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Gallimard
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La chambre claire ; notes sur la photographie
Roland Barthes
- Gallimard
- 21 Février 1980
- 9782070205417
Frontispice de Daniel Boudinet
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Robert Doisneau ; pêcheur d'images
Quentin Bajac
- Gallimard
- Decouvertes Gallimard
- 2 Février 2012
- 9782070445813
Un baiser à l'Hôtel de Ville, des gamins turbulents, des ouvriers à l'usine, des gens du monde, des anonymes, des portraits de Picasso, de Tati... Robert Doisneau (1912-1994) est surtout connu pour ses photographies gaies, spontanées, poétiques de Paris et de sa banlieue. Mais ses soixante ans de vie de photographe vont bien au-delà, avec près de 500 000 images produites. On a pu qualifier le regard de Robert Doisneau de reportage humaniste, réalisme poétique, humour tendre..., mais au fond, aucune catégorie n'est parvenue à définir la richesse et la diversité de son oeuvre. Une piste cependant : il s'est situé lui-même comme un «pêcheur d'images» par opposition aux photographes «chasseurs». En effet, pour Quentin Bajac, le style de Doisneau, c'est avant tout la recherche d'une certaine simplicité, d'une immédiateté et d'une économie de moyens : une volonté de ne pas se disperser, pour demeurer toujours en alerte, léger, mobile et à l'affût du monde.
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Henri Cartier-Bresson ; le tir photographique
Clément Chéroux
- Gallimard
- Decouvertes Gallimard
- 14 Novembre 2008
- 9782070356256
«Photographier, c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur. C'est une façon de vivre», résumait Henri Cartier-Bresson, cofondateur en 1947 de la célèbre agence Magnum, figure mythique de la photographie du XX? siècle. C'est en 1931, après avoir étudié la peinture, fréquenté les surréalistes et entrepris un premier voyage en Afrique, qu'il décide de se consacrer à la photographie. De Mexico à New York, de l'Inde de Gandhi au Cuba de Fidel Castro, de la Chine devenue communiste à l'Union soviétique des années 1950, il ne cessera plus de déambuler à travers le monde, son fidèle Leica rivé à l'oeil. Clément Chéroux nous invite à suivre le tir photographique de cet inlassable promeneur qui, se refusant au sensationnalisme et à tout recadrage de ses tirages, donna ses lettres de noblesse à la photographie de reportage et fit de l'«imaginaire d'après nature» une éthique. Et une esthétique.
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« J'aime le soleil ; il n'y en a plus à Paris », aurait déclaré Helmut Newton à l'officier monégasque en charge d'instruire son dossier. Nous sommes en 1981, et c'est sur un trait d'humour que le photographe d'origine allemande arrive à Monte-Carlo, après vingt ans passés à Paris.
Son installation à Monaco n'a rien d'une retraite. Cette période est même une des plus prolifiques et, sans conteste, la plus libre de sa carrière. Il s'essaye ainsi au paysage et développe une de ses séries les plus personnelles, « Yellow Press », images étranges, d'un glamour inquiétant, inspirées de scènes de crimes.
Naturellement, Monaco offre à Newton un cadre original à ses photographies de mode. C'est là aussi qu'il réalise de très nombreux portraits de beautiful people. Ils ont pour noms David Bowie, Michael Cimino, Isabelle Huppert, Paloma Picasso, Robert Evans, etc. Il portraiture également les danseurs des Ballets de Monte-Carlo et la famille princière, notamment la princesse Caroline dont il est proche.
L'exposition « Newton, Riviera » laisse apparaître, d'image en image, un Newton solaire portant un regard à la fois ironique et fasciné sur un mode de vie élégant et facile, un monde d'apparences et de faux-semblants, dont il était à la fois l'acteur et le témoin privilégié. -
La photographie : l'époque moderne 1880-1960
Quentin Bajac
- Gallimard
- Decouvertes Gallimard
- 2 Juin 2005
- 9782070300693
Après quatre décennies d'expérimentation qui ont ouvert le nouvel art de la photographie à tous les registres de la représentation, survient en 1880 une révolution technique : le gélatino-bromure d'argent permet de passer de la photographie posée à la photographie instantanée. Des balbutiements des premiers appareils portables dans les années 1880 à la mythification de « l'instant décisif » de Cartier-Bresson dans les années 1950, Quentin Bajac en explore les grandes tendances. La période voit également les débuts timides de la couleur, l'émergence de la figure de l'amateur et le triomphe du photoreporter. Art de masse par excellence, objet de fascination pour les avant-gardes artistiques et langage universel incontournable, la photographie devient, à l'instar du cinéma, un des principaux emblèmes de la modernité.
