Filtrer
Support
Éditeurs
Diaphane
44 produits trouvés
-
Après la crise ; états contemporains de la photographie
Donatien Grau, Christoph Wiesner, Collectif
- Diaphanes
- 31 Octobre 2019
- 9782889280490
Après la crise constitue une plate-forme internationale de discussion entre artistes, écrivains, théoriciens, curateurs et historiens questionnant le statut même de la photographie aujourd'hui, notre relation à l'image, ainsi que les dimensions politiques et culturelles de celle-ci, à partir d'une mise en perspective de l'image photographique contemporaine à l'ère numérique avec la crise de la représentation à l'époque de la naissance de la photographie.
Les contributeurs viennent aussi bien de la théorie critique, du roman, de la performance, de la photographie de mode, des musées, du film et du design, mais ils abordent chacun la question du support photographique. Dans leurs conversations, l'histoire de la photographie et sa pratique contemporaine ne sont jamais séparées : la photographie est conçue en dehors du cadre limité de notre obsession du numérique. En comparant la situation actuelle des images photographiques avec la crise vécue par la représentation à l'époque de la naissance de la photographie dans les années 1820 et 1830, nous comprenons qu'il faut mettre en perspective la radicalité de notre relation à l'image photographique. Nous pouvons ressentir le fardeau existentiel d'être entouré d'images, tout en essayant de mieux comprendre la profondeur historique d'un questionnement qui a commencé bien avant la génération actuelle qui se livre à des interrogations cruciales de notre époque en termes de politique, de culture et de créativité. Cette crise de la représentation est peut-être arrivée à sa fin et a été remplacée par un nouvel état du monde dans lequel la concurrence entre peinture et photographie n'est plus le seul et unique problème.
-
À l'occasion de la cinquième édition des Photaumnales, Aurore Valade a été invitée à Beauvais dans le cadre d'une résidence artistique à travailler sur le thème " Ville habitée, portraits urbains ".
Pendant plusieurs mois, elle a passé des annonces dans la presse locale, rencontré les habitants, en quête de modèles prêts à rejouer une scène de leur vie quotidienne et intime dans un espace public, ou ouvert sur l'extérieur.
Les lieux et les sujets sont laissés la plupart du temps au choix des modèles qui y représentent des scènes vécues ou fictionnelles.
L'intimité s'extériorise par un jeu théâtral présenté comme un spectacle peuplé de personnages issus de la vie ordinaire.
Plein air propose une étrange permutation entre intérieur et extérieur où ce qui devrait être joué dedans est joué dehors.
-
Les photographies reproduites au sein de cette publication proposent un aperçu de la vie, faite de fuites et d'exils, de l'écrivain et de sa femme, l'historienne de l'art Elisabeth Kracauer. Bien qu'étant amateurs, les photographies du couple témoignent d'une réelle maturité technique et esthétique. L'ouvrage retrace également l'histoire de leur collaboration professionnelle, du début des années 1930 en Allemagne, puis à Paris et jusqu'à l'après-guerre aux États-Unis.
-
Lorient-Keroman, 2016.
Je marche sous la pluie. Une odeur de poissons envahit mes narines.
Des docks, des entrepôts, des marins, des navires.
La pluie souvent fouette le bassin, le Slipway où l'on répare et repeint les bateaux. Dans les Dom-bunkers, immenses cathédrales allemandes de la Seconde Guerre mondiale, les soudeurs travaillent le métal.
Au fil de deux années, je vais réaliser un travail lent, réfléchi qui mêle portraits et lieux, objets et paysages. Je cherche à capter la poésie qui se dégage de ce vaste théâtre industriel, dans lequel l'homme se mesure à l'océan. J'utilise une chambre photographique, qui fonctionne avec des plan-films de 4x5 inch, pour suspendre le temps, pour conserver la mémoire du quartier de Keroman. Je compose chaque image sur mon dépoli, m'abritant sous mon voile noir, positionnant mon appareil lourd, monté sur pied, enregistrant le monde dans son épaisseur.
