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Dans les années 1960, on prédisait la mort du carnaval, réduit à une fête bon enfant ou à une démonstration folklorique. Soixante ans plus tard, le carnaval se porte bien : partout mascarades rurales et parades urbaines renaissent et se réinventent, renouant avec des rites ancestraux. L'époque s'y prête. En prenant part au carnaval, on échappe aux injonctions sociétales, on questionne et on efface les différences en les surlignant à outrance, on renverse les rôles. Emmanuelle Rochard nous emmène aux quatre coins de la planète découvrir autant de formes multiples d'une fête universelle. Une première partie explore les origines tant historiques que spirituelles du carnaval, rappelle son rôle en tant que fédérateur de communautés. Puis l'on découvre neuf carnavals aux traditions variées, de Besançon à Fort-de-France en passant par l'inoubliable Rio ou la glaciale Québec. La dernière partie nous plonge dans l'envers du décor du carnaval de Nice, dans les ateliers des carnavaliers.
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Beyrouth, 2019 : des centaines de milliers de Libanais descendent dans les rues pour protester contre l'incurie de la classe politique. Du jamais vu dans le pays. Très vite, les protestataires appellent leur mouvement « révolution » et se donnent le nom de « révolutionnaires ». Ce qui a commencé par ressembler à un rêve devient en l'espace de quelques mois une descente vertigineuse vers le chaos, une banqueroute généralisée suivie d'une hyperinflation, jusqu'à ce que l'explosion du port dévaste une grande partie de la ville de Beyrouth, faisant des centaines de morts et de blessés. Ce livre relate, en images et en textes, trois années dans lesquelles un pays « qui a tout pour réussir » finit par être emporté dans l'oeil du cyclone. L'auteur écrit à la première personne et raconte son trajet personnel pour ne pas sombrer avec le pays.
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Le mot utopie vient de la combinaison de deux vocables issus du grec antique ou-topos (« lieu qui n'existe pas ») et eu-topos (« endroit heureux »).
Pendant plusieurs années, Carlo Bevilacqua est allé à la rencontre de groupes de personnes qui se sont mis en quête d'utopie et ont exploré les modes de vie et les formes de socialisation alternatifs, se détachant du monde tel qu'on le connaît.
Aux quatre coins de la planète, ces femmes et ces hommes venues d'Italie, du Danemark, de France, d'Inde et de beaucoup d'autres pays inventent au jour le jour un mode de vie communautaire heureux et durable.
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Quand, au mois de mars 2020, le premier confinement s'est abattu sur la France, telle une chape de plomb sur nos existences, un étrange phénomène s'est produit dans le quartier de Belleville Ménilmontant, au nord-est de Paris. Cela s'est passé dans une résidence composée de lourds immeubles des années 1960 séparés par de grands espaces verts : ''Le Pressoir''.
Alors que partout dans le pays ce mot hideux de «distanciel» s'est imposé dans notre grammaire collective, nous, les 2 000 habitants du «Pressoir», nous sommes retrouvés. Alors que partout le mot d'ordre était le repli sur soi, nous nous sommes découverts. Alors qu'il fallait s'auto-autoriser par attestation à sortir de chez soi, nous avons reconfiguré notre chez-nous, comme on le pouvait, sans prendre de risques inutiles face à la maladie qui, partout, guettait.
Condamnés au dedans, nous avons donc inventé notre dehors. Des petites choses. Des concerts improvisés, mêlant des musiciens professionnels et des amateurs. Des cours collectifs, sous l'arbre, pour les petits. Des leçons de sport pour les plus grands. Une entraide entre tous pour les courses alimentaires. Des petites solidarités entre générations. Des désagréments aussi, bien sûr, comme dans un village...
Et, au milieu de ce drôle de laboratoire existentiel, sorte de kibboutz urbain placé sous la cloche d'une pandémie, il y avait Magali Delporte, ''notre'' photographe, qui a saisi ces instants uniques qui ont fait du ''Pressoir'' l'un des secrets les mieux gardés de Paris.
Fabrice Arfi -
La S.A.P.E. est le premier ouvrage monographique consacré au travail d'Héctor Mediavilla sur les dandys de Brazzaville, ces ambassadeurs de l'élégance au Congo.
