si le photographe a recours à des figurants dans des compositions savamment organisées. La figure du samourai associée aux images de l'ancien Japon, est présente à travers des modèles posant en armures. Lutteurs de sumo, palefreniers tatoués, moines bouddhistes donnent de la couleur locale à cette galerie de portraits où se mélangent le réel et le reconstitué.
Exotisme La recherche d'exotisme est empreinte de goût occidental. Femmes élégantes et guerriers en armes posent dans l'atelier de Stillfried devant des toiles peintes de sous-bois, tout droit sortis de l'École de Barbizon, d'où émerge la figure majestueuse du Mont Fuji. Il recrée en studio l'identité visuelle des intérieurs japonais où il lui est impossible de pénétrer. La place de la femme est y centrale, identifiée autour de quelques activités : la toilette, la musique, le thé.. Stillfried se distingue enfin par des portraits cadrés serrés de jeunes filles ou de vieillards d'une grande présence.
Yokohama Rapportées dans les malles des voyageurs ou exportées pour être vendues en Occident, les images de Felice Beato et Raimund von Stillfried contribueront à la vogue du japonisme en Europe, un genre en plein essor connu sous le nom de Yokohama shashin, les photographies de Yokohama . -
Catacombes ; Nadar au royaume des morts
Sylvie Aubenas
- Bnf Editions
- L'oeil Curieux
- 25 Octobre 2018
- 9782717727579
L'univers fascinant de la " Cité des morts " vue à travers l'objectif d'un des plus grands photographes du XIXe siècle : Félix Nadar.
Cet opus de " L'Oeil curieux " met en scène une quarantaine de clichés réalisés par Félix Nadar dans les catacombes en 1862.
L'ouvrage constitue un reportage à travers des carrières aménagées pour recueillir les ossements des vieux cimetières vidés par hygiène : les catacombes.
Félix Nadar fixe pour nous ce gigantesque ossuaire aussi techniquement précis que pittoresque dont la visite, autorisée à l'époque quatre fois par an, était devenue à Paris la promenade à la mode.
Cette série de photographies, avec celle, presque contemporaine, sur les égouts de Paris, a été présentée dans les ateliers et dans les stands Nadar aux expositions universelles jusqu'en 1900. -
Cet opus de "L'Oeil curieux", conçu autour de portraits de femmes nues photographiées par les pionniers de la photographie jusqu'à Man Ray, donne à voir les rencontres les plus accomplies entre un artiste et son modèle. Un art et une école. L'étude du nu est primordiale dans la formation artistique des peintres et des dessinateurs depuis la Renaissance. Ce petit livre prend le parti, lui, de montrer le travail de grands photographes, tous inventifs et magistraux dans l'interprétation de leur sujet.
Des collections prestigieuses. 40 images ont été soigneusement sélectionnées parmi les milliers que compte la collection de photographies de la BnF, l'une des plus importantes au monde. Toutes montrent combien l'art du nu a pu produire de chefs-d'oeuvre à une époque où le corps érotique est encore banni des discours et des manifestations officiels. Des images puissamment sensuelles. Belloc, Pierre Louÿs, Nadar ou Man Ray, d'autres encore et avec eux de talentueux anonymes, offrent une diversité éblouissante de poses et de mises en scène où l'académisme lui-même peut devenir sensuel, lascif, érotique...
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Gens de plume : portraits d'ecrivains
Flora Triebel
- Bnf Editions
- L'oeil Curieux
- 19 Mai 2022
- 9782717729078
Ce nouveau volume de de la collection " L'Oeil curieux " présente 40 portraits d'écrivains. Côté pile, les portraits officiels de nos plus grands auteurs, en représentation ; côté face, les portraits privés, dans l'intimité d'une demeure, d'un bureau ou d'une conversation Ce nouveau volume de de la collection " L'Oeil curieux " présente 40 portraits d'écrivains. Oeuvres de grands photographes ou d'anonymes, ces images témoignent de façon émouvante des vies intimes ou publiques des gens de plumes. Issues des archives familiales, d'albums ou de fonds photographiques conservés à la BnF, elles constituent une sorte de Panthéon dédié aux grands hommes et femmes... de lettres.
