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Editions Du Caid
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En dilettante : histoire et petites histoires de la photographie amateur
Michel F. David, Anne Delrez, Adeline Rossion
- Editions Du Caid
- 24 Octobre 2022
- 9782871830849
En dilettante. Histoire et petites histoires de la photographie amateur retrace, sans prétendre à l'exhaustivité, les moments forts de l'histoire de la photographie amateur, identifie quelques-uns de ses auteurs et fait la part belle à la photographie familiale et aux petites histoires qui l'accompagnent. S'appuyant sur les collections du Musée de la Photographie à Charleroi, d'un collectionneur privé (Michel F. David) et de La Conserverie, un lieu d'archives, ce catalogue dresse un riche panorama de l'évolution de la photographie amateur. Avec un peu plus de 400 illustrations, il propose des exemples inédits des premières photographies Kodak, de vues panoramiques, d'autochromes, d'archives de peintres ou de membres d'associations de photographie, de petites histoires familiales plus intimistes et universelles, d'images maladroites dites « ratées » ou fruit d'un laisser-aller ou encore de photographies qui portent les traces d'un attachement sentimental.
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« 'Je n'ai pas de prénom' a été le constat vertigineux que j'ai fait un jour. Ou plutôt, je n'en en avais plus. L'ancien était comme un vieux pull moche, un cadeau de famille qu'on nous oblige à porter. Il était démodé, trop grand, trop petit, trop serré, étouffant. Trop féminin. Un nom, c'est genré, un nom ça raconte une histoire, un nom, on peut en changer. En changer. Oui mais lequel ? Comment choisir ? Cinq noms se succèdent alors, comme des identités passées, potentielles, attribuées ou appropriées.
« La peau du prénom » est l'histoire de ma poursuite obsessionnelle d'un nouveau prénom, étape essentielle à mon cheminement et à ma transition sociale. C'est le témoin d'un questionnement de genre, qui d'une forme plurielle et éclectique, raconte un parcours queer non binaire. Une histoire intime et sensible, un coming out, un plongeon entre les genres, invitant chacun.e à interroger cette construction sociale... » -
La grande maison est un projet photographique qui pose un regard rétrospectif sur la violence intrafamiliale. Il met en images les fragments de mémoire peuplant les cauchemars de l'artiste, pour mieux apprivoiser «la nuit [qui] nous ramène aux souvenirs que nos jours s'efforcent d'oublier». Les photographies en noir et blanc et les textes brefs traquent les ombres muettes et les blessures invisibles de l'enfance dans la maison paternelle : objets et corps, étranges sculptures, deviennent le réceptacle presque abstrait des déchirements intérieurs, mais aussi des souffles de consolation.
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Namur s'ouvre sous le regard de Pierre Rahier. Jour et nuit, il s'y soumet. Les images amènent le lecteur à s'immerger dans ce microcosme. Des histoires surgissent, des interactions se créent, Namur révèle son côté mystérieux. Pierre ajoute la couleur au noir et blanc. Comme un instant de respiration, il offre un regard ambivalent alliant la douceur de la lumière et la dureté de l'instant présent.
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Renée Lorie est partie sur l'île des Shetland pour développer 'Shelter' qui évoque la façon dont nous éprouvons en tant qu'humains des sentiments contradictoires d'appartenance et de solitude. Les îles sont des lieux isolés, où se créent une connexion entre les gens de la communauté par le biais d'histoires magiques, de rituels partagés, de coutumes et du folklore.
Le détachement et l'aliénation de Noctuary, sa première publication, cèdent la place au toucher, à la sécurité, à la magie et aux liens dans les relations humaines. -
Toujours l'eau : juillet 2021
Françoise Deprez, Caroline Lamarche
- Editions Du Caid
- 18 Octobre 2022
- 9782930754352
Vivre avec l'eau, pour les habitants des vallées, c'était une évidence. Sa force motrice, sa rumeur fraîche, ses nuances saisonnières. Sauf que « cette eau-là, ce n'était pas la même. » Un cauchemar, un monstre, un tsunami... Les mots font défaut pour dire l'épouvante face aux terribles inondations de juillet 2021.La solidarité a été à la mesure de la peine : immense, durable, bouleversante. « Il n'y a pas une histoire plus pénible que l'autre, elles le sont toutes. Et on est tous courageux. » Parole d'une victime devenue un pilier de l'entraide. Comme d'autres ont chaussé leurs bottes, déblayé, amené des vivres, des vêtements, de l'électro-ménager, nous avons pris nos outils - le regard et l'objectif photographique, l'oreille et la plume pour les récits - et nous avons rejoint les vallées dévastées à l'heure où s'installait, dans des logements toujours impraticables, un silencieux et triste hiver. Une déambulation poursuivie jusqu'à l'été avec la conscience que si l'on est détruit par le malheur, on peut l'être encore davantage par l'indifférence ou l'oubli. Nous n'oublierons jamais ces regards, ces mots, ces gestes. Cette humanité une et multiple. Ce flot dont l'énergie n'a pas fini de nous captiver.
