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Premier livre consacré à Mathieu Van Assche et à ses « photographies sabotées » « Depuis plusieurs années, je récupère, achète et collecte de vieilles photos, d'anciens portraits d'identité et photos de famille issues d'une autre époque. Petit à petit, j'ai commencé à dessiner au posca (feutre peinture) à même ces photos originales, d'abord comme un jeu et sans projet particulier. Ensuite, comme le support me plaisait particulièrement, j'ai continué à développer cette approche en mettant en place un dialogue entre l'illustration et le support photographique. Je me suis mis à masquer les visages en m'éloignant de ces portraits un peu figés pour y amener une forme de folie, de mystère, d'étrangeté. Puisant mon inspiration tant dans l'effervecence des quartiers populaires que dans l'imagerie du sacré, ou dans la tradition du masque dans les sociétés dites primitives, les pistes se brouillent et naît un univers qui devient mien. Mon monde est à la fois onirique et cabossé, peuplé de doux monstres et de créatures fantasmagoriques dans lequel le spectateur se laissera entraîner presque malgré lui. » Mathieu Van Assche.
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Le patrimoine de la Belgique vu par l'occupant ; les photographies allemandes (1917-1918)
Collectif
- Cfc
- 21 Novembre 2018
- 9782875720313
Mai 1917. L'Europe est à feu et à sang. Les Etats-Unis viennent d'entrer en guerre, les combats font rage sur le front français et les civils belges endurent l'occupation allemande depuis près de trois ans. C'est dans cette ambiance funeste que le gouverneur général de la Belgique occupée donne son feu vert à une entreprise exceptionnelle : faire établir, par les meilleurs spécialistes allemands, l'inventaire photographique du patrimoine culturel belge afin de montrer qu'ils ne sont pas les barbares tant décriés auquels on reproche le bombardement de nombreuses villes historiques de France et de Belgique. Jusqu'à l'Armistice, entre 30 et 40 hommes et femmes - historiens de l'art, architectes et photographes - vont produire plus de 10 000 photographies, toutes sur plaques de verre et d'une qualité technique et esthétique extraordinaire. Sont saisis par l'objectif, en adoptant tantôt des perspectives spectaculaires, tantôt des points de vue intimistes, églises, châteaux, beffrois, béguinages, éléments de décors, tableaux, sculptures et enluminures. Mais aussi de simples calvaires ou des façades de maisons bourgeoises, du Moyen Âge au 19e siècle situés dans toutes les provinces occupées. C'est une Belgique rêvée, riche en art et en culture, presque intacte, que l'on découvre sur ces clichés, comme si leurs auteurs avaient voulu faire ressurgir, dans un présent incertain et agité, les trésors d'un passé millénaire et immuable. Il est rare qu'un conflit armé laisse un héritage positif. C'est pourtant le cas de cet exceptionnel fonds de photographies, acquis par l'État belge dans l'entredeux- guerres et conservé par l'Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA) à Bruxelles, dès sa création en 1948.
Ce livre présente au public, tant amateur que spécialiste, une collection unique au monde, et retrace, à travers des documents d'archives inédits, son histoire, de la genèse du projet d'inventaire jusqu'à aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale.