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Far west ; mythique Amérique
Olivier Loiseaux
- Bnf Editions
- L'oeil Curieux
- 12 Octobre 2017
- 9782717727302
Un inventaire du territoire :
Au sortir de la Guerre de Sécession, le gouvernement fédéral lance quatre grandes missions (surveys) dans tout l'Ouest américain. Ces campagnes d'exploration répertorient les accidents du relief et les curiosités géologiques, relèvent les réseaux hydrographiques, rassemblent des collections de minéralogie ou de botanique, réalisent et publient des cartes et atlas et englobent des disciplines comme la paléontologie ou l'archéologie. C'est un véritable inventaire général du territoire qui est alors mené. À chacune de ces missions a été assigné un périmètre géographique défini mais la concurrence sur le terrain est réelle entre les chefs de mission, notamment dans la diffusion des travaux et résultats scientifiques.
Des pionniers de la photographie :
À ces missions sont intégrés des photographes qui comptent désormais parmi les grands noms de la photographie : Timothy O'Sullivan, William Henry Jackson, John Hillers. Les clichés qu'ils rapportent vont contribuer à forger l'imaginaire géographique américain. Leurs choix de cadrages et de sujets, non dénués de certaines références picturales, aboutissent à la création de paysages emblématiques, de lieux-icônes où se mêlent la contemplation du sublime, la grandeur de la nature et le sentiment de liberté.
Une société savante au service d'une passion :
La Société de géographie, créée à Paris en 1821 et dont les collections sont en dépôt à la BnF, s'est passionnée pour cette grande entreprise géographique. Elle a suivi attentivement les résultats de ces missions et relayé les découvertes auprès du public français. Elle a enfin été destinataire, en sa qualité de société savante, des rapports de missions parmi lesquelles des centaines de photographies prises dans l'Ouest américain, dont une sélection est présentée dans cet opus.
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La question de la matière traverse l'histoire de la photographie. Mettre la matière à l'épreuve de la photographie et la photographie à l'épreuve de la matière : c'est là l'objet de l'exposition de la BNF dont cet ouvrage a sélectionné 40 photographies, suivies de 4 essais d'où émerge une nouvelle matière : celle de la réflexion De quelle façon les photographes représentent-ils les matières naturelles ou artificielles ? Comment interrogent-ils la matière avec les moyens techniques et plastiques qui leur sont propres ? Pourquoi en arrivent-ils à hybrider la photographie avec les arts graphiques ou la vidéo ? Qu'en est-il de la matière quand survient la fin du support photographique au profit de la projection, quand s'impose le flux d'images mises à disposition sur Internet ?
La question de la matière traverse l'histoire de la photographie. Elle a trait tout à la fois au sujet photographié, à l'image qui en découle et à son devenir. Elle englobe les processus de création, les procédés, l'esthétique, la réflexion sur la forme, et jusqu'à la dématérialisation.
Mettre la matière à l'épreuve de la photographie et la photographie à l'épreuve de la matière : c'est là l'objet de l'exposition de la BNF L'épreuve de la matière , dont cet ouvrage a sélectionné quarante photographies, suivies de quatre essais d'où émerge une nouvelle matière : celle de la réflexion -
Paris 1900 ; l'exposition du siècle
Collectif
- Bnf Editions
- L'oeil Curieux
- 3 Octobre 2016
- 9782717727067
(Texte provisoire) Cet opus de " L'Oil curieux " propose une trentaine de photographies de l'Exposition universelle de 1900, issues d'un des plus grands ateliers de l'époque, celui des frères Neurdein.
Gigantisme et exubérance Visitée par cinquante millions de visiteurs venus du monde entier, l'Exposition de 1900 a éclipsé toutes les autres en raison de son gigantisme et de son exubérance. Déployée sur trois arrondissements, elle prétend contenir tous les accomplissements du génie humain et satisfaire jusqu'à l'ivresse toutes ses aspirations ! Plus d'un siècle après, son immense aura qui a ébloui en son temps la Belle Époque, semble encore flotter sur la ville.
Délire architectural De la place de la Concorde au Champ-de-Mars en passant par le Grand et le Petit Palais, le palais de Chaillot et l'École militaire, ce ne sont que fastes gothiques reconstitués, emphase de palais et de manufactures, salles de spectacle, fééries lumineuses, cités exotiques et manèges.