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« Dans mon jardin les fleurs dansent est une série entamée il y a quelques années, à Bugeat, en Corrèze, où ma mère a décidé d'aller vivre. C'est l'histoire simple, mais comme beaucoup d'autres pas toujours facile, d'une femme, d'une mère, de liens, de ruptures, de deuils et d'envies. De résignations et de renouveau, de souvenirs, de pleurs et de rires. Des images de là-bas et des textes d'ici. Une histoire. Hier, douloureuse. Belle, aujourd'hui. » Olivier Cornil.
Esthétique sans prétention « plasticienne », artisanale et lente, formidablement perméable à l'humain comme à la poésie du détail, son approche photographique se complète souvent de textes, de documents... Olivier Cornil livre ici, avec ces images de la série « Dans mon jardin les fleurs dansent », le résultat d'un travail récent et très personnel à propos de sa mère et de la vie de famille, mené en Corrèze entre 2002 et 2018, aussi près des gens que des choses et du paysage. -
Dis-moi qui tu hantes...
Qui fut - ou qui est - Albert Dadas? Peut-être un énigmatique voyageur, l'un des premiers « dromomanes » diagnostiqués à la fin du XIXe siècle: en cette période des nations et des frontières, zébrée par les vagabondages en tous genres, ce modeste employé du gaz bordelais est atteint d'un « automatisme ambulatoire » qui le mène, longuement ou brièvement, de Valenciennes à Moscou (via Liège!), de Prague à Varsovie, de Berlin à Minsk. Un aventureux plus qu'un aventurier, qui trébuche et se relève, d'une main laisse des traces, de l'autre les efface.
Qui est - ou qui fut - Philippe Herbet? Peut-être un artiste itinérant, prétendument né à Istanbul en 1964. Il photographie, écrit beaucoup - dessine un peu, depuis quelque temps. Lui aussi sait l'art de la fugue: les siennes l'ont souvent mené vers l'Est (Russie ou Biélorussie) ou aux portes de l'Orient (Turquie, Arménie, républiques du Caucase); elles ont régulièrement déjà donné lieu à des publications en volume, mêlant volontiers texte et image.
Se pourrait-il que ces deux-là ne fassent qu'un (et, ajouterait le moraliste anglais, si oui, lequel)? Herbet-Dadas, c'est tout un; ou du moins cela a-t-il tendu à le devenir. Car dans cette histoire de duo comme dans toutes, qui s'empare de qui, en définitive? Enquête ou délire, souvenir et projection, dérive et obsession, fiction personnelle et documentaire anachronique, le projet « Dadas » mêle en cours de route, et depuis bientôt cinq ans, photos d'époque et d'aujourd'hui, textes d'époque et d'aujourd'hui, guides touristiques ou témoignages spirites... signes, humeurs, réminiscences, scories. Les trajectoires s'emmêlent, les coïncidences se multiplient, de fulgurances en disparitions.
À rebours de lui-même, et des terrains familiers sur lesquels on croyait pouvoir l'attendre, Philippe Herbet partage une tentative qui n'est pas sans risque: quelque part entre la mise à nu et la dissolution complète de soi, une quête historique tout autant que spirituelle et psychologique, un voyage beaucoup plus intérieur que ses précédents. En temps de pose long, ses images mises en scène sont des autoportraits sans l'être: « Je suis son fantôme et il est le mien; je suis dans le cadre, à la fois son acteur et le mien. » Et si la beauté des femmes continue de jalonner et d'aimanter les déambulations méandreuses ou statiques du photographe, elle se fond à présent dans les tapisseries fanées, les paysages incertains, les photos déjà presque effacées - la neige blanche, les heures bleues...
