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Hoebeke
60 produits trouvés
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Plongez dans l'univers visuel de Jean Ranobrac, où les icônes du drag brillent de mille feux. À travers des tableaux ultra graphiques et des palettes de couleurs audacieuses, chaque portrait est une célébration de la beauté du drag moderne.
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Photographies d'une France des bistrots vivants, de leurs patrons et habitués.
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La magie du cyanotype : immortaliser la nature
Emilie Carasco
- Hoebeke
- Nature
- 2 Juin 2022
- 9782072985461
Avec poésie et douceur, Carasco nous initie à l'art du cyanotype, procédé alternatif de photographie qui transforme les végétaux en de magnifi ques tableaux bleu de Prusse. Entre errances contemplatives, cueillettes joyeuses, chimie et alchimie, ce livre nous invite à participer à une expérience artistique unique dans laquelle le temps est suspendu, le soleil complice, et l'eau magicienne. En explorant la technique du cyanotype, vous apprendrez à écouter la nature, à respecter ce qui vous entoure, à jouer avec les éléments au fil des saisons et à maintenir ainsi un lien fort et puissant avec le vivant. Derrière le nom de «Carasco» se cache Émilie Lacour, à la fois artiste et conteuse : elle se plaît à exploiter les brèches, celles du ciel qui laissent passer la lumière, celles des vieilles pierres entre lesquelles poussent à nouveau les petites herbes, celles du réel qui offrent un chemin à la poésie.
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Des archipels sauvages de l'Alaska aux forêts enneigées de la Laponie, le photographe Brice Portolano est parti à la rencontre de celles et ceux qui ont décidé de changer de vie pour se rapprocher de la nature. Sans pour autant s'affranchir de la modernité ni se marginaliser, ces individus remettent en question des valeurs et un mode de vie qui ne leur correspondent plus. Ils adoptent une vie plus simple, parfois sans eau courante ni électricité, souvent loin des villes et sans réseau téléphonique, contrastant fortement avec leur vie d'avant.Cette nouvelle vie, guidée par le désir impérieux de suivre un autre chemin, se transforme malgré les obstacles en une véritable quête de sens et de liberté.
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La vie de famille
Robert Doisneau, Daniel Pennac
- Hoebeke
- Collection Doisneau
- 12 Octobre 2016
- 9782842305703
Entre les années 1950 et les années 1960, Robert Doisneau a photographié ce qui paraît impossible à photographier : les sentiments, le désir de bonheur, l'exultation de former une famille unie. Les petits chenapans aux doigts pleins d'encre, nous les voyons, cette fois, chez papa et maman, entre frères et soeurs, dans leurs efforts attendrissants pour mettre le couvert tout en rêvant au terrain vague. Tout commence par un mariage au rythme de la danse du tapis. On est joyeux, mais pudique. On sait qu'une vie ordinaire promet à des jeunes mariés de grands instants de vie. Le bonheur, c'est d'avoir des enfants. Les landaus sont plus nombreux que les automobiles. La télévision n'existe pour ainsi dire pas et, le soir, plusieurs générations - crise du logement oblige - se retrouvent pour dîner autour de la table. La vie de famille est belle. Daniel Pennac puise ici son humour aux mêmes souvenirs. L'écrivain n'a pas oublié que le buffet Henri II était « le personnage le plus important de la famille ». Le landau « était à la poussette pliable ce que le char à boeufs fut à la voiture de sport ». Pennac apporte au livre le ton inimitable des dialogues qui valent aujourd'hui la célébrité aux personnages de ses romans. Doisneau-Pennac, une rencontre qui est un grand moment de joie et une note de sagesse.
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Iran, rêves et dérive
Reza Deghati, Manoocher Deghati
- Hoebeke
- Photos Divers
- 24 Octobre 2019
- 9782842307301
Le portrait Intime d'une nation.
Reza et Manoocher Deghati, frères et photojournalistes ayant grandi dans l'Iran des années 1950 et contraints à l'exil au début des années 1980, dévoilent, à l'occasion du 40e anniversaire de la révolution iranienne, leurs archives exclusives de cette période. Dès 1978, Reza et Manoocher Deghati couvrent les prémices et les années de la Révolution islamique puis la prise d'otage de l'ambassade américaine de Téhéran. Leurs images sont largement reprises à l'époque dans la presse internationale Newsweek, Times, Life ou encore Paris Match. Documentant sans relâche les émeutes, les répressions violentes, mais aussi les espoirs d'une société iranienne en pleine mutation, ils en sont les témoins privilégiés. Leur travail donne un visage au peuple iranien meurtri par une République Islamique qui ne tient pas la promesse d'une paix tant espérée.