Découvertes Entre rétrospective du siècle passé et célébration enthousiaste de la modernité technique, l'Exposition de 1900 est à la fois scientifique et artistique, artisanale et industrielle, didactique et ludique, nationaliste et universaliste. Mais, plus que tout cela, elle est pour beaucoup de visiteurs le lieu des premières rencontres avec le cinématographe, les ascenseurs, le téléphone, l'automobile, les trottoirs roulants, le métropolitain et les bateaux-mouches.
Grâce de l'éphémère Faite pour l'essentiel de matériaux périssables, l'Exposition de 1900, doit peut-être sa gloire à son caractère éphémère. Comme l'électricité à laquelle elle était dédiée, elle fut éblouissante et fugace. Les Neurdein, comme les millions de ses visiteurs, étaient alors conscients que cette cité fabuleuse s'évanouirait bientôt. Leurs clichés retracent la gloire de l'exposition et puisent dans cette magie de l'éphémère leur durable pouvoir de fascination. -
Henri Cartier-Bresson : le grand jeu
Wim Wenders, Annie Leibovitz, Sylvie Aubenas
- Bnf Editions
- 15 Avril 2021
- 9782717728491
Au début des années 1970, à la demande de ses amis et collectionneurs John et Dominique Menil, Henri Cartier-Bresson passe en revue les milliers de tirages de ses archives à la recherche des oeuvres les plus importantes et les plus significatives de sa carrière. 385 photographies ainsi choisies sont imprimées dans son laboratoire de confiance, à Paris, entre 1972 et 1973.Pour mettre en valeur ce « Master Set »,la photographe Annie Leibovitz, le réalisateur Wim Wenders, l'écrivain Javier Cercas, la directrice du Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France, Sylvie Aubenas, et le collectionneur François Pinault ont choisi chacun une cinquantaine d'images issues de cet ensemble unique, qui jusqu'à présent n'avait jamais été publié dans son intégralité. À travers cette sélection, chacun partage sa vision personnelle de l'oeuvre de l'un des plus grands photographes du XXe siècle.
Le Grand Jeu est divisé en deux parties : la première présente la sélection de chaque commissaire, accompagnée d'un texte rédigé pour l'occasion ; la seconde, l'ensemble du Master Set tel qu'il a été conçu par Cartier-Bresson.
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Au-delà de la figure emblématique de Félix Nadar, l'exposition à la Bibliothèque nationale de France embrasse pour la première fois toute l'histoire de l'atelier des Nadar du début des années 1850 jusqu'à la fin des années 1930 en s'appuyant sur les très riches collections de la BnF, des prêts du Metropolitan Museum of Art de New York, du John Paul Getty Museum de Los Angeles et du musée d'Orsay.
Le catalogue édité à cette occasion propose des études spécifiques sur chacun des trois photographes - Félix Nadar (1820-1910), son frère Adrien Tournachon (1825-1903,) et son fils Paul Nadar (1856-1939) - et sur leurs collaborations, et met en lumière l'héritage de l'un des ateliers les plus importants et les plus durables des débuts de la photographie.
Portraits et autoportraits.
L'ouvrage présente une sélection d'autoportraits des trois photographes et de portraits de leur cercle privé réalisés au cours du temps, révélant leur implication personnelle dans l'atelier, leurs relations complexes.
Les portraits de Baudelaire, Alexandre Dumas, Sarah Bernhardt ou George Sand comptent également parmi les chefs-d'oeuvre qui figurent dans l'ouvrage aux côtés d'autres personnages connus et influents de leur époque. Ces clichés permettent de mettre en évidence les approches différentes des trois Nadar ainsi que l'évolution des techniques photographiques et du goût au cours d'un siècle.
Promotion de la photographie et amélioration des techniques.
Les Nadar se sont considérablement impliqués dans la promotion de la photographie à travers leur intérêt pour différents domaines d'actualité (édition, sciences, conquête de l'air) et leur contribution à l'amélioration des techniques (de l'éclairage électrique à la photographie instantanée en passant par la photographie aérienne). Leurs multiples innovations sont présentées dans cette somme sans précédent traduisant l'étendue de l'inspiration et des travaux d'une dynastie de photographes légendaires.