La « disparition de soi » et la liberté de mouvement (des êtres, des peuples) ne sont-elles pas, par ailleurs, des problématiques très actuelles - autrement dit, tout autant tournées vers le passé que vers l'avenir?
Qui sait: voilà Herbet et Dadas reliés dans l'espace, et rattrapés par le temps. Par eux-mêmes. -
Through this book entitled Tidal Horizon, the photographer and graphic designer Matthieu LITT shows a selection of pictures taken during his recent artist residency in Norway. At the core of this work, the perpetual motion of the universal tidal phenomenon brings the photograph to question himself about the dialogue between Man and Nature and immerses himself in a broader reflection around the notion of «Sublime».
Au travers de cette série intitulée Tidal Horizon, le photographe et graphiste liégeois Matthieu LITT présente une sélection d'images prises lors de sa récente résidence d'artiste en Norvège. Au coeur de ce travail, le mouvement perpétuel du phénomène universel des marées amène le photographe à s'interroger sur le dialogue entre l'Homme et la Nature, et le plonge dans une réflexion plus large autour de la notion de Sublime.
La séquence offre un examen poétique et philosophique de l'interaction entre l'Homme, à hauteur de sa finitude, et la Nature, à l'échelle de son temps illimité, à moins qu'à la suite du constat des diverses incidences néfastes d'origine humaine, cela ne devienne subrepticement l'inverse... -
La nudité est la forme d'expression personnelle par excellence. Dans son travail poétique qui met en scène de jeunes hommes, Bert Van Pelt a recours à cette nudité et pointe la difficulté de chacun à trouver sa propre identité. Ses photographies racontent une histoire dans laquelle chacun peut se retrouver ; celle d'être confronté à des barrières que l'on s'impose, de tenter de s'en débarrasser, et finalement, d'arriver à s'en libérer.
Les sujets sont dépourvus de tout vêtement et de tout contexte, nus à la fois physiquement et psychologiquement. Les modèles sont saisis dans un moment intime et paisible, retenus par les limites qu'ils s'imposent et que le monde leur inflige. Ces limites se manifestent en de discrètes et subtiles barrières qui les empêchent d'avancer. Tantôt invisibles tantôt matérielles, elles s'entrelacent et se rencontrent sur les corps.
Douceur et sensualité, voilà ce qui vous attend en découvrant ses images de jeunes hommes nus. -
Cinq ans après sa première publication aux Editions du Caïd, Michael Dans revient avec un nouveau livre de photos : "When the water clouded over".
L'artiste Liégeois proposent un choix de photographies de fleurs englobant un travail portant sur les trois dernières années. -
C'est à travers la peinture que Juan d'Oultremont renoue ici avec ses origines conceptuelles, en intervenant sur des couvertures de disques vinyles pour en faire disparaître toutes les indications commerciales, titres, noms d'orchestres et d'interprètes, labels... Un protocole qui pourrait paraître simpliste si chaque pochette ne se présentait comme un nouveau problème impliquant, pour le résoudre, la mise au point d'un traitement spécifique. Un chantier qui impose l'usage de pinceaux différents, de mélanges et d'applications à réinventer. Chaque 33 tours est une énigme dont la solution s'inspire des stratégies du faussaire, du restaurateur ou du miniaturiste. Une démultiplication qui a pour objectif revendiqué de ramener à la vie, introduire le doute, remonter le courant, réhabiliter et finalement produire des images dont l'évidence fait oublier qu'elles aient pu un jour être différentes.
Le glissement s'opère avec d'autant plus de naturel que les thématiques de la musique (et donc des pochettes) recouvrent de façon quasi mimétique celles de la peinture. Aux marines de Courbet répond la Mer de Debussy, les Nymphéas de Monet au Lac des Cygnes de Tchaïkovski et l'Empire des Lumières de Magritte aux Nocturnes de Satie... Les analogies sont infinies et associent dans un mouvement de balancier les paysages, les nus, les natures mortes, les scènes de genre ou les abstractions les plus minimales.
Les couvertures de disques sont par nature bruyantes. En masquer les informations typographiques les rend mutiques, d'un calme qui pousse à une contemplation joyeuse. Si on ajoute à ces manipulations purement techniques, les enjeux liés au copyright, on se retrouve avec des objets qui brouillent jusqu'à la notion d'auteur. Des oeuvres à responsabilité limitée...
Bonne écoute.