-
À travers ce livre, Jean-Pierre Gilson livre sa vision poÉtique d'une cité dont le puissant passé historique est présent dans chaque pierre.
Avec une intuition très personnelle de la lumière, il brosse un portrait sensible du Compiégnois.
Ces photographies d'un inconditionnel de l'aube révèlent une troublante atmosphère : feuillages figés dans le givre matinal, premiers éclats du soleil dans la futaie, paysages déserts dans la brume d'où l'on ne serait pas surpris de voir s'échapper quelque créature surnaturelle.
Grand format 38.00 €Indisponible
-
" L'oeil d'Alphonse Guillot traverse la première moitié du XXe siècle.
Adepte du Vérascope Richard, un appareil photographique stéréoscopique de petit format, Guillot mèle dans son album photographique des témoignages relatant sa vie privée et des moments clefs de l'Histoire. Tour à tour portraitiste dans son milieu familial, ethnographe, reporter adepte de l'instantané, le photographe rend compte des métamorphoses et des drames de son époque.
Il fixe la naissance du voyage automobile et du tourisme de masse, la transformation du paysage urbain et des campagnes auxquelles la route donne accès, les délices du balnéaire ; il décrit par bribes des épisodes de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.
Au fil de ses images, il enregistre la vie de sa famille, rythmée par les amours, les naissances, les décés. Cet amateur de théâtre trouve aussi, dans la magie du relief stéréoscopique, le moyen de poursuivre sa passion au travers de nombreuses mises en scène burlesques.
La figure singulière d'Alphonse Guillot retrace, de manière plus universelle, les recherches de milliers d'opérateurs anonymes qui ont, avec la photographie d'amateur, écrit le roman visuel du XXe siècle. "
Grand format 25.00 €Indisponible
-
Ce travail du photographe Florian van Roekel est issu d'une résidence mise en place par Diaphane au collège Jean Fernel à Clermont-de-l'Oise. Présent régulièrement pendant une année scolaire au sein de cet établissement, le photographe porte un regard fragmenté sur ces moments suspendus de l'adolescence. Fidèle à son attention pour la couleur, Florian van Roekel nous surprend dans cette quête attentive de ces instants de jeunesse.
-
La route vers la voie de la liberté
Marc Bergère, Yann Lagadec, Bruno Elisabeth
- Diaphane
- 1 Juillet 2018
- 9782919077410
Soixante-dix ans après les événements, ce travail photographique documentaire se penche sur les traces de la bataille de Normandie, à travers la voie symbolique, à vocation commémorative, qui retrace l'avancée des troupes de la 3e armée américaine, commandée par le général Patton.
Inaugurée en 1947, sous l'impulsion du commandant Guy de la Vasselais, ce monument à l'échelle du territoire, court entre Sainte-MèreÉglise (Manche) et Bastogne (Belgique). Cet ouvrage trouve donc son origine dans l'idée paradoxale de s'appliquer à saisir un objet difficilement représentable photographiquement, du fait de son étalement géographique. Le parcours de la Voie structure ainsi le cheminement de cet ouvrage, depuis la plage d'Utah jusqu'à Rennes. Le long de quelques routes Normandes et Bretonnes, certaines traces et divers signes nous amènent, encore aujourd'hui, à entrevoir les préparatifs du débarquement et la libération, en passant par les bombardements, les combats, la vie quotidienne des soldats et des civils.
Ces photographies, nourries par les souvenirs de témoins, par les manifestations de la mémoire et les travaux historiques, proposent un regard contemporain sur une région où les paysages durement affectés par l'histoire sont maintenant apaisés.
-
Quel type de sociabilité les associations inventent-elles ? Quelles actions bien spécifiques pourraient définir la "participation" ?
Cédric Martigny choisit de répondre photographiquement à ces questions en plaçant la parole et l'échange au coeur de ces mises en scène.
Les personnes sont représentées au sein de chaque groupe en interactions, reliées les unes aux autres par des enchaînements de gestes coordonnants (regards, poses...).