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Les grandes vacances
Robert Doisneau, Daniel Pennac
- Hoebeke
- Collection Doisneau
- 12 Octobre 2016
- 9782842305697
De la fin des années 1930 aux années 1960, la France traverse l'âge d'or des filets à crevettes prêts pour l'action dès la gare Montparnasse, des valises sur la tête, des bouées autour du cou ou des skis que l'on garde avec soi dans sa couchette de train. Il s'agit de s'évader, de partir à la campagne, de découvrir la mer, de monter à bicyclette ou d'essayer un canoë. Et Doisneau réussit sur ce sujet la grande prouesse d'un « album de famille » dans lequel chacun peut se reconnaître et retrouver ses propres souvenirs. Daniel Pennac a fait le tour de ses amis et de leurs histoires de vacances, en commençant par les propres vacances de Robert Doisneau et de sa petite famille, parce que « Les histoires de vacances sont, comme les photos de Doisneau, des instantanés de l'âme ». Il y a ajouté une bonne dose de son propre imaginaire et sa plume inimitable de romancier. Où l'humour et la tendresse rassemblent deux hommes sensibles à la saveur d'un certain milieu social : celui des banlieusards et de leurs enfants.
Grand format 19.90 €Indisponible
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Bienvenue dans Petite planète, l'univers saugrenu du tourisme de masse... Sur les traces des vacanciers moyens que nous sommes tous, Martin Parr s'attache à révéler cette énorme farce que constituent les voyages, loisir récent pour le plus grand nombre, apparu avec le développement des avions gros porteurs puis des compagnies low-cost. Appâté par les tours-opérateurs, incorrigibles promoteurs de rêves, de nouvelles frontières et de cultures «différentes», le touriste s'efforce de faire partout la même chose à la même heure : visiter la ville sans la voir, le nez collé sur la carte, trop occupé à rechercher les sites qui «valent le détour» comme l'indiquent les guides. Puis arrivé à destination vient le moment de la photo... Pour immortaliser quoi ? Le Colisée à Rome, les champs de tulipes hollandais, et, bien entendu, les gondoles de Venise. Pressé, toujours en mouvement, le touriste ne passe pas entre les averses, ainsi au chapitre des «aléas du voyage», la météo figure-t-elle en bonne place. Martin Parr l'atteste en saisissant une cohorte de visiteurs saucissonnés dans des sacs-poubelles, ou défaits et transits sur une barque hawaïenne. Pour l'ordinaire, il les présente assiégés par les marchands de babioles, poursuivis par les mendiants, cernés de toute part, y compris sur la plage par un commando de vendeurs de beignets sillonnant le rivage. Car le touriste est sommé de consommer, et il acquiesce d'ailleurs volontiers à ce destin. Sobre et néanmoins acerbe, le regard de Martin Parr saisit depuis plus de 30 ans les caractéristiques les plus absurdes de notre société. Il nous tend ici un miroir particulièrement cruel. L'un des hobbys préféré de l'homo sapiens de ce siècle en prend donc pour son grade. Envahi, comme tant d'autres domaines par la standardisation, il s'embourbe dans toutes les contradictions du voyage qui, en uniformisant la planète, font du tourisme un rêve frelaté. Cette dérive spectaculaire, Martin Parr en a enregistré tous les indices pour nous livrer Petite planète, un dossier compromettant, consternant... et souvent hilarant.
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Paris tendresse - illustrations, noir et blanc
Modiano/Brassai
- Hoebeke
- 23 Janvier 1992
- 9782905292360
Il se servait d'un matériel rudimentaire si on le compare à celui des photographes d'aujourd'hui.
Il appartenait à la race des vrais artistes qui ne se laissent pas déborder par la technique. Quelques bouts de ficelle et ils font éclore la magie. Ce photographe nommé Brassaï ressemblait à l'opérateur de cinéma allemand Woody Bredell qui avait si bien étudié les éclairages de Rembrandt qu'on disait de lui qu'il n'avait pas besoin de projecteurs. Il lui suffisait d'une allumette pour illuminer un stade de football.