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Anders Petersen
Anne Biroleau, Hasse Persson, Urs Stahel
- Bnf Editions
- Beaux Livres Bnf
- 7 Novembre 2013
- 9782717725551
Un maître de la photographie contemporaine Né à Solna (Suède) en 1944, Anders Petersen est un photographe mondialement connu. C'est à Hambourg, ville portuaire riche en cafés où se mêlent les êtres les plus disparates, qu'à 18 ans il s'immerge dans la vie nocturne et la contre-culture. Devenu l'hôte assidu du café Lehmitz, il y puisera le thème, les décors, les modèles de sa première série de photographies (1978), qui lui valut une reconnaissance immédiate et est devenue depuis lors l'emblème de tous les développements futurs de son ouvre.
Élève à ses débuts de Christer Stromholm, le plus grand photographe suédois de l'époque, Anders Petersen partage avec lui une même approche du monde et une même forme d'esthétique, essentiellement celle d'une photographie en noir et blanc ayant l'acuité et le dynamisme du snapshot, mais également un respect et un souci de l'autre, fondamentaux dès lors qu'il s'agit du portrait, autre grand thème commun aux deux photographes.
Une rétrospective d'une ampleur inédite Quelque 40 ans après l'acquisition de vingt-cinq épreuves de sa toute première série, la Bibliothèque nationale de France lui consacre aujourd'hui une grande exposition monographique, une première à Paris. L'ensemble constitué met en évidence le fil conducteur qui lie les différentes périodes du travail de Petersen et permet de mesurer la permanence et l'approfondissement d'un style qui dès le commencement répondait à une recherche personnelle fondée sur le contact humain et la liberté du regard.
Prolongeant et reflétant l'événement, cet ouvrage présente plus de 300 photographies de l'artiste, allant de Café Lehmitz aux récentes séries Roma (2012) et Reggio Emilia (2012). Sont ainsi rendus manifestes l'effet d'univers qu'engendre l'ensemble de l'ouvre, ainsi que l'invention et l'évolution d'une écriture profondément intuitive et sensuelle. -
Paysages français ; une aventure photographique ; 1984-2017
Collectif
- Bnf Editions
- 12 Octobre 2017
- 9782717727401
Cet ouvrage, riche de 270 reproductions, présente les travaux de plus d'une centaine de photographes sur le paysage français et donne les clés pour comprendre les évolutions de la France des années 1980 à nos jours, mais aussi et surtout celles de sa mise en image.
Il propose une sélection de photographies issues de différentes commandes institutionnelles, la mission photographique de la DATAR, celle de France(s) territoire liquide, du Conservatoire du littoral ou de l'Observatoire photographique du paysage, ainsi que des initiatives personnelles ou indépendantes, et présente ainsi les visages d'une France multiple en mutation.
A noter les photogaphies de : Robert Doisneau, Lewis Baltz, Valérie Jouve, Thibaut Cuisset, Raymond Depardon, Dolorès Marat, Stéphane Couturier, Gabriele Basilico, Bernard Plossu, Thibault Brunet, Elina Brotherus, Michaël Kenna.
Ecrits de Raphaële Bertho, Bruce Bégout, François Bon et Héloïse Conésa.
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Cet opus de " L'Oil curieux " propose 40 images de cycles et de cyclistes de la fin du xixe prises par un fou du vélo, premier reporter sportif et photographe étonnant.
Deux roues couleur sépia
Des véhicules propulsés par les pieds, au vélo sans guidon, en passant par les fantasques vélocipèdes et jusqu'aux premiers vélos de course. L'ancêtre de votre vélo était plus acrobatique ! La sélection de 40 images de vélos en tout genre et couleur sépia nous plonge dans la plus délicieuse nostalgie et de rêve.
Une machine à rêver
À travers ces images, le vélo demeure en effet ce qu'il a toujours été. " Bicloune " de nos enfances, " Petite reine " pour " Grande boucle ", tandem amoureux ou bicyclette des congés payés, le vélo n'est-il pas avant tout un prodigieux engin de rêve ?