Chaque association est ainsi définie individuellement par un ensemble d'interrelations où chaque individu agit également librement, dans une gestuelle et une activité originale. Ces portraits de groupes peuvent donc être vus comme des scènes de genre qui placent le quotidien et les relations d'échange au centre de la représentation.
-
Archive matter : a camera in the laboratory of the modern
Liliana Gomez
- Diaphanes
- 2 Mars 2023
- 9783035803969
L'établissement de la United Fruit Company en tant qu'agent politique mondial avec ses plantations de bananes a rencontré une résistance considérable. La résurgence des archives photographiques de la compagnie est au centre des considérations de ce livre. En explorant un ensemble de pratiques, d'institutions et de relations, ainsi que les contextes esthétiques et épistémiques des images en botanique, archéologie et médecine tropicale, ce livre soutient que les archives photographiques, négligées mais importantes, ont rendu possible l'expansion du capitalisme d'entreprise dans les Caraïbes. « Puisque les archives photographiques ont tendance à suspendre le sens et l'utilisation, le sens existe dans les archives dans un état à la fois résiduel et potentiel », affirme Allan Sekula.
Lisant les archives photographiques à contre-courant, ce livre examine les images à partir de leur « inconscient optique » et à travers les silences et les omissions des archives ; en tant que résidus, elles attestent de l'(in)visibilité de la violence des altérations radicales de l'environnement causées par l'homme et de ses implications culturelles. Les imaginaires puissants des archives, envisagés comme un chronotope de l'éternelle transition vers la modernité, une promesse de la modernisation elle-même, ont effectivement fait entrer les Caraïbes dans la modernité. Pourtant, l'après-coup des photographies permet de scruter cette modernité et de reconnaître la violence incarnée par l'acte fondateur de l'archive. -
Ce sont toujours des pensées contradictoires que recouvre l'idée de portrait, quelle que soit - anyway - la manière de la décliner, si tant est qu'elle ne vient jamais à l'esprit de quiconque sans faire peu ou prou écho à cette pensée bizarre que Roland Barthes a traduite ainsi dans sa Chambre claire : « Il est mort et il va mourir. » Paradoxale et grammaticalement trouble, cette incroyable conjonction ne précise-t-elle pas l'absurde et impossible durée en laquelle s'installe tout portrait, autant que le motif et le voeu que forment plus ou moins secrètement, sinon tous les portraits, les plus réussis ?
Ce sont ceux-ci qui devraient être les plus haïssables comme l'observe ici Paul Ardenne.
Toutefois, hors de cette intolérable idée de portrait réussi, voire de portrait craché, il est tant d'autres occurrences qu'il convient de soutenir encore de la notion de portrait.
Parmi celles-ci, Peeter Linnap souligna le charme des erreurs parfois flagrantes de quelques-unes, ainsi toujours amusantes mais rarement rédhibitoires par rapport à l'hypothétique idée d'orthoscopie supposée définir les limites au sein desquelles peut être reconnue à l'idée de portrait la valeur d'un genre auquel une tradition artistique a conféré une certaine noblesse.
Mais il est d'autres façons de chérir certaines formes de portrait qui, celles-là, semblent indiquer tout à la fois les limites de l'idée de mauvais genre et des usages convenables des effigies. Dans cette perspective, Jay Ruby proposa d'interroger la pratique du portrait post-mortem devenue de plus en plus confidentielle et peut-être désormais inavouable.
C'est aussi vers cette difficile circonscription de la personne - spécialement lorsque passée au crible de ses nouvelles images - que se tourne Margot Burident qui interroge la phénoménologie récente de ses avatars sur des surfaces autrement et plus miroitantes que jamais, faites maintenant de cristaux liquides ou de diodes luminescentes, aujourd'hui à l'enseigne virtuelle de Facebook et consorts.
C'est une bonne part de ces questions qu'abordent les textes ici rassemblés, comme le firent aussi, à titre d'hypothèse et de quelques autres façons, les oeuvres rappelées dans cet ouvrage.
