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Delpire
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Ce livre brosse le portrait fascinant d'une femme libre et engagée. Photojournaliste, correspondante de guerre, artiste surréaliste, Lee Miller a été l'une des femmes photographes les plus importantes du XXe siècle. Initiée à la photographie dès son plus jeune âge, elle a perfectionné son art à Paris, où elle a fréquenté des artistes d'avant-garde comme Jean Cocteau, Picasso et Man Ray avec qui elle a longuement collaboré. Après avoir ouvert son propre studio de photographie à New York, faisant d'elle une photographe reconnue, elle se rend au Moyen-Orient et en Europe avant d'y devenir reporter de guerre. Expérience bouleversante qui la marqua profondément, c'est aussi au cours de cette période qu'elle prit nombre de ses photos les plus emblématiques.
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Échos : La photographie à distance du conflit
Stephen Dock, Joan Fontcuberta
- Delpire
- 13 Juin 2024
- 9791095821724
Les images peuvent contribuer à attiser le feu. Ces photographies de Stephen Dock appartiennent à la catégorie de celles qui permettent le temps long de la réflexion.
- Joan Fontcuberta
En 2011, Stephen Dock, jeune photographe français autodidacte, part sans commanditaire couvrir une guerre qui débute en Syrie. Il photographie les résistants, les rues dévastées, les hôpitaux saturés, les mouvements de contestation, le quotidien tragique des populations civiles. Se poursuivant en Jordanie, en Irak, au Liban, à Lesbos et jusqu'en Macédoine, son parcours retrace, au-delà de l'épicentre du conflit, la crise humanitaire et migratoire qui en découle. Plus d'une décennie plus tard, il questionne cette archive de milliers d'images. S'éloignant de tout traitement documentaire, Stephen Dock s'affirme dans un processus de réinterprétation et de réappropriation de ses photographies. Il développe de nouvelles formes, en se concentrant sur la perception. Du bruit au silence, le photographe ne se tourne plus directement vers le sujet. Il n'obéit plus à l'obsession de faire des images, mais les dissèque et opère sur la matière organique. En tentant de déconstruire un registre photographique, Stephen Dock propose une image générique de la guerre moderne. -
En 18 chapitres, largement illustrés de photographies, l'auteur mène l'enquête pour percer le(s) secret(s) de la plus mystérieuse des femmes photographe, dont l'oeuvre fut découverte par hasard lors de l'achat d'un lot de photographies anonymes au cours d'une vente aux enchères.
Après le succès du film Finding Vivian Maier, réalisé par John Maloof qui a découvert cette photographe, Ann Marks a ressenti le besoin irrépressible de répondre à toutes les questions qu'il posait.
Formée à la généalogie, elle s'est lancée sur les traces de son héroïne, patiemment, en décortiquant avis de décès, livret militaire, certificats médicaux et en obtenant l'accès à l'ensemble de ses archives. Ann Marks est aujourd'hui la seule personne à avoir analysé 140 000 images de la photographe, mais aussi ses enregistrements sonores et vidéo, ses lettres et journaux intimes. Elle a également interviewé 60 personnes qui connaissaient Vivian Maier et sa famille et en a découvert une trentaine d'autres.
Résultat : cette biographie se dévore comme un polar. On y découvre notamment comment, contrairement aux idées reçues, Vivan Maier a tenté de s'établir comme photographe professionnelle. Ann Marks répond à la question qui hante tous les fans de la photographe : « Qui était-elle vraiment et pourquoi n'a-t-elle pas partagé ses photographies ? »
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« Nul plus haut enseignement artistique ne me paraît pouvoir être reçu que du cristal. ».
André Breton.
De la Préhistoire à nos jours, entre utilité, curiosité et fascination, les pierres ont toujours inspiré les artistes. Pierres politiques, pierres poétiques, pierres sacrées : le lecteur découvre, à travers plus de 230 oeuvres, la place de la pierre dans l'histoire de l'art.
