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OPUS DELITS : gueules d'artistes ; photographies de Philippe Bonan
Opus Delits
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- Opus Delits
- 18 Juin 2010
- 9782917829264
Peu de courants artistiques auront produit autant d'anonymes. des artistes dont on connaît la signature mais pas le visage. Si nombre de graffs ou pochoirs sont identifiables par leur style, leur technique ou encore leur blaze, leurs auteurs restent pour la plupart des travailleurs de l'ombre. Cet Opus Délits « met en visage » les artistes du street art, en proposant une série de portraits photographiques en noir et blanc et en couleur. Approcher ces personnalités au sein de leur univers (devant leurs travaux, à l'atelier, dans la rue, etc.), permet à l'art urbain de se personnifier. et de s'humaniser.
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Portraitiste, mais aussi photographe paysagiste de la ville, Férial nous transporte dans un univers multiculturel à l'aune de son histoire de vie : « L'exil, la nostalgie, substances ex-traites du passé, ont donné naissance à l'élixir de ma mélan-colie et c'est de ce parfum qu'émanent aujourd'hui les êtres de mes photographies. Mon oeil observateur et nostalgique donnera peu à peu le jour à une fervente volonté d'identité et un goût démesuré pour l'équité. Viendront ensuite mes inspi-rations de jeunesse que je puise dans le monde de la contre-culture américaine à travers les musiques de Patti Smith, les écrits de Kerouac ou les poètes beat. » Son oeuvre affirme un réalisme violent, pourtant adouci par un regard altruiste. Photographe sociale engagée ou simple femme à fleur de peau ? Dans cet ouvrage entre noir et blanc et couleurs distillées, l'étonnante photographe Férial nous propose sa vision de l'humanité, soulignant dans un même cliché misère et grandeur d'âme, pour puiser dans les regards une force d'une étrange beauté.
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Nouveau manifeste du naturalisme intégral
Frans Krajcberg, Claude Mollard
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- 21 Mars 2013
- 9782917829813
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Passages est un ouvrage qui s'intéresse aux femmes. Aux jeunes filles et aux dames âgées. Laure et Magali nous proposent 15 portraits à travers la photographie, le dessin et les mots. Ces portraits sont ainsi tracés par le moyen de la complémentarité graphique des deux auteurs, relayée cette fois par des interviews. Les images affirment des personnalités, tandis que les textes mettent en valeur le clash des générations sur des questions comme la sexualité, l'avortement, la contraception ou l'éducation. Il s'en dégage des histoires de vie où apparaissent de grandes espérances, des déceptions, de l'insouciance, de l'amertume, de la joie. sentiments immuables dans une société en constante mutation.
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Tout autour de la Méditerranée, dans chaque ville portuaire, entre la ville et la mer, un point commun : la promenade. Séduite par ces bords de mer, Julie Canarelli nous « balade » avec ses images d'un port à l'autre, dans des lieux choisis pour leur authenticité et leur humanité. De la « passeggiata » à l'italienne au « paseo » espagnol, nous marchons sur les jetées syriennes, égyptiennes, ou encore sur les corniches du Maroc et de la Tunisie.
La discrétion de la photographe laisse toute la place à la profondeur du décor : les couleurs de la ville et de la mer se fondent à la nonchalance des habitants. Regards au loin, aller-retour de la mer à la plage, de la place au port, le passant et le lecteur prennent le temps ensemble de vivre une échappée.
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Artiste totalement autodidacte, El Pradino travaille l'art de la photographie depuis l'appareil jusqu'au logiciel, pour composer des villes dans lesquelles règnent « la pagaille et l'effervescence », selon ses propres mots. Ses photos retouchées décrivent la vitesse à laquelle les citadins vivent, mais aussi celle à laquelle tout évolue, à commencer par l'architecture qui ne cesse de se transformer.
Les objets de consommation, les marques de luxe, les panneaux publicitaires s'entassent dans les photos d'El Pradino comme elles le font dans la ville, ne laissant plus aucune place au respect du paysage et de l'environnement. L'occidentalisation à tout prix est représenté dans ses photos de villes asiatiques, métamorphosées par Mc Donald's, Chanel... Agissant comme des contre-utopies, les oeuvres d'El Pradino amènent à réfléchir sur notre avenir, mais surtout sur notre présent.
Avons-nous vraiment envie de vivre dans ces villes où l'argent et la consommation sont maîtres mots ?
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Usines désaffectées, bâtiments délaissés, friches industrielles délabrées.
Katre aime les ruines et leurs mystères. En tant que support extérieur, pour y peindre ses graffs, mais aussi pour leur esthétisme particulier. Quand la peinture in situ ne suffit plus à satisfaire sa soif de créativite face à ces espaces abandonnés, il en vient à la photographie. En noir et blanc, en grand format. Sur lesquelles il réalise des graffs, larges mouvements monochromes entre calligraphie et graffiti. Avec des perspectives trompeuses et envoûtantes, les photographies contrastent avec la dynamique colorée des traits peints à la bombe.
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« Les premiers matins de l'année ont éclos comme une fleur d'hiver qui s'offre aux rayons d'or. Promesses d'une nouvelle ère, au diable la misère.