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Après la photographie ? de l'argentique à la révolution numérique
Quentin Bajac
- Gallimard
- Decouvertes Gallimard
- 9 Avril 2010
- 9782070358168
Avec l'arrivée de l'Instamatic Kodak et du Polaroïd dans les années 1960, la photographie passe aux mains des amateurs. Dans le même temps, la photographie de presse, face au règne croissant de la télévision et aux contraintes du droit à l'image, redéfinit ses règles de diffusion : de nouvelles agences sont créées, un nouveau type de reportage d'«auteur» apparaît. Les artistes, eux, s'emparent de la photographie pour en faire une pratique «anti-artistique» majeure, qui se voit conférer une valeur marchande sans précédent. Avec la création de musées et de grandes biennales dédiés à la photographie, celle-ci s'inscrit définitivement dans l'histoire de l'art. En analysant les enjeux esthétiques et sociaux de la photographie, Quentin Bajac retrace avec brio 50 ans de pratiques, jusqu'à la révolution numérique. En ce XX? siècle saturé d'images, il pose la question de l'autorité du médium : la photographie dit-elle encore le réel ?
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L'image révélée : l'invention de la photographie
Quentin Bajac
- Gallimard
- Decouvertes Gallimard
- 14 Novembre 2001
- 9782070761678
Lorsqu'en 1839 est annoncée, à Paris, l'existence d'un procédé qui permet de fixer les images de manière chimique, la nouvelle fait sensation : le daguerréotype, ce «miroir qui garde toutes les empreintes», est perçu comme un prodige ; Daguerre, son inventeur, est l'objet de toutes les sollicitations. Bientôt, d'autres procédés sont mis au point : d'abord le calotype puis le collodion, qui va s'imposer pour plus de trente ans. L'invention du format dit «carte de visite» et la standardisation des pratiques ouvrent alors la voie à d'importants ateliers, spécialisés dans le portrait. Appréciée pour son caractère «objectif», la photographie est utilisée à des fins documentaires : se succèdent missions d'inventaire, relevés topographiques, clichés d'identité, enquêtes scientifiques et premiers reportages. Diffusée par le livre et les premières revues illustrées d'épreuves, elle accompagne l'essor industriel de la seconde moitié du XIX? siècle. C'est à cette aventure de «l'image révélée» qu'invite Quentin Bajac qui, en explorant les limites et les avancées des cinquante premières années de la photographie, montre aussi comment certains des plus grands photographes de l'époque entendent la faire reconnaître comme un art.
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Donne-moi quelque chose qui ne meure pas
Christian Bobin, Edouard Boubat
- Gallimard
- 23 Janvier 1996
- 9782070115228
Cet ouvrage est né d'une heureuse rencontre entre un écrivain et un photographe.Le premier, Christian Bobin est un auteur affirmé. Il a déjà publié de nombreux livres, dont quelques-uns chez Gallimard qui ont connu un grand succès : Le Très-Bas (1992), La folle allure (1995). C'est un homme discret, qui aime peu parler de lui. Il préfère s'effacer devant ses écrits et laisser aux lecteurs le plaisir de découvrir son univers de mots et de sensations.Le second, Édouard Boubat, est un photographe de renommée mondiale. Nous avons l'habitude de lire sa sensibilité à travers les étonnantes photographies devenues des classiques que nous retrouvons dans les nombreux ouvrages qui lui ont été consacrés.Ces personnalités fort différentes se sont réunies autour d'un projet commun. Le résultat est le fruit des voyages du photographe, sillonnant la planète pour y capter partout la vie, et de l'écrivain, inspiré par les oeuvres de Boubat et voyageant à travers elles.