La série Record Painting est l'exemple parfait d'une attitude où cohabitent l'expérimental et le poétique, le réflexif et l'humour, la collection et la collection et encore la collection. -
L'artiste Michael Dans est né à Verviers, en Belgique, en 1971.
Depuis de nombreuses années, Michael Dans mène une vie itinérante, habitant tour à tour à Liège, Amsterdam, Bruxelles, Helsinski, Berlin ou Anvers.
De la même manière, il s'exprime avec des techniques aussi différentes que la photographie, l'installation, la sculpture, le dessin, la performance ou l'écriture. En chemin, il développe un univers formel dans lequel on peut souligner des images esthétiques et troublantes, un regard critique sur la société et une confrontation intimiste à ses peurs.
Privilégiant efficacité et humour noir, le travail de Michael Dans se rapproche parfois de la charge caricaturale. L'artiste photographie également sa vie quotidienne, ses sorties, sa vie de famille, ses amis. Il invite des filles à poser pour lui dans les chambres d'hôtels. Il photographie les détails qui nous sont souvent invisibles, mêlant humour, sensualité et poésie.
« Pour la série des nus, je travaille souvent de nuit, au flash. Je loue des chambres d'hôtel. Je n'aime pas que les filles posent, je n'aime pas les pin-up. Je prend mon temps, j'improvise, profitant du décor et des accessoires. J'aime le bruit produit par le flash, l'éclair de lumière qui jaillit dans l'obscurité (...) ».
Après ses études à la Rijksakadémie d'Amsterdam, Michael Dans a notamment exposé au Centre National d'Art et du Paysage de Vassivière, au BPS22 de Charleroi, à l'Espace 251 Nord à Liège, à la galerie du Sous-sol à Paris, à la Galerie Zacheta de Varsovie, au Quartier 21 à Vienne, au Wiels à Bruxelles, à la Galerie de Virgile de Voldère à New-York, au lieu Unique et aux Galeries Lafayette à Nantes.
Ses oeuvres figurent dans les collections du Fonds National d'Art Contemporain en France, de la Banque Nationale de Belgique, de la Province du Hainaut, de la Communauté Française de Belgique. -
FIRST - la première monographie de Laetitia Bica publiée en Belgique aux éditions du Caïd- rassemble plusieurs années de recherches visuelles et artistiques, de ses portraits aux photos de mode, en passant par des travaux plus personnels. Comprenant de nombreuses images inédites, FIRST aborde certains des thèmes chers à l'artiste, tels que la dissimulation, le mimétisme, le voyage, l'identité ou la musique. Offrant une lecture thématique de ses images -plus que chronologique- la monographie est agencée selon ces différentes pistes, sans pour autant tomber dans l'exercice institutionnel. Le livre est accompagné d'un texte sur la transgression, le rire par Jeffrey Tallane.
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Premier volume de la nouvelle série Caïdoscope, avec pour sujet les super-stars velues de ce XXIe siècle, j'ai nommé Les Chats.
Des photographies de :
Laetitia BICA, Ulrike BIETS, Michael BRIGLIO-NIGRO ;
Jean-Marc CHAPA, Christophe COLLAS, Aurore DALMAS ;
Christopher DE BÉTHUNE, Ulla DEVENTER, Ingrid FALQUE ;
Marie-Valentine GILLARD, Laurent HENRION, Pierre HOUCMANT ;
Alain JANSSENS, Antonio JIMENEZ SAIZ, Sophie LANGOHR, Rita LINO ;
Charlotte LYBEER, Patrick MASCAUX, Julien-S BUSCHEM, Julie SCHEURWEHGS ;
Pascal SCHYNS, Lieven SEGERS, Ronald STOOPS, Simona TOMBESI ;
Emilia UKKONEN, Marc WENDELSKI, David WIDART.
Un texte de : Pauline Salinas; -
Graphiste, musicien, éditeur et surtout photographe, Pascal Schyns est né à Verviers en 1970. Avide d'images, il aime saisir l'instant avant qu'il ne s'envole. En voyage comme dans la vie de tous les jours, l'appareil n'est jamais loin, prêt à capter ce qui advient, sans stratégie, en noir et blanc ou en couleurs : les amis musiciens, les ambiances contrastées, parfois géométriques, d'un New York pédestre, la magie d'une typographie datée sur un mur d'azur, la rencontre cocasse d'un poteau et d'une mini-voiture distraite, celle, fatale mais tout en camouflage, d'un intrépide batracien avec le bitume, la poésie, nocturne et diurne, de la pluie sur un carreau en terre anglaise, l'attitude de cet homme au beau milieu du marché de Portobello, ...