Un pionnier du reportage sportif
Toutes les images de cet opus sont de Jules Beau, actuellement considéré comme le premier reporter sportif de l'histoire. Il a laissé une ouvre photographique aussi importante qu'étendue : photographies de sportifs, solitaires ou en groupes, en pleine action ou en pleine pause dans son atelier. Un régal drôle et nostalgique. -
Le premier ouvrage de référence en français consacré à Richard Avedon explore pour la première fois les liens singuliers de l'artiste Richard Avedon avec la France. Célébré dès ses débuts pour ses photographies de mode, Avedon a développé au long de sa vie une oeuvre exceptionnelle, jalonnée de rencontres françaises qui ont fortement influencé son travail. Ce catalogue d'exposition présente près de 200 photographies, choisies pour raconter une histoire : celle de l'attachement profond pour la France de l'un des plus grands photographes américains de la seconde moitié du XXe siècle.
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Le Second Empire voit la naissance d'un personnage qui trouve son plein accomplissement dans les premières années du XXe siècle : le grand couturier comme figure de la vie élégante et mondaine. Worth tout d'abord ; Doucet, Lanvin et Poiret ensuite ; plus tard Chanel, Patou ou Schiaparelli : tous donnent à leur maison ce " style " que l'on vient s'arracher, et écrivent une des plus sublimes pages de la mode.
À l'ombre de ces figures de proue de l'élégance et dans le sillage d'une richissime clientèle d'élégantes (têtes couronnées, belles étrangères, actrices, mannequins ou anonymes), une famille de photographes, les Séeberger, immortalise la mode à travers quelque 60 000 négatifs et tirages aujourd'hui conservés au département des Estampes et de la Photographie de la BnF.
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Issu d'une famille d'origine irlandaise, Michael Kenna est né en 1953 à Widnes (Lancashire), ville industrielle du nord-ouest de l'Angleterre. Ses études se déroulent au Upholland College de 1964 à 1972. Etudiant à la Banbury School of art (Oxfordshire) en 1972, puis au London College of printing à partir de 1973, il y étudie la photographie de publicité, de mode, de reportage et obtient en 1976 son diplôme avec mention. Il commence sa carrière par des travaux de commande, en particulier pour la publicité.
Son intérêt pour une recherche plus artistique s'éveille lors d'une exposition dont Bill Brandt est le commissaire. Kenna reconnaît l'influence capitale de ce photographe sur son propre travail (il admire aussi de grands photographes européens, tels Emerson, Sudek, Atget, ou américains, aux esthétiques aussi contrastées que Stieglitz, Sheeler ou Callahan). Il entreprend dès lors une oeuvre personnelle, consacrée exclusivement au paysage à l'écart des phénomènes de mode aussi bien que du dogmatisme esthétique.
Si les photographies de Kenna sont dépourvues de représentations humaines, la présence de l'homme s'y inscrit pour ainsi dire « en creux », d'une manière étrange, fantomatique, par les traces qu'il imprime sur ses territoires. L'apparition de la lumière, la révélation de la nature, naissent de longues poses et de prises de vues nocturnes ou faites à la lumière atténuée de l'aube ou du crépuscule, qui exaltent les contrastes de texture, de matière, engendrent une rhétorique du clair et du sombre savante et raffinée, signature de son oeuvre.
Signature tout aussi reconnaissable de l'artiste : la qualité de ses tirages. Réalisés par lui ou sous sa direction, il s'agit de tirages aux sels d'argent, virés, ce qui leur donne un rendu très particulier et un style identifiable.
Beaux-livres 49.00 €Indisponible
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Présentant des photographies de Mai 68, notamment celles de Gilles Caron et de Jean-Pierre Rey, cet ouvrage montre comment leur utilisation par la presse, puis les commémorations successives ont fixé dans la mémoire collective une représentation des événements divergente des faits.
Sous la direction de Dominique Versavel et d'Audrey Leblanc. Avec les contributions de Ludivine Bantigny, André Gunthert, Guillaume Blanc et Jean-Claude Lemagny.