« Je parle des pierres plus âgées que la vie et qui demeurent après elle sur les planètes refroidies. » Sur ces mots de Roger Caillois, dont le regard irrigue cet ouvrage, les auteurs ont collecté nombre d'histoires célébrant le compagnonnage constant entre l'éloquence muette des pierres, leur beauté et l'imagination sublime des artistes de toutes les époques. Du plus ancien caillou issu de la formation de la croûte terrestre à la première pierre collectionnée il y a 3 millions d'années par « l'homme » de Makapansgat ; de l'impérieuse architecture des cristaux aux pierres sacrées ; des pierres paysages à celles dont s'arment les plus démunis quand ils se révoltent, jusqu'à l'impossible mesure du temps, ce sont autant de récits de notre humanité qui se déroulent dans ces pages.
L'ouvrage, qui fait la part belle à l'image, est construit en sept grands chapitres, émaillés de textes littéraires, scientifiques ou poétiques, et nous fait découvrir ou redécouvrir une grande variété d'oeuvres de toutes époques et tous médiums :
I - Des pierres qui ont toujours couché dehors : Jean Dubuffet, Auguste Rodin, Evariste Richer, Dove Allouche, Constantin Brancusi, Louis Daguerre, Charlotte Perriand, Fernand Léger, Giuseppe Penone, John Ruskin, Vija Celmins, Alexandre Isidore Leroy de Barde, Ugo Rondinone, Alicja Kwade, Stéphane Thidet, Julian Charrière, Tatiana Trouvé, Gabriel Orozco.
II - L'avare architecture des cristaux : André Breton, Pablo Picasso, Brassaï, Damien Hirst, Frédéric Bruly Bouabré, Wenzel Hablik, Juliette Agnel, Albert Renger-Patszch, Lyonel Feininger, Edouard Riou, Jean-Baptiste Louis Romé de L'Isle, Étienne Chambaud, Joseph Sima III - L'invincible attrait de l'analogie : le Facteur Cheval, Aurélien Froment, George Sand, John Cage, Erik Dietman, Antoine Bourdelle, Pieter Hugo, Edward Weston, Jean-Claude Ruggirello, Jean-Michel Sanejouand, Pierre-Luc-Charles Ciceri, Juva, Il Beccafumi, Abdelkader Benchamma, Antonio Tempesta, Sigismondo Laire.
IV - Certaines pierres sont divines : statuaire antique indienne, étrusque, gauloise, Giorgio Vasari, Victor Brauner, Henry Moore, Albrecht Du¨rer, Jean-Michel Alberola, Francesco Francia, Luca Signorelli, Carl Gustav Carus, Victor Brauner, Nicolas Dipre, Gioacchino Assereto, Hans Baldung Grien, Rose Salane.
V - Pierres révoltées : Gilles Caron, Guido Reni, Meret Oppenheim, Robert Filliou, Esther Ferrer, Éric Feferberg, Wolfgang Mattheuer.
VI - Des pierres plus âgées que la vie : Ana Mendieta, Paul Klee, Sim Chi Yin, Kapwani Kiwanga, Robert Smithson, Laura Grisi, Jacques Grison, Jimmie Durham, Hercules Pietersz Seghers, Jean-Pierre Houël.
VII - Elles seules existent sur les étoiles : Richard Long, Andrea Branzi, Sabine Mirlesse, Agnieszka Kurant, Parviz Kimiavi, Lucien Pelen, Gino De Dominicis, Théo Mercier. -
En 1955, Robert Frank traverse les États-Unis. Un cow-boy, un homme tatoué faisant sa sieste sur l'herbe d'un parc, la souffrance d'une femme qui vient d'enterrer un proche, un cireur de chaussures, une route, des femmes qui trinquent ; seules quatre-vingt-quatre de ses images furent publiées, en 1958, dans l'indifférence.
Ce livre est depuis devenu un classique de la photographie. Jugé triste, pervers, voire subversif par la presse américaine d'alors, son importance n'a pourtant cessé de croître au fil des années. Les photographes, les critiques et le grand public ont salué en Robert Frank un véritable novateur.