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Comment les artistes d'aujourd'hui réinventent-ils les images d'aujourd'hui ? Comment faire exister des images inédites dans l'actuel devenir-image du monde ? Quel place et quelle action a le spectateur dans le mouvement contemporain des images ?
La Biennale de l'Image Possible/BIP pose ces questions à des artistes reconnus internationalement (Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Stephen Gill, Richard Mosse, Thorsten Brinkmann, Michael Snow, Edith Dekyndt, etc.), à des créateurs en pleine émergence (Emmanuel Van Der Auwera, Sylvain Couzinet-Jacques, Stéphanie Roland, Michael Dans, Augustin Rebetez, Charlotte Lagro, etc.) ainsi qu'à des outsiders (Eugene Von Bruenchenhein, Albert Moser, José Manuel Egea, John Kayser, etc.).
Festival issu d'une tradition photographique, BIP abandonne en 2016, pour sa 10e édition anniversaire, toute référence à un médium et fait l'hypothèse d'une circulation généralisée des images. Sillonnant les territoires visuels, le catalogue de BIP2016/Biennale de l'Image Possible présente l'hétérogénéité et la richesse d'une édition qui propose à la fois une rupture et un à venir. L'image n'a peut-être jamais été autant possible qu'aujourd'hui... -
FLUO NOIR, un catalogue dédié spécifiquement à l'exposition principale de la BIP2018, avec des textes d'Anne-Françoise LESUISSE et Jeffrey TALLANE ainsi que des artistes présentés (Laetitia BICA, David DE BEYTER, Satoshi FUJIWARA, Anouk KRUITHOF, Eva L'HOEST, Roman MORICEAU, Viviane SASSEN, SMITH, LA SUPERETTE, Dune VARELA, Justyna WIERZCHOWIECKA, YALOO).
La Biennale de l'Image Possible / BIP interroge les images contemporaines et les relations que nous entretenons avec elles.
BIP2018, c'est le souhait de transmettre une énergie ; partager une vitalité irradiante et mutante ; un mouvement lucide et décomplexé ; une présence et un présent.
Cette publication est dédiée à FLUO NOIR, l'exposition-pivot de BIP2018. -
La gomme arabique, résine d'acacia est un exsudat végétal. En pathologie médicale c'est un liquide s'épanchant hors de son espace naturel; il peut se répandre dans d'autres tissus ou à l'extérieur du corps.
Plongée dans les eaux chaudes et troubles de mon coeur. La mer où tout commence, recommence. Nos amours, nos erreurs, nos errances. Mécanique des fluides. Porosité, transparence des épidermes. Eclaboussures salées d'écume, éclats de lumières tombant en flocons. Plonger dans l'eau lustrale d'un baptême, dans le désir d'une éternelle jeunesse. Vives clartés. C'est en haut. La pluie m'abreuve, me bénit. Tomber du ciel, tomber du bleu; tombé d'eux. L'eau nue, une autre sudation, exubérante, insolente, solaire. Et la mer entière.
Le livre inclut un texte de Marie Cordié : «DÉROULER LES VOILES». -
Les performances SCULPTURE SURFING de JOHAN MUYLE font référence à la pratique de MOTO SURFING qui consiste à considérer et à pratiquer la moto comme l'on pratique une planche de surf.
Chaque réalisation de sculpture V-TWIN CUSTOM de JOHAN MUYLE a demandé un long temps de réalisation, d'un an à plusieurs années suivant le cas. Si l'apparence et la fonctionnalité d'une moto ont été conservées, chaque élément a fait l'objet d'une modification, voire d'une réalisation artisanale unique. Si la majorité du travail a été effectuée avec la complicité du garage AMERICAN FEVER à Angleur sur base de plans et de dessins de l'artiste, certains éléments ont bénéficié de la compétence d'autres collaborateurs en Belgique, en France, en Italie, en Suisse et aux USA.
Un texte original d'ERIC FABRE contextualise, analyse et commente les oeuvres, et des photos pleine page de PASCAL SCHYNS détaillent les nombreux éléments qui composent ces impressionnantes machines.