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Brassaï ; le flâneur nocturne
Sylvie Aubenas, Quentin Bajac
- Gallimard
- Livres D'art
- 16 Novembre 2012
- 9782070121014
«C'est pour saisir la nuit de Paris que je suis devenu photographe.» L'oeuvre de Brassaï trouve sa source dans le Paris nocturne des années trente. C'est au contact de la réalité de la rue et des lieux de plaisir, lors de ses marches en compagnie d'écrivains et amis, Henry Miller ou Léon-Paul Fargue, comme lui amoureux de Paris, que Brassaï apprend à voir et à photographier la ville. À ce Paris nocturne, qu'il fut le premier à photographier de manière aussi assidue, Brassaï consacra trois ouvrages, d'approche très différente:Paris de Nuit (1932), où éclatent la beauté muette des lieux et l'inquiétante étrangeté de la vision nocturne, Voluptés de Paris (1935), publication un peu leste, réalisée malgré lui, et qu'il n'a jamais revendiquée, et Le Paris secret des années 30 (1976), au contenu social plus marqué, où le photographe se fait aussi conteur. Reprenant l'essentiel des images publiées dans ces ouvrages et en en proposant d'autres, pour certaines inédites, cette publication est la première à analyser, en la replaçant dans le contexte de l'époque, la singularité de cette vision de Brassaï:entre reportage, documentaire social et recherche poétique, c'est bien son Paris nocturne des années de l'entre-deux-guerres qui lui assure une place majeure dans l'histoire de la photographie du XX? siècle.
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Raymond Depardon ; photographe militaire ; 1962-1963
Collectif
- Gallimard
- Beaux Livres
- 16 Mai 2019
- 9782072838514
Ce livre témoigne de la naissance d'un regard, celui du jeune photographe Raymond Depardon, à l'époque où, faisant son service militaire, il collabore à la revue TAM, Terre Air Mer. Ses images, conservées à l'ECPAD et largement inédites, portent déjà l'empreinte de son talent et donnent à voir l'oeil de Raymond «avant Depardon» : humour, impertinence, sens du cadrage...
L'ouvrage est publié dans le cadre de deux expositions, présentées à Toulon et à Paris et se veut une référence sur le début de carrière de Raymond Depardon. Il rassemble près de 200 photographies choisies et commentées par Raymond Depardon lui-même.
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Les derniers peuples des glaces
Erik Orsenna, Francis Latreille
- Gallimard-Loisirs
- 3 Octobre 2019
- 9782742460564
Depuis plus de trente ans, Francis Latreille sillonne l'Arctique à la rencontre des ethnies du Grand Nord. Dolganes, Nénètses, Tchouktches, Yakoutes, Samis, Koriaks et Inuits continuent de vivre de manière traditionnelle alors que leurs territoires sont hautement menacés par le changement climatique. Au fil de ses années de voyage, le photographe les a accompagnés au cours de leurs transhumances dans la toundra, à la pêche, à la chasse, a partagé leur quotidien. C'est au travers de ces relations privilégiées que s'est dessiné cet hommage aux ethnies du froid.
Ce magnifique album dresse le portrait de ces peuples qui continuent de résister aux éléments et à la modernité. Erik Orsenna, ami de Francis Latreille et grand connaisseur de ces régions, livre en ouverture une véritable déclaration d'amour au Grand Nord et à ces derniers nomades des glaces.
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Entre septembre et novembre 2014, Bettina Rheims, encouragée par Robert Badinter, photographie des femmes incarcérées au sein de quatre établissements pénitentiaires français. Cette série intitulée «Détenues» rassemble plus d'une soixantaine de portraits, reproduits dans cet ouvrage. Ce travail photographique s'inscrit pleinement dans le cadre des recherches que mène Bettina Rheims depuis plus de trente-cinq ans en explorant de multiples angles et territoires, en questionnant les conventions et les a priori pour interroger la construction et la représentation de la féminité. Après avoir photographié ses modèles, célèbres ou inconnues, dans des lieux fermés, souvent exigus, Bettina Rheims a souhaité aller à la rencontre de femmes contraintes à vivre dans ces lieux de privation de liberté pour essayer de comprendre leur quotidien, de quelle manière elles imaginaient leur féminité loin des leurs, dans des conditions matérielles
difficiles. Pour les séances de pose, chaque établissement a mis à disposition une pièce qui est devenue le temps du projet un studio improvisé. Chacune des modèles avec l'autorisation préalable de l'administration pénitentiaire et celle du juge d'application des peines, s'est présentée au studio. Pour se faire coiffer et maquiller si elle le désirait. Retrouvant ainsi un peu de cette estime de soi, bien souvent égarée dans ces lieux de détention où rien n'est fait pour elles. Le texte «Fragments» est une fiction construite à partir de souvenirs de ces rencontres. Le récit d'une attention davantage portée sur les émotions suscitées par ces femmes que sur des propos qui auraient été entendus. -
Il y a quarante ans, Joseph Kessel publiait " Les Cavaliers ". Inspiré d'un séjour en Afghanistan, ce roman raconte l'engouement des cavaliers afghans, les tchopendoz, pour le bouzkachi, un jeu traditionnel où deux groupes de cavaliers se disputent une carcasse de chèvre, et le long voyage de retour de l'un d'entre eux, blessé, vers son village. En 2004 et 2005, Alain Buu est revenu sur les pas du grand écrivain et de son héros. D'un périple de 700 kilomètres, il a rapporté des images hors du temps, qui entrent en résonance avec de courts extraits des " Cavaliers ".