Ce livre n'a rien d'un reportage. Il ne raconte pas le périple d'un homme à travers les États-Unis mais rassemble une suite de notes prises sur le vif, par un écorché vif.
Réédition - avec le texte de Jack Kerouac publié dans la première version américaine du livre. -
La photo, une histoire de collaboration(s)
Ariella aïsha Azoulay, Wendy Ewald, Susan Meiselas, Leigh Raiford, Laura Wexler, Collectif
- Delpire
- 2 Novembre 2023
- 9791095821533
Véritable remise en cause des récits dominants sur l'histoire et la paternité de la photographie, ce livre nous incite à considérer la photographie sous l'angle de la collaboration entre le/la photographe et le/les photographié(e)s.
Mené par cinq grandes théoriciennes et praticiennes de la photographie, comprenant plus de mille photos et des contributions de 120 auteurs, ce vaste projet collectif rompt avec l'idée traditionnelle du « créateur unique » et met en avant les diverses relations, échanges et interactions qui se produisent entre tous les participants à la réalisation d'une photographie, qu'ils soient reconnus et consentants ou non.
Les conditions de cette collaboration sont explorées à travers 120 projets photographiques répartis en huit chapitres thématiques qui fournissent les clés pour comprendre et décoder la politique complexe du regard.Fruit de plusieurs années de recherches, cette autre histoire de la photographie aborde les questions clés du genre, des origines, mais aussi des hiérarchie set des divisions sociétales et de leur rôle dans la construction de l'identité et de la conformité à un groupe. -
« Il n'est pas plus exotique que l'Angleterre. », Henri Cartier- Bresson.
En 1962, Henri-Cartier Bresson accepte une commande photographique de la télévision britannique ITV/ABC afin de réaliser un documentaire sur le nord de l'Angleterre. Exhumé par la cinémathèque française quelque soixante ans plus tard, celui-ci n'avait été diffusé qu'une seule fois à l'époque. On y découvre des photographies inédites, brossant un portrait amusé de ces Anglais au travail et de leurs loisirs. En 1989, Martin Parr, photographe déjà reconnu bien que controversé pour ses photographies en couleur de la middle class britannique, notamment sur les plages du nord de l'Angleterre, présente sa candidature à l'agence coopérative Magnum, à laquelle Henri Cartier-Bresson s'oppose fermement. À plus de vingt ans d'écart, les visions de ces Anglais, capturées par les deux photographes, résonnent pourtant de façon troublante.
François Hébel revient dans un texte inédit sur cette « réconciliation » avec Henri Cartier-Bresson permise par l'image, ainsi que sur cette région géographique tant arpentée. Une nouveauté qui trouve pleinement sa place dans la collection Delpire Classiques. -
Kim Harlow a joué un rôle important dans l'oeuvre de Bettina Rheims au début des années 1990, avec les séries Modern Lovers et Les Espionnes sur la question du genre. Cet ouvrage revient sur leur relation privilégiée et offre un regard renouvelé sur le processus de création grâce à des archives inédites sélectionnées par la photographe.
Ce carnet, qui plonge dans les archives de Bettina Rheims, est un hommage de la photographe à son modèle.
Bettina Rheims rencontre Kim Harlow, danseuse et meneuse de revue de cabaret, en 1990 pour le casting de sa série Modern Lovers. Kim est la seule personne transgenre parmi ces portraits de jeunes androgynes à travers lesquels l'artiste cherche à faire transparaître le trouble. Cette rencontre est aussi le déclencheur de la série Les Espionnes (1991-1992), poursuivant la question de la transidentité.
De la relation forte qui s'est tissée entre la photographe et Kim Harlow naît en janvier 1991 un projet photographique commun qui donnera lieu à un livre, Kim, publié en 1994, après le décès de Kim. L'ouvrage associait aux photographies de Bettina Rheims un texte très personnel de Kim Harlow, témoignage bouleversant et rare sur son parcours dans le contexte des années sida. Trente ans plus tard, il nous a semblé essentiel de regrouper en un seul volume des images des séries Modern Lovers, Les Espionnes et la série Kim accompagnée de son texte d'origine, sans lequel le récit aurait été incomplet. -
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NEUF est une revue d'avant-garde qui incarne toute l'effervescence artistique et intellectuelle des années 1950, donnant une place centrale à la photographie et à ses auteurs.