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« Voyager m'exaltait, me stimulait, me donnait à penser, me faisait vivre. L'arrivée dans un nouveau pays, dans un endroit lointain, était toujours un coup de foudre, un état amoureux. » Tiziano Terzani
Sans doute le plus grand photographe indien en activité, membre de l'agence Magnum depuis 1977, Raghu Rai nous livre sa vision de l'Inde à travers tous les excès de cette terre de contrastes, sur le tempo des odes composées par Tiziano Terzani, l'un des rares auteurs occidentaux à avoir approché de façon aussi intime la réalité du sous-continent.
Grand format 39.60 €Indisponible
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La lutte continue - voyage dans les communismes du xxie siec
Van Houtryve Tomas
- Intervalles
- 25 Avril 2012
- 9782916355641
Dans quelques pays, le communisme a réussi à survivre à la fin de la guerre froide, à muer et à s'adapter au XXIe siècle. Qu'il constitue une réponse à des inégalités criantes, qu'il repose sur la nostalgie d'une époque de stabilité ou qu'il déraille vers le totalitarisme le plus violent, le communisme dans ces pays continue de résister au tsunami de l'Histoire récente. Pendant sept ans, Tomas van Houtryve a arpenté comme nul autre avant lui la Corée du Nord, Cuba, la Chine, le Népal, le Vietnam, le Laos et la Moldavie.
Il y a découvert un monde souterrain fait d'espions, de révolutionnaires, d'opposants et d'ouvriers. A travers ses photos, c'est l'écart entre l'idéal communiste et sa mise en oeuvre contrastée dans le monde actuel qu'il a tenté d'explorer.
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En 2014, Tomboy, Tous à poil, Tragédie, Zazie et Max, ou encore Papa porte une robe furent l'objet d'attaques virulentes de la part de responsables politiques, d'associations ou de divers tenants autoproclamés d'un certain ordre moral.
En 1997 sortait Ma vie en rose, fi lm d'Alain Berliner qui met en lumière la même thématique que Tomboy, qui fut majoritairement applaudi par la critique de l'époque et qui reçut de nombreux prix.
Que s'est-il donc passé entre 1997 et 2014 ?
L'intelligence collective et la tolérance ontelles reculé à tel point en moins de vingt ans qu'une oeuvre artistique est désormais vue comme pouvant dépraver ou changer l'identité profonde de son public ?
Les diptyques de la série Rhizome abordent la question du genre sous l'angle de l'humour et de la malice.
Le masculin et le féminin s'y confondent au point que les modèles eux-mêmes y perdent parfois leur latin.
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Pour échapper à la « mélancovid », ce climat de sidération et de morosité qui nous menaçait au début de l'année 2020, Sabine Pigalle s'est lancée dans un réjouissant Coronabécédaire.
Inventant des néologismes pour décrire les nouvelles situations nées de cette période si particulière, recyclant les tableaux de maîtres anciens en les liant aux nouvelles pratiques apparues avec la pandémie, Sabine Pigalle a voulu nous entraîner dans une catharsis pleine d'humour et de piquant.
Dans le droit fil de son vocabulaire plastique, l'artiste use d'un ton burlesque pour combattre l'anxiété et les incertitudes nées du confinement.
La truculence et l'humour noir mis en oeuvre ici opposent la dérision et l'ironie à l'absurdité des situations engendrées par la crise. À ce titre, le langage de Sabine Pigalle constitue une forme de résistance au climat d'incertitude ambiant, face à une épreuve collective mettant en jeu, outre les questions de santé publique, l'économie, le social, les mentalités.
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Jour après jour, Marseille se transforme. Immense chantier à ciel ouvert, la ville est remodelée par une foule d'ouvriers anonymes qui construisent les quartiers de demain. Jérôme Cabanel a arpenté la plupart de ces grands chantiers et a photographié ces femmes et ces hommes qui, que ce soit dans la boue, face au mistral, sous l'orage ou en équilibre au-dessus du vide, bâtissent le futur. Ses photos sont un hommage splendide à tous ces anonymes du bâtiment qui en sont les héros.