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La photographie en 100 chefs-d'oeuvre
Sylvie Aubenas, Marc Pagneux
- Bnf Editions
- 8 Novembre 2012
- 9782717725148
Explorer la notion de chef-d'oeuvre appliquée à un médium aussi foisonnant et divers que la photographie, tel est le propos de cette exposition qui dévoile 100 photographies issues des collections de la BnF, choisies pour leur beauté, la perfection de leur tirage et leur provenance. Tous les genres sont représentés, portraits, paysages, nus, reportages, publicités ou photographies scientifiques...
Les grands noms de la photographie des XIXe et XXe siècles parmi lesquels Eugène Atget, Félix Nadar, Diane Arbus, Henri Cartier-Bresson, Man Ray, Brassaï, André Kertesz ou Gilles Caron côtoient des anonymes et des photographies faites par des écrivains comme Zola ou Victor Segalen.
Cet ouvrage regroupe toutes les photographies exposées, assorties de commentaires réalisés par des personnages aussi variés que les photographes, parmi lesquels des artistes, des acteurs du monde de la culture ou des écrivains, dont par exemple Anish Kapoor, Annette Messager, Roberto Alagna, David Lynch, Anne Pingeot ou encore Lorànt Deutsch.
Grand format 19.00 €Indisponible
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Make it new : conversations avec l'art médiéval ; carte blanche à Jan Dibbets
Jan Dibbets, Charlotte Denoël, Erik Verhagen
- Bnf Editions
- 8 Novembre 2018
- 9782717727814
Voué à la gloire de la sainte croix, le De laudibus Sanctae Crucis se présente comme une suite de 28 poèmes figurés, qui possèdent des propriétés sémantiques, mathématiques et formelles très singulières : les vers sont disposés en carrés ou en rectangles comportant toujours le même nombre de lettres et structurés autour de la figure centrale de la croix, qui est représentée dans sa configuration traditionnelle mais aussi à travers divers arrangements visuels à partir de motifs géométriques, figurés ou graphiques.
L'exposition entend faire ressortir l'extraordinaire inventivité formelle de Raban Maur en mettant en regard cinq manuscrits enluminés de La Louange à la sainte Croix et des oeuvres d'artistes contemporains sélectionnés par Jan Dibbets (Carl André, Alan Charlton, Ad Dekkers, Donald Judd, Sol LeWitt, Richard Long, François Morellet, Niele Toroni, Franz Erhard Walther).
L'ambition de l'exposition est de montrer à quel point l'ouvrage de Raban Maur conserve toute son actualité, car il soulève un certain nombre de questions esthétiques fondamentales touchant à la représentation de l'espace au moyen de structures géométriques et/ou chromatiques, à l'expérimentation autour de la forme graphique de l'écrit ou à la sérialité des formes, qui parcourent, depuis les années 1960-1970, la démarche d'artistes contemporains appartenant aux mouvances minimaliste, conceptuelle ou du Land Art.
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Richelieu, la traversée : 2012-2022 Photographie de Jean-Christophe Ballot
Gennaro Toscano, Louis Jaubertie, Thierry Grillet
- Bnf Editions
- 1 Septembre 2022
- 9782717729276
La réouverture d'un lieu emblématique de notre patrimoine sous l'objectif sensible d'un grand photographe contemporain.
Depuis plus de dix ans, le photographe Jean-Christophe Ballot est le témoin privilégié du grand chantier de rénovation du site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France. Entre précision documentaire et sensibilité artistique, ses images racontent l'histoire d'une mue profonde, ses temps forts - déménagements, gros oeuvres, reconstruction... - autant que ces instants suspendus où, à la faveur d'une nature morte - escaliers, rideaux, fragment de marbre, de verre ou de lumière... -, la nostalgie semble prendre le dessus.
Au fil des images, ces quinze ans de reconstruction s'ouvrent sur l'histoire, plus large, d'un site pluriséculaire, emblématique de notre patrimoine. Entre mise en abyme et palimpseste, le récit visuel de Jean-Christophe Ballot offre une immersion au coeur de notre culture, de l'Antiquité à nos jours.
Soixante photographies, choisies parmi des milliers de clichés, donnent à voir l'invisible : le chantier est resté inaccessible au grand public.