Aucune collection publique ne dispose de l'intégralité des numéros de la revue. Le plus grand ensemble connu, conservé à la Bibliothèque Nationale de France, demeure incomplet.
La parution de ces fac-similés, 70 ans après leur première édition, rend enfin accessible aux passionnés comme au grand public l'intégralité de NEUF.
Ce coffret rassemble les 9 numéros et le hors-série du critique d'art Michel Ragon, Expression et Non-Figuration (1951). Un essai de l'historien de la photographie Michel Frizot dédié à cette aventure fondatrice de l'édition photographique française complète cette réédition.
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Agnès Varda : La pointe courte, des photographies au film
Agnès Varda
- Delpire
- 29 Juin 2023
- 9791095821656
Avec La Pointe-Courte, Agnès Varda produit en 1954 un film radical alternant un style graphique et réaliste qui n'a pas échappé aux cinéphiles avertis de l'époque. Le film arbore une indépendance artistique qui rompt avec les codes du cinéma de son temps au point d'être qualifié de précurseur de la Nouvelle Vague.
Pour préparer son film, la jeune femme entreprend une sélection minutieuse de ses photographies, parmi les quelque 800 vues prises à Sète entre 1949 et 1954. Elle constitue ainsi neuf planches de photographies de références et de repérage qui lui inspirent des scènes, des atmosphères et même des plans fixes du film, qu'elle détaille dans un scénario rédigé avec soin. Il n'est pas ici question de photographies de plateau ou de tournage mais bien de ce qui a préexisté à l'idée du film ou participé à sa conception. Ses sujets et motifs de prédilection sont encore confirmés par la redécouverte de tirages d'époque ou tardifs, reflets de ses préférences et révélateurs d'une vision. -
En juin 1954, Agnès Varda ouvre les portes de sa maison rue Daguerre pour présenter, dans sa cour, à même les murs, un choix de portraits, nus, natures mortes.
Sa rue et ses voisins sont des sujets privilégiés, comme Alexander Calder, rencontré grâce à Jean Vilar, ou encore Hans Hartung et Brassaï. Les visiteurs découvrent des images frappantes par leur style, annonciatrices de l'esthétique de toute une carrière.
Transparaissent déjà son humour et son amour des mots ; la personnalisation d'objets du quotidien à travers ce qu'elle nomme ses « drôles de gueules » ; la patate en forme de coeur presque cinquante ans avant son documentaire Les Glaneurs et La Glaneuse ; les premières images de Sète où la photographe discerne des lignes de force, agence les perspectives, joue avec les formes et les textures jusqu'à la limite de l'abstraction.
Agnès Varda nous incite à découvrir ce qu'elle voit de ses « yeux curieux ». -
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Je tourne autour du sujet comme l'arbitre dans un match de boxe. Nous sommes passifs devant un monde qui bouge et notre unique moment de création est le 1/25 de seconde où l'on appuie sur le bouton, l'instant de bascule où le couperet tombe.
Henri Cartier-Bresson.
À la fin des années 1970, Henri Cartier-Bresson et son éditeur Robert Delpire décident de réaliser un livre qui reprendrait l'ensemble de sa carrière sous le titre Henri Cartier-Bresson Photographe.
Depuis sa première publication il y a plus de quarante ans, cet ouvrage a été traduit en sept langues, réédité onze fois et est considéré comme la référence incontournable du maître.
À travers ce corpus qui rassemble 155 images prises entre 1926 et 1978, celui que l'on a souvent appelé « l'oeil du siècle » nous présente sa vision intime d'un monde dont il a parcouru tous les paysages, rencontré tous les acteurs - artistes, écrivains, anonymes -, et dont il a immortalisé les événements historiques majeurs.
Cartier-Bresson considérait son appareil photo comme le prolongement de son oeil - ce qui souligne son talent inégalé à composer spontanément une image capable d'évoquer le mystère, l'humour et l'universalité des personnes et des moments capturés par son objectif.