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Robert Rauschenberg ; photographies 1949-1965
Nicholas Cullinan
- Gallimard
- Livres D'art
- 27 Octobre 2011
- 9782070133550
Robert Rauschenberg est l'un des plus célèbres artistes américains du XXe siècle, connu en particulier pour ses Combine Paintings, fascinants hybrides de peintures et d'installations sculpturales proliférantes à base d'objets personnels ou de récupération. Il fut le premier Américain à obtenir le Grand Prix de la Biennale de Venise en 1964, qui marqua le début de la suprématie des Etats-Unis dans l'art contemporain. Les photographies réunies dans cet ouvrage, prises par l'artiste entre 1949 et 1962, nous font découvrir un pan jusqu'ici largement méconnu de sa pratique, que Nicholas Cullinan décrit, dans son passionnant essai introductif, comme la source de toute son oeuvre, et la condition indispensable à son existence même. De ses premiers photogrammes et cyanotypes réalisés durant ses années d'études aux portraits de ses amis artistes, Cy Twombly, Jasper Johns, John Cage et Merce Cunningham, en passant par ses impressions de voyage en Italie et au Maroc, ce panorama de la pratique photographique de Rauschenberg, révélée dans toute sa richesse et sa diversité, ouvre de nouvelles perspectives sur la foisonnante créativité d'un des artistes majeurs de la seconde moitié du XXe siècle.
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Platitudes ; une histoire de la photographie plate
Eric de Chassey
- Gallimard
- Art Et Artistes
- 16 Novembre 2006
- 9782070771363
La photographie a été inventée pour reproduire et produire de la profondeur. Certains s'en sont pourtant servi pour créer des images plates, tant du point de vue spatial (l'image s'y présente avant tout comme une surface bidimensionnelle), que temporel (la durée y est suspendue sans suggérer la moindre amorce de narrativité) ou sémantique (la signification ne s'y annonce pas comme étant à déchiffrer, mais semble se donner d'emblée comme neutralisée). Bien entendu, ces images peuvent être le fruit d'un simple hasard. Elles n'existent alors que de manière isolée, et seul notre regard rétrospectif y remarque cette particularité. Mais parfois, chez certains auteurs ou artistes, elles deviennent une part importante, voire majoritaire, de la production et c'est l'oeuvre tout entier qui est affecté. Il est ainsi possible de tracer une histoire de la photographie plate, suivant une généalogie souterraine qui va du début du XIX? siècle à celui du XXI? siècle, des portraits anthropométriques d'Alphonse Bertillon aux grandes photographies d'identité de Thomas Ruff, des images sans distance de Paul Strand aux pures surfaces de Philippe Gronon, des architectures de style documentaire de Walker Evans aux monuments paradoxaux des Becher ou de Lewis Baltz.
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Helmar Lerski ; pionnier de la lumière
Nicolas Feuillie, Collectif
- Gallimard
- Livres D'art
- 5 Avril 2018
- 9782072776236
Figure de l'avant-garde dans le Berlin des années 1920-1930, puis pionnier de la photographie et du cinéma en Palestine, Helmar Lerski est l'auteur d'une oeuvre photographique unique et extrêmement originale consacrée essentiellement au portrait.
Né à Strasbourg en 1871, il émigre à 22 ans aux États-Unis. En 1915, il s'installe à Berlin, puis s'établit, en 1932, en Palestine, où il oeuvre pour la cause sioniste. Quelques mois avant la création de l'État d'Israël, il part vivre à Zurich où il finit ses jours en 1956.
L'artiste semble avoir hésité de carrière - il commence comme acteur et travaille douze ans sur des plateaux de tournage -, pourtant son oeuvre, qui s'articule autour d'une exploration des possibilités expressives de la lumière, impressionne par sa grande cohérence.
Au-delà de son oeuvre photographique, le catalogue aborde aussi l'oeuvre filmique de ce précurseur du cinéma israélien.