Ainsi, à travers les images et les textes qui les accompagnent, le photographe transmet sa connaissance et son amour du site Richelieu et partage le fruit d'un travail nourri par une riche culture artistique, de la peinture au cinéma.
Jean-Christophe Ballot traverse le temps et l'espace pour faire advenir, à la croisée de l'art, de l'architecture et du documentaire, une oeuvre à partir d'une oeuvre.
Cet ouvrage témoigne aussi des valeurs fondamentales de transmission qui animent la BnF, une histoire d'avenir, qui ne cesse de s'écrire, de s'inventer, de se raconter. -
En 1971 la Bibliothèque Nationale présenta, sous le titre " Photographie nouvelle des États-Unis ", une exposition consacrée à de jeunes Américains alors peu connus. Leurs photographies rompaient avec la conception du médium qui prévalait en Europe, où régnait la photographie " humaniste ". On découvrit alors Diane Arbus, Lee Friedlander, Garry Winogrand et bien d'autres. Chacun à sa manière engageait une singulière évolution, interrogeait sans a priori les multiples possibilités de cet art. Loin du pictorialisme, à distance du pur document, ils ne rompaient pourtant pas avec la riche tradition qu'incarnaient Walker Evans, Harry Callahan ou Aaron Siskind.
La collection de la BNF conserve, grâce à ce lien consolidé au fil des ans, plus de deux mille tirages d'époque. L'exposition n'entend pas pour autant tracer une histoire de la photographie américaine des années 70. Les quelque trois cents photographies, rassemblées autour d'un nombre restreint de thèmes, esquissent un parcours dans le territoire iconographique qu'elles constituent.
Le portrait (Diane Arbus), le paysage (Paul Caponigro, Lewis Baltz ou Joe Deal), les expérimentations photographiques (Duane Michals ou Les Krims) font écho dans l'exposition aux scènes de rue de Garry Winogrand, William Klein, Bruce Gilden, aux héros marginaux de Larry Clark, à l'humour décalé de Bill Owens et Ken Graves, aux recherches raffinées de Ralph Gibson. L'ensemble offre la part belle à l'onirisme et au fantasme, tradition très anglo-saxonne interprétée par Ralph Eugene Meatyard, Arthur Tress ou Joel Peter Witkin.
L'exposition et son catalogue entendent mettre en évidence l'audace et la vigueur des formes, montrer la confondante liberté qui, à cette époque, balaya les stéréotypes et exerce encore son emprise sur la conception post-moderne de la photographie.
Exposition du 29 octobre 2008 au 25 janvier 2009 à la BNF, site Richelieu.Beaux-livres 40.00 €Indisponible
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De l'atelier photographique du XIXe siècle à la scène contemporaine, le photographe de théâtre fixe le visage d'un « monstre sacré », l'incarnation d'un personnage, le génie du comédien. Rachel, reine de tragédie, Sarah Bernhardt, Aiglon frissonnant, Mounet Sully, généreux Hernani, Louis Jouvet, éternel docteur Knock, Edwige Feuillère, altière Folle de Chaillot, le mime Marceau, silhouette connue du monde entier, Alain Delon et Romy Schneider, couple inédit au théâtre. quelques noms parmi des centaines qui reviennent en mémoire grâce à la photographie. Tout comme resteront les comédiens d'aujourd'hui, tels Philippe Torreton, Denis Podalydès, Isabelle Huppert, Charles Berling, Marina Hands.
Pour la première fois, le département des Arts du spectacle présente un ensemble de photographies d'acteurs choisies parmi une importante collection rassemblée pour capter l'éphémère de la création théâtrale et en conserver le témoignage. Des origines de la photographie à nos jours, ces images donnent à voir l'évolution de la sensibilité du photographe de scène et des techniques de prises de vue qui ont modifié la façon de révéler l'acteur.
Au fil des pages, le lecteur, comme le visiteur de l'exposition, ressentira l'émotion du spectacle, née des rencontres entre comédiens et photographes passeurs de l'image scénique : Nadar, Reutlinger, Manuel Frères, Harcourt, Lipnitzki, Bernand, Enguerand, George Henri, Agnès Varda, Thérèse Le Prat, Mario Atzinger, Roger Pic, Fernand Michaud, Robert Doisneau, Claude Bricage, Nicolas Treatt, Claude Gafner, Daniel Cande, Jacqueline Chambord, Martine Franck, Michèle Laurent, Catherine Faux, Monica Biancardi, Jean-Paul Lozouet, Joël Verhoustraeten et Jean-Pierre Estournet.
