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L'Artiere
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Another America challenges the notion of truth in photography, blurring the lines between reality and fiction. Set against the backdrop of the 1940s and 50s-a time when photographic imagery held a unique sense of veracity-the project transports viewers to a parallel universe where historical events take unexpected turns. From surreal landscapes to hauntingly realistic scenes, each AI-generated image invites audiences to question their perceptions and reconsider the narratives that shape our understanding of the past.
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Im showing you how big the sky is : The story of chiou taur wu told by Martina Bacigalupo
Martina Bacigalupo
- L'Artiere
- 5 Octobre 2024
- 9791280978110
« I'm showing how big the sky is » est un hommage de Martina Bacigalupo à son ancienne nounou Chiou Taur Wu, une femme taiwanaise qui a vécu plus de trois décennies en Italie. Malmenée par la vie - d'une enfance passée dans les champs du sud du pays au travail en usine à Taipei, encore adolescente, jusqu'aux dettes de jeux de son mari italien qui l'ont obligée à travailler jour et nuit - Chiou Taur ne se laisse pas abattre. Rentrée à Taiwan à presque 70 ans, elle décide de prendre sa revanche sur la vie et de s'offrir tout ce qu'elle n'a pas pu faire avant : elle reprend ses études, s'inscrit à des cours de danse de salon, et commence à voyager. À travers des centaines de photos reçues de Chiou pendant dix ans de correspondance, la photographe italienne nous offre l'histoire d'une extraordinaire résilience. Raconté à la première personne, avec les images et les paroles de Chiou, ce livre, publié par L'Artiere Éditions, est un chant de liberté, plein d'humour et de poésie.
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- This book contains cracks through which we catch glimpses of scenes and details that give the impression that North Koreans have a gift for inventing moments of happiness in spite of everythingFashioned as we are by Western values, we take pleasure in observing, ironically and delightedly, the simulacra of Korean happiness. But who are we to judge their happiness? The great strength of this album is that it sows doubt in our mind. These couples, these families, these men and women presented in the intimacy of their private life are surely very like us. The expressions on their faces make us think of our own questionings about what we want to do with our lives. This book contains cracks through which we catch glimpses of scenes and details that give the impression that North Koreans have a gift for inventing moments of happiness in spite of everything. Scenes from everyday life, shared moments, a break in the protocol: it is these scenes and these smiles that make us doubt. The happiness is not actual joy but it is the sign of it. Signs, like those which all the people in the book convey to the photographer, are a link with the spectator. Text in English and French.
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« Pierre Passebon est un collectionneur extraordinaire, capable de rassembler plus de cinq cents photographies de l'inoubliable interprète de L'Ange Bleu et, en même temps, de s'intéresser de près à la bande dessinée, au mythe de Tarzan et au concept de masculinité dans l'iconographie occidentale. « J'ai des pulsions visuelles irrépressibles », dit-il. Une passion à la limite de l'obsession qui l'amène à passer de l'acquisition des images à leur réalisation. C'est au hasard d'une rencontre avec les photographes Édouard Taufenbach et Bastien Pourtout que naît l'idée d'une commande : créer une mise en abyme de sa collection ; créer de nouvelles images à partir des photographies de Marlène utilisées comme citations visuelles. Édouard Taufenbach et Bastien Pourtout ont développé (via leurs iPhones) une nouvelle forme de photomontage basée sur l'instantanéité d'Instagram et la possibilité de communiquer des images à distance. Ils mélangent, comme le ferait un DJ pour la musique, les différentes photographies dont ils parlent et réagissent en direct. Cette construction numérique à quatre doigts aboutit à la création d'oeuvres étonnantes. Les visages de Marlène se succèdent au fil du temps dans une forme d'immobilité et de permanence stupéfiantes, tandis que ses jambes se multiplient, créant un stéréotype parfait par leur convergence et leur juxtaposition. Il en va de même pour ses yeux, son sourire, ses gestes. Avec ces effets comparables à la chronophotographie d'Étienne-Jules Marey ou à la stroboscopie utilisée par Harold Edgerton ou Gjon Mili, Édouard Taufenbach et Bastien Pourtout poursuivent une tradition photographique tout en la renouvelant. Cette modernité issue d'un détournement technologique, bousculant la chronologie, révèle une obsession : celle de Marlène préoccupée par le contrôle de son image et qui, toute sa vie, a su se cacher sous le masque de la beauté éternelle, comme le montrent les oeuvres réunies ici. »