Je ne crois pas qu'on puisse parler au sujet de Brassaï d'expressionnisme ni même de fantastique social. Il était si réceptif, si sensible aux différents aspects de la ville, si curieux de s'enfoncer dans " les plis sinueux des grandes capitales où tout, même l'horreur, tourne à l'enchantement ", qu'il finissait par se fondre naturellement dans la nuit parisienne. Quelle patience lui aura-t-il fallu pour capter les sources de lumière de Paris !
Patrick Modiano.
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Collectionneur de clichés amateurs depuis une vingtaine d'années, Sébastien Lifshitz a commencé par amasser des images des années 1900 à 1960 représentant des couples homosexuels, avérés ou mis en scène. Trouvées aux Puces ou dans les vide-greniers, ces images le fascinent. Les couples représentés semblent profondément heureux et les photos dans leur ensemble témoignent d'une liberté incroyable, bien loin des idées reçues qui présentent invariablement l'homosexualité du côté de la lutte, du secret ou de la souffrance. Les couples se succèdent, certains posent traditionnellement en affichant une sérénité rassurante, main dans la main, yeux dans les yeux, d'autres comme ces deux femmes créent la surprise en posant telles des mariés en crinoline et haut de forme. C'est cette collection étonnante qui a donné à Sébastien Lifshitz l'idée et l'envie de redonner une voix à ces anonymes, ce qu'il fait précisément dans son documentaire Les Invisibles. Grand succès au cinéma, le film a en outre été récompensé par le prix du meilleur documentaire à la dernière cérémonie des César. Révéler cette collection aujourd'hui, c'est donc pour lui l'occasion de témoigner autrement de la vie de ces gens et de leur époque, c'est aussi revenir à la source de ce succès qu'a été Les Invisibles.
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La France des villes comme celle des campagnes a connu des centaines de petits métiers à travers les siècles, fruit de l'imagination et de la débrouillardise des classes les plus modestes.
De la bouquetière au ramasseur de mégots, du ressemeleur à la dame de la loterie, du rémouleur à l'arracheur de dents, en passant par le crieur public et l'allumeur de réverbères, toutes ces petites activités marginales et essentielles, qui confinent parfois à la poésie et restent nichées dans la mémoire collective., ont été immortalisées par les plus grands photographes. Depuis le début du siècle dernier, Atget, Brassaï, Doisneau, Willy Ronis, Izis, etc., tous les grands photographes humanistes ont su capter l'âme de cette France ingénieuse et rendre hommage à ses acteurs.
Pour accompagner ces photographies, Pierre Perret a remonté le temps et s'est souvenu de son grand-père colporteur, de sa mère trieuse de plumes dans son enfance et des dizaines de personnages qui défilaient dans le café de ses parents et exerçaient " avec soin et bienveillance " ces petits métiers et étaient devenus peu à peu " nos familiers et parfois même nos amis ".
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Première monographie de Robert Doisneau, cet ouvrage est aussi son dernier livre, le dernier auquel il participa activement.
L'essentiel de sa vie de photographe, de "pêcheur d'images" comme il aimait à se définir, Robert Doisneau l'a consacré à la quête obstinée des petits moments de bonheur de la vie quotidienne, activité exigeant tout à la fois expérience et patience. Ainsi, durant plus de soixante ans, Robert Doisneau (1912-1994) a créé une incomparable documentation, tout particulièrement sur la vie des Parisiens et des banlieusards :
Des Halles au Gentilly d'avant-guerre, sa banlieue natale; du Saint-Germain-des-Prés existentialiste aux villes nouvelles des années 1980...
Ses milliers d'images dépassent largement leur valeur documentaire; obéissant à une perspective d'ensemble, elles forment une oeuvre exprimant une vision unique. On a pu étiqueter le regard de Robert Doisneau de diverses façons:
Reportage humaniste, réalisme poétique..., mais, au fond, aucune catégorie n'est parvenue à définir la richesse et la diversité de son travail. Doisneau a tout photographié: des ouvriers travaillant à la chaîne, un bal mondain dans un palace vénitien, des jeunes mariés, des cyclistes vétérans, des tatoués au bistrot, mais aussi les grandes figures de notre temps, Picasso, Jacques Tati, Orson Welles, Simone de Beauvoir...