Certaines de ses photographies, telle « Près de la gare Saint-Lazare », sont devenues des icônes, étudiées dans les lycées, et sont considérées comme des chefs-d'oeuvre de l'art du 20e siècle.
Avec une préface de l'écrivain et poète Yves Bonnefoy.
Tout son être le porte comme d'instinct aussi loin de soi et des rêveries que possible, au contact d'autrui, auprès des lieux et des choses les plus divers en quête de la surprise qui décentre, de l'émerveillement qui délivre.
Yves Bonnefoy -
Ce livre nous parle du monde d'aujourd'hui. En plus de 150 photographies et 10 essais, il brosse un portrait extrêmement vivant de la plus grande région de France, allégorie du pays tout entier, comme le souligne Jérôme Fourquet dans sa préface. De l'évolution du monde rural au développement des zones périurbaines en passant par le rôle essentiel des associations face au phénomène de métropolisation, des chamboulements écologiques aux migrations et aux aspirations de la jeunesse, les 9 photographes engagés dans le projet vont au-delà de la carte postale : leurs images documentaires et poétiques constituent le « précipité » d'une époque où chacun se reconnaîtra.
Photographes : André Cepeda, Jean-Luc Chapin, Maitetxu Etcheverria, Hicham Gardaf, Noémie Goudal, Tatiana Lecomte, Chloe Dewe Mathews, Valérie Mréjen, Bruno Serralongue -
Ernest Pignon-Ernest : face aux murs
Ernest Pignon-Ernest
- Delpire
- Des Images Et Des Mots
- 6 Septembre 2018
- 9791095821151
Depuis plus de quarante ans, Ernest Pignon-Ernest investit les villes - de Paris à Naples, de Nice à Ramal- lah, de Montauban à Soweto - en apposant ses images sur leurs murs. Loin des musées, les oeuvres de ce pionnier du street art - images peintes, dessinées, sérigraphiées sur papier, multipliées à des dizaines d'exemplaires, collées dans des lieux très précisément choisis - se fondent dans l'architecture et métamor- phosent l'espace public en espace plastique. Qu'elles traitent de réalités sociales (les expulsés, l'avorte- ment, le sida), de poétique (Rimbaud) ou de musique (Jimmy Hendrix), de politique (la Commune, l'apar- theid), c'est toujours par le lieu où elles sont installées que ces images prennent tout leur sens.
Ce livre propose une large sélection de ces oeuvres éphémères, en les accompagnant de textes d'une cinquantaine d'écrivains, journalistes, philosophes, artistes - Henri Alleg, Mahmoud Darwich, Gisèle Halimi, Michel Onfray, Daniel Pennac, Olvier Py, Lydie Salvayre, Fred Vargas, etc. -, de formes diverses (poèmes, récits ou même essais), dans lesquels chaque auteur revient sur sa rencontre avec l'artiste et l'une de ses oeuvres.
Cette nouvelle édition intègre les derniers travaux d'Ernest Pignon-Ernest et de nouveaux textes parmi lesquels ceux de Julia Kristeva, Pierre Bergounioux ou Philippe Claudel.
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Au début des années 1960, Bruno Barbey, cherchant à dépeindre les Italiens, photographie toutes les couches de la société dans la rue comme dans les intérieurs. Le jeune photographe présente cet ensemble d'images à Robert Delpire qui propose aussitôt de les publier dans la série « Encyclopédie essentielle », une collection de livres juxtaposant textes et images, qui comprenait déjà Les Américains de Robert Frank (1958) et Les Allemands de René Burri (1962). Les circonstances d'alors empêchent la réalisation du livre, mais le portfolio de photographies italiennes convainc les membres de l'agence Magnum Photos du potentiel du jeune Barbey, rapidement accepté dans la coopérative. Après des décennies de travail et de nombreux volumes sur d'autres pays, Barbey a finalement publié une première version de ce travail en 2002, avec une introduction de Tahar Ben Jelloun, depuis longtemps épuisée.