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Giant Willow Oak d'Amanda Sauer est une méditation intime sur le temps, la nature et notre relation avec le monde vivant. À travers une série de photographies profondément contemplatives, Sauer documente son engagement de plusieurs années avec un seul chêne saule majestueux à Washington, D.C. Son approche est à la fois scientifique et poétique - elle tourne autour de l'arbre dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, reflétant la rotation de la Terre, créant une orbite de révérence et de découverte. Les images qui en résultent capturent les transformations subtiles de l'écorce, des feuilles et de l'ombre, révélant le pouvoir tranquille d'une observation patiente. « En suivant la lumière, j'ai commencé à tourner autour de l'arbre, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, tout comme la Terre tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour du soleil. Je suis devenu un satellite en orbite autour de l'arbre, attaché par l'admiration et la révérence. Les jours se sont transformés en saisons, puis en années. Ce n'était plus jamais le même arbre. Ce livre réunit des photographies représentant deux échelles de temps : la révolution annuelle de la Terre autour du soleil (2021-2022) et un dernier moment prolongé avant l'abattage de l'arbre (octobre 2023) ». Amanda Sauer
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« Les photographies envoûtantes et expressives de cette publication peuvent être perçues comme des évocations d'une longue et fructueuse collaboration entre deux personnes dont les vies se sont entrelacées au cours de plusieurs décennies. Scott et Grace sont parents, ils partagent un engagement profond dans leur quête spirituelle, ils sont l'un pour l'autre les meilleurs amis. Mais au-delà de la persévérance dans les vicissitudes de la vie, ils ont, plus tard dans leur relation, trouvé un moyen de faire des photographies qui transcendent la tradition de l'homme actif avec l'appareil photo et de la femme passive qui s'assoit. Grace et Scott explorent l'imagination, le sens du jeu et les significations possibles du monde naturel. Dans leur travail, ils cherchent à s'échapper des liens de cette dimension, avec ses normes culturelles et ses contraintes sur nos comportements, en particulier ceux des femmes. Dans les photographies qu'ils conçoivent, Grace escalade littéralement les murs qui la confinent dans son milieu quotidien. De l'autre côté, elle se retrouve dans une forêt de conte de fées où la logique et la responsabilité s'évaporent. Au cours de ses pérégrinations, toujours solitaires, elle découvre les signes et les symboles générés par la forêt dans une réimagination de la nature et de la place qu'y occupe l'homme moderne. À l'intérieur de la maison, la présence de Grace est souvent implicite : un chapeau, une veste, une ombre, le duvet des pissenlits. À l'extérieur, elle est une déesse nordique qui se prépare au combat, une sylphide qui se repose sous un arbre, une divinité de la nature sauvage. Les femmes d'un certain âge deviennent, sociologiquement parlant, invisibles et sont peu présentes dans l'art. Pourtant, pour l'appareil photo, pour Scott, pour ses propres fins et les nôtres, Grace agit librement, elle est clairement visible et elle s'affirme dans ces images. Elle occupe un univers alternatif unique et fascinant dans lequel elle et Scott créent des récits que le spectateur doit interpréter. Il ne faut pas croire que le rôle de Scott se limite à celui de scribe ou d'enregistreur d'événements ; il s'agit d'un effort mutuel, soigneusement planifié et structuré, mais qui permet aussi de réagir à ce que l'on trouve dans le paysage, de faire preuve d'une créativité spontanée. Scott travaille principalement à l'aide de caméras et le processus est donc lent. Il y a du temps pour la conversation, pour la planification, pour les prises de vue répétées. Scott et Grace ont également le temps de développer ensemble cette allégorie magique, une allégorie dont les symboles ne sont peut-être pas directement lisibles, mais qui remet en question ce que l'on peut connaître dans la nature, dans le mariage, entre les individus, dans notre propre esprit. Leur inventivité combinée nous permet, à nous spectateurs de cette oeuvre magnifique et onirique, de sortir de nos sphères familières et, pour un moment, deux ou dix, de prendre part à la liberté de la leur. » Laura McPhee
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