Davantage que «ce charmant photographe plein d'humour» auquel il fut souvent réduit, Doisneau est avant tout le témoin engagé d'une histoire en mouvement, hanté par une réflexion profonde sur le temps qui passe, le superflu, l'inachevé, la modernité au sens baudelairien du terme... C'est la raison pour laquelle il sut si bien capter ce qui allait irrémédiablement disparaître. S'appuyant sur de longues conversations avec Doisneau durant les dernières années de sa vie, cette monographie explore toutes les facettes de son travail y compris ses aspects techniques.
Un parcours qui débute dans les années 1930 avec la naissance du photojournalisme, puis rencontre le modernisme, le réalisme social et les idées de l'art brut, autant que la publicité pour les automobiles Renault ou la mode pour le magazine Vogue... Robert Doisneau souhaitait être porté par la magie des rencontres, "laisser toujours son pied un peu dans la porte pour que le hasard pénètre".
Tranches de vies, contacts fortuits, amitiés soudaines et durables: tel est le portrait kaléidoscopique que brosse Peter Hamilton du photographe. Un éternel promeneur qui se lia avec Blaise Cendrars, Maurice Baquet, Jacques Prévert, mais aussi avec tel ou tel anonyme: concierge ou clochard, boucher ou forain... Autant d'images vivantes du "petit théâtre" des univers qu'il traversa. Illustré par quelque cinq cents photographies et documents, cet album dévoile un grand nombre d'images inédites ou oubliées.
Une vision synthétique de l'oeuvre de ce grand photographe, paradoxalement aussi célèbre que méconnu.
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Marcel Proust et Eugène Atget, bien que contemporains, ne se connaissaient pas.
Toutefois, leurs oeuvres monumentales témoignent d'une même volonté patiente et méticuleuse de restituer la vie de leur temps, ce Paris légendaire de la Belle Époque. Tandis que Proust s'attache à décrire la complexité de l'âme humaine dans sa Recherche du temps perdu, Atget, lui, photographie dès 1895 les rues, les places, les jardins, les échoppes qui servent de décor au peuple parisien. Deux projets à l'ambition colossale, qui allaient se révéler d'autant plus précieux que la Première Guerre mondiale devait bientôt profondément bouleverser la vie des Parisiens et leur ville.
Les photographies de l'un font subtilement écho aux mots de l'autre, c'est Odette ou Albertine que l'on croit reconnaître derrière les passantes furtives, c'est l'hôtel de la duchesse de Guermantes que dissimulent les lourdes portes cochères. Ces deux regards croisés sur un Paris irrémédiablement perdu suscitent une émotion teintée de mélancolie.
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Les photographes de barbizon - la foret de fontainebleau
Challe/Marbot
- Hoebeke
- 1 Mai 1999
- 9782905292414
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Photographies de l'auteur
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De Venise à la Chine, les routes de la Soie demeurent un axe mythique, un chemin d'initiation et d'échanges entre l'Orient et l'Occident. La magie des photos de Reza plonge directement le lecteur dans le mythe, tandis que les textes d'Olivier Weber croisent subtilement légendes et actualité. Sur les routes de la Soie invite à sillonner huit pays et découvrir différentes tribus, civilisations et traditions, à travers plus de 140 photos dont certaines n'ont jamais été publiées malgré les nombreuses parutions rendant hommage au travail de Reza. Aujourd'hui, l'esprit de cette route perdure dans les oasis, les caravansérails, des villes de la vieille Europe jusque dans l'Asie profonde. Cet esprit d'hospitalité et d'ouverture se retrouve dans les paysages, les patrimoines, les trésors qui s'offrent tout au long de cette voie de négoce et d'invention. On va d'Istanbul à Xian, de Konya à Samarcande, de Bakou à Bamyan où les bouddhas détruits semblent encore transmettre leur sagesse. Autant de messages de tolérance, autant d'oasis de la pensée. Dans ces temps troublés de civilisations en rupture, Sur les Routes de la Soie, l'anti-route des Croisades, plaide au contraire pour un rapprochement. Un chemin qui nous renvoie aussi à nos origines et à la nostalgie du nomadisme.