-
-
"Au milieu du village, pas loin de l'église, la salle des fêtes aux vitres embuées sonne au rythme de l'accordéon. Une fois franchies ces portes, des rengaines familières mais oubliées de mon enfance, des tubes populaires et des visages illuminés par le plaisir de la danse. Oui la danse, mais aussi, ce temps de convivialité, de rencontres et d'échanges, ce temps des souvenirs et du temps qui défile. Le photographe et l'écrivain attentifs enregistrent ces histoires de danse, une salle des fêtes un après midi ; pour jouer encore de son corps jusqu'à la semaine suivante."
-
Pendant un an à intervalles réguliers, Alexa Brunet s'est attachée à observer la jeunesse dans ses activités autour d'Albert dans la Somme. Tissant un réseau de connaissances elle s'est fait accepter et a su orchestrer la banalité des situations quotidiennes : la baignade dans le canal, le pique-nique dominical, le match de foot des grognasses, la soirée télé, les ball-traps, les commémorations des Première et Deuxième Guerres mondiales...
Ses images nous interrogent sur la vie qui s'offre aux jeunes en milieu rural.
-
" En s'intéressant tour à tour aux trois religions du Livre, la démarche photographique de Léo Delafontaine a pour but de les faire cohabiter dans une série comme elles cohabitent dans la ville, c'est-à-dire avec respect et considération de l'autre.
À une époque où la stigmatisation religieuse redevient sensible, il est important de montrer l'entente cordiale qui peut exister entre chaque communauté religieuse, ainsi que leur égale légitimité.
Ou comment vivre sa foi ensemble. "
-
Renouant avec les grandes commandes institutionnelles, Habitat en Région, collectif pour le logement social, opte ici pour une démarche culturelle qui dépasse le choix d'images illustratives et permet d'ancrer dans le temps ce projet documentaire.
Fidèle à la tradition de la commande photographique, le collectif TempsMachine témoigne dans ce premier volume, des paysages du logement social dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Conjuguant un regard documentaire et personnel, Nolwenn Brod, Philippe Grollier, Yannick Labrousse, Vincent Leroux et Patrice Normand apportent, chacun à leur manière, une interprétation de la représentation de l'habitat tout en questionnant le document contemporain dans sa valeur contemplative.
Au sein de cette nouvelle collection DIAPHANE éditions accompagne cette aventure qui tisse des liens étroits entre commande et commanditaire ; objectivité du témoignage et liberté du regard.
Grand format 30.00 €Indisponible
-
Janvier 2013. Sur une proposition de TempsMachine, les photographes du collectif investissent les locaux de France Culture, situés dans la Maison de la Radio à Paris, pour une carte blanche et une durée de quatre mois. Quatre mois pendant lesquels ils découvrent un lieu, les visages de ceux qui la font, la fabrication d'une couleur sonore, les préparatifs d'une émission. Ils y retournent souvent. Chacun produit lentement des images qui collent à cette station: exigeantes et sensibles.
Grand format 30.00 €Indisponible
-
Territoires d'expériences est un projet artistique et culturel mené, à l'échelle du département d'Ile-et-Vilaine, à l'initiative de L'aparté, lieu d'art contemporain du pays de Montfort (communauté de communes situées à l'ouest du département) et du Carré d'Art, galerie de photographie du Centre Culturel Pôle Sud de Chartres de Bretagne (commune de Rennes Métropole).
C'est une expérience exceptionnelle qui a permis de favoriser la rencontre entre des artistes pratiquant la photographie et un territoire. Il en ressort des représentations qui tiennent à la fois de la réalité des espaces explorés que de l'univers esthétique propre à chaque artiste.
Le parti pris artistique a été de retenir une technique ancienne datant du XlXe siècle, le collodion humide et la prise de vue à l'aide d'une chambre photographique, l'intention étant de faire émerger des représentations à la fois documentaires et artistiques.