Les nombreuses séances photographiques se sont étalées sur deux ans et ont bénéficié du concours de différents lieux dont le MAC's (Grand-Hornu) et le BPS22 Musée d'art de la Province de Hainaut (Charleroi).
A la fois livre documentaire qui détaille les réalisations custom et livre d'artiste, SCULPTURE SURFING contient des reproductions de dessins et de plans de l'artiste jamais publiés à ce jour. -
Situé en pleine nature, à deux pas des frontières Ukrainienne et Polonaise, Runina est un village slovaque de 75 habitants isolé de tout.
Sauvage et brut de décoffrage, l'endroit est vraiment spécial aux yeux du photographe, socialement et culturellement. Quelque chose de très différent de ce qu'on trouve chez nous.
Kravat y a fait des rencontres très enrichissantes. Il y a photographié les habitants en s'immisçant dans leur vie, en dormant chez eux, en vivant comme eux.
De retour en Belgique, il avait une tonne d'images et beaucoup d'histoire à raconter, à montrer. -
Lara Herbinia découvre la photo hors cadre classique, à 30 ans aux prunes. Elle est tout de suite dans le champ, au coeur de la cible, dans ses sujets. La photo devient son objectif. Elle apprend à maîtriser les techniques, tout en poursuivant ses activités de professeure. Elle ose, innove. Elle a le don de capter l'inattendu, la magie planquée derrière les miroirs du quotidien. Elle sait se montrer discrète pour, toujours, laisser la place centrale au sujet. Voici qui explique la justesse, solaire ou lunaire selon les personnalités, avec laquelle elle capte artistes, musiciens et chanteurs,... mais aussi quidams.
L'art du portrait qui traque, au fond des yeux, bien au fond, l'étincelle de vie plutôt que l'ego. Et pas de poses cache-misères ici ! Ainsi se comprend la série des «Cris». Comme elle aime saisir les artistes au vol, on stage, la photographe recherche l'acte primal, sans afféterie. Et l'instant de vérité surgit de l'instantané. On se doute que celui-ci a nécessité de longs moment de réflexion, de préparation, de mise en confiance avec le sujet... Mais on a l'élégance de n'en rien montrer.
La joie, la colère, la tristesse, la peur, la jouissance, le jeu s'expriment parfois par un cri. Mais plus nous vieillissons, moins nous osons crier. Nous nous éloignons de ce cri primal, celui qui délivre, le vrai, celui qui canalise nos forces. Cette série sur le vif se veut une mise à nu par le son. Un partage de souffle que chacun entendra avec ses yeux.
Ce projet a démarré il y a cinq ans, le fil conducteur a toujours été l'abandon par le son. Quand on crie vraiment, on ne peut pas maitriser son image. C'est une offrande à l'objectif. Et c'est ce moment de sincérité-là que la photographe a voulu capter. Le choix du noir et blanc et le format carré permettent à chacun de se laisser envelopper par ce cri libérateur.
Des cris de Yolande Moreau, Xavier Deutsch, Jacques Duvall, Bertrand Burgalat, Stefan Liberski, Nathalie Uffner, Jean-Luc Fonck, Noël Godin, ... -
Être assis ou danser : Liège, la discothèque La Chapelle
Jean Antoine, Philippe Landrain, André Leclercq
- Editions Du Caid
- 4 Octobre 2024
- 9782930754482
La New-Wave a redéfini les codes : rester dark en ayant l'air propre sur soi, coiffé et élégant. Bernard Dobbeleer et ses amis mixaient avec trois platines, mélangeaient les styles, balancaient « Cure », « OMD », « Neon Judgement », « Liaison Dangereuses ». Ça dansait, ça transpirait l'after shave, la piste débordait. Les concerts des groupes encore bien jeunes comme : TC Matic, A Certain Ratio, Madness, Simple Minds... Étaient sauvages. À la Chapelle, nous y étions tous les Week-end, c'était notre abris dans la scène underground Liégeoise des 80's.
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Primitive Skateboarding Belgium 1978
Fil Plastic, Marco Laguna
- Editions Du Caid
- 29 Novembre 2024
- 9782930754307
Les filles sont là aussi, avec nous, c'est le tout début et c'est la liberté. On échange des cassettes, on découvre plein de nouvelles choses. Nous sommes connectés à de nouveaux mondes et c'est l'indépendance. J'ai un Skate « Double Deck » et de nouveaux amis. C'était la Belgique 1977 et j'étais là où je devais être, sur le parking avec ma planche.