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Par l'association de photographies et de textes, le livre d'artiste Traversée souligne la démarche artistique générale d'Hélène Petite, à savoir une approche réflexive et expérimentale sur la photographie argentique. Le livre présente un corpus d'images réalisées sur une dizaine d'années, regroupées en trois projets principaux. L'objet-livre a été pensé comme un lieu de création pour matérialiser la pensée de la photographe et affirmer une démarche en évolution qui s'affine toujours plus. Une trame narrative traverse la première partie du livre et évoque l'histoire d'un vol : « Mon matériel photographique, sauvegardes et une grande partie de mes négatifs ont été volés alors que j'étudiais un an en Norvège. Le vertige ressenti suite à cette perte me paralysa et me rendit incapable de photographier pendant plusieurs années. Je ne voyais plus de sens à produire des images mais, paradoxalement, ma relation à l'image photographique restait inchangée. J'ai alors commencé un long travail cyclique sur un matériel photo-graphique trouvé : une boîte de photos des années 1930 à 1960 d'une famille que je n'ai pas cherché à connaître, là n'était pas ma quête. Le recul que ce matériel a induit m'a permis d'être loin de mes intentions personnelles et de mes affects et de pouvoir réfléchir au geste photographique et de toucher au plus près la question de l'essence du corps photographique. »
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Suzy Embo
Ivan Alechine, Tamara Berghmans, Anne Deckers, Pieter De reuse
- Cfc
- Strates
- 7 Juillet 2017
- 9782875720245
Artiste, photographe, épouse... Derrière le pseudonyme Suzy Embo (BE, °1936) se cache un témoin privilégié de la scène artistique avant-gardiste de l?après-guerre. Avec ses images abstraites, ses expérimentations sans appareil photo et ses images graphiques riches en contrastes, Embo rejoint la Subjektive Fotografie. Dans les années soixante, son approche opère un tournant : l? « artiste photographe » devient « photographe d?artistes ». Embo se lie d?amitié avec Pierre Alechinsky, épouse le sculpteur Reinhoud d?Haese et vit avec eux dans la commune artisitique La Bosse (France). Outre son travail personnel, elle consacre sa photographie à la scène internationale (Pierre Alechinsky, Christian Dotremont, Jean Messagier, Corneille Hannoset, Karel Appel, Walasse Ting, Pol Bury, Louise Nevelson, Alberto Gironella, André Breton, Jacques Ledoux, Yasse Tabuchi, Félix Labisse?). Elle réalise des portraits informels et intimistes, saisit les artistes durant le temps de création, prend part à des projets collectifs et documente les vernissages, les événements, les représentations théâtrales et les spectacles de danse. Suzy Embo. Artiste photographe ? Photographe d?artistes montre un regard spontané sur la période post-CoBrA et révèle l??uvre personnelle de la photographe Suzy Embo.
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« Marolles 66 », ou petite et grande histoire quotidienne de la place du Jeu de Balle, au centre de Bruxelles, de ce monde d'ores et déjà en voie de disparition, comme un dernier hommage aux habitants, à Hortense surtout, et à la vraie vie du quartier. Mieux qu'un reportage, une immersion par l'image, et ici nul besoin de grands mots. Vieux cartons, vaisselles dépareillées, poussettes en fin de voyage, tout commence là, très tôt le matin, et s'achève au même endroit, sauf qu'entre-temps, il y a la demi-Gueuze et les voisins. La vraie famille. Sur base d'une campagne photographique réalisée en 1966.
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" Que faire quand on habite le dernier étage ? Quand l'oeil, côté ville, n'accroche que des H.
L. M. un peu banals et des maisons dites bel étage ? Quand l'oeil, côté campagne, ne révèle qu'un faubourg médiocre, trop peuplé, et ne restitue le relief que dans le brouillard ? La nuit seule permet la totale rêverie. Ce lieu est le centre brutal de mes horizons. De fenêtre en balcon : ville, province lointaine, ciel, parc, parking. " écrit André Janssens. Que fait-il ? Il photographie, il scrute et lit du regard chaque signe.
Ensuite il propose à sept écrivains de réagir à ses images captées, à ce rapt. Comme dans chaque aventure artistique vraie, les photographies d'André Janssens provoquent une concrétion imprévisible qui fait naître des écritures, des mots, des imaginaires. Eugène Savitzkaya, Jacques Sojcher, Guy Vaes, Gaston Compère, Anne-Marie La Fère, Raymond Verbouwens et Marcel Moreau ont pris cette voie oblique, celle qui permet aux artistes de se rejoindre sans se dissoudre dans la fusion.
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L'ouvrage présente un ensemble de photographies qui forment au fil des pages l'image d'une ville protéiforme, étonnante somme d'architectures et de chantiers, de périphérie morne et de bâtiments historiques, de terrains vagues et de ciel, de perspectives séduisantes et de tissu urbain déstructuré, de nature résignée et de beautés inattendues... Une ville qui se fait et se défait sans cesse, du type de celles en constante mutation, entre monumentalité et banalité, lieu de tous les possibles, mais aussi cité qui, de par son état de fragmentation chaotique, inviterait à une quête dont on aurait oublié l'objet. Face à ce phénomène inflatoire de l'urbanité ressenti comme un formidable mouvement d'énergie qui engendre perpétuellement la cité tout en la transformant, Gilbert Fastenaekens, dépassant toute portée critique, nous amène à questionner le sens profond de la ville et de son développement, autant que son fondement et sa logique.