La présente édition est un retour à l'idée originale de Robert Delpire, dans un format réduit coïncidant avec l'édition des Américains et celle à venir des Allemands (2023). -
« J'ai toujours été attiré par ce qui prend fin, ce qui bientôt ne sera plus. » À travers cent neuf photographies, prises entre 1962 et 1971, en Tchécoslovaquie (Bohême, Moravie et Slovaquie), Roumanie, Hongrie, France et Espagne, Josef Koudelka livre le témoignage unique d'un monde disparu. Fasciné par la culture des Gitans, et cherchant à capturer le sens de leur vie, il nous livre des portraits à l'humanité et l'authenticité bouleversantes. Sa démarche, ni documentaire ni ethnographique, s'inscrit dans un cadre profondément intime, et, grâce à la bienveillance d'un regard unique, il en résulte des images empreintes d'une symbolique forte, d'une étrange puissance.
Un classique de la photographie, disponible pour la première fois en version poche.
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Publié par Capa en 1938, Death in the Making est dédié à Gerda Taro qui a perdu la vie alors qu'elle suivait un groupe de républicains espagnols à Brunete avec l'écrivain canadien Ted Allan. Outre le journal de Capa, il rassemble ses photos mais aussi celles de Gerda Taro et de David « Chim » Seymour. Tous trois ont suivi pendant un an le combat de ceux qui se battent contre Franco. Les images qui en résultent - photos du front et du quotidien, portraits de soldats et de civils - témoignent des divers aspects du conflit, de l'excitation des débuts aux réalités les plus poignantes de la guerre moderne.
Après la Seconde Guerre mondiale, le livre est complètement oublié. Aujourd'hui, il est presque devenu culte : il reste difficile à trouver et certaines de ses images sont devenues extrêmement rares et recherchées.
Cet ouvrage est une réédition du livre de 1938. Elle reproduit sa mise en page, réalisée par le photographe André Kertész ainsi que la préface de l'écrivain américain Jay Allen. Elle est enrichie d'un nouveau texte de Kristen Lubben qui retrace l'histoire de cette publication.
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Cet ouvrage est une histoire de la photographie à travers le prisme du flou, depuis l'invention du procédé jusqu'à nos jours.
On y découvrira que, selon les époques, le flou est considéré comme une valeur tantôt positive, tantôt négative.
Dans un développement historique et thématique, les oeuvres présentées racontent l'évolution de cette forme dont les usages n'ont cessé de se modifier selon les époques et les pratiques, qu'elles aient été amateures, artistiques, scientifiques, ou encore de reportage.
Jalonné de citations, le livre crée un dialogue entre les images et la manière dont le flou a été décrit par des auteurs et des artistes aussi divers que Charles Baudelaire, Julia Margaret Cameron ou Pierre Bourdieu, faisant ainsi valoir les enjeux du flou dans la perception du monde.
Car comme le souligne Serge Tisserond dans son texte, « Si l'évolution rapide du monde nous rend anxieux, nous allons probablement préférer les images nettes, stables. Si, au contraire, nous sommes angoissés par une certaine rigidité autour de nous [...], nous allons privilégier le mouvement, l'aspiration vers l'avenir ». -
« Plus un fait est bizarre, plus il est instructif », Hippolyte Taine.
Ce petit livre relié, à la couverture intrigante, présente plus de 120 images - toutes plus étonnantes les unes que les autres, allant parfois jusqu'à l'abstraction, oscillant entre photographie scientifique, photoreportage et véritable oeuvre d'art - qui conservent, quelle que soit leur nature, leur pouvoir de suggestion et d'attraction.
Issus de collections privées ou publiques, les documents - majoritairement photographiques, mais pas seulement - présentent ectoplasmes, expériences collectives de spiritisme, médiums en action, photographies d'aura, images médicales ou encore tentative de capture de « fluide magnétique ». Ce corpus inattendu, dont l'assemblage évoque le cabinet de curiosités, constitue un témoignage unique de l'utilisation des techniques photographiques à des fins d'étude de phénomènes occultes.