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Regards croisés du photographe Denis Dailleux et de l'écrivain Alain Blottière : les visions contemporaines et engagées d'un artiste et d'un auteur offrent une alternative aux incontournables clichés culturels et touristiques encombrant souvent la singularité de l'Égypte et de son peuple.
« Denis Dailleux est le digne photographe de l'Égypte qui vaut d'être aimée. Fragile et menacée, peut-être déjà mourante, elle reçoit de son art un écrin d'une rare délicatesse, et surtout d'une grande intensité. Tout y est. Tout ce qui, si humain, si dense et généreux, contraste avec le grand musée parisien ou l'une de nous autres villes mortes. [...] Tout ce qui, soudain, fait chavirer d'émotion, trouver beaux les paysages, les rues et les passants que l'on croise. Tout ce qui fait aimer encore l'Égypte. » Alain Blottière.
En pratiquant une photographie apparemment calme, incroyablement exigeante, traversée par des doutes permanents, Denis Cailleux a construit patiemment depuis quinze ans un portrait inédit de l'Égypte, avec laquelle il entretient une relation amoureuse. Sa passion pour les gens l'a naturellement conduit à développer le portrait comme mode de figuration privilégié de ceux dont il avait le désir d'approcher davantage ce qu'ils étaient. Il est représenté par l'agence Vu et la galerie Camera Obscura.
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Visages de Scampia ; les justes de Gomorra
Davide Cerullo
- Gallimard
- Livres D'art
- 24 Mai 2018
- 9782072781568
Cet ouvrage est le fruit d'une rencontre : en 2015, l'artiste Ernest Pignon-Ernest souhaite prolonger à Naples le parcours de son projet «Se torno» (Si je reviens), qui l'a vu coller sur les murs de Rome et de Matera l'image d'un Pasolini au regard sévère portant dans ses bras son propre corps sans vie. C'est Davide Cerullo, enfant du quartier passé par la criminalité avant de trouver la rédemption dans la poésie, qui va lui ouvrir les murs de Scampia, banlieue populaire de Naples dans laquelle l'artiste voit un univers pasolinien d'aujourd'hui. Pignon-Ernest découvre alors le travail photographique de Cerullo, qui saisit depuis une dizaine d'années la vie du quartier et de ses habitants, dans ses aspects les plus durs mais également avec l'espoir et la conviction que ses enfants peuvent être sauvés par l'instruction. Erri De Luca et Christian Bobin, touchés eux aussi par le parcours et le travail de Davide Cerullo, joignent leur voix à celle d'Ernest Pignon-Ernest pour introduire les photographies et les textes ici rassemblés, qui tiennent tout à la fois du document, du témoignage tragique et de la rêverie poétique.
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Un lorgnon masquant un regard malicieux, quelques notes familières : tout le monde a en tête le visage d'Offenbach et certaines de ses mélodies, parmi les plus célèbres de l'histoire de la musique. Cent trente ans après sa mort, l'inventeur de l'opérette n'a rien perdu de sa popularité. Ses ouvrages - de La Vie parisienne aux Contes d'Hoffmann, d'Orphée aux Enfers à La Périchole - occupent toujours l'affiche des scènes lyriques du monde entier. Et pourtant, Jacques Offenbach (1819-1880) demeure méconnu et une grande partie de son immense répertoire - cent dix oeuvres scéniques sans compter de nombreux autres morceaux - attend encore d'être redécouverte. Cette biographie est la première à retracer la carrière d'Offenbach dans toute sa richesse. Elle exhume une grande variété de sources longtemps ignorées et pour beaucoup inédites. Elle restitue l'ensemble des oeuvres scéniques du maestro des Bouffes-Parisiens, leur genèse, leur fortune, leur postérité. Jean-Claude Yon promène le lecteur d'une main sûre à travers le vaste répertoire de ce génie inépuisable, " l'un des plus grands créateurs satiriques de tous les temps et de toutes les cultures ", selon le mot de Karl Kraus.