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L'image de la ville : Bruxelles et ses photographes des années 1850 à nos jours
Danielle Leenaerts
- Cfc
- 17 Mars 2010
- 9782930018799
L'Image de la ville.
Bruxelles et ses photographes, des années 1850 à nos jours fait dialoguer l'évolution de l'urbanité bruxelloise et l'histoire de la photographie. Vers la moitié du XIXe siècle, la jeune capitale belge s'est tout naturellement tournée vers la photographie, médium qui lui était rigoureusement contemporain, adressant à ses pionniers la demande de valoriser son patrimoine sous une forme résolument moderne.
Réciproquement, les grands travaux urbanistiques et la modernisation de la ville sont vite apparus comme autant de sujets d'inspiration. Dès le siècle suivant, la réalité urbaine, inépuisable répertoire de formes pour les photographes, invitera ceux qui seront alors devenus des artistes à sans cesse redéfinir l'image de la ville. Propice à tous les imaginaires, Bruxelles, ville-laboratoire, se retrouve au centre des préoccupations de nombreux photographes contemporains.
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Gratte-pieds de Bruxelles
Didier Serplet, Werner Lambersy
- Cfc
- Regards Sur La Ville
- 2 Avril 2012
- 9782930018935
Didier Serplet, Werner Lambersy : un artiste plasticien, un écrivain. Deux imaginaires se rencontrent au pied du mur, les yeux en face de quelques trous dans la façade, dernières traces des anciens gratte-pieds. La poésie des mots vient étoffer la poésie des images pour un voyage urbain, au départ d'un élément insolite du petit patrimoine.
Didier Serplet a décelé ces gratte-pieds dans les rues de Bruxelles, le long des boulevards, près de la Grand-Place, au Sablon, dans les Marolles ou du côté de Notre-Dame-aux-Neiges. Certains se sont perdus, un autre à même disparu. Car ainsi a gambadé le poète, au hasard de lieux parfois imprécis, avec pour seule obsession les entrailles de la façade.
Un autre poète est venu lui emboîter le regard.
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Soupiraux de Bruxelles
Didier Serplet, Maurice Culot
- Cfc
- Regards Sur La Ville
- 12 Avril 2012
- 9782930018928
La grille d'un soupirail, le gratte-pieds ou un bout d'emmarchement en tôle pliée et perforée d'une habitation bruxelloise d'avant la dernière guerre laissent souvent présager de ce que sera l'ensemble : modeste ou grandiose, austère ou surchargé, bon enfant ou stylé. L'amateur à l'écoute des murmures d'une civilisation y puise son miel et devient alors semblable au paléontologue qui reconstruit un être vivant disparu il y a des millions d'années à partir d'une simple dent. Autrement dit, le petit patrimoine est le véhicule du rêve de ceux qui matent et qui, à l'égal des amoureux de Brassens, bécotent des miettes d'architecture. (M. Culot)
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Il fut une période où l'on procéda, au sud de Bruxelles, à un reboisement systématique sur le modèle de la forêt viennoise.
De nombreuses plantations de hêtres furent planifiées en vue de produire du bois de qualité.
Mais ce reboisement forcé changea profondément l'aspect de la forêt de Soignes jusque-là composée d'un mélange de feuillus.
Les hêtres trop nombreux et trop rapprochés durent lutter pour atteindre la lumière, s'élancèrent vers le ciel et se développèrent en hauteur.
C'est ainsi que la Forêt de Soignes se transforma en cathédrale de verdure.
L'auteur, photographe et monteuse, a tenté de saisir les âmes prisonnières de cette somptueuse forêt au creux-même du bois, dans ses défauts, ses maladies, afin de compléter l'imagier du citadin rêveur mais aussi celui de l'ébéniste et du luthier en jouant sur les textures et un rendu irréel.