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Images Plurielles
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À la source de notre périple se trouve un arbre généalogique. Celui d'une grande famille de Voyageurs, les Duville. Fortement implantés dans le centre et l'ouest de la France, ces Manouches sont dits « buissonniers » parce qu'ils se déplacent encore de village en village et s'arrêtent de préférence hors des aires d'accueil aménagées. Peu à peu pourtant, leur mode de vie bascule. Rattrapées par la voiture, les roulottes tractées par des chevaux disparaissent.
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Comme chien et chat : 50 ans de photographies
Jean-Paul Olive, Jo Ros
- Images Plurielles
- 6 Septembre 2024
- 9782919436736
« Si Jean Paul nous expose aux commentaires des lecteurs, il ne risque aucune plainte de notre part. Un vide juridique sur le droit à l'image qui ne remettra pas en cause la gentillesse offerte avec humour et générosité par notre communauté des amis de l'homme à ce photographe attachant. Photos qui surprennent nos mimiques, nos codes, nos extravagances comme autant de poses, modèles éphémères.
... et des Hommes
Mais au bout de ce livre nous portons message car il est temps de mettre fin à la guerre entre espèces naturellement ennemies ? Miroir de la discorde universelle qui régit hélas l'ordre du monde ? Y compris l'espèce humaine prise à témoin dans chacune de ces photos ? Mais dont les chats et les chiens semblent nous prouver le contraire.» -
Son oeil dans ma main : Algérie 1961-2019
Raymond Depardon, Kamel Daoud
- Images Plurielles
- 4 Février 2022
- 9782919436514
Qu'est-ce que je ressens, moi, décolonisé, quand je contemple une photo de cette époque, de ce passé qui, sur injonction, a été décrété contemporain-pour-toujours ? Qui suis-je dans ce miroir qui devrait me refléter, et qui cependant m'efface pour toujours au présent ?
Il me faut scruter les détails, objets, silhouettes, bosquets, magasins, automobiles, qui peuplent l'arrière-plan ; les ombres aussi. Je tente d'aileurs de faire irruption dans celui-ci. Je m'imagine réincarné en 1961 : debout dans un angle mort, penché à une fenêtre, traînant dans une rue d'Alger, jetant un regard anxieux sur une « roumia », crapahutant sur la colline pelée... J'invente ma propre possibilité de vivant à cette époque.
Raymond Depardon photographie ce qu'il voit à la jonction de ce qu'il ne voit pas. Je regarde ce que je ne vois pas, en croyant savoir ce que cela signifie. Son oeil dans ma main. Son corps est ma mémoire.
Ce qui m'intéresse chez le photographe, c'est son corps, son errance, son voyage : je me glisse en lui, j'épouse ses mouvements, son regard, sa culture, ses préjugés peut-être, mais aussi sa singularité. Errance de déclic en déclic.
Je deviens une monstrueuse et fascinante coïncidence. Une possibilité, même brève et limitée, d'omniscience.
Ne devrais-je pas, alors, éprouver un sentiment proche de la frayeur ?
En parcourant ces photos, arraché à mon millénaire, transporté vers un autre, je pourrais tressaillir violemment. Je pourrais hurler à la possession - hurler d'effroi et de gratitude.
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En 2011, le photographe Zenzel rencontre de jeunes freerunners arpentant les toits parisiens et vivant en parallèle de la société. Il décide alors de travailler avec eux et leur philosophie du mouvement.
80 photos en noir et blanc -
C'était un jour d'hiver sur une route en virages, quand tout semble s'ouvrir devant soi. Le dehors, la lumière et la forêt vers lesquels nous roulions étaient une promesse à eux seuls. Comme un couperet, la brume est tombée sur le paysage. Et l'effroi sur moi.
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Afghanistan, des roses sous les épines
Oriane Zerah, Alice Plane
- Images Plurielles
- 17 Mars 2023
- 9782919436613
Dans cet essai photographique Oriane Zérah a choisi les fleurs comme fil conducteur afin de partager sa vision de ce pays déchiré par la guerre depuis plus de quarante ans. C'est le reflet d'une décennie de voyages à travers le pays, dont plus de six ans à vivre à plein temps à Kaboul. Très attachée à l'Afghanistan elle souhaite représenter son peuple - surtout ses hommes - d'une manière peu commune et surprenante. Ce projet se veut une excursion picturale enchanteresse dans un autre Afghanistan, celui qui ne se réduit pas à ses tragédies. Ce que ces images veulent montrer, c'est le pouvoir même des roses au-delà de leurs épines.