2015 s'est ouvert à nous comme on tend les bras à toutes les premières fois. Allégresses, fougues et plaisirs de soies. Premier jour de janvier, il a neigé et je me suis entendue rêver. Et puis il y a eu ce matin pas comme les autres. Il nous a réveillés avec stupeur, nous a éclaboussés avec horreur. Un matin, au moment où l'on se lève, voir le jour et tomber au bruit sourd. Lundi 7 janvier et tout bascule, matin blafard où tout se bouscule. Les idées, bien sûr, les images, violentes des morsures. De l'âme, du corps, des étendards, de la mort. [...] Panser les plaies de nos dettes, classer nos certitudes obsolètes. J'ai essayé de poser mon regard avec délicatesse. Vos émotions étaient miennes.
La solidarité, l'esprit de corps pour l'éternité. Nous ne savons pas de quoi sera fait notre avenir. Nous voulons l'imaginer meilleur, fraternel, humaniste. Nous allons y croire coûte que coûte, en connaissance de cause mais le mépris en prose.
Mes amis, mes soeurs, mes frères, peuples de France et du monde, la vie est ici, ensemble. Haut les coeurs ! » Férial.
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Il y a des travaux artistiques voués d'emblée à une sorte d'effacement, de discrétion revendiquée, éloignée des pratiques de l'habituelle production esthétique. Tandis que la majeure partie de la photographie actuelle se partage entre le reportage et le paysage industriel en couleurs, Olivier Tomasini, esthète minutieux, romantique tempéré, dandy paradoxal, postule pour le noir et blanc et mise à contrecourant en présentant des oeuvres intimistes qui sont le reflet d'une poétique de la vie quotidienne. Cette posture délibérée est le fruit d'un choix très pesé que certains pourraient taxer d'anachronique alors qu'il n'en est rien.
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Km à Havers I'Oural si théâtral, les forêts sibériennes si littéraires, les eaux du Baïkal insoupçonnables, les plaines mongoles tant espérées et les foules de Pékin hallucinantes. Le Transsibérien est un voyage ancien à travers les paysages du présent." Entre carnet de voyage et portfolio, cet ouvrage de photographies nous emmène loin sur des terres entre l'Europe et l'Asie, sur les vastes étendues de Sibérie, dans des villes à l'atmosphére bouillonnante; en contraste avec le milieu clos d'un train dans lequel le temps se fige.
A bord du légendaire Transsibérien, ce sont d'histoires humaines et de beauté d'âme dont nous parle cet ouvrage.
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OPUS DELITS Tome 28 : Jadikan ; light painting
Frédéric-charles Baitinger
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- Opus Delits
- 23 Mai 2012
- 9782917829646
Photographe, Jadikan oeuvre la nuit, dans des friches industrielles, des bâtisses abandonnées ou sous des arbres majestueux ; lieux sombres et puissants qu'il révélera par une création lumière. Dans cet espace, après étude de la scénographie, il exécute une danse à l'aide de pinceaux lumineux bricolés maison - lampes, diodes, torches - pour peindre l'espace et se l'approprier. Son appareil est là, fixe, ouvert pour quelques secondes ou quelques minutes, attendant patiemment que la chorégraphie se termine pour capter en un seul cliché les mouvements de lumière tracés par la chorégraphie de l'artiste.
Manipulant obscurité et lumière, Jadikan réinvente l'espace pour imposer sa vision esthétique. Qu'on le nomme light painteur, chorégraphe, scénographe ou graffeur de lumières, Jadikan déjoue la lumière et le temps pour créer et transmettre une émotion esthétique forte.
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Les paysages ordinaires de Michel Stefanini s'articulent autour de lieux et de personnes, croisés, recroisés et, à force d'habitude, oubliés. ou pire. assimilés. Ce travail d'écriture photographique se place comme un regard plastique et poétique sur le territoire de l'auteur, territoire qui pourrait tout aussi bien être celui de chacun d'entre nous. Les photographies évoquent ainsi des paysages, des gens, réels ou rêvés qui nous environnent et font notre quotidien. D'une photographie tangible à son miroir hypothétique, le paysage s'inverse et se métamorphose, de son âme aperçue, vers son âme supposée. Chaque texte est lié à son image, comme si ses murmures pouvaient devenir audibles, visibles. Si l'absence de l'individu est frappante dans ces photo-calligraphies, on suppose intuitivement sa présence ; celle-ci prend alors toute sa place à la lecture des textes. Paysages ordinaires nous promène par le texte et l'image, nous arrête sur une terre et ses habitants. Mais, au-delà, et c'est peut-être là l'essentiel, il touche notre propre intimité. C'est pour cette raison, que chacun, dans un voyage aléatoire entre texte et image, peut s'y retrouver. Roman illustré ou beau-livre raconté ? Entrez dans ces paysages ordinaires et laissez-vous guider.
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Entre 1978 et 2013, Grégoire de Gaulle a voyagé plusieurs fois en Chine, pays dont il a tiré le portrait sous toutes ses coutures. Ses photos, toutes en noir et blanc, se mêlent au quotidien des Chinois au cours de ces 35 années d'exploration. Un quotidien rythmé par les repas entre ouvriers, les cérémonies religieuses ou encore par les jeux de rue.
De ses lointains voyages, rêvés ou accomplis comme il se plaît à le dire, ce photographe autodidacte rapporte une autre façon de regarder le monde. Celui qui nous entoure comme celui qui nous habite.
À travers ce Voyage suspendu, il offre au lecteur tout l'hétéroclisme des sociétés du Céleste Empire, profitant de ces instants pour nous dépeindre l'évolution faramineuse de ses villes en constante mutation. Passé, présent et avenir se côtoient au fil des pages, cherchant ainsi à représenter au mieux l'Empire du Milieu tel qu'il est aujourd'hui.