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Sa longue vie a traversé les époques et les régimes - né sous la Restauration, jeune bohème en 1848, artiste flamboyant sous le second Empire, figure parisienne en vue de la IIIe République, avant de quitter la scène à la veille de la Grande Guerre. Il a été successivement gazetier de la "petite presse", journaliste lancé dans le monde des lettres, caricaturiste acéré, photographe enfin, et le plus grand. Tous ses métiers, Félix Tournachon, devenu Nadar, les a vécus comme autant d'aventures. Car cet homme reconnu ne s'est jamais voulu un personnage installé. Sa force, il la puise dans une curiosité insatiable et une audace du commencement sans cesse renouvelée. Nadar devait à lui seul ses découvertes fulgurantes mais aussi ses échecs retentissants, toujours surmontés. C'est cet itinéraire étincelant, mais aujourd'hui trop méconnu, que retrace Stéphanie de Saint Marc. L'homme qu'elle raconte est pleinement dans son siècle dont il a embrassé les promesses, les enthousiasmes et parfois les causes. Voici Nadar parti à pied sauver la Pologne de la tyrannie ; ou perché dans la nacelle d'un ballon, en train d'inventer la photographie aérienne ; et dans son atelier, surtout, explorant indéfiniment la célébrité de ses contemporains qui furent aussi ses amis, de Baudelaire à Théophile Gautier, de Daumier à Gustave Doré, de Hugo à George Sand, et de combien d'autres, immortalisés par le génie de son objectif. Mais ce livre révèle également un Nadar plus secret, personnalité complexe, souvent inattendue, dont le charme et l'exubérance masquent des fêlures intimes qui dessinent son portrait sous un jour nouveau.
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« Je n'ai jamais eu aucune ambition de devenir ou d'être une star de cinéma, mais la fascination que ce processus créatif opérait sur moi me donna l'envie de travailler et de travailler très dur pour plaire à Mr. von Sternberg. Ma légende m'a bien servie, et j'ose dire qu'elle a bien servi tous les autres cinéastes qui ont pris la suite après qu'il eut décidé que je devais continuer seule. »
Parmi les stars de cinéma, Marlene Dietrich (1901-1992) se singularise en ce qu'elle a intimement collaboré avec un metteur en scène de génie à l'élaboration de sa propre légende. Les sept chefs-d'oeuvre qu'elle tourna en cinq ans avec Josef von Sternberg constituent le fondement de sa gloire et restent la raison essentielle de la fascination qu'elle continue d'exercer. Sa personnalité puissante et entière s'affirma cependant dans d'autres domaines cruciaux de l'histoire du XXe siècle, comme la lutte contre le nazisme ou la libération des moeurs.
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Henri Cartier-Bresson et Le Monde
Michel Guerrin
- Gallimard
- Art Et Artistes
- 6 Novembre 2008
- 9782070122691
Pendant cinquante ans, Henri Cartier-Bresson a été un lecteur fidèle et passionné du Monde. Dans le même temps, Le Monde a rendu compte de l'actualité du photographe à travers de longs entretiens et des comptes rendus de livres et d'expositions. Cartier-Bresson est ainsi l'artiste qui a fait l'objet du plus grand nombre d'articles dans les pages du journal, pourtant réputé réfractaire à l'image.
Michel Guerrin a rassemblé les soixante-quinze principaux articles que Le Monde lui a consacrés, de 1955 à 2007. Il expose longuement la relation de confiance entre un photographe et son journal et met en perspective les articles publiés. Ce livre raconte également une histoire à laquelle Henri Cartier-Bresson est lié : comment la photographie s'est imposée dans Le Monde en soixante ans, en publiant des images ou des articles dans sa rubrique culturelle. L'ensemble est complété par le reportage photographique que Cartier-Bresson a consacré au Monde, en mars 1985.
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Les trente-six vues de la Sainte-Victoire
Peter Handke, Jean-Christophe Ballot
- Gallimard
- Lieux Et Ecrivains
- 10 Juin 2010
- 9782070129560
En quatre saisons, Jean-Christophe Ballot a arpenté la montagne Sainte-Victoire jusqu'à s'y fondre, s'y dissoudre, en quête d'une révélation.
En écho aux Trente-six vues du mont Fuji gravées par Hokusai, l'artiste retient une séquence de 36 vues de la montagne, en 46 tableaux. Il y restitue les variations incessantes des jeux de l'air et de la lumière.
Avant lui, en hommage à Paul Cézanne, Peter Handke avait traduit dans La leçon de la Sainte-Victoire la nécessité qui s'était imposée à lui de découvrir et d'interroger cette montagne provençale.
En mêlant les images de Jean-Christophe Ballot à des extraits du texte de Peter Handke, l'ouvrage force la rencontre inédite de deux oeuvres et de deux regards intemporels et poétiques sur un site inscrit dans le patrimoine naturel, culturel et vivant.