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Yemen, la guerre qu'on nous cache
Manon Querouil-bruneel, Véronique de Viguerie
- Images Plurielles
- 8 Novembre 2019
- 9782919436354
Personne n'a vraiment intérêt à voir les médias rapporter la situation du Yémen de l'intérieur comme de l'extérieur. Après avoir essayé pendant plus d'un an d'obtenir les autorisations et les visas nécessaires pour se rendre dans le nord, Véronique de Videguin et ses équipières ont décidé en octobre de se rendre dans le sud Yémen et de passer illégalement dans le nord, seule solution pour y pénétrer. Elles ont ensuite été coincées dans le nord pendant un mois, à cause notamment du blocus de l'Arabie Saoudite. Pourchassées par les Houthis et sous la protection d'Amat et ses ministres, elles ont finalement pû nous rendre à Saada, Hajjah, Ibb et Sanaa pour réaliser ce reportage sur la situation des Yéménites du nord.
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Jean Paul Olive présente dans cet album une nouvelle odyssée argentique, aventure d'un voyageur infatigable, à contre-pied du tout numérique. La réalité n&b, en images fortes de la Grèce assise sur son passé questionne le présent. Le jeu de la marelle à cloche-pied de terre à mer, de personnages à paysages, de lutte entre ombre et lumière, fait échos aux mots de Blaise Cendrars, lançant ses chaussures par-dessus bord, pour aller au bout de ces îles inoubliables.
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Le phénomène Gaza
Mahmoud Alkurd, Mo'men Ashour
- Images Plurielles
- Faits Et Societe
- 22 Octobre 2020
- 9782919436347
C'est à travers des photos conceptuelles que Mahmoud Alkurd nous fait partager sa propre vision de la catastrophe qu'ont subie les Palestiniens dans la bande de Gaza lors de l'attaque d'Israël en 2014, Bordure de Protection. Les récits très réalistes de l'écrivain Mo'men Ashour, tirés de faits réels, apportent la consistance du vécu traumatique à ces images poïétiques. Aujourd'hui, la situation géopolitique et humanitaire n'a pas changé.
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Scampia non solo gomorra
Olivier Calicis, Davide Cerullo
- Images Plurielles
- 17 Mars 2023
- 9782919436590
Ce projet est né suite à la rencontre entre le photographe et un ancien membre de la Camorra qui vivait dans ce quartier au nord de Naples : Scampia. Devenu écrivain-éducateur après une longue incarcération, Davide travaille ardemment dans cette cité, il s'occupe des enfants, ouvre une bibliothèque, une ludothèque et se bat avec quelques autres pour que ce quartier ne soit pas perçu comme l'antre de la Gomorra mais comme un quartier ordinaire où vivent des gens simples.
Dans ce quartier, l'un des plus pauvres d'Italie, la chance de vivre plus que 25 ans est de 4 sur 10. Le chômage endémique pousse à soit faire du travail au noir, soit et c'est bien plus la norme à être acteur du traffic de drogues (Scampia est considéréer comme le plus grand supermarché européen de vente de drogue au détail). -
Des voyages à travers le monde. Ici le temps ne compte pas. Peu importe l'origine, les enfants sont rois. C'est à travers des rues étroites, des immeubles dévastées ou des terrains vagues faisant office de rues, des enfants qui jouent, qui vivent ou qui travaillent que le photographe nous balade.
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L'immigration maltaise vers l'Afrique du nord, puis ensuite très largement vers la France après l'indépendance de la Tunisie et de l'Algérie est très peu connue, même à Malte. Pourtant, il s'agit bien d'une immigration massive à l'échelle de ce petit pays. Toutes les immigrations sont singulières mais elles portent en commun l'attachement à un territoire et très souvent des blessures liées à ce que l'on doit quitter.
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C'est sur les routes d'Afrique de l'Ouest, de 2013 à 2016 que je les ai rencontrés. Equipe´s pour la plupart de vieux argentiques des anne´es 70/80, ces photographes connaissent des difficulte´s, a` l'heure ou` le nume´rique prend le dessus. Sans formation solide, ils ont tout appris sur le terrain ou par le bouche a` oreille, et le re´sultat sur leurs photos s'en ressent : image e´crase´e par le flash frontal, cadrage peu soigne´, la mise au point qui n'est pas toujours au rendez- vous... En Afrique il n'y a pas encore de culture artistique en photographie, ce que les gens veulent, c'est du souvenir. De plus, les cou^ts mate´riel augmentent (pellicules, frais de labos, location du studio...), et la population n'a pas toujours les moyens de payer, une fois les impressions termine´es. Que se passera-t-il quand toute la population sera e´quipe´e et sera a` me^me de prendre des photos au rendu e´gal, voir supe´rieur a` celles des photographes ? Te´moin de ce virage dans leur profession et me sentant entre deux pages de l'histoire de la photographie en Afrique, j'ai souhaite´ les immortaliser avec leur troisie`me oeil, a` l'inte´rieur des studios et sur le terrain. Pour ainsi te´moigner des re´alite´s de leur me´tier, et conserver une trace d'une e´poque presque re´volue.