L'originalité du projet s'appuie sur la volonté de favoriser la création dans le département par l'échange durant une année entre les photographes invités. Elle repose également sur dans la dimension internationale de l'évènement par l'invitation faite à un artiste catalan.
-
-
Le sable est un matériau granulaire constitué de centaines de minéraux différents. Il est, le plus souvent, produit par la décomposition du granit et très prisé dans le secteur de la construction. Il est surtout en voie de disparition, ou plutôt victime d'une gigantesque migration due à la folie des hommes et aux impératifs économiques du commerce du béton. Tout le monde s'en fout. Les grains de ce sable sont assez légers pour être transportés par le vent et l'eau. Ils s'accumulent alors pour former des plages, des dunes... Ce sont ces grains de sable que j'ai photographié.
-
Les loges de la vigne : là où nos racines se cachent.
Dans cette douce oraison que Michel Zoladz chante pour nous, il nous donne à voir la part cachée de nos paysages. Avec son appareil photographique, artisan obstiné d'un noir et blanc qui révèle la lumière, il célèbre l'inutile avec magnificence.
La modernité, avec ses corollaires de rentabilité, de rapidité, d'efficacité, a voulu tout simplifier pour "construire" des paysages pratiques et fonctionnels. Les cabanes de vigne sont le contrepied de cette course à l'abîme, témoignage vigilant d'un temps où l'homme vivait en harmonie avec la nature, dans l'humilité.
Les cabanes ne font pas seulement " bien " dans le paysage, elles sont le révélateur obstiné du sens profond de notre rapport à la création. Alors que nous recueillons les fruits mortifères de la modernité à pleine gerbe, que cette méditation lucide et poétique de Michel nous aide à reprendre le chemin des vignes et à contempler, dans la douceur des coteaux du Menetou-Salon, ces sentinelles d'un autre possible.
Grand format 20.29 €Indisponible
-
Le paysage architectural d'après-guerre en Picardie est remarquable et incontournable. La région ayant été dévastée par les Première et Deuxième Guerres mondiales, la tâche démesurée de reconstruction a touché toutes les formes de structure bâtie : agricole, civique, domestique et religieuse. Des villes et illages entiers furent reconstruits, créant un environnement architectural exceptionnel pour le XXe siècle.
-
Alain Desvergnes est un personnage clef de la reconnaissance de la photographie en France, avec la création de l'école nationale supérieure de la photographie d'Arles. Il a passé sa vie à faire comprendre et aimer cette jeune invention, sans jamais chercher à se tenir sous les feux de la rampe, se définissant comme un photographe modeste et insistant sans cesse sur son rôle de passeur. Une exposition et un livre d'entretiens lui sont consacrés, pour enfin faire connaître au public le travail de cet infatigable défenseur de la photographie qui a formé toute une génération de photographes, historiens, critiques et personnels institutionnels du monde de la photographie, de part et d'autre de l'Atlantique, en France et au Canada...
Hélène Jagot.
Entretiens avec : Jean Arrouye, Christophe Berthoud, Arnaud Claass, Hubert Damish, Arthur Kopel, Bernard Plossu, Patrick Talbot, Patrick Roegiers.
Grand format 28.40 €Indisponible
-
Pour la sixième édition des Photaumnales, la photographe Tina Merandon a été invitée à réaliser un travail de création sur la ville de Beauvais autour du thème "Quartiers libres".
Dans le cadre de cette résidence artistique, elle a collaboré avec de nombreuses associations beauvaisiennes et construit un parcours, nourri de rencontres et d'échanges entre modèles et photographe.
Les images nées de cette complicité ne révèlent jamais complètement la ville mais esquissent les contours des quartiers et questionnent sur la présence des corps dans l'espace urbain.
Ces corps, anonymes ou identifiés, amalgamés ou suspendus, ces rencontres improbables ou ces confrontations suggérées témoignent de notre place dans l'espace et aussi de notre difficulté à comprendre les formes, lorsqu'elles s'éloignent du champ des probables.