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Personal tattoo ; sous l'épaisseur des traits
Sophie Le Berre
- Intervalles
- 21 Novembre 2018
- 9782369560722
Personal Tattoo est une déambulation fascinante dans le domaine du tatouage, pratique à la fois tendance et réprouvée, aux adeptes aussi ordinaires qu'insolites.
Laissant de côté l'effet de mode, Sophie Le Berre plonge en apnée dans ces peintures cutanées, dans ces âmes tatouées à même les corps.
Ses sujets, sur lesquels elle pose un regard empreint d'une grande bienveillance, ont choisi de raconter leur histoire sur leur peau. Récits de reconstruction, de transition ou bien d'un moment précis, sous forme d'hommages, d'odes à la vie ou à l'instant.
Si les tatouages sont comme des livres ouverts, Sophie Le Berre a voulu aussi en connaître les écrivains. Dans une seconde partie, elle recueille les parcours des artistes tatoueurs. Ces génies charismatiques livrent avec une belle générosité leur expérience et leur passion.
Pietro Sedda, Tin Tin, Teresa Sharpe, Morg Armeni ou encore Violette Chabanon sont souvent eux-mêmes marqués - littéralement - par la vie. L'aiguille et l'encre retracent un mythe personnel conjugué à la créativité de ces artistes mondialement connus.
Le tatouage est un art vivant, éloquent et mystérieux. Tantôt recouvrant le corps, tantôt dissimulé sous des vêtements, il semble veiller sur son porteur.
Ce sont ces anges gardiens que Sophie Le Berre veut nous présenter, à travers un ouvrage qui est la quintessence de sept années de rencontres.
Tatoueurs ou tatoués, photographe ou modèles, cette écriture de l'intime dépeint des personnalités attachantes. Les tatoués ont bravé la douleur comme un rite de passage, et nous font partager ce qu'ils ont de plus précieux. Au fil des pages, même les plus profanes finissent par se reconnaître en eux.
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Qu'est-ce que le travail à l'aube du troisième millénaire ?
Plus que jamais, cette question est au centre des débats politiques, économiques et sociaux. Dimension incontournable de la vie des individus, source de savoirs, de développement de compétences ou encore créateur de lien social, il est aussi porteur d'obligations et de contraintes.
Et même si on en parle chaque jour davantage, les images qui l'entourent semblent de plus en plus brouillées.
Tandis que les crises récurrentes qui secouent l'économie mondiale dessinent une nouvelle physionomie du monde et nous obligent à réinterroger les modèles qui ont longtemps sous-tendu le travail, une opportunité se profile pour le ramener au centre de la réflexion collective.
Comprendre le travail contemporain, se préoccuper de son devenir est aujourd'hui plus que jamais une urgence absolue. Mais de quoi parle-t-on au juste lorsque l'on parle du travail ?
La photographie donne à voir le travail sous un angle original, singulier, novateur et constitue un moyen d'inviter les citoyens à une réflexion sur les questions qu'il soulève.
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À l'occasion du vingtième anniversaire de la fin de la guerre de Bosnie-Herzégovine, Ici prochainement Sarajevo aborde la question du temps en architecture et de la mémoire des lieux à partir de l'histoire récente de Sarajevo.
Son ambition est de rendre compte du rapport des individus à leur territoire et de la reconstruction de la ville à travers le prisme de l'habitat collectif, emblématique de l'ex-Yougoslavie et d'une guerre qui s'est immiscée dans les espaces les plus quotidiens (immeubles, appartements, rues commerçantes, etc.). Le propos s'étend aussi aux lieux de pouvoir économique et politique (le siège du gouvernement bosniaque, le parlement, les tours jumelles, etc.) dont la reconstruction contraste avec l'état de délabrement de l'habitat collectif.
Ici prochainement Sarajevo s'inscrit dans la continuité d'une démarche entamée il y a 2 ans par Alban Lécuyer dans différentes villes (Paris, Bilbao, La Havane, Santiago de Cuba, Nantes, etc.) et qui consiste à extrapoler les stéréotypes des images virtuelles que produisent les architectes ou les urbanistes pour promouvoir leurs projets immobiliers.