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Les inattendues ou l'étonnant rendez-vous avec le moment opportun. Avoir la rue comme champ de vision avec un Leica en laisse, implique nécessairement quelques rencontres. Les fenêtres, cadres propices à la curiosité, sont le point d'orgue de cette quête appelée aussi « street photographie ». Point de précipitation pour une attention particulière. La simple démarche encline à cet exercice, et plusieurs films plus tard vos fenêtres composeront un thème si cher aux amoureux de l'image
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Située entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, la Mer d'Aral s'évapore inexorablement depuis les années 60, conséquence du plan soviétique pour l'irrigation des champs de coton, dont la culture intensive a provoqué un désastre écologique et climatique sans précédent. La mer intérieure a perdu 90% de sa surface initiale. L'achèvement du barrage de Kokaral en 2005 a permis le retour de la mer et du poisson dans la partie nord mais condamne définitivement la partie sud, vouée à disparaître. Le photographe Grégoire Eloy, du collectif Tendance Floue, a réalisé plusieurs voyages en Ouzbékistan et au Kazakhstan entre 2008 et 2013 afin de partager le quotidien des pécheurs de la Mer d'Aral. Avec « Ressac » il nous livre un témoignage visuel en couleur et en noir et blanc de cette région marquée par l'avancée du désert, où les populations vivent entre mémoire et espoir de l'eau.
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Les photographies de ce livre sont le résultat de trois années de voyage à Alger. Le photographe a pris le parti d'utiliser la technique du polaroid. Pour chaque portrait, il a offert l'instantanée au sujet et gardé le négatif, comme un envers du décor, immémorial et révélateur de la réalisation de ce travail.
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Héritages / déshéritage ; paysages industriels de Marseille
Abed Abidat, Jean-Louis Marçot
- Images Plurielles
- Memoire Des Hommes
- 2 Juin 2015
- 9782919436194
Ils sont derrière, dans l'ombre ou dans le vide : on disait les manoeuvres, les « manuts », les petites mains, dents du rouage industriel, les ouvriers qui ont permis à Marseille de grandir et rayonner. On les appelle aujourd'hui « les opérateurs ». Ces ouvriers, les voici, suspendant une fraction de seconde leurs gestes pour affirmer devant l'objectif qui ils sont ou veulent être : des héritiers de l'Homme. Les voici au travail, happés dans le mouvement des machines. Voici les lieux, témoins de leur présence, traces de leur mémoire, de leur souffrance, de leur espoir. Voici comment ces lieux, ces machines, ces hommes, assemblés ou dispersés, unis ou opposés, pèsent sur le monde qui se fait, ou se défait.
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La terre des Doukhobors
Natela Grigalashvili, Damien Bouticourt
- Images Plurielles
- 22 Octobre 2021
- 9782919436446
Apparus il y a trois siècles en Russie, les Doukhobors formaient une communauté pacifiste qui rejetait la liturgie de l'Église et s'opposait à tout gouvernement civil. Leur histoire a ainsi été faite de persécutions, de privations de liberté et de déportations. Malgré les conditions difficiles qui leur furent imposées, ils restèrent fidèles à leurs convictions : exilés de Crimée en Géorgie, ils fondèrent plusieurs villages dans la région de Jakhaveti. Mais pour fuir les représailles, une partie importante de la communauté choisit de partir pour le Canada au début du 20ème siècle, soutenue par Tolstoï et ses partisans.
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Aka Zidane est un projet photographique réalisé en Afrique. Un état des lieux original révélé grâce au « maillot de foot » porté tous les jours par des milliers de jeunes Africains comme costume de héros contemporain. Amoureux de foot dans mon enfance, photographe en Afrique depuis 15 ans, aujourd'hui, je reconnais les miens : ceux qui portent le maillot et se projettent dans d'autres vies que les leurs.