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C'est en 1947 que je tombais amoureux de la Provence. Mon attachement à cette région fut tel que je décidais d'acheter un vieux mas à Gordes, village perché du Vaucluse, et d'y passer une partie de ma vie. Appareil en main, de l'après-guerre à la fin des années soixante-dix, j'arpentais ruelles étroites, marchés labyrinthiques et pincettes ombragées avec l'intention de restituer une Provence ancestrale, rappelant les coutumes issues d'un art de vivre qui a toujours su composer avec le soleil. Car le village provençal, théâtre idéal pour jouer avec la lumière, est conçu de manière à s'intégrer totalement au paysage, son élégance ne consistant à ne vouloir surprendre ni le ciel ni la terre. Ainsi les hommes se fondent-ils dans le décor un jour de marché ou à l'heure de midi, à l'ombre des platanes ... Les images de Provence ne correspondent à aucune commande, mon unique motivation étant de me faire plaisir, et c'est dans ce cadre que je créais mon oeuvre fétiche, Le nu provençal. Si l'album se termine sur des vues de Marseille, ville métisse aux fortes saveurs, c'est pour mieux capter la beauté énigmatique de ces régions du soleil aux populations chaleureuses. En écho aux images, Edmonde Charles-Roux évoque cette Provence qu'elle connaît si bien. Sous sa plume, l'architecture et les dialectes locaux deviennent l'occasion d'une réflexion sensible sur la nature du paysage, l'âme de la pierre, l'essence du mas, la qualité du vent, l'odeur des lavandes et de l'ail sauvage.
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C'est l'histoire d'une parole donnée que l'on ne trahit jamais ; l'histoire d'une promesse faite par un père, le grand photo-reporter Reza, à son fils Delazad. Petit, ce dernier pleurait les séparations et se cachait dans les valises de son père. Attentif à la tristesse de son fils, Reza dit à l'enfant : « Quand tu auras 15 ans, nous partirons seuls, toi et moi, pour un tour du monde ».
Les années ont passé. Delazad a commencé à tapisser sa chambre de cartes du monde, à dévorer des atlas et est devenu ainsi un géographe en herbe. Des années durant lesquelles il a suivi avec ses camarades d'école les voyages de son père en marquant chacune de ses destinations sur la carte du monde de sa classe.
En mai 2008, Delazad a 15 ans. En juillet, père et fils s'envolent donc direction Pékin, ville olympique, et décident de traverser la Chine en train jusqu'à Paris. Autrement dit, de faire leur route de la soie.
À travers les textes de l'un et de l'autre et une sélection d'images rapportées de leur périple, le livre raconte l'histoire de ce voyage ; un voyage émouvant et intime comprenant de nombreux échanges entre un père et son fils.
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Belleville-Ménilmontant
Willy Ronis, Didier Daeninckx
- Hoebeke
- Photos Divers
- 6 Mai 1999
- 9782842300814
Chaleureux, pittoresque et poétique, le quartier dont Willy Ronis est tombé amoureux en 1947 représente un témoignage hors pair sur un Paris disparu, celui d'une douceur de vivre modeste et insouciante. Emu par ces images, Dider Daeninckx a imaginé le récit d'un gars de Ménilmontant : longtemps exilé, l'homme revient sur ses pas et nous fait découvrir la légende du quartier.
Beaux-livres 30.50 €Indisponible
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Photographies de Janine Niepce
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Les auteurs se sont accordés pour cet album de photographies la liberté de la singularité. C'est le prétexte à réveiller une géographie primitive où se côtoient austérité des lieux, des vies, et fastes des manifestations de la foi.
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Les images de ce livre sont exceptionnelles et historiques.
Ramenées clandestinement d'Afghanistan par les plus grands photoreporters, elles témoignent de la condition réservée aux femmes par le régime taliban. Au-delà des humiliations quotidiennes, dont le tchadri est le symbole, ces photographies témoignent d'une cruauté hors du commun. Elles rendent compte aussi de la lutte de ces femmes pour conserver une dignité : images d'espoir des écoles clandestines où les voiles se lèvent et où les sourires réapparaissent timidement.
À travers les itinéraires croisés des grandes figures féminines de la résistance locale, le texte de Nilab Mobarez (chirurgienne afghane et humanitaire) et d'Olivier Weber (grand reporter au Point et écrivain) met en perspective le destin de ces femmes. Une réalité contrastée depuis l'indépendance du pays en 1919. À Kaboul, durant les années 1920-1970, la libéralisation du port du tchadri est amorcée par les jeunes filles de l'aristocratie.
1979-1989 : l'occupation soviétique conforte l'audience des mollahs, bientôt définitivement assise par la prise de pouvoir des talibans en 1996. On connaît la suite... Qu'en sera-t-il demain ? Quelle sera la place réelle de la femme ? Nul doute que l'évolution sera lente dans ce pays essentiellement rural où les traditionalistes sont légion.