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Cheese Coma présente 65 photographies des artistes de l'association suisse NEAR. Cheese Coma lie forme et fond, images et sujets. Un travail de juxtaposition et de superposition est réalisé pour proposer un livre d'images reflétant des approches diverses, rassemblées par une forme cohérente. Avec: Graziella Antonini, Jeremy Bierer, Michael Blaser, Olaf Breuning, Victor de Castro, Nicolas Delaroche, Jeanne Gerster, Aline Henchoz, Sophie Huguenot, Vincent Jendly, Catherine Leutenegger, Olivier Lovey, Christian Lutz, Murielle Michetti, Fabrice Nobs, Cyril Porchet, Nicolas Raufaste, Virginie Rebetez, Maya Rochat, Thomas Rousset, Fabian Unternährer, Raphaël Verona, Anaëlle Weill.
65 photographers selected from the works of NEAR artists. NEAR, in association with IDPURE éditions, sent an open call to all NEAR photographers to submit their images for the publication Cheese Coma.
Using this multiple meaning title, we created a system of photographic collage. Melted frames, layering v. delayering, most images were modified, deformed, revisited. With: Graziella Antonini, Jeremy Bierer, Michael Blaser, Olaf Breuning, Victor de Castro, Nicolas Delaroche, Jeanne Gerster, Aline Henchoz, Sophie Huguenot, Vincent Jendly, Catherine Leutenegger, Olivier Lovey, Christian Lutz, Murielle Michetti, Fabrice Nobs, Cyril Porchet, Nicolas Raufaste, Virginie Rebetez, Maya Rochat, Thomas Rousset, Fabian Unternährer, Raphaël Verona, Anaëlle Weill.
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«Ils ne sont pas tous bergers ou fromagers ceux qui ont porté le bredzon.» La plupart sont anonymes et n'ont jamais porté le bredzon, le fameux costume fribourgeois. Ils ont accepté de poser dans le hall d'un centre commercial d'une grande agglomération, loin, très loin des paysages alpestres du canton de Fribourg (Suisse) où ce costume est traditionnellement porté. Par le projet de Jean-Luc Cramatte, ils ont répondu à la question «et si le bredzon disparaissait?». Leur réponse est sans équivoque: le bredzon doit absolument subsister. Derrière cette constatation se cache la crainte de la perte d'une identité rattrapée par la mondialisation. Dans cette grande fête artistique célébrant le «bredzon forever», des écrivains, des artistes et designers ont répondu à l'appel de Jean-Luc Cramatte et posent d'une certaine façon leur regard sur le bredzon du futur.
«Bredzons are not only worn by shepherds and cheesemakers.» Most are anonymous and have never worn the bredzon, the famous Fribourgeois costume. They agreed to pose in the lobby of a shopping center in a large urban area, far, far away from the Alpine landscapes of the Swiss Canton of Fribourg, where the costume was traditionally worn. For the project of Jean-Luc Cramatte, participants responded to the question «what if the bredzons disappeared?» The responses were unequivocal: «bredzons must absolutely continue to exist!» Underlying this statement is the fear of loss of identity overtaken by globalization. In this telling artistic endeavor celebrating the «bredzon forever,» writers, artists and designers, all responded to the call of Jean-Luc Cramatte to propose their views of the future of the bredzon.
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«J'ai toujours été attiré par la photographie couleur, même quand elle n'était pas à la mode. Pendant longtemps, beaucoup n'ont juré que par le noir et blanc.» Saul Leiter Autodidacte, Leiter fait son éducation artistique en passant tous ses étés à la bibliothèque de l'université de Pittsburgh et en visitant les expositions du Museum of Modern Art à New York. Il se consacre d'abord à la peinture et c'est grâce au peintre expressionniste abstrait Richard Poussette-Dart qu'il commence à s'intéresser sérieusement à la photographie. En 1947, il découvre la «street photography» en visitant l'exposition d'Henri Cartier-Bresson au MoMA et se procure un Leica. Il photographie les rues de New York en noir et blanc et s'intéresse l'année suivante à la couleur. En 1953, Saul Leiter ouvre un studio photographique sur Bleecker Street et travaille pendant une trentaine d'années pour les magazines les plus prestigieux, tels Harper's Bazaar, Esquire, Elle et British Vogue.
«I liked color even though many photographers looked down on color or felt it was superficial or shallow. There was a preference for black and white.» Saul Leiter A self-taught photographer, Leiter undertook his artistic education by spending every summer in the library of the University of Pittsburgh and visiting exhibitions at the Museum of Modern Art in New York. He devoted himself primarily to painting and it is thanks to the abstract expressionist painter Richard Poussette-Dart that he began to take a serious interest in photography. In 1947, he discovered 'street photography' by visiting the exhibition of Henri Cartier-Bresson at MoMA and at the same time became the owner of a Leica. He photographed the streets of New York in black and white and in the following year became interested in colour. In 1953, Saul Leiter opened a photographic studio on Bleecker Street and has worked for thirty years for the most prestigious magazines such as Harper's Bazaar, Esquire, Elle and British Vogue.
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Dans plusieurs parties du monde, les questions récurrentes refont surface à travers le web, les médias, la presse magazine et quotidienne. Où en sommes-nous dans ce monde dominé par l'occident? La prochaine décennie continuera-t-elle d'être à la merci de l'occident? Qui donne le ton aujourd'hui à la scène politique, économique et à la culture populaire?
Cette édition vise à esquisser une nouvelle dynamique, un changement, une métamorphose multipolaire, non traditionnelle, fragmentée, dans un univers qui nous pousse à la nécessité de penser d'une manière désordonnée, en tâtonnant, en découvrant, en faisant découvrir et en piochant nos réflexions en divers endroits. Nous pourrions comparer ce bilan social en reprenant le phénomène théorique du rhizome de Gilles Deleuze et Félix Guattari qui définissent avec une extrême complexité ce rhizome comme un système d'organisation, d'arborescence, dans lequel les éléments ne suivent pas une ligne de subordination hiérarchique, avec une base qui prend origine de plusieurs branchements où tout élément peut affecter ou influencer la conception d'autres éléments.
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Le Service de la culture du canton de Fribourg en Suisse a créé l'Enquête photographique fribourgeoise en 1996. Sur concours, il confie à un photographe la réalisation d'une enquête sur un sujet documenté. L'Enquête fait ensuite l'objet d'une exposition et, en général, d'une publication. L'Enquête, qui a lieu tous les deux ans, vise à encourager la création artistique et à constituer un patrimoine photographique contemporain consacré au canton. L'Enquête 2014 a été confiée à Marc Renaud. Cette neuvième édition brosse le portrait de l'hôpital fribourgeois (HFR) dans un contexte de réformes hospitalières. Avec humanisme et un brin d'humour, elle illustre les enjeux hiérarchiques, les rapports de pouvoir, les rituels du milieu hospitalier ainsi que les acteurs extérieurs qui gravitent autour de cette entreprise en pleine mutation.