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Dans son approche du procédé anaglyphe, Mireille Loup nous fait comprendre que, tout comme nos ancêtres, nous restons fascinés par cette magie de l'image qui fait qu'une représentation soudainement ressemble au réel. Par ses palimpsestes photographiques, elle nous replonge dans l'univers de l'enfance, des livres où surgissent, se déplient des petits théâtres en carton, elle nous invite au plaisir de l'émerveillement.
In her approach to the anaglyph process, Mireille Loup makes us understand that, just as our ancestors, we remain fascinated by the magic of the image that makes a representation, suddenly, look like reality. Through her photographic palimpsests, she takes us into the world of childhood, of books where small cardboard theatres unfold and open, she invites us to the pleasure of wonder.
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Ce livre est le récit d'une enfance perdue à tout jamais qui se dit au présent, c'est un Dib-enfant qui fixe les moments ressentis et qui capte les moments enfuis. Le désir enfoui de Dib-enfant, celui de posséder un espace d'écriture, non pour devenir écrivain, mais pour sentir seulement qu'il existe, qu'il est libre. Les conditions de vie de l'époque (1946), si dures, n'offraient qu'une alternative aux enfants "indigènes" : soit le travail précoce, soit - comme ce fut son cas - l'école.
Revisiter aujourd'hui ce magnifi que guide de l'enfance des années 1940, c'est faire un voyage dans l'enfance de Mohammed Dib et retrouver les anciens codes sous-jacents à une oeuvre qui ne cesse de nous émerveiller. Ce livre est une réédition et une nouvelle version du projet Tlemcen ou les lieux de l'écriture tel qu'il a été conçu en 1993 à l'initiative du Centre culturel français de Tlemcen, puis édité en 1994 par les éditions La Revue Noire à Paris.
Il contient des images inédites du photographe.
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8 mai 1945, tragédie dans le Constantinois, Setif, Guelma, Kherrata...
Abed Abidat, Jean-louis Planche
- Images Plurielles
- Memoire Des Hommes
- 16 Avril 2010
- 9782952922821
Le 8 mai 1945. Dans un esprit de fête de la victoire des alliés contre le nazisme, une manifestation pacifique et citoyenne, organisée par les Algériens avec l'accord des autorités coloniales dans la ville de Sétif, puis à Guelma, dans l'est de l'Algérie, tourne au drame. À Sétif, un policier qui voulait enlever le drapeau algérien figurant parmi les drapeaux alliés, tire sur un jeune scout. C'est le début d'une répression sanglante dans le Constantinois. Les zones de Sétif, celles de Kherrata et celles de Guelma sont concernées. La folie meurtrière déclenchée par l'armée française et la milice des colons contre la révolte des nationalistes algériens va prendre des proportions considérables, et durer plusieurs semaines. Il y aura parmi les Européens une centaine de morts et autant de blessés. Le nombre de victimes autochtones est jusqu'à aujourd'hui objet de débat. Les historiens parlent de 18 000 à 45 000 victimes... C'est en 2003 que l'idée de réaliser un ouvrage sur l'histoire des massacres du 8 mai 1945 en Algérie a germé. Ce sont des témoignages de personnes issues de l'immigration maghrébine recueillis lors de la préparation de l'ouvrage Chibanis, chibanias, portraits d'une génération sans histoire ? qui ont marqué le photographe Abed Abidat, notamment celui d'un témoin des massacres à Sétif. Abed Abidat a parcouru une partie de l'est de l'Algérie à la rencontre des témoins survivants des massacres, de ceux qui les ont vus et vécus. Il en a ramené des portraits, des témoignages. Jean-Louis Planche complète cet ouvrage en proposant une perspective contextuelle historique des événements (rétrospective historique, chronologie des faits). Le photographe insiste aussi sur la découverte d'une Algérie du quotidien, des hommes et des femmes déambulant dans les rues, des enfants jouant sur des terrains vagues, un paysage aride encore bousculé par le souvenir.
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Pays sages ; paysages
Abed Abidat, Christian Garcin
- Images Plurielles
- Monde
- 15 Octobre 2004
- 9782951725874
D'abord il y a les roches blanches ; les arbustes, les touffes hirsutes et colorées, et peut-être aussi le bruit de la ville au loin, comme diffus. Ce n'est pas l'Irlande, en dépit des chaussées de géant et de quelques alignements de murets séculaires, par l'Angleterre non plus malgré dans le vent ces bosquets mal peignés à la Winslow Homer, ni même l'Italie - et pourtant ce que dessinent les traces.
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Le voyage se poursuit et avec, la découverte de ces lieux d'Alger qui s'expriment dans le paradoxe de la touffeur, du bruit et de ces images toujours saisissantes de calme et d'intemporalité.