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L'Agence France-Presse, héritière de l'Agence Havas, est née de la Libération, il y a soixante ans.
À l'occasion de cet anniversaire, l'AFP présente deux cents photographies, en privilégiant des photographies françaises anciennes jusqu'à la création de son service photographique international en 1985, puis des images d'actualité mondiale jusqu'à nos jours. Des associations d'images soulignent la permanence et/ou les changements de comportement des personnes et les différents styles de prises de vues employés, du noir et blanc à la couleur.
Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition " Agence France-Presse 1944-2004. Photographies ", organisée par la Bibliothèque nationale de France sur le site Richelieu, galerie Mazarine, du 26 octobre 2004 au 13 février 2005.
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Capa connu et inconnu
Collectif
- Bnf Editions
- Galerie De Photographie
- 24 Septembre 2004
- 9782717723137
La Bibliothèque nationale de France présente du 6 octobre au 31 décembre 2004 une exposition consacrée au grand photographe Robert Capa, considéré comme le père de tous les photoreporters, à l'occasion du
cinquantième anniversaire de sa disparition.
Né à Budapest le 22 octobre 1913 sous le nom d'Endre Friedmann, dans une famille de la bourgeoisie juive, il devient un disciple de l'écrivain et artiste Lajos Kassák, est arrêté en 1931 à l'âge de dix -sept ans pour activités antifascistes et contraint par le régime de l'amiral Horthy à quitter la Hongrie. Il part pour Berlin où il trouve un travail dans une agence de photographie. Il réalise en 1932 à Copenhague son premier reportage consacré à un meeting de Léon Trotsky en exil, mais l'arrivée de Hitler au pouvoir le contraint à nouveau à l'errance. Il s'établit à Paris en septembre 1933. Dans le quartier de Montparnasse, où se regroupent les étrangers, il noue des contacts avec des photographes qui deviennent ses amis : son compatriote André Kertész, David Seymour surnommé Chim, et Henri Cartier-Bresson.
À l'automne 1934, il se lie avec une jeune juive allemande réfugiée, Gerta Pohorylle, qui travaille pour des agences photographiques. Elle sera à la fois sa compagne et son agent. Vivant dans des conditions matérielles très précaires, ils décident d'adopter des pseudonymes : lui devient Robert Capa, elle Gerda Taro. Tous deux émergent comme photoreporters à la faveur de la guerre d'Espagne, dans laquelle elle trouve la mort en juillet 1937.
Robert Capa a photographié cinq guerres : la guerre civile en Espagne (1936-1939), la résistance chinoise à l'invasion japonaise (1938), la Seconde Guerre mondiale en Europe (1941-1945), la première guerre israëloarabe
(1948), enfin la guerre d'Indochine (1954) où il meurt en sautant sur une mine, le 25 mai 1954, à l'âge de quarante ans.
Personne n'avait, avant lui, photographié la guerre avec un tel mépris du danger, ni avec une plus vive compassion pour les combattants et surtout pour les populations civiles victimes des conflits. Dès 1938, la
presse l'intronise « le plus grand photographe de guerre ».
Cette partie très importante de son oeuvre, qui appartient à notre imaginaire collectif, a occulté d'autres aspects de son travail. La présente exposition, organisée à partir des collections publiques et privées françaises, permet
de découvrir, à côté d'icônes comme le portrait de Trotsky à Copenhague, le milicien espagnol, les photographies du débarquement du 6 juin 1944 et de tous les grands conflits couverts par Capa, des reportages étonnants sur les pèlerinages de Lisieux, le Tour de France de 1939 ou le concours Lépine, sans oublier de remarquables portraits d'artistes. Après avoir vu ces photographies, sans doute comprendra-t-on mieux que Julia Friedmann, sa mère, ait refusé pour lui les honneurs du cimetière d'Arlington, au motif qu'il
avait toujours haï la guerre.