Cette série d'images est séquencée avec des planches thématiques sur le modèle des banques d'objets et de textures pour signifier à quel point les stigmates de la guerre apparaissent aujourd'hui comme des artefacts anachroniques à la surface de la ville. Il s'agit ici de dresser un portrait plus large de la ville et de ses habitants, à la recherche de l'identité politique, culturelle et sociale de la capitale bosniaque.
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Eurobus est une série comprenant plus de deux cents photographies, en forme d'hommage aux artistes anonymes dont les oeuvres ornent les bus qui sillonnent Paris en provenance de toute l'Europe.
Toutes les photographies ont été prises à hauteur de bicyclette à Paris entre mars 2011 et mars 2015.
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" Protectors " traite de la perduration des mythes et de la cohabitation du monde profane dans la représentation du sacré, en juxtaposant l'aspect corporatif de métiers reliés à la représentation superstitieuse de protecteurs.
La série s'attache à illustrer librement et arbitrairement certains de ces " super-héros " d'autrefois, sous forme de portraits archétypes. Il s'agit là de " représentations-digressions " qui, à travers l'inspiration iconographique médiévale dans sa fixité et sa frontalité, emprunte également à la statuaire du nu antique l'expression selon laquelle la beauté du corps exprime celle de l'âme, comme une tentative d'hybridation ou de superposition de deux structures de pensées et modes de représentations.
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La société américaine est plus que jamais en mutation. Au début étaient les White Anglo-Saxons Protestants, sur la côte Nord-Est. Puis les vagues d'immigration se sont succédées, toujours plus diverses : l'Europe du Sud, l'Europe de l'Est, le Proche et le Moyen-Orient et maintenant, en masse, l'Asie et l'Amérique latine. Dans moins d'une génération, la majorité blanche sera passée... dans la minorité. Plus de 50% des Américains seront alors issus de minorités : Latinos, Noirs, Asiatiques, etc. Ils seront nés Américains, car sur le sol des Etats-Unis. Mais leurs parents sont ceux qui, aujourd'hui même, s'installent. Malgré Guantanamo Bay, le « Terrorism Act » ou encore ses lois liberticides en matière d'immigration, ce pays s'appelle toujours, et probablement plus que jamais depuis l'élection d'un Président dont le père était kenyan, « The Land of Freedom ». Dans la Déclaration d'indépendance américaine de 1776, la « poursuite du bonheur » figure parmi les droits inaliénables de l'Homme, à côté de la liberté et de l'égalité. Ainsi est né l'American dream, l'idée selon laquelle « n'importe quelle personne vivant aux Etats-Unis, par son travail, son courage et sa détermination, peut devenir prospère ». Ce concept a été, et demeure encore, l'un des principaux moteurs du courant migratoire vers les Etats-Unis, le plus important phénomène d'immigration de l'histoire contemporaine. Le rêve américain, c'est donc la possibilité pour toute personne, quelle que soit la couleur de sa peau, sa classe sociale, ses origines ou son éducation, de « réussir ». Le rêve californien... c'est le bout du rêve américain. « Des Etats d'Amérique, la Californie est, peut-être, le plus 'américain' de tous », explique l'historien Kevin Strarr dans son dernier livre, California. Au-delà de ses richesses naturelles, de ses grandes villes ou de son industrie (qui en fait la huitième puissance économique mondiale), la Californie est surtout l'Etat le plus multiculturel du pays. « L'ADN de l'État, c'est sa diversité ethnique », résume Starr. Plus de 90 langues sont recensées par la Los Angeles Unified School District. La Californie, cependant, a été forgée sur la discrimination raciale : racisme envers les Mexicains, envers les Japonais, envers les Noirs (l'exemple de Rodney King, dont le tabassage par des policiers est à l'origine des émeutes de 1992, en est symptomatique). Et il faut attendre les années 1960 pour que les choses s'améliorent. « L'affirmative action » ou discrimination positive, sera abandonnée par la suite, par référendum, dans les années 1990. Mais elle aura porté ses fruits. Aujourd'hui, la Californie s'enorgueillit d'être l'Etat le moins discriminatif, le moins inégalitaire et le plus multiculturel du pays. Malgré le 11 septembre, le Patriotic Act et les mesures répressives entreprises chez ses voisins, notamment le Texas, l'Etat du gouverneur autrichien Schwarzenegger continue de croire en son utopie de terre bénie, à l'image de ses deux grandes villes, Los Angeles, la cité des anges et San Francisco, la ville de la contestation et de la matière grise. Invaincu, donc, malgré huit ans d'administration Bush, ce rêve californien, mélange d'utopie hippie, d'Hollywood et d'horizon sans limites, est aujourd'hui inévitablement menacé par la crise économique. L'Etat vit sa plus grave crise depuis la Grande Dépression. Des dizaines de milliers de Californiens ont perdu leur maison ou leur emploi. Parfois les deux. L'Etat est, officiellement, reconnu comme celui qui souffre le plus de la récession de tout le pays. La classe moyenne inférieure lutte et tombe dans la précarité, pour ne pas dire, parfois, la pauvreté. Les immigrés sont en première ligne. Et les mailles du filet de l'Etat Providence sont trop larges. Le retour au pays est parfois la seule solution. Plus de 50 000 immigrés, en 2008, sont ainsi repartis de la Californie vers le Mexique. Et à la frontière, le rêve vire souvent au cauchemar, les narcotrafiquants mexicains, renfloués par la crise, déplaçant leur guerre sur le territoire californien.
Et pourtant, aujourd'hui, peut-être plus que jamais, les Etats-Unis redécouvrent ce rêve qui fait leur fierté autant que leur identité : ils viennent d'élire leur premier président issu d'une minorité, dans un élan d'espoir et de soif de changement rarement vu depuis les frères Kennedy, John en 1960 et peut-être plus encore Bobby en 1968. L'effet miroir fonctionne-t-il ? Les Africains Américains, les Latinos, ont largement voté pour Barack Obama : à plus de 75%... mais aussi une majorité de Blancs. Ce rêve, le nouveau Président Obama l'invoque souvent. « Si nous n'agissons pas vite pour remédier à la crise, le rêve américain risque d'être menacé », martèle-t-il sans relâche. Il y croit, à ce rêve : il l'a ressuscité chez ses compatriotes, lui le fils d'immigré kenyan, qui rappelle au pays ce qu'est sa raison d'être : l'American dream. Au jour le jour, comment devient-on Américain ? Y a-t-il des critères à remplir ? Des codes à s'approprier ? Qu'abandonne-t-on de sa culture d'origine, de ses traditions ? Que conserve-t-on ? Comment aborde-t-on le monde du travail ? Finalement, c'est quoi être américain ?
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Depuis 2009, Anne de Vandière voyage à la rencontre des petits peuples de la Terre. Son approche humaniste, intime et singulière s'inscrit dans la continuité d'une démarche artistique qui accorde à la main, cet irremplaçable outil grâce auquel l'homme communique, crée, donne, se nourrit, se loge, s'habille, une place centrale. La photographe recueille au fil de ses voyages le témoignage d'hommes, de femmes et d'enfants des tribus menacées à travers le monde et capte les gestes de ces mains, témoins premiers de leur vie, leur histoire et leur culture. Chaque portrait est un tryptique : un visage, des mains, des mots.
Ce regard délicat est présenté dans un ouvrage au papier doux comme la peau, aux noirs et blancs riches et profonds comme les bribes d'humanité captées par le regard sensible et l'objectif argentique d'Anne de Vandière.
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Regarde où tu marches
Jean-louis Soularue, Stephanie Buitekant
- Intervalles
- 18 Novembre 2017
- 9782369560609
Regarde où tu marches est un abécédaire pour ré-enchanter le monde.
26 personnalités de l'art, de la médecine, du sport, de la littérature, de l'architecture, du spectacle, du journalisme, de la mode, de la gastronomie s'expriment sur 135 photographies, présentées en 26 thèmes.
Le point commun de ces images ? Être exclusivement prises en plongée, devant les pas du photographe.
Parce que la poésie du quotidien est partout, et que c'est bien souvent nous qui ne la voyons pas, occupés que nous sommes à